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omme une des multiples expressions de l’ingérence
américaine
dans nos affaires. Voyons ce qu’il en est de cette deuxième série d’a
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adoptée, sur une proposition de la délégation des
États-Unis
, une résolution tendant à « faciliter et encourager la création et l’
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rence, elle tend à accréditer l’idée de l’origine
américaine
du projet, du moins dans ses contours les plus généraux. Sans vouloir
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ment d’une puissance égale à ceux détenus par les
États-Unis
; 2° dans celui de la physique nucléaire, si elle pouvait rassembler
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, prix Nobel de physique, au nom de la délégation
américaine
, devant la Commission du programme et du budget de la Conférence géné
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conférence de Lausanne craignaient une opposition
américaine
entraînant les réticences de gouvernements européens) ont été explici
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nulées par la résolution présentée par un délégué
américain
, le prof. Rabi, prix Nobel de physique, à la Conférence générale de l
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ec une puissance inférieure à celle de l’appareil
américain
n’aurait pas d’intérêt scientifique. Un des savants participants préc
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e légèrement supérieure » à celle de l’instrument
américain
actuellement prévu. La durée de construction de l’appareil est évalué
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la résolution) M. Ferretti signale que le projet
américain
de Brookhaven prévoit, pour la construction d’un cosmotron, de ses in
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ont ne pas dépasser un quart des frais prévus aux
États-Unis
. Les premiers calculs ont fait apparaître que les cotisations nationa
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s problèmes secondaires négligés par la recherche
américaine
. Dans ces conditions, les jeunes physiciens les plus doués sont attir
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s récents. Après un séjour de quelques années aux
États-Unis
, il est fréquent qu’ils décident de s’y fixer ; ils sont donc perdus
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tomber dans une dépendance complète à l’égard des
États-Unis
dans le domaine vital de son équipement énergétique — mais encore à v
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Brookhaven, pour y étudier le projet quinquennal
américain
de cosmotron (notamment pour les prévisions de prix). 9. M. Auger pré
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roblèmes de haute énergie étudiés dans la station
américaine
de Berkeley (Californie). Il est entendu que MM. Dautry et Auger s’em
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ar l’émigration des physiciens européens vers les
États-Unis
et pensait à un laboratoire européen pour les retenir de ce côté de l
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t eu beaucoup de peine à obtenir de la délégation
américaine
le dépôt de cette résolution ; il avait bataillé toute la nuit, m’a-t
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à contacter pour vendre l’idée — comme disent les
Américains
— et pour préparer les conseils et groupes de travail qui seraient né