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ifestations publiques (dont l’une sur le « cancer
américain
» se tiendra Salle des Sociétés de géographie dans une atmosphère hou
2
ns ma liberté, dans ses risques. 15. Les bombes
américaines
de 1943-1945 ont totalement détruit ce quartier historique, mais épar
3
rie de guerre d’Hitler, convoitée par l’industrie
américaine
. 16. Entendons par ce terme si vague l’activité créatrice et « actue
4
fantomatique, sans ville derrière lui, vaguement
américain
et militaire, sous un ciel bas couleur d’acier où rien ne bougeait, e
5
des journaux de Paris et de fumer des cigarettes
américaines
au goût de miel, introuvables dans l’île. Pendant que ma femme lit de
6
même que j’habiterai plus tard, dès mon retour d’
Amérique
), je reprends et complète mon Journal d’Allemagne que j’envoie dans
7
isième récit qui se passe surtout en Suisse et en
Amérique
pendant la guerre, mais aussi dans d’autres pays — Hollande, Portugal
8
les magazines populaires, chez nous autant qu’en
Amérique
.) ⁂ Pourquoi les Suisses ne condamnent-ils que les excès, et jamais l
9
que part dans le Proche-Orient » et une autre des
États-Unis
. La première me dit : « Le petit nuage n’est pas passé. Il passera, e
10
de la publicité politique ou philanthropique aux
États-Unis
.) Frais payés sur la somme que nous a remise le capitaine E…, l’un de
11
nt pour y discuter une fois de plus ce voyage aux
États-Unis
? 73. On sait que ces deux ponts furent occupés, dès la première h
12
ger85 m’offrait une « mission de conférences » en
Amérique
. L’armée démobilisait les deux tiers de ses effectifs. La Ligue s’en
13
nt décisif allait venir et ne pouvait venir que d’
Amérique
. Peut-être bien était-ce là-bas qu’il me serait donné, quoique « neut
14
ommes le billet du Clipper ou d’un petit paquebot
américain
n’est-il pas le dernier coupon de cette carte de bonheur que tous cro
15
e, oublie l’Europe. Demain nous embarquons pour l’
Amérique
. Mais ici je fais le serment d’opposer une stricte mémoire à la cande
16
bateaux de la dernière ligne reliant l’Europe à l’
Amérique
ont tous des noms en « Ex » : Exeter, Excalibur, Excambion. Et ils ne
17
anglaise. 19 septembre 1940 Un journaliste
américain
, qui revient de Paris, s’appuie au bastingage, près de moi, et me dit
18
euit les rives. Je ne m’attendais pas à la nature
américaine
, à la voir la première et de si près, avant les gratte-ciel, la statu
19
e longue façade claire et neuve : la première rue
américaine
! Nous approchons. Tournant la tête vers l’avant, un peu au-dessus de
20
s une atmosphère irrémédiablement désertique. Les
Américains
des plaines de l’Ouest, venant à New York, ont coutume de se plaindre
21
gare de Pennsylvanie, j’ai pris mon premier train
américain
. Comme tout le monde, j’ai glissé mon billet dans le ruban de mon cha
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ture de mon journal. Il n’y a que deux classes en
Amérique
: l’une où les fauteuils au dossier très haut sont fixes (deux de cha
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mes en pleine campagne, et l’on cesse de sentir l’
Amérique
telle qu’on l’imaginait, du moins. Forêts et plaines ondulées, quelqu
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on intimité. Rien d’étonnant si l’idéal du paysan
américain
est de se retirer à la ville ! Washington, 30 octobre 1940 Depu
25
ourquoi n’a-t-on jamais parlé des superhighways d’
Amérique
? Ici, l’on n’a pas eu besoin de changer de régime, et de pendre les
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rk, nom indien (prononcez Taxido) qui désigne aux
États-Unis
le vêtement qu’en français l’on appelle un smoking, et en anglais din
27
res. On dirait que la religion va de soi pour les
Américains
. C’est le pire danger pour leur foi. 12 novembre 1940 Efficien
28
lendemain. Il est clair qu’on n’atteint le public
américain
que par la radio et le film, les magazines à grand tirage, ou le théâ
