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se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par
écrit
, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Di
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de publier des poèmes. Éluard le comprenait, qui
écrivit
: « Quand les livres se liront-ils d’eux-mêmes, sans le secours des l
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x de précision : il calcule un plan, un poème. Il
écrit
un livre sur Einstein, des articles sur Valéry, St John Perse. On le
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ris. Certes, ce n’est pas lui qui se refuserait à
écrire
— comme le fait son maître : « La marquise sortit à cinq heures ». Un
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s il s’en permet d’autres qui le sont moins. On n’
écrit
pas un roman en trois volumes sans y laisser des maladresses et des n
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rmal est fait de plusieurs fous qui s’annulent »,
écrit
-il. Ce fou qui veut être soi purement, qui veut éliminer de soi tout
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romantisme de ce chaos. Salmon a même tenté d’en
écrire
l’épopée dans Prikaz, cette traduction française de l’énorme cri de d
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jà reconnaissent ne pas pouvoir les séparer. On n’
écrit
plus pour s’amuser : ni pour amuser un public. Un livre est une actio
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expérience. Et, le plus souvent, sur soi-même. On
écrit
pour cultiver son moi, pour l’éprouver et le prémunir, pour y découvr
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1. Il ne s’agit pas d’exiger des poètes qu’ils
écrivent
des odes civiques. Mais que nos moralistes — presque tous les jeunes
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moyen de connaissance personnelle. Après quoi il
écrit
: « II y a, en fait, deux manières de se connaître, à savoir se conce
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ire aux jeunes hommes ! » Mais ce jeune homme qui
écrivit
naguère sur les Fontaines du désir certaines pages magnifiques et sob
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ion de l’Occident (décembre 1926)aa Un Chinois
écrit
d’Europe à un Français qui lui répond de Chine. Nous sommes loin du t
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vrier 1927)ac « Quel admirable sujet de roman,
écrit
Gide, au bout de quinze ans, de vingt ans de vie conjugale, la décris
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r 1927)ad L’on aime que, pour certains hommes,
écrire
ne soit que le recensement passionné de leur vie, ou l’aveu déguisé d
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la puissance d’une merveilleuse obsession. Il lui
écrit
de longues lettres, sans les envoyer. Il apprend sa mort, et qu’elle
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rit. « Pour moi qui aime plus que tout la poésie,
écrit
Jaloux, aussitôt que je vis Rilke, je compris que cet univers dont je
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r raconte dans une lettre à une amie comment il a
écrit
, sur commande, une Promenade dans le Midi. Récit alerte et familier (
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on littéraire. Bien sûr, c’est cela, le malaise d’
écrire
. Bopp est très intelligent. Et plein de verve, et pas embarrassé du t
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ations, ou mieux, qu’ils les favorisent par leurs
écrits
. Aragon, qui a le sens de l’amour, a dit conséquemment beaucoup de ch
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s intellectuels (novembre 1928)at Les derniers
écrits
des surréalistes débattent la question de savoir s’ils vont se taire
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i été bien étonné du passage où il rappelle qu’il
écrit
la vie d’un homme de lettres. En réalité, on ne le voit pas encore ap
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lowns qui me viennent l’esprit : Julien Benda… »,
écrit
Aragon. Et Daudet nous apprend que « le petit Benda est un fameux ser
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eur-tabou du surréalisme. M. Pierre-Quint vient d’
écrire
sur ce poète, qu’on a traité de fou et d’ange, un essai remarquable d
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je raconte mon voyage « à la suite », renonçant à
écrire
d’abord les chapitres qui en ont envie, puis ceux qui en auront envie
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ébauche son Empédocle, note M. Babelon, Hölderlin
écrit
de nombreux essais philosophiques.) Le tragique de Hölderlin, c’est q