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lture provient à mon avis d’un ensemble de causes
économiques
, politiques et morales, dont les « intellectuels » m’apparaissent res
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e commence à distinguer que le secret de la crise
économique
réside dans l’inadaptation de la production à la consommation, il nou
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science d’un parallélisme frappant entre la crise
économique
et la crise de la culture. Disons parallélisme, simplement, sans préj
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sans préjuger de la nature du phénomène qui lie l’
économique
et la culture : interaction, subordination de l’une à l’autre ou orig
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re bourgeoise est liée aujourd’hui aux conditions
économiques
qui définissent la classe bourgeoise, on est en droit de supposer que
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travailleurs. Interprétons maintenant ces faits
économiques
de notre point de vue culturel. L’éthique générale des bourgeois, qui
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s nommés. Préoccupé exclusivement par les aspects
économiques
et moraux, il semble bien qu’il n’ait pas vu que si la puissance bour
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’en tenir à la simple constatation d’antagonismes
économiques
. Il accorde autant d’importance aux facteurs moraux de l’histoire, et
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ntré quelles étaient les fatalités ; et une série
économique
, traduisant le passage du travail audacieux des producteurs à la gest
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lectique de l’Esprit en dialectique de la Matière
économique
. Marx à lui seul, d’ailleurs, illustre tout le processus régi par les
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’Encyclopédie : son rappel vigoureux aux réalités
économiques
est tout d’abord une attitude polémique. S’il affirme au nom de la ra
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de juger l’état présent des prétendues nécessités
économiques
. Bref, tout concourt à justifier l’inactualité de l’esprit : et ce do
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Il nous fait voir, premièrement, de quel complexe
économique
et spirituel notre culture tire son origine. Il nous permet ainsi de
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n personnelle, application d’une série de mesures
économiques
., transmutation de toutes les valeurs morales, etc. Et tous ces sens
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ulture n’était rien qu’un « reflet » du processus
économique
, et de la lutte des classes qui en résulte. De là sa théorie de la cu
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, et comme un produit accessoire, de la dictature
économique
des prolétaires. « Au début, on avait représenté les masses comme la
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bstituer au dogme de la toute-puissance des faits
économiques
la croyance au pouvoir créateur d’une élite guidant les masses. Et ce
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me « une forme commune de la vie, dont l’activité
économique
et politique ne constitue qu’une partie, tout comme la production sci
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une seule formule l’aspect politique et l’aspect
économique
d’une volonté tout à fait distincte du nationalisme et du socialisme.
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ssent « incompréhensibles » ; les transformations
économiques
et morales incalculables provoquées par le socialisme d’État ; enfin
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pouvions pas faire autre chose. Nos circonstances
économiques
et historiques étaient telles qu’il fallait une dictature pour y mett
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nus aigus chez nous : luttes sociales, injustices
économiques
, décadence d’une culture séparée du peuple et divisée contre elle-mêm
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ent ans, nous serons réduits à l’état de colonies
économiques
et culturelles par l’expansion normale de nos voisins ; ou bien nous
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ans les marges les grandes incidences politiques,
économiques
et métaphysiques, ou marquant simplement ici et là leur insertion, je
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ècle les clercs sans risque et les meneurs du jeu
économique
. C’est bien la même erreur sur l’homme et sa mission, le même refus i
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ibles d’épargner la main-d’œuvre : malthusianisme
économique
. Et l’opinion publique, imitant la Sorbonne, refuse le droit de cité
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t pas toujours suffisant. L’état présent du monde
économique
le fait bien voir. La discrimination qui s’imposait, du fait de l’inv
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is psychologiques, des lois historiques, des lois
économiques
, qui encombrent la mentalité du citoyen moderne de superstitions dépr
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, chez les marxistes, ait abdiqué devant les lois
économiques
, comme il abdique chez les fascistes devant les lois biologiques, nou
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serve pensée — de la pensée soumise au processus
économique
par exemple, ou bien à la sécurité morale — est d’être une pensée non
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politiques ne triomphent qu’à la faveur des lois
économiques
. Mais d’où viennent ces systèmes ? Et qui a fait ces lois, ou qui les
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rtir d’un système, d’un mécanisme intellectuel ou
économique
, autre chose que ce qu’un acte aura posé à l’origine de ce mécanisme