1 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). Note liminaire
1 vieux système de certitudes et d’évidences que l’ École et la Presse ont inculqué à cinq ou six générations d’Européens, quan
2 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). I. Alpbach : le trentième anniversaire du Forum européen
2 s et constatant que les esprits étaient faits à l’ École , par les maîtres du primaire et du secondaire surtout, nous avons pen
3 e temps contre l’Europe. Prenez les trois grandes écoles qui ont dominé la scène culturelle depuis trente ans. La « Philosophi
4 e. Et en effet, J.-P. Sartre, chef de la nouvelle école dite « existentialiste » au lendemain de la guerre, me donnait en 194
5 , très indirecte, exagérément « dialectique »a. L’ École de Francfort, freudo-marxiste (Adorno, Horkheimer, Habermas, Marcuse)
6 ulture de l’Europe. Idéologie commune à ces trois écoles  : la mort de Dieu. Dès 1880, Nietzsche avait annoncé la mort de Dieu 
7 ies d’Eton. Le sort de l’an 2000 se joue dans nos écoles . J’ai parlé de la Campagne d’éducation civique européenne, lancée par
3 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). II. Strasbourg : la deuxième table ronde du Conseil de l’Europe (« Promesses du xxe siècle »)
8 esprits, des jugements, des curiosités même par l’ école , la presse et la radio, qui a conduit à la guerre de 1914. On décrira
9 l’homme. Quand on nie Dieu, comme la plupart des écoles de pensée modernes, existentialistes, freudo-marxistes, ou structural
4 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). IV. Berlin : le second Rapport au club de Rome
10 cipale de l’État-nation vient sans nul doute de l’ École , et non seulement de ce qu’elle nous a appris, mais de ce qu’elle a v
11 ose sur l’interdiction tacitement prononcée par l’ École , de mettre en question leur formule : elle est tabou. Rechercher d’où