1 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
1 ie notre absence de liberté, toutes les fatalités économiques qui, selon lui, dominent nos croyances intimes. Mais cela revient au
2 au même : car si tout est déterminé par les lois économiques , donc par la matière, là encore l’esprit ne peut rien. Aussi bien, Ma
3 ifient les rigueurs de leur régime au nom de lois économiques , ou historiques, ou biologiques. Or il est clair que ces lois ne sont
2 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
4 prétexte de réalisme, et de défense des intérêts économiques , c’est la réalité européenne de la Suisse que l’on perd de vue. On l’
5 es dernières années, pour sa défense militaire et économique , des mesures d’une ampleur auparavant inconnue. Cependant les milieux
3 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
6 petitesse de notre territoire, et nos difficultés économiques , ils n’aperçoivent nullement l’indication d’une vocation européenne d
4 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
7 pire. Peu à peu, le Gothard perdra son importance économique , mais il prendra la valeur d’un symbole, et la mission des Suisses s’
8 igieux, culturels, linguistiques, idéologiques ou économiques , à condition qu’ils aient ceci de commun : l’œcuménicité, la volonté
5 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
9 la base de la plupart de nos conflits politiques, économiques , parlementaires. 2. Ni gauche ni droite. — Les centralisateurs et les
10 i aient plus d’idées générales que de compétences économiques . Je connais tel professeur d’Université, tel écrivain, tel philanthro