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et arriérée, mais devant 46 partis organisés, une
économie
très complexe et très malade, un territoire surpeuplé, des traditions
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obligation de proclamer la primauté pratique de l’
économie
et de la politique sur tout autre facteur. On s’ingénia, dans les dis
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é bourgeoise notamment. Or il est clair qu’aucune
économie
ne peut survivre bien longtemps à la ruine de la mesure spirituelle q
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plus frappant aujourd’hui que le destin de notre
économie
. C’est qu’entre la crise matérielle et la crise de la pensée, il y a
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. Déjà l’on subordonne l’invention aux lois d’une
économie
en faillite. On refuse le brevet aux inventeurs de mécaniques suscept
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ine du désordre proclamé aujourd’hui dans toute l’
économie
de la planète. Mais quelle législation, quelle méthode eût osé prévoi
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cours (ou à l’État) l’office du choix, faisant l’
économie
de l’acte et de l’engagement personnel. Comme si cette pensée systéma
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lite sociale, c’est-à-dire d’une culture et d’une
économie
qui n’osent plus déclarer de mesure commune depuis cent-cinquante ans
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re et prépare à la guerre, bornant le peuple, son
économie
, sa culture et ses aspirations par des frontières prétendues naturell
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s de stratégie de l’humanité. « Il faudrait que l’
économie
politique devienne l’écologie politique4. » Ce qui revient à choisir