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d’un jardin, à Forest Hills (Long Island). La vie
américaine
commence à m’amuser. Si l’on peut s’amuser en 1940. Forest Hills,
30
re réparer une porte : toutes ferment mal, et les
Américains
s’en tirent en ne les fermant jamais. Les ouvriers qui sont venus tou
31
41 « Highbrow ». — Les critiques des journaux
américains
ont répandu un terme dont il faut craindre qu’il finisse par tuer tou
32
tion, ni un salon — rien de tout cela n’existe en
Amérique
— mais une party. Et cette party n’était pas animée par la vivacité d
33
les noms dans les petites revues de l’avant-garde
américaine
. Peu de gaieté bruyante mais un humour bonhomme, un peu loufoque, et
34
s portée politique, spectateurs irrités de la vie
américaine
, disciples réticents de nos écoles d’Europe, cherchant une méthode de
35
livre sur la Suisse que je projette à l’usage des
Américains
. J’ai cru bon de l’avertir qu’il n’y serait question ni d’edelweiss,
36
stique, il mène campagne pour l’intervention de l’
Amérique
dans le conflit. Une petite revue virulente et dense, Christianity an
37
c’est aussi parce qu’on ne croit plus au mal, en
Amérique
. « C’est trop affreux pour être vrai », dit-on des récits de réfugiés
38
manque le plus aux démocraties en général et à l’
Amérique
en particulier, c’est de croire au diable. On sort de table et pendan
39
is : — La difficulté, c’est que si l’on parle aux
Américains
du mal réel, qui est dans leur monde aussi, ils vous regardent comme
40
tielle à la communication. Thèmes : — L’Optimisme
américain
comme fuite devant le Mal, « non légitime », me disait cette dame amé
41
nt le Mal, « non légitime », me disait cette dame
américaine
. « Mais bien réel ! » ai-je répliqué. On ne peut accepter le scandale
42
ens. On m’y a présenté trois génies. Un génie aux
États-Unis
, c’est une catégorie précise d’étudiants. « Génie » n’est pas un élog
43
ifiait rien, ne se rapportait à rien, violente, —
américaine
. 12 mai 1941 « Recette pour vivre de peu. » — Je me souviens d
44
Et je touche ici la limite des fameuses libertés
américaines
; non sans angoisse. Point de bohème en Amérique. C’est la misère tot
45
éricaines ; non sans angoisse. Point de bohème en
Amérique
. C’est la misère totale ou le niveau bourgeois, celui que revendiquen
46
raduit, truffé et adapté par les soins d’une amie
américaine
qui adore mon pays et qui connaît le sien87. 28 mai 1941 Prendr
47
ains de soleil dans un parterre de jeunes déesses
américaines
, danse aux salons et farandoles sur les ponts, et tout le monde saute
48
st une ville d’un grand commerce et plus purement
américaine
que rien de ce que j’ai vu dans les États-Unis. Les maisons ont des n
49
nt américaine que rien de ce que j’ai vu dans les
États-Unis
. Les maisons ont des numéros qui indiquent à un mètre près la distanc
50
quinze jours encore. ⁂ Conférences. — Comme aux
États-Unis
, ne point dépasser l’heure. Mais ces Latins ne rient ni ne sourient a
51
aisanteries d’orateur qui amusent si facilement l’
Américain
. Il faut être sérieux et éloquent, devant un premier rang de diplomat
52
ence sur le diable dans notre siècle, un reporter
américain
avec qui je dînais me proposa d’aller voir le directeur d’El Mundo, g
53
famille s’agrandit) ; tantôt une résidence d’été
américaine
, moderne et blanche ; ou comme Chapadmalal, où nous arrivons aujourd’
54
gnole d’origine que n’est anglo-saxonne celle des
États-Unis
, la société d’ici n’en compte pas moins bon nombre de noms italiens,
55
érique. — Ce terme pourrait désigner le continent
américain
du Sud, puisque sud se dit sur en espagnol, mais il évoque la qualité
56
Il semble qu’ici, plus encore qu’au Canada et aux
États-Unis
, la terre soit vierge, et qu’elle impose à l’homme tous les vertiges
57
fait exception, n’ayant de nègres que les boxeurs
américains
de passage, et deux petites tribus indiennes qui sont plutôt des Esqu
58
istes virulents. Un dernier trait : le gaspillage
américain
atteint ici son paroxysme. Mais c’est nous qui l’appelons gaspillage.
