1
r. Voici donc le sage condamné à périr ou à faire
école
. En d’autres termes : si l’Europe continuait d’être folle à l’unanimi
2
an et les cathédrales, les croisades, les grandes
écoles
théologiques, le printemps de l’amour courtois, la chevalerie et les
3
Grütli, pour l’édification future des enfants des
écoles
. On sait aujourd’hui que les chefs des communautés forestières recour
4
ste radical avec tout cela, elle sera d’abord une
école
: école de discipline, de service uniformisant, et de bonne tenue civ
5
cal avec tout cela, elle sera d’abord une école :
école
de discipline, de service uniformisant, et de bonne tenue civique, c’
6
nstances politiques et sociales, et bien plus des
écoles
, des artistes, qui viennent d’ailleurs et ne se soucient pas d’exprim
7
ui domine après quelques années de brassage par l’
école
, mais aussi par la vie professionnelle, les soirées au café pour les
8
me d’éducation civique. Or nous n’avons, dans nos
écoles
, qu’une « instruction civique » mortelle d’ennui : énumération de Con
9
ême un civisme suisse indéniable, c’est moins à l’
école
qu’à l’armée qu’il est dû. L’empreinte commune la plus profonde que r
10
gation pour tout citoyen valide de passer par une
école
de recrues, soit qu’il reste soldat, soit qu’il devienne officier, pr
11
e suisse considère son armée avant tout comme une
école
pour adultes : école de civisme, d’égalité, de virilité, et aussi de
12
n armée avant tout comme une école pour adultes :
école
de civisme, d’égalité, de virilité, et aussi de culture physique. Un
13
t déjà, dans cette même diversité, « la véritable
école
de l’amitié » : Qu’il est donc réjouissant que tous les Suisses ne s
14
veuille nous la conserver ! — voilà la véritable
école
de l’amitié ! Et quand une même appartenance politique vient à s’épan
15
stes et capitalistes, coopératistes de l’ancienne
école
, petits détaillants et grossistes. Quel est le secret du prodigieux s
16
at, et même des majuscules typographiques (voir l’
école
graphique de Zurich), se sent complètement dépaysée dans ces sanctuai
17
t au piétisme, l’avènement de la bourgeoisie et l’
école
ont changé tout cela. Comme partout en Europe, pendant le xixe siècl
18
lus remarquable que le Suisse moyen formé à cette
école
ne soit pas devenu le révolté qu’on serait tenté d’imaginer, et que l
19
t plu d’organiser devant le poste — souvenir de l’
école
enfantine où il alignait des bâtonnets pendant des heures et il falla
20
un grand art s’épanouisse, il faut un milieu, une
école
, un public alerté, un snobisme, les libéralités d’un mécène ou d’une
21
plastiques ou codes, de méthodes, de doctrines, d’
écoles
, etc. — et il faut quelque chose qui lie toutes ces œuvres et leur of
22
illaume Dufay en est l’illustration. Une nouvelle
école
s’épanouit dans les Flandres avec Ockeghem et Josquin des Prés. Elle
23
d’un musicien ou d’un peintre, c’est simplement l’
école
locale ou régionale dans laquelle il s’est formé. D’où vient alors ce
24
il rappeler que ce grand écrivain s’est formé à l’
école
de Paris, mais aussi à l’école de Cézanne, puis des romanciers russes
25
in s’est formé à l’école de Paris, mais aussi à l’
école
de Cézanne, puis des romanciers russes, enfin de Goethe ? Il se voula
26
es foyers locaux et non par des nations ; par des
écoles
fermées puis internationales ; par des styles qui ne connaissaient ni
27
latter et Paracelse, Holbein et les peintres de l’
école
rhénane, et les grands éditeurs humanistes, dont le premier est Frobe
28
une charge de scrutateur du Sénat. De Zurich, l’«
École
suisse », initiée par J. J. Bodmer et J. J. Breitinger, étend rapidem
29
qui a vu revivre au milieu du xixe siècle une «
école
suisse » de romanciers et de poètes avec Gottfried Keller et C. F. Me
30
prend en Suisse un beau départ avec Holbein et l’
école
rhénane, centrée sur Bâle. Voici comment je l’ai découverte, au mois
31
J. H. Füssli, jeune disciple de Lavater et de l’
École
suisse de Bodmer à Zurich, met en peinture le Serment du Grütli, puis
32
les mêmes à chaque visite guidée. Les enfants des
écoles
n’aiment pas ces bons élèves. Ils seraient sans doute fascinés par le
33
ailleurs, si l’on voit grand. Il y eut ensuite l’
école
du Vorarlberg, illustrée par le frère lai Caspar Moosbrugger qui rebâ
34
