1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Avant-propos
1 3. L’Europe unie n’est pas un expédient moderne, économique ou politique, mais c’est un idéal qu’approuvent depuis mille ans tous
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
2 mais les conditions politiques, ecclésiastiques, économiques et sociales, — nous dirions la culture, en un mot. « Personne ne conn
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
3 les inaugurent l’ère d’un aventureux impérialisme économique au moment où sombre l’idée du Saint-Empire continental. Elles déplace
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — En marge des grands plans, l’utopie prolifère
4 res continents, et cela du fait de leur expansion économique . Les armes économiques sont devenues décisives : Ce ne sont plus les
5 a du fait de leur expansion économique. Les armes économiques sont devenues décisives : Ce ne sont plus les armées aujourd’hui qui
6 t. Au reste, qu’on ne croie pas que l’uniformité économique soit un facteur d’union, bien au contraire : C’est parce que le sol d
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
7 ntières naturelles », c’est-à-dire à leur optimum économique , et refermés chacun sur soi, sans espoir ni besoin d’agrandissement.
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
8 ement organique de l’Europe, la logique des faits économiques autant que celle de l’histoire, nous conduisent inévitablement vers u
9 a eue de pouvoir résoudre le problème politique, économique et social en son sein et par ses seules forces, dans l’oubli de cette
10 rx lui est sans conteste supérieur dans l’analyse économique , Proudhon n’en est pas moins l’ancêtre européen des formes démocratiq
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
11 social, celui qui veut réaliser l’ordre social et économique ici-bas ». Dans les deux cas, il y a mission et messianisme, mission
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
12 mondiale. Et la naissance d’une action politique, économique et culturelle pour faire de ces projets une réalité date du lendemain
13 ette nouvelle unité, il faut placer un grand fait économique qui éclaire la situation : les petits États de l’Europe — j’entends t
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
14 ais — les frontières militaires et les frontières économiques . Mais tous ces nationalismes sont des impasses ; qu’on essaie de les
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
15 e et pour le bien du monde, sinon leur suprématie économique et politique, du moins leur séculaire suprématie de créateurs et de p
16 énation dans laquelle la brutalité d’un mécanisme économique et social a fait sombrer sa liberté de disposer de lui-même. C’est en
17 que, avec ses problèmes particuliers, politiques, économiques , spirituels, etc. Fruit de l’hellénisme après son expansion, le monde
18 nce de l’Europe, c’est l’ensemble des difficultés économiques devant lesquelles se trouve aujourd’hui chacune des nations européenn
19 emand ou de cet Anglais dans cette dimension de l’ économique . Car le fait véritablement curieux est précisément que la dépression
20 iculté ne se trouve donc dans aucun des problèmes économiques qui se posent, mais dans ce que la forme de vie publique où doivent s
21 vie publique où doivent se mouvoir les capacités économiques , n’est pas en rapport avec leur intensité… Le pessimisme, le décourag
22 teurs sont en apparence très distincts du domaine économique . Par exemple dans la vie intellectuelle. Tout bon intellectuel allema
23 nt les frontières et les structures nationales et économiques qui entravent l’échange des hommes et des biens. Ceci vaut surtout po
24 entre nous tous. Aucune organisation politique ou économique , quelles que soient les bonnes volontés dont elle bénéficierait, ne s
25 ort beaucoup plus profond pour réaliser une unité économique et politique de l’Europe. Au thème de l’unité dans la diversité, Art
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Appendice. Manifestes pour l’union européenne, (de 1922 à 1960)
26 tiques du continent en un groupement politique et économique international. Si la Paneurope est créée, en tant que puissance mondi
27 onduise à la plus terrible catastrophe politique, économique et culturelle ? L’avenir de l’Europe dépend de la réponse qui sera do
28 ment, l’association agira surtout dans le domaine économique . C’est la question la plus pressante. Je crois que l’on peut y obteni
29 urope, les possibilités d’élargissement du marché économique , les tentatives d’intensification et d’amélioration de la production
30 e sociale, l’utilisation intégrale des ressources économiques en faveur de la collectivité tout entière et l’épanouissement autonom
31 le une Union fédérale permettra la reconstruction économique du continent et la suppression des monopoles et des autarcies nationa
32 nde formation politique et le plus vaste ensemble économique de notre temps. Jamais l’histoire du monde n’aura connu un si puissan
33 ur patrimoine commun et de favoriser leur progrès économique et social. (b) Ce but sera poursuivi au moyen des organes du Conseil,
34 l’adoption d’une action commune dans les domaines économique , social, culturel, scientifique, juridique et administratif, ainsi qu
35 ’établissement de bases communes de développement économique  ; Soucieux de concourir par l’expansion de leurs productions fondame
36 els, à fonder par l’instauration d’une communauté économique les premières assises d’une communauté plus large et plus profonde en
37 cidés à assurer par une action commune le progrès économique et social de leur pays en éliminant les barrières qui divisent l’Euro