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d dessein de Jean Monnet, inspirateur de l’Europe
économique
, son premier objectif pleinement atteint. Faut-il en conclure que « l
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» ne serait-elle qu’un marché ? qu’une communauté
économique
? qu’une alliance d’États souverains ? Ne doit-elle pas être au contr
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nt raison. Il faut donc s’attendre que le pouvoir
économique
et politique des USA devienne toujours plus dominant. En Europe aussi
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e des Européens dans leurs conditions d’existence
économique
d’abord, puis d’indépendance politique, et finalement de survie pure
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conduisant à des formes diverses d’asservissement
économique
, puis politique ; crise de civilisation laissant prévoir des désastre
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siques, matérielles, alimentaires, climatiques ou
économiques
, pour urgentes, immédiatement sensibles et littéralement vitales qu’e
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n de l’Europe, seul moyen de résister à l’emprise
économique
ou politique des Super-Grands. C.Évolution des motifs d’union Dépa
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troite » de nos pays, en vue de la reconstruction
économique
du continent. Le plan Marshall, en 1947, leur apporte de puissants mo
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ter des règles « communautaires » dans le secteur
économique
. Ses buts ? Appuyer la croissance de l’économie en général, et l’expa
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stitution européenne », mais dans le seul domaine
économique
. D’où le retombement des enthousiasmes, la déception et la désaffecti
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euvent en effet : — ni résister à la colonisation
économique
par les USA ; — ni repousser une intervention militaire venue de l’Es
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pensable entre les États membres de la Communauté
économique
et les autres démocraties de l’Ouest du continent — de la péninsule I
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t de savoir dans quels délais. Les Communautés
économiques
européennes Du côté du Conseil de l’Europe, on l’a vu, nombre d’id
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rse que l’on va constater du côté des Communautés
économiques
européennes de Bruxelles ou CEE : peu d’idées neuves depuis celles, f
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aliser les échanges internationaux. Son expansion
économique
confère à la Communauté des responsabilités particulières à l’égard d
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et les « institutions communes » dans le domaine
économique
entraîneraient l’unité politique des Européens. « Le Marché commun ét
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ns politiques pouvaient passer avant les réalités
économiques
, et le prestige national avant les intérêts matériels. En sorte que l
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s intérêts matériels. En sorte que les mécanismes
économiques
prévus par l’équipe de Jean Monnet, et qui devaient conduire comme pa
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uantifiables, affectives ou spirituelles, non pas
économiques
d’abord. Les activités culturelles et scientifiques Quant aux a
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e l’immense majorité des Européens, l’intégration
économique
(partielle) déjà réalisée par les Neuf du Marché commun, d’une part,
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commun, il est non moins clair que l’intégration
économique
du continent dépasse et démode l’illusion des « économies nationales
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des bureaux) comporte ses problèmes spécifiques :
économiques
, énergétiques, écologiques, éducatifs et militaires. Ce sont ceux que
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947. Congrès de l’Europe à La Haye, 1948. Congrès
économique
de Westminster, 1948. Congrès politique de Bruxelles, 1949. Conférenc
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il faut bien constater que les « lois du Progrès
économique
» apportent aux hommes d’aujourd’hui autant de stress que de mieux-êt
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ait la seule solution réaliste à notre crise dite
économique
. On voudra bien ne pas oublier ces remarques préalables en lisant ce
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rques préalables en lisant ce qui suit. 1.État
économique
de l’Europe Croissance mais insatisfaction Les Communautés de
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tteint en vingt-cinq ans la plupart de leurs buts
économiques
immédiats. La libération des échanges, achevée en 1977, a permis la c
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itutions sont lentes à s’adapter : la législation
économique
n’arrive plus à protéger assez vite le consommateur et l’épargnant ;
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tion. e) La vulnérabilité aberrante de l’ensemble
économique
occidental devient évidente dès l’automne 1973 : il suffirait d’un em
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Causes multiples, effets semblables En tant qu’
économique
au sens strict, la crise actuelle a des causes multiples telles que l
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tels que la vulnérabilité aberrante des systèmes
économiques
, proportionnelle à leur centralisation et à leur gigantisme, l’inflat
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qu’envie d’en hériter. « Au bout de la politique
économique
actuelle, il n’y a rien, sinon une aggravation de l’un ou de l’autre
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les conditions nécessaires pour que la croissance
économique
produise du vrai « bien-être ». On a découvert la loi des rendements
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llectifs. De ces pressions accrues sur le système
économique
ont résulté une forme nouvelle d’inflation généralisée, et une réduct
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du chômage. Le pire danger est dans une politique
économique
qui cherche à sortir de ses impasses en exportant vers le tiers-monde
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par une restructuration concomitante Le savoir
économique
doit s’établir non sur des prémisses de volonté de puissance et de re
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Pauvreté, richesse des peuples.) La croissance
économique
à une dimension aboutit à un accroissement des désirs, non du bonheur
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ce qui précède résulte à l’évidence qu’à la crise
économique
actuelle, il n’existe pas de solutions purement économiques. Les décl
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e actuelle, il n’existe pas de solutions purement
économiques
. Les déclarations gouvernementales annoncent tous les six mois enviro
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la perception par l’individu de l’état du système
économique
, social et politique dans lequel il vit. Or, cette perception porte d
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s’inscrivaient dans cette prétendue « nécessité »
économique
. L’ère des ressources humaines, en revanche, parce qu’elle recherche
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ssus de solidarité. — Cependant, toute l’activité
économique
ne peut pas être décentralisée. Des arbitrages restent souhaitables o
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n énergie qui serait intégré aux autres activités
économiques
, sociales et culturelles de nos régions. Et ce projet, étendu sur le
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ux autos privées partout où cela serait à la fois
économique
(temps, énergie, coûts, efficacité) et favorable au moral des usagers
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mploi demain, sans nul pouvoir sur les politiques
économiques
et monétaires qui décident de son destin concret, il est livré sans d
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qu’ils sont responsables. Les remèdes à la crise
économique
consistent dans une nouvelle méthode d’analyse des besoins humains, p
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le deviendrait pour les Européens une catastrophe
économique
absolue — si la « logique économique » devait rester ce qu’elle est a
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catastrophe économique absolue — si la « logique
économique
» devait rester ce qu’elle est aujourd’hui. Critique des données mê
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es les prévisions citées, selon lequel croissance
économique
, croissance énergétique et mieux-être sont inséparables, ne peut-il ê
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llélisme entre croissance énergétique, croissance
économique
et mieux-être, chaque jour à nouveau démenti et moins croyable, il se
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e d’eau potable. Selon une étude de la Commission
économique
pour l’Europe (Nations unies), l’eau des rivières et des nappes soute
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ales nucléaires, d’où accroissement des activités
économiques
sur les zones côtières, d’où nouveau risque de déséquilibre écologiqu
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ent donc tous d’une priorité accordée aux profits
économiques
d’une part, aux « nécessités de la défense nationale » d’autre part.