belles perspectives ouvertes à l’imagination de l’
école
nouvelle, celle qui prospère de nos jours sur les traces d’un grand a
35
xemple dans l’Europe du centre, délimitée par les
écoles
italiennes et flamandes, françaises et austro-allemandes, qui ont fai
36
sin provincial de celui de Berlin ou de Vienne. L’
école
suisse de Bodmer et sa prédominance pendant une bonne partie du xviii
37
arre comme l’eût été dans le domaine français une
école
suisse centrée sur Genève ou Lausanne, dont le Coppet de Mme de Staël
38
de l’art est un phénomène d’incarnation (ce que l’
école
ne comprend pas). » Loin de demander qu’un bon enseignement de la rhé
39
les langues et les esprits, loin de se mettre à l’
école
de Paris — où il a si longtemps vécu et qu’il a aimé —, on dirait qu’
40
tessinois, comme Prague de maîtres bavarois, et l’
école
d’Avignon de peintres italiens, l’opéra français de Lully, et ainsi d
41
erne, De Baudelaire au surréalisme, a fondé cette
école
qu’on nomme déjà « l’école de Genève », dont Jean Starobinski porte a
42
éalisme, a fondé cette école qu’on nomme déjà « l’
école
de Genève », dont Jean Starobinski porte au loin le prestige. La Suis
43
rit. Le Vaudois Vinet illustre la première de ces
écoles
, le Genevois Flournoy la seconde. Le xixe siècle aurait pu voir (mai
44
ientôt s’exténue. Mais au xviiie siècle, c’est l’
école
suisse de Bodmer qui révèle aux élites allemandes Dante et la latinit
45
e de sa carrière. À 24 ans, il est professeur à l’
École
des hautes études à Paris. À 34 ans, il refuse une chaire au Collège
46
étudier aujourd’hui dans l’ensemble de nos hautes
écoles
. L’expansion des universités, telle qu’on la voit requise en cette se
47
cette ampleur ? Toutes nos universités et hautes
écoles
, sauf deux, relèvent d’un canton. La Constitution de 1848 autorisait
48
a Confédération à « établir une université et une
école
polytechnique ». II est remarquable que seule la seconde ait été cré
49
antons. Il est caractéristique que la seule haute
école
qui dépende de l’État fédéral, le Polytechnicum de Zurich, soit un in
50
lles. Mais ce n’est pas au seul niveau des hautes
écoles
qu’il faudrait essayer d’intervenir. C’est dans l’enseignement primai
51
hère suisse, famille, sociétés, syndicats, armée,
écoles
. « Tout Suisse est pédagogue », répètent les auteurs suisses. Et cela
52
ique est au collège. » Mais son collège était une
école
du chrétien, sa discipline celle de la Vérité, à la fois transcendant
53
tituteur un bon élève prolongé, jamais sorti de l’
école
pour vivre un peu ; l’horaire des leçons ; la conception pénitentiair
54
tion pénitentiaire des disciplines imposées : « L’
École
veut que partout la valeur cède le pas à la règle » ; les intentions
55
faisait point d’illusions : « On ne renversera l’
école
qu’en soulevant et retournant le monde. » Ainsi posé, le problème dép
56
loppe parallèlement à la première, est celle de l’
école
nouvelle. Elle se réclame de deux grands ancêtres suisses, Rousseau e
57
sociale. Quels qu’aient pu être les excès de l’«
école
nouvelle » à ses débuts, ou les conséquences extrêmes qui en furent p
58
orientale, avec son hôtellerie et ses fermes, ses
écoles
, ses œuvres d’art et sa bibliothèque de volumes enluminés. Les couven
59
et essentiels quant à la doctrine de l’État, ni d’
écoles
ou de fractions irréductibles, comme celles dont les luttes séculaire
60
e décisif pour tout ce qui parle français. 96. L’
école
n’est pas seule responsable, bien sûr, mais c’est elle qui devrait ré
61
ière est le représentant le plus parfait de cette
école
genevoise du sentiment. Sa langue déliée doit plus au Paris de sa jeu
62
is universités alémaniques, quatre romandes, deux
Écoles
polytechniques et une École de Hautes Études commerciales. 116. Je p
63
uatre romandes, deux Écoles polytechniques et une
École
de Hautes Études commerciales. 116. Je parle du prix alors prévu pou
64
cé, il se développe trop… Il faudra le mettre à l’
école
, dit le père. » 118. Mes Méfaits datent de 1929. C’est dans Polit
65
e. Ce n’est toutefois qu’au siècle suivant qu’une
école
d’historiens plus rigoureuse et mieux formée à la critique des source
66
lle n’a pas eu lieu. Les historiens de l’ancienne
école
, faute de pouvoir réfuter Kopp, l’accusent, comme on pouvait s’y atte