59
st un usage normal de l’abondance. Ici, comme aux
États-Unis
, mais plus encore, les bonnes manières veulent que bien loin de vider
60
e prolonge dans l’attente d’un visa de retour aux
États-Unis
. Téléphoné ce soir à Jovita B… « Je m’ennuie, je m’énerve, n’auriez-v
61
elqu’un. Les peones n’auront rien vu. Petit roman
américain
. ⁂ Au retour d’une promenade lointaine dans les allées d’eucalyptus t
62
s faubourgs contre les libéraux. 7. La propagande
américaine
(du Nord) me paraît travailler à contre-fins. Sous le prétexte sacro-
63
la direction du Tigré. Nous montons vers l’hiver
américain
. 7 novembre 1941, en mer Saudades do Brazil ! Mélancolie de Ri
64
tler gagnait la guerre, pensez-vous que notre vie
américaine
en serait vraiment fort changée ? — Madame, il faudrait tout un livre
65
ée par la neige immense et lente. Allons chez des
Américains
. Salon des J…, musique dans la pénombre. Je reconnais quelques jeunes
66
nostalgique et enthousiaste qui est le secret des
Américaines
, et je sens que je vais être mordu. Mais le poète M. L… la retient d’
67
r justifier des dépenses. » (Ainsi jugeons-nous l’
Amérique
.) Métraux m’emmène de là au Musée d’Art moderne où passe son film sur
68
e de l’Exil et d’Anabase. Lorsqu’il est arrivé en
Amérique
, il n’a paru de lui qu’une seule photo, encore était-elle prise de do
69
onc la section de langue française d’un organisme
américain
qui tient le rang et joue le rôle de ministère de l’Information. Il p
70
à restaurer dans une atmosphère orageuse ! Mais l’
Amérique
n’est pas son fort. Il y tient le succès à distance, laissant à Salva
71
oreilles clandestines entendront : « La Voix de l’
Amérique
parle aux Français. » Il est temps que je recueille et dépouille les
72
rhume. La semaine dernière, il gelait presque. L’
Américain
doit conserver sa garde-robe entière et tout son équipement d’apparei
73
s l’Europe. Leur dire que la production de guerre
américaine
peut leur sembler une tartarinade, mais que lorsqu’on la voit de ses
74
et l’automne atténue la sauvagerie de la verdure
américaine
. Que fais-je ici, que rejoindre ma vie, pas à pas dans les bois solit
75
uvelle pour la France, à l’instant même où le GQG
américain
nous fait savoir qu’on peut y aller. 89. En novembre 1939, passant
76
L’
Amérique
en guerre New York, 31 janvier 1943 Les deux décades. — La jo
77
s le plus détesté du monde, Roosevelt a fait de l’
Amérique
l’espoir puissant des libertés du monde. L’un qui ne voulait que la g
78
alingrad, les Russes triomphent, avec du matériel
américain
. La grande décade d’Hitler est terminée, la décadence est commencée.
