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sylvanie convertie au calvinisme et qui devient l’
âme
de la résistance au centralisme des Habsbourg, qu’il s’agisse des Pro
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tionaliste peut la lui donner. Cette vérité sur l’
âme
de l’Allemagne hitlérienne vous est-elle apparue dès que vous êtes ar
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vais dit à quelqu’un : « Vous y croyez, vous, à l’
âme
collective ? Est-ce que ce n’est pas une formule grandiloquente pour
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formule grandiloquente pour désigner l’absence d’
âme
personnelle chez les individus charriés par une foule ? » Il m’a répo
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crale d’une religion dont je me sentais écrasé. L’
âme
des masses, oui, j’ai compris alors ce que c’était : j’ai entendu son
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ndre à l’attente angoissée de ces masses, de leur
âme
humiliée, misérable et déçue, et qui cherchait partout des raisons de
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et d’espérer, des raisons de se dévouer corps et
âme
à un absolu. Il s’est donné pour l’Absolu, la Providence, le Destin d
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’un dictateur qui a pu écrire : « L’État, c’est l’
âme
de l’âme », voilà des drôles de fédéralistes, des drôles de Suisses11
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teur qui a pu écrire : « L’État, c’est l’âme de l’
âme
», voilà des drôles de fédéralistes, des drôles de Suisses11. Je les
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à cette œuvre célèbre ma seconde découverte de l’
âme
alémanique. Il est à peine croyable que ce roman soit si peu lu chez
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ont Denis de, « [Compte rendu] Henri le Vert ou l’
âme
alémanique », La Suisse : revue mensuelle de l’Office national suisse