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e sa démarche. Bon gré, mal gré, tout ce que l’on
écrit
contribue en quelque façon au bien ou au mal de beaucoup. Lorsque l’i
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yle engage C’est dans Penser avec les mains ,
écrit
l’année suivante, et publié en 19362, que la notion d’engagement se t
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tuation, au lieu de rappeler des sources. Que nos
écrits
figurent les microcosmes de cet ordre nouveau qu’ils revendiquent. Qu
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scours et qu’il n’en sorte pas intact ! « Ne rien
écrire
d’autre que ce qui pourrait désespérer l’espèce d’homme qui se hâte »
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urrait désespérer l’espèce d’homme qui se hâte »,
écrivait
Nietzsche. Nous dirions : Ne rien écrire d’autre que ce qui pourrait
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âte », écrivait Nietzsche. Nous dirions : Ne rien
écrire
d’autre que ce qui pourrait désespérer l’espèce d’homme qui demande à
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-uns des problèmes importants de ce siècle, ayant
écrit
p. 277 de Situations II que le sort de la littérature était lié à cel
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térature était lié à celui de la classe ouvrière,
écrit
p. 316 du même volume : Rien ne nous assure que la littérature soit
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lement dans les salles des musées d’ethnographie,
écrit
Paul Klee ; elles sommeillent également dans les chambres des enfants
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he de l’humanité vers l’unité. Ainsi, Engels peut
écrire
, en 1848, au sujet de l’expansion américaine : « En Amérique, nous av
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pour le progrès de la civilisation ». Ainsi que l’
écrit
Miklos Molnar8 : « Pour Marx et Engels, la colonisation n’est au fond
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du matérialisme le plus radical. Ce qui l’amène à
écrire
que l’effort de la science, des sciences humaines en particulier, doi
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le plus ennuyeux de la langue française » comme l’
écrivait
l’autre jour Jean Daniel ? Oui, tout change, a changé et va changer b
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M. Debré a beaucoup parlé de l’Europe, il a même
écrit
un ouvrage proposant de la faire non step by step ou « pas à pas » co
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rrains, alsaciens, corses ». (Je n’ai jamais rien
écrit
de pareil, ni dans mon dernier livre, ici visé, ni ailleurs. Notre co
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car tout y participe d’un même destin menacé. Il
écrit
: Maintenant, c’est en Europe même, c’est-à-dire dans notre patrie,
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int-John Perse, qui, sous son nom d’Alexis Léger,
écrira
le Memorandum sur l’organisation d’un régime d’union fédérale en Eur
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e flamboyant comme Kipling, Barrès et d’Annunzio)
écrivent
tous sur l’Europe, sur ses origines culturelles, sur sa mission dans
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ice. Pour composer la commission culturelle, j’ai
écrit
à une centaine « d’intellectuels » d’Europe, jeunes et vieux. T. S. E
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plus tard, tout a changé diamétralement. Dans un
écrit
du même auteur38, on peut lire que l’Europe est « foutue », qu’elle e
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t-nation : Quand une réunion quelconque d’hommes,
écrit
-elle, « quand cette réunion, dis-je, s’appelle une nation, tout lui s
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té : c’est dans la préface De l’Allemagne qu’elle
écrit
: Les progrès des sciences rendent nécessaires les progrès de la mor
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oyaumes chrétiens que le Français Pierre Dubois a
écrit
cinquante ans plus tôt. Podiebrad reprend l’idée de Dubois et en préc
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les conséquences politiques dans un gros ouvrage
écrit
en latin, mais qui porte ce titre français : Traité d’alliance et con
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amentation sur la misère du temps, qu’on croirait
écrite
aujourd’hui : Ô Province dorée ! Ô chrétienté, gloire de l’univers,
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phie de l’Unesco, je vois que la Didactica Magna,
écrite
en tchèque et traduite par l’auteur en latin, a été traduite depuis u
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aller. Il part pour Paris en 1832. C’est là qu’il
écrira
le Livre des Pèlerins, qui s’adresse en partie à la France. Je cite :
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nés et emprisonnés pour avoir combattu, par leurs
écrits
et par leur engagement concret, le « socialisme national » d’Hitler,
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du mal ! On va voir ce que celui-ci permet déjà d’
écrire
et de publier — pas seulement à des imbéciles. J’ai deux raisons maje
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Revue du Siècle, n° 2, mai 1933 : Souvenez-vous,
écrit
Lévy, du « sombre émerveillement » de Brasillach foudroyé à Nuremberg
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n la revue citée. En admettant que j’aie vraiment
écrit
ces mots, mais est-ce possible ? « “Engoncés” » dans leurs rosettes e
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» et de la « mesure nationale-socialiste ». Et j’
écris
: Si nous condamnons ces religions, c’est dans leur terme, au nom d’
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ée, — qu’il prend pour une « communauté » ? (J’ai
écrit
souvent dans les années 1930 : « C’est avec la poussière des individu
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ment ».) Ignore-t-il tout, enfin, de ce qui a été
écrit
, de Tocqueville à Hannah Arendt en passant par les personnalistes, su
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et cela change le sens du passage ; — je n’ai pas
écrit
: « qui rend compte de tout l’homme », mais bien : « qui rend compte
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i-même n’avait donné son aval à ces calomnies. Il
écrit
en effet : Les idéologies des années 1930, de type communautaire, an
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personne ? Mais surtout : s’il est vrai, comme l’
écrit
noir sur blanc Raymond Aron, que nos idées personnalistes aient « acc
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urs qui croiront (s’ils ne m’ont jamais lu) ce qu’
écrit
Lévy confirmé par Aron, et notamment, que j’étais « parafasciste » et
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nd compte avec ferveur du pamphlet de Lévy, et il
écrit
, à propos de l’avènement de Pétain : « Pêle-mêle les discours s’entre
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u’en plaidant l’irresponsabilité au moment où ils
écrivaient
. De quoi la preuve ne serait pas difficile à produire : ils n’avaient
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ation du texte. (Bien entendu E. Mounier n’a rien
écrit
de pareil, de près ni de loin, ni ici ni ailleurs. Mensonge pur.) Tel
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ope des régions fédérées À l’heure où ceci est
écrit
, nul ne sait encore combien des listes annoncées par les petits parti
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ésident du mouvement européen, Giuseppe Petrilli,
écrit
dans la revue Europe (1/2 1984) au lendemain de l’échec d’Athènes :
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ble évolution se dessine. Le latin, tant parlé qu’
écrit
, devient de plus en plus la langue savante de l’enseignement et celle
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on : 1757. C’est que « l’État, malheureusement, s’
écrit
mieux encore dans l’Europe classique au pluriel qu’au singulier » (p.