79
es châteaux au fond de nos mémoires. L’idéal de l’
Américain
serait sans doute la maison d’une seule pièce, avec au centre un gran
80
’OWI me permet d’observer de près le comportement
américain
, et de le comparer au nôtre : car il n’y a guère moins d’Européens qu
81
ôtre : car il n’y a guère moins d’Européens que d’
Américains
dans nos bureaux. La correction soigneuse de l’exposé et le méthodism
82
ient les traits d’humour) caractérisent l’élément
américain
dans les séances du comité de direction. Les Français ont plus de mor
83
hes et d’enthousiasmes contagieux. Aux étages des
Américains
, tout est calme et bien ordonné, quitte à mettre la jambe sur le bras
84
tours de phrase qui leur paraissent fautifs. Les
Américaines
, au contraire, que je vois passer d’un pas lent mais dansant, chargée
85
dans les domaines les plus variés de l’existence
américaine
. Exemple inquiétant des singes. — Si l’on en croit le professeur K
86
sans relâche, il n’a pas l’expérience du monde. L’
Amérique
, ennemie de la mémoire, — et même dans ses écoles de la mémorisation,
87
— et même dans ses écoles de la mémorisation, — l’
Amérique
où les livres durent six mois ; où l’on néglige l’enseignement de l’H
88
agance enfantine, et qu’on prend pour moderne ; l’
Amérique
sans passé vivant ni traditions instrumentales, s’imagine qu’elle inv
89
tiroir vide : irrésistiblement, je l’applique à l’
Amérique
, habituée par cent ans de morale du succès à courir vers des frigidai
90
re allié, de tel leader d’un des grands syndicats
américains
, de tel chef militaire — des chefs d’État eux-mêmes. Peu ou point de
91
ce que l’on pouvait craindre, les réactions de l’
Amérique
se révèlent souples et disciplinées. Il est vrai que nous manquons de
92
ickey Mouse s’empare de Superman. C’est ici que l’
Amérique
est à l’échelle du siècle, et des menaces qui pèsent sur le siècle. I
93
une démesure, et celle-là vient du fond de l’âme
américaine
, puisque les mythes populaires l’annonçaient et l’avaient à l’avance
94
s je ne vois encore que du glamour95 . Le rêve
américain
. — Du sentimentalisme à l’épopée, l’Amérique de la vie quotidienne, c
95
êve américain. — Du sentimentalisme à l’épopée, l’
Amérique
de la vie quotidienne, comme celle du mythe politique et planétaire,
96
et passe ici, vers l’oubli, vers la vie. La jeune
Américaine
quitte son fiancé qui s’embarque pour une guerre lointaine : elle ple
97
y en a pour tout le monde. La jalousie n’est pas
américaine
. Comment décrire ces légers déplacements d’accent, vers le sérieux ou
98
s la vie quotidienne naît une aisance générale. L’
Américain
ne supporte pas d’être gêné aux entournures, matériellement ou morale
99
ux enfants, et ressortissant d’un pays neutre. (L’
Amérique
est le seul pays qui mobilise les étrangers, si je ne me trompe.) Cep
100
oadcasts, qui font partie de la machine de guerre
américaine
, — comme on renvoie dans leur usine les ouvriers spécialisés. Mai
101
journal, et deux ou trois essais pour des revues
américaines
. Mais ces essais-là m’ont suffi pour déceler l’influence sur mon styl
102
de propagande. Ou bien serait-ce l’influence de l’
Amérique
en général ? Mais elles convergent ou même se confondent. Je constate
103
ulement, pour moi, d’écrire en vue de traductions
américaines
, mais également en vue d’une transmission directe à la radio. Dans le
104
r avance la nostalgie. Le soir vient dans un luxe
américain
d’ocres, de roses, d’argents et d’éclats d’or sur les fenêtres des us
105
eure du pardon délivrant — et je me donne au jour
américain
! Sur le grand fond sonore à bouche fermée des usines de l’autre rive
