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t devenue division arbitraire. Elle appauvrit nos
échanges
culturels. Elle laisse chacune de nos patries incapable de sauvegarde
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ons suffiraient : l’une consacrée au problème des
échanges
, l’autre aux institutions à développer ou à créer, les problèmes non
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ignement. I. Les échangesq La question des
échanges
. — La situation présente est bien connue. Les congressistes auront vi
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On parle beaucoup, par exemple, « d’organiser les
échanges
culturels ». Observons tout d’abord qu’il n’en serait pas question si
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ent » immédiat, sans condition. Le terme même « d’
échanges
culturels », avouons-le, est devenu bien déplaisant, à force d’avoir
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en consentant à la culture ce petit va-et-vient d’
échanges
surveillés que leurs douaniers et leurs agents fiscaux sauront bientô
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e hypocrisie ennuyeuse. Prétendre « organiser les
échanges
», prenons-y garde, c’est en fait reconnaître les droits que l’État s
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me naturellement officielle. Si l’on veut que les
échanges
redeviennent ce qu’ils ont toujours été dans les périodes de vitalité
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été dans les périodes de vitalité de la culture —
échanges
de découvertes à l’état naissant, de produits originaux, de curiosité
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esoin dénoncer la méthode de « l’organisation des
échanges
», 2° exiger la suppression pure et simple, immédiate, des obstacles
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ppression des obstacles matériels et légaux à nos
échanges
doit correspondre un effort positif. Il serait insuffisant et vain de
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carte de visite suffit » ! Mais cette liberté des
échanges
n’a pas suffi à réduire les nationalismes ; bien au contraire, c’est