1 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Introduction
1 Sud-Est asiatique et dans certaines parties de l’ Amérique latine, tandis que dans les pays industrialisés de l’Europe, le taux
2 cette alimentation pourrait être fournie par les États-Unis , et par eux seuls, mais au prix d’une expansion rapide de leur produc
3 ur l’environnement, donc vulnérable. Le monopole américain quant à l’alimentation du monde est en train d’évoluer vers une situa
4 peut-être le client le plus important pour le blé américain dans les années de mauvaises récoltes. Or, ces années vont être de pl
5 chance que ce soit l’URSS, qui veut « rattraper l’ Amérique  », laquelle continue de croire, dans sa majorité, que plus c’est gran
6 arder sans craintes excessives les 216 millions d’ Américains et les 256 millions d’habitants de l’URSS. Ces Super-Grands additionn
7 de l’inflation exportée notamment par l’économie américaine , à la suite de la guerre du Vietnam. Il n’est pas sain que ce qu’on a
8 tre assurée par la présence de quelques divisions américaines en RFA, non par l’union des forces et des volontés européennes. Il n’
9 éens se réfugient sous le « parapluie » nucléaire américain pour éviter de faire face à leurs responsabilités, pour éviter surtou
10 as sain que la survie abusive (en Europe comme en Amérique latine) de régimes dictatoriaux, militaires ou cléricaux, expressémen
11 nt antidémocratiques, ait pu dépendre de l’« aide américaine  ». Mais, d’autre part, il n’est pas juste que huit pays européens — l
12 ns par les seuls calculs d’une « administration » américaine que les ordinateurs du Pentagone pourraient un beau jour inciter à no
13 ce secteur, d’égal à égal avec les plus grands —  États-Unis , Japon, Canada, etc. — pour libéraliser les échanges internationaux.
14 à la majorité qualifiée au Conseil. Sur le modèle américain , la Commission devait devenir l’exécutif européen, l’Assemblée élue l
15 e guerre entre deux cantons suisses ou deux États américains . Le temps de la ligne Maginot opposée à la ligne Siegfried est passé.
2 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’économie
16 se rapprocher des niveaux de la grande industrie américaine . Pour les Communautés donc, l’« Europe » est déjà une réalité. Quant
17 inition. Toutes les études récentes conduites aux États-Unis et en Europe sur la « qualité de la vie » sont d’accord pour estimer
18 tuelle dépendance des Arabes à une dépendance des Américains , des Russes et des dictateurs africains, mais qui surtout permettrait
19 re les moins routiniers) du tiers-monde comme des États-Unis et de l’Europe, ainsi que dans les milieux syndicaux non communistes.
3 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Les régions
20 au lendemain de la décolonisation, en Afrique, en Amérique latine et en Asie. À vrai dire, le phénomène région s’explique comme
21 , signifie très exactement ceci, que le diplomate américain D. Moynihan formulait naguère à propos des États-Unis, mais qu’il est
22 ricain D. Moynihan formulait naguère à propos des États-Unis , mais qu’il est facile de transposer en termes européens : Ne confie
4 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. La défense de l’Europe
23 ndance nationale » face à l’« aide intéressée des Américains  ». Le résultat du rejet de la CED fut double : — renaissance immédiat
24 st-à-dire non intégrée) ; — dépendance accrue des États-Unis pour une éventuelle protection nucléaire. C’est-à-dire, très exacteme
25 pris) dans l’ouverture automatique du « parapluie américain  », quoi qu’il advienne, si insolents que croient devoir s’afficher ce
26 et tout l’aléatoire d’une intervention nucléaire américaine , ils ne se contenteraient plus de l’alibi du « parapluie », ils verra
27 de Varsovie Effectifs 626 000 h. (dont 285 000 Américains ) 943 000 h. Chars 7 000 21 000 Pièces d’artillerie 2 700 10 000
28 demande-t-il.) Surtout il ne croit pas que « les Américains voleraient au secours des Européens incapables de s’unir : “Pourquoi
29 grand-chose pour leur propre sécurité ?” »34. Les Américains ne protégeront les Européens que si ces derniers manifestent leur vol
30 l’Europe repose entre les mains d’un chef d’État américain  », nous voilà condamnés à inventer un avenir différent, dans le domai
31 arios imaginés ou imaginables, avec ou sans les «  Américains  », avec ou sans les armes nucléaires, rien ne résiste aux évidences q
32 péen, que leur mise en jeu détruirait36 ; — les «  Américains  » ne risqueront pas une guerre nucléaire si les Européens ne prouvent
33 tionaliste ne veut pas accepter de « dépendre des Américains  », tout en comptant sur leur aide ; la gauche a peur d’irriter les ma