106
eu. Ils ont eu 5 millions de tués et blessés. Les
Américains
ont formé une armée de 8 ou 9 millions dont au maximum 150 000 hommes
107
droit d’estimer qu’on se moque d’eux, et que les
Américains
font la guerre à leurs dépens, croyant pouvoir ainsi la gagner sans t
108
95. Terme difficile à traduire, qui signifie en
Amérique
le brillant ou l’éclat d’une femme, d’une robe ou d’une cérémonie, to
109
Virginie Septembre 1943 Un éditeur
américain
m’ayant demandé d’écrire une version élargie de mon diable, j’ai sais
110
rvice d’une si ferme vision ? Nous répétons que l’
Amérique
est barbare. Mais qu’avons-nous fait de la force ? Nous la laissons à
111
t Mary a entrepris de publier l’œuvre complète en
Amérique
. 23 octobre 1943 La fille aînée de Mary, qui a 9 ans, croit à P
112
eu que je ne fusse mobilisé dans quelque division
américaine
. Je me battais, je devenais un héros… J’ai eu de la chance, dit-on. «
113
les ai vus avec des amis tantôt français, tantôt
américains
. Les Français critiquaient beaucoup. Le décor était inexact, les situ
114
n critiquant, ils essuyaient une larme. Quant aux
Américains
, qui y allaient de confiance, ils exultaient en crescendo jusqu’à la
115
G. B. — Croyez-vous à l’avènement du fascisme en
Amérique
? A. B. — Dès la fin de la guerre, dans les six mois. G. B. — Sommes-
116
ord, par exemple, qui est l’homme le plus riche d’
Amérique
, est loin d’être le plus puissant puisque toute sa fortune ne travail
117
Le choc de la paix 11 avril 1945 … Les
Américains
sont sur l’Elbe, jonction prévue avec les Russes pour après-demain. V
118
es facilités de l’Europe ont vécu, et celles de l’
Amérique
n’ont qu’un délai de grâce. L’engagement sera plus politique, moins m
119
ent depuis un certain temps déjà, du moins ici en
Amérique
. Jamais on n’avait vu un peuple aussi bien préparé à subir le choc d’
120
rus d’écureuils et d’oiseaux-mouches. C’est ici l’
Amérique
de mon enfance. Non point la vraie — il n’y en a point — mais l’une d
121
s séculaires. Il me semble avoir lu parfois que l’
Amérique
est un pays sans traditions ni religion, où toutes les races se mêlen
122
quis l’âme des pionniers et gouverne par elle une
Amérique
secrète, qui sent mieux son histoire réelle que ses trop larges ouver
123
troduction est en passe de devenir proverbiale en
Amérique
, et c’est fort bien : on ne tue les préjugés que par le ridicule ; qu
124
rovoque pour peu qu’on l’énonce. Quelques-uns des
Américains
que j’estime le plus pensent qu’il existe encore de « bons Allemands
125
Nation. Dans une ville allemande occupée par les
Américains
, un officier chargé du gouvernement civil réunit cent personnes, au h
126
allemand — vite désigné — interrompt à ce point l’
Américain
: « Ce que vous dites là, crie-t-il, ce ne sont que des mensonges pro
127
agés à l’étranger par les juifs, les ploutocrates
américains
, les démocrates et les bolchéviques ! Jamais nous n’avons été nazis !
128
dans la même phrase « les juifs, les ploutocrates
américains
, les démocrates et les bolchéviques ». Et cette définition vaut pour
129
de mon espèce aiment les maisons trop grandes, en
Amérique
.) L’un des maris se nomme Robert, son père était un Canadien français
130
. « True average Americans all ! » (tous de vrais
Américains
moyens) concluent-ils en souriant. Nous leur avons offert des boisson
131
a longueur des bâtiments. » (Il est peu de villes
américaines
qui ne réussissent à se vanter de quelque chose d’unique au monde, co
132
s et trop gentils, prônant l’éducation des masses
américaines
, déplorant les horreurs de la guerre et buvant beaucoup de cocktails.
