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t voici, ô paradoxe, qu’il rejoint Kant, Kant qui
écrit
: « C’est sur des maximes, non sur la discipline, qu’il faut fonder l
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Confession tendancieuse (mai 1926)f
Écrire
, pas plus que vivre, n’est de nos jours un art d’agrément. Nous somme
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être pourquoi nous accordons voix dans le débat d’
écrire
, aux forces les plus secrètes de notre être comme aux calculs les plu
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ant des horizons, images qui s’éclairent… Je vais
écrire
autre chose que moi, je vais m’oublier, me perdre dans une vie nouvel
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re que spontanée. Et spontanément je suis porté à
écrire
des idées qui m’aideront. Une fois écrites elles prennent un caractèr
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porté à écrire des idées qui m’aideront. Une fois
écrites
elles prennent un caractère de certitude qu’elles n’avaient pas encor
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oins catholiques, si les pères sont hypocrites »,
écrit
Madame de Maintenon. Mais bientôt l’on voit la France se dépeupler ;
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, et même ailleurs. Croyez-moi, ce qu’il faudrait
écrire
, c’est une Vie simultanée de Gérard, qui tiendrait toute en une heure
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nération. Mais là encore il se singularise : il n’
écrit
pas de livre pour y pourchasser un moi qui feint toujours de se cache
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isser tous les regards. Stéphane rendu à la santé
écrivait
: « Ton visage me cache tous les miroirs » — à une femme qu’il aimait
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« Je ne puis pas parler de lui, ici à Francfort,
écrivait
Bettina, car aussitôt l’on se met à raconter les choses les plus affr
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te, simplement parce qu’il a aimé une femme, pour
écrire
Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer, c’est seulement vouloir se m
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ire et Simond se livrèrent à ce petit jeu avant d’
écrire
—, que voyons-nous en effet ? Une grande nuée de romanciers à peine p
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tonique, celui que Beausire et Simond viennent d’
écrire
au sujet de quelques-uns des meilleurs esprits que la France ait su r
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pant sans doute une vue évangélique. Que ce petit
écrit
d’un mouvement naturel nous ramène au centre des seuls problèmes qui