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tant, les principales préoccupations sont d’ordre
économique
. Pensez-vous, Denis de Rougemont, que c’est là la meilleure voie pour
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er dans la CEE. Parce que l’AELE n’a que des buts
économiques
, n’a jamais voulu viser à autre chose qu’à des avantages commerciaux,
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demment non, car s’il n’y avait que les questions
économiques
qui se posaient, nous aurions tout avantage à faire appel aux América
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tous les plans. Elle doit être sociale autant qu’
économique
, elle doit être technique, elle doit être universitaire, scientifique
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en un certain nombre d’« agences » (culturelles,
économiques
, etc.) à la mesure des décisions qui doivent être prises. Autant l’Eu
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avant d’être une alliance militaire ou une entité
économique
, doit être une communauté culturelle. Je pense, avec Robert Schuman,
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ments moraux, nos réflexes sociaux et nos besoins
économiques
. Tout cela nous incite aussi à remettre en question ces détermination
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ituelles, religieuses, d’où procèdent des options
économiques
. C’est exactement le contraire du marxisme. L’homme d’aujourd’hui est
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e retard. La bourgeoisie occidentale, qui place l’
économique
avant tout, a d’ailleurs les mêmes présupposés que Marx ; les vingt d
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pense, d’autre part, que ce qui peut entraîner l’
économique
, ce n’est pas la politique. Celle-ci peut même le freiner, comme l’a
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tuation ? Nous nous sommes dit : les institutions
économiques
européennes ne fonctionneront que si le politique le permet et le pol
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tant plus que les régions culturelles, ethniques,
économiques
ne se recouperont pas nécessairement. Je pense qu’une telle Europe ne
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d’Europe — c’est une colonisation essentiellement
économique
, mais qui peut réagir sur le plan culturel et sur les mœurs. Tandis q
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on pas là un problème de structures politiques et
économiques
, plutôt qu’un problème de dimension et d’organisation des pays ? Le t
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les efforts d’intégration politique, financière,
économique
, qui sont faits ? Le Marché commun, à mes yeux, est une première agen
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car ce n’est pas encore une autorité de politique
économique
et cela ne couvre qu’une petite partie de l’Europe. Il faudra bien un
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Chaque type de région, car il y aura des régions
économiques
, des régions socioculturelles, des régions écologiques, aura son agen
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une langue, à une ethnie, à un ensemble à la fois
économique
, historique et géographique, défini par des frontières naturelles. Et
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à une culture particulière, qu’il forme une unité
économique
et qu’il se définit par des “frontières naturelles” : tout cela est f
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Nagasaki en vertu de calculs « politiques » et «
économiques
» monstrueux, qui faisaient abstraction de l’humain. 3. Conditionné p
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naire doit, en effet, placer le spirituel avant l’
économique
, même socialisé, faute de quoi elle accepte le mythe de la production
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politique de nos pays, qu’il s’agisse de régions
économiques
, ethniques, écologiques ou simplement administratives. La Communauté
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requiert des données médicales et sociologiques,
économiques
et historiques, ethniques, juridiques et administratives, puis l’étud
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r-dessus les frontières politiques, des relations
économiques
et culturelles qui formeront peu à peu un tissu européen : il faut fa
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ce que j’appelle l’illusion Monnet : croire que l’
économique
entraînera nécessairement le politique. Nous sommes contraints de voi
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i d’associer bien plutôt des groupements sociaux,
économiques
, écologiques et culturels constitués en régions organiques ; d’autre
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es moyens à ces fins (on parle ainsi de politique
économique
ou monétaire, de politique de la recherche, etc.) et que social est à
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en structures religieuses, éthiques, juridiques,
économiques
et architecturales, propres ou non à la participation civique. Nous v
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conduites et de décisions politiques, sociales et
économiques
. Le futurologue de 1900 cherchant les moyens d’améliorer la circulati
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ique. Autour du marché central, lieu des échanges
économiques
, des portiques ou terrasses de cafés réservés aux échanges d’opinions
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oir (législatif, exécutif, judiciaire, mais aussi
économique
, monétaire, culturel, idéologique, etc.) et la réduction de tous les
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t-nation était trop grand pour animer l’existence
économique
, sociale et culturelle de tout son territoire : les régions seules pe
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ance et plus préoccupée d’enseignements concrets,
économique
et civique notamment ; ainsi que par la radio-télévision. Une minorit
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itoriale. Nous avons vu plus haut que les régions
économiques
, écologiques, socioculturelles et politiques, n’auront pas les mêmes
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région déjà, la co-action des forces politiques,
économiques
et culturelles devient le souci majeur et par suite la responsabilité
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des décisions ou options de politique étrangère,
économique
, fiscale, culturelle, le citoyen ne dispose d’aucun moyen d’interveni
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es à venir. Si c’est au bénéfice de la croissance