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de vouloir poursuivre simultanément l’intégration
économique
dans le cadre des Neuf ou des Douze, et la désintégration des équilib
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ales. Parmi les mesures à la fois écologiques et
économiques
qui s’imposent sans discussion à nos populations, nous dresserons tou
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rché commun puis la réunion des trois Communautés
économiques
(CECA, Euratom et MC) sous le sigle de la CEE siégeant à Bruxelles (d
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s leurs caractéristiques culturelles, juridiques,
économiques
et sociales, à mesure que la centralisation se fait plus impérieuse d
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), suppression des discriminations de tout ordre (
économiques
autant que culturelles et sociales) dont ils se disent victimes et qu
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nt définies en tant que problèmes essentiellement
économiques
— ceux dont s’occupe la Direction générale de la politique régionale
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bsence de « problèmes » ethniques et de « défis »
économiques
, à susciter des projets régionaux sans précédents historiques (du moi
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ul problème ethnique et linguistique, et nul défi
économique
ne suffiraient à les caractériser. On a vu le cas de la Regio basilie
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ofonde que toutes les revendications ethniques ou
économiques
isolées ou combinées. On peut en voir une preuve dans le fait que plu
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soient jamais apparus de problèmes politiques ou
économiques
sérieux résultant de cette pluralité : c’est que les communautés ling
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onal nouveau : si les revendications ethniques et
économiques
ont paru décisives en l’occurrence, c’est précisément parce qu’à l’in
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aliser et de localiser les pouvoirs politiques et
économiques
, si l’on veut sauver l’Europe du désastre des sociétés industrielles,
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tion actuelle qui crée les crises de tous ordres,
économiques
, sociales, scolaires, politiques, et les violences qui en résultent.
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éfendables à tout autre point de vue — qu’il soit
économique
, écologique, culturel ou de simple justice : centrales nucléaires (ru
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raît la condition même d’une renaissance civique,
économique
et culturelle de leur pays. Progrès, parfois spectaculaires À p
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ouvernementales (Conseil de l’Europe, Communautés
économiques
) ; les régions transfrontalières déjà opérationnelles ou en voie de l
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ités de base de toute fédération. Les Communautés
économiques
rendent concevables les notions d’entraide substituée à celle de conc
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de copier les modèles politiques et les objectifs
économiques
des États colonisateurs, tout en croyant de la sorte se libérer et af
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t excessivement vulnérables aux effets des crises
économiques
et monétaires en Europe, outre qu’elles éliminent les cultures tradit
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e est une contribution « sérieuse », c’est-à-dire
économique
, financière, technologique, chiffrable, nous rappellerons la démonstr
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l’égard du tiers-monde non seulement matérielle,
économique
, mais surtout culturelle, car tout vient de là : la crise comme sa po
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monde politico-affairiste, que d’un Nouvel ordre
économique
international. Cinq ou six modèles déjà nous en ont été proposés. Nou
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ues. Ils veulent donc de petites unités sociales,
économiques
, civiques. Ils veulent des régions, non des Nations. Des communautés
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ire global, qui est la seule solution au désastre
économique
et à la guerre nucléaire, se trouve lié à l’avenir d’une fédération r
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aintifs, le pire devient le plus probable : crise
économique
indéfiniment aggravée, inflation et chômage en croissance jumelée, fa
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es problèmes de survie, qui ne sont pas seulement
économiques
mais moraux et même spirituels. Confédération ou fédération ? O
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par l’URSS, d’une part, la mise en sous-traitance
économique
de vingt-deux États de l’Ouest européen par les USA, d’autre part. No
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en bonne partie le « miracle » de la restauration
économique
, sociale et politique de la RFA. L’Italie s’est dotée, en 1948, après
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é d’ordre historique ou culturel, géographique ou
économique
, ou tout à la fois, qui confère à la population une cohésion dans la