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opéens d’aujourd’hui n’est pas d’abord celle de l’
économie
et du libre-échange commercial, mais bien celle des chances de la vie
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te en énergie et en matières premières — dans une
économie
agressive et gaspilleuse, de type occidental — ne saurait manquer d’e
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a crise du pétrole en 1973 a montré combien notre
économie
était devenue vulnérable à des événements politiques lointains sur le
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ustices intolérables. Il n’est pas sain que notre
économie
et nos monnaies demeurent à la merci d’une manipulation de la valeur
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ollar, ou de l’inflation exportée notamment par l’
économie
américaine, à la suite de la guerre du Vietnam. Il n’est pas sain que
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économique. Ses buts ? Appuyer la croissance de l’
économie
en général, et l’expansion des grandes entreprises. Quant au motif de
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bilité de vendre sur un marché élargi a donné à l’
économie
des Neuf un essor extraordinaire : en vingt ans, le revenu par habita
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es Européens doit passer par l’intégration de nos
économies
nationales. Cette conviction est aujourd’hui si générale qu’aux yeux
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e du continent dépasse et démode l’illusion des «
économies
nationales », entités qui, par quelque magie, se trouveraient corresp
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I.L’économie De quelle
économie
va-t-on parler ici ? Le grand public croit trop souvent que l’Écon
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ici ? Le grand public croit trop souvent que l’
Économie
est une entité qui a ses lois, lesquelles s’imposent même aux Premier
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nue le régime habituel (si pas normal) de toute l’
économie
occidentale et l’horizon toujours plus sombre du « progrès », selon l
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mystères autres que ceux de l’homme qui a fait l’
Économie
et par qui seul elle est en crise. Dans le monde qui nous entoure, où
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les paysages et les déserts (surtout ceux-là), l’
Économie
comme science, en dernière analyse, ne peut étudier que la projection
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de parler de « la santé sans cesse améliorée de l’
économie
de notre pays ». En d’autres termes : la santé de l’économie est parf
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notre pays ». En d’autres termes : la santé de l’
économie
est parfois en raison inverse de celle des citoyens. À quoi s’ajoute
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sance illimitée, rapide et sans problèmes, de nos
économies
. La crise actuelle, qui déborde le champ de l’économie, résulte à la
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ies. La crise actuelle, qui déborde le champ de l’
économie
, résulte à la fois d’une récession conjoncturelle, de vices structure
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taristes consultés, l’inflation qui caractérise l’
économie
occidentale résulterait d’abord de la guerre du Vietnam, dont les con
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se répand la conviction que le type occidental d’
économie
n’est plus maîtrisable, ni par la droite qui l’a créé, ni par la gauc
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industrielle en ceci qu’elle entend subordonner l’
économie
non plus au profit mais à l’homme. La crise énergétique actuelle offr
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l’on tire deux conséquences immédiates : 1° Pas d’
économie
européenne sans politique européenne. Alors que nous assistons à une
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ndicatrices traduisent un même souci d’ordonner l’
économie
— le travail des hommes et les moyens de subsistance qu’ils en tirent
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nsables. D’urgence Il est temps de mettre l’
économie
au service des finalités reconnues de notre société, et non plus de p
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tant que civilisation. Il est temps de libérer l’
économie
mondiale de sa servitude la plus angoissante : la production, pour 35
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et sont, au mieux, d’utilisation nulle. Et cette
économie
libérée de l’obsession de la guerre, c’est-à-dire du suicide de l’esp
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défaillante. Il est certain, en revanche, que les
économies
d’énergie réalisables à bref délai sur le gaspillage actuel constitue
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scientifiques ont évalué à 20 %, voire à 30 % les
économies
possibles sur la consommation actuelle, sans nulle diminution de la p
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. 3.Solutions européennes Les liens entre
Économie
, Énergie et Écologie Ces liens sont tels qu’il ne serait pas série
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nqué. À Bruxelles, en 1961, la Conférence sur les
économies
régionales apparaît comme la première reconnaissance officielle du th
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x USA : la décentralisation du gouvernement, de l’
économie
et des activités culturelles, leur paraît la condition même d’une ren
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es six chapitres qui précèdent : 1. Subordonner l’
Économie
non plus au profit mais à l’homme. Ce qui peut signifier, par exemple