économique
« aveugle », sacralisée, il n’y a plus guère d’avenir à supputer : ce
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en désuétude. Mais l’objecteur social, politique,
économique
, ou même civique, celui qui maintiendra le pouvoir de dire non aux dé
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opposer aux entreprises des deux impérialismes, l’
économique
et l’idéologique. Mais pour qu’elle réussisse son union, qui ne peut
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nus, les uns à faire des études plus spécialement
économiques
, d’autres sociologiques. Moi, je faisais des études qui étaient plus
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et ce qu’on verra chaque fois qu’il y a une crise
économique
. Ça, c’est la morale qui domine l’Europe des nations. Vous êtes déçu
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ste dans ses compétences qui sont essentiellement
économiques
. À côté de cela, il y aurait une agence des transports, une agence de
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ds jusqu’à Marseille. Il y a également une région
économique
ou d’investissements. Cette région va jusqu’à Grenoble et englobe une
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l, ni à l’ensemble linguistique, ni politique, ni
économique
mais à un ensemble mondial qui recouvre deux petites parties de la Fr
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istoire », correspondraient-elles à des ensembles
économiques
? C’est une idiotie ! C’est indéfendable. Et tous nos ministres trava
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agesse politique, aucun rapport avec les intérêts
économiques
ou les réalités géo-ethniques, et des rapports proprement négatifs av
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recherches en les soumettant à leur rentabilité (
économique
, militaire ou idéologique), de scléroser l’enseignement, en le faisan
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qui n’existe, au sens fort, ni dans les réalités
économiques
seules, ni dans la politologie seule, ni dans l’histoire seule, ni da
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n les cas ou les pays, sera de nature ethnique ou
économique
, linguistique ou géographique, traditionnelle ou prospective. La conf
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le CERN) et une action concertée dans le domaine
économique
(CECA, Marché commun) indiquent la voie. D’autre part, l’État-nation
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digne du nom, une participation réelle, civique,
économique
, sociale et politique, par quoi je veux dire : l’exercice de responsa
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ser ce modèle périmé. Motifs ethniques, motifs
économiques
Mais le problème n’est pas seulement spéculatif et prospectif. Il
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lasses de motifs principaux, les ethniques et les
économiques
— d’ailleurs en interaction fréquente. I. Il y a les problèmes lingui
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rimées déclarent souffrir d’un sous-développement
économique
(par rapport à l’ensemble national) dont elles rendent responsable l’
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qui se donnent pour but de réduire les disparités
économiques
nationales (Sud-Ouest français, Mezzogiorno, Schleswig-Holstein, etc.
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ent que les tempéraments ethniques jouent un rôle
économique
indiscutable… Régions transfrontalières Toutefois, un problème
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orrespondent plus à nulle réalité, ni ethnique ni
économique
. Sur toutes les frontières de nos États, les exemples abondent : Basq
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les conflits entre limites politiques et espaces
économiques
se révèlent intolérables ou « manifestement aberrants », comme l’écri
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de suite que les régions ethniques et les régions
économiques
ne sauraient coïncider territorialement. Il y faudrait un vrai miracl
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position varierait selon la fonction considérée :
économique
, éducative, linguistique, de transports, etc. 2. Par les échanges ent
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ar une hégémonie politique à l’Est, une hégémonie
économique
à l’Ouest ? La réponse dépend de nous, non des astres. S’il est vrai,
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une langue, à une ethnie, à un ensemble à la fois
économique
, historique et géographique, défini par des frontières naturelles. Et
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égions seront fonctionnelles : régions d’échanges
économiques
, régions écologiques, régions ethnoculturelles d’enseignement (aux tr
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orrespondent plus à nulle réalité, ni ethnique ni
économique
. Sur toutes les frontières de nos États, les exemples abondent : Basq
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les conflits entre limites politiques et espaces
économiques
se révèlent intolérables ou manifestement aberrants. On voit tout de
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de suite que les régions ethniques et les régions
économiques
ne sauraient coïncider territorialement. Il y faudrait un vrai miracl
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a centralisation ceux des trop petites dimensions
économiques
. Il s’agit simplement de résoudre les principaux problèmes de notre v
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un millimètre, hormis quelques progrès en matière
économique
. Sur le plan politique, c’est plutôt le recul. Les États-nations ne v
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nière variable selon les fonctions et activités :
économiques
, ethniques, sociales, écologiques, de transport ou d’enseignement. Il
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tés naturelles régionales. Et les grands pouvoirs
économiques
, et les sociétés multinationales ? Ne constituent-ils pas une entrave
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n de l’inadaptation de l’État-nation aux réalités
économiques
de l’ère actuelle. Comment peut-on croire encore qu’il y ait des écon
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nales ? Il n’y a aucune raison pour qu’une entité
économique
coïncide avec les frontières d’un de nos États-nations, frontières qu
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par exemple, sur les liens étroits, historiques,
économiques
, sociaux et culturels, entre votre pays de Neuchâtel et la Franche-Co