133
t cela, au moment de ses plus grands triomphes en
Amérique
. — Pas du tout ! s’écrie-t-il avec une nuance d’indignation amusée. J
134
t autres pareilles, fait voir en coupe la société
américaine
. Rue huileuse, parsemée de vieilles lettres, de bouts de bois et d’éc
135
e vers les magasins s’est déclenchée dans toute l’
Amérique
, inaugurant officiellement le Yuletide, la saison de Noël. Nous somme
136
barras de trafic. Aux vitrines triomphait le rêve
américain
, le clinquant, l’irréel, le rose et le doré. Rêve d’enfance et d’inno
137
Prætorius, Une rose est née… Et je me dirai que l’
Amérique
n’a pas encore très bien compris les traditions, parce qu’elle les re
138
la précision du détail », qualités préférées de l’
Américain
. Déjà l’on nous annonce de Hollywood un superfilm sur la bombe atomiq
139
retenu, parce que frappant, de mes lectures sur l’
Amérique
avant d’y venir, c’était justement inexact, et peut-être inventé de t
140
re inventé de toutes pièces. Les reportages sur l’
Amérique
que publient en Europe nos journalistes me paraissent arbitraires et
141
es. Et moi, qu’ai-je écrit dans ces pages dont un
Américain
ou un Européen qui aurait vécu longtemps ici ne puisse me dire avec q
142
mois —, ils me demandent : « Que pensez-vous de l’
Amérique
? » On leur demande : « Que pensez-vous de l’Europe ? » Et ces questi
143
e l’on peut penser de l’Europe en général et de l’
Amérique
en général est réfuté par la vision à bout portant d’un coin de pays
144
rien compris. Personne n’a jamais vu réellement l’
Amérique
, sinon dans une inspiration lyrique, aussitôt ridiculisée par vingt p
145
blier à chaque instant. Je n’ai donc pas décrit l’
Amérique
telle qu’elle est, puisque c’est impossible par définition. Plongé en
146
ce jour-là et publiées en 1946 dans des journaux
américains
, français, hollandais, norvégiens, italiens, argentins. 100. Il s’ag
147
it pour eux de partir. Je vois les avantages de l’
Amérique
et ses défauts, mieux qu’ils ne sont en mesure de les imaginer. Cela
148
le et longue la préparation des voyages. Passer d’
Amérique
en Europe ne demandait plus que quelques heures de vol ? On y ajouta
149
etrouver là-bas, c’est celui de ma nostalgie de l’
Amérique
. De ce présent que je vis déjà comme passé dans le futur que j’antici
150
puérilité ? Le doute n’est plus permis. J’aime l’
Amérique
. Ils me demanderont pourquoi, je ne saurai pas répondre. Sait-on jama
151
me diront encore : « Vous estimez vraiment que l’
Amérique
est si bien ? Vous préférez y vivre ? Vous reniez l’Europe ? » Mais j
152
iez l’Europe ? » Mais je ne sais pas du tout si l’
Amérique
est bien ou mal, si elle vaut mieux que l’Europe, si j’y reviendrai j
153
e, par la lumière, par ce que je vois encore de l’
Amérique
, sur ma droite, au rectangle de ma fenêtre. Levé depuis longtemps, j’
154
urnée est sur ce trottoir, leurs soucis vivent en
Amérique
. Je pourrais rester moi aussi, laisser partir l’avion, oublier l’autr
155
dame qui vient de passer le temps de la guerre en
Amérique
frémit de toutes ses fourrures et se récrie : « Quel goût ! Voilà l’E
156
ut est beau !… — Mais tout ici a été fait par les
Américains
pendant la guerre… — Taisez-vous, me crie-t-elle, je retrouve l’Europ
157
ce grape-fruit. Ils la vengent, croit-elle, d’une
Amérique
« où tout est laid », mais d’où ils viennent. 2 avril 1946 Les
158
s chambres pour le reste de la nuit ? Deux jeunes
Américains
du convoi m’interrogent. Cet hôtel ne leur plaît qu’à moitié. Je les
159
des chambres libres, faites-moi signe. (Comme les
Américains
paraissent bizarres, ici. Comme ils se mettent immédiatement à ressem
160
quant l’entrée du règne de l’autre Grand. Entre l’
Amérique
et la Suisse, il se peut que bientôt l’on ne survole plus qu’un no ma
161
tesque palais vide, pour nous ruer vers la grande
Amérique
où l’on ne trouve pas une chambre à louer pour plus d’une nuit. Parad