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osophie politique au xvie siècle, Pierre Mesnard
écrit
que le problème dont Bodin nous propose l’étude est « ce que nous app
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r le droit romain à l’ordonnance de son prince »,
écrit
Bodin, dans l’esprit des légistes de Philippe le Bel, et relançant ce
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on seulement dans l’usage vulgaire, mais dans les
écrits
des savants, historiens, philosophes, juristes mêmes. On en trouverai
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re contre des peuples qui ne sont que citoyens »,
écrit
Montesquieu dans ses Considérations sur les Romains. Et voici qui rés
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ançaise. 4. Naissance de l’État-nation J’ai
écrit
ailleurs71 les émergences et quelques-unes des conséquences historiqu
51
Français n’ont aucun sens de la nationalité ! »,
écrit
-il, de l’École de Brienne, au grand chef corse Paoli73. Quant à Lénin
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er la loi constitutive de l’État-nation lorsqu’il
écrit
: « Les nations divisées en elles-mêmes cherchent par la guerre au-de
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mes, dans son esprit, dans tous ses mouvements »,
écrit
Edmund Burke, ennemi de la Révolution (1796). Mais le général Foy, qu
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État-nation. On le retrouve de nos jours dans les
écrits
de J. Buchmann, de Robert Lafont, d’Hervé Lavenir, de Lewis Mumford,
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(Discours de Bourges, 8 mai 1979). Le même Debré
écrit
encore : « Ou bien la nation française existe une et souveraine, ou b
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pour soi.79 Toutes choses que l’on peut dire ou
écrire
, mais non point pratiquer, pour des raisons trop évidentes. Comment f
57
ul-Henri Spaak. 1. Au printemps de 1950, j’avais
écrit
cinq Lettres aux députés européens , et j’avais obtenu de leur édite
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ment. Dadelsen vient de s’en aller à 3 h 15, et j’
écris
dans mon journal : « Le document peut-être capital de Strasbourg est
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« Le document peut-être capital de Strasbourg est
écrit
. Dodo. » Le 24 août : « À 11 h, Carlo Schmid, Retinger et d’autres à
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ut trop souvent différé : l’union de l’Europe. J’
écrivais
en 1952 : Europe jadis fut enlevée à l’Asie par une fougueuse divini
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r douze livres dont certains sont en bonne partie
écrits
, ce sont des thèmes d’essai que je peux terminer rapidement, et puis
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j’aie déjà cent, cent-cinquante pages de chacun,
écrites
depuis quinze ou vingt ans. Cela va boucler un peu l’ensemble de mon
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compenser cette erreur d’aiguillage au départ, à
écrire
des poèmes. Alors c’est devenu ma nouvelle obsession, je ne faisais q
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la et je ne pouvais pas imaginer que l’on pouvait
écrire
autre chose que de la poésie. Enfin, je trouvais vulgaire d’écrire de
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e que de la poésie. Enfin, je trouvais vulgaire d’
écrire
des articles, par exemple. Et voilà qu’un beau jour, comme je faisais
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r, plutôt que centre avant), que je me suis mis à
écrire
un article sur son livre. Je l’ai envoyé à une revue, la seule revue
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où il a travaillé auprès de maisons d’édition et
écrit
les premières œuvres qui lui ont immédiatement valu la notoriété. Ce
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ouze ans, cela m’a fait un choc. Je me suis mis à
écrire
à toute vitesse deux pages que j’ai envoyées à la Gazette de Lausann
69
k un oratorio sur Nicolas de Flue , dont j’avais
écrit
le texte un an auparavant, mis en musique par Arthur Honegger, on a é
70
ship » de la Fondation Bollingen qui lui permet d’
écrire
. Bien entendu, à New York, je pensais sans cesse à ce qu’on pourrait
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es 1930 ». C’est là le fondement de tout ce que j’
écris
et de toute mon action politique pour l’Europe. Les dangers sont inno
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itable sens. Dans quelles circonstances avez-vous
écrit
le livre L’Amour et l’Occident ? Eh bien, c’était dans les deux ou
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phes cela pouvait mener. J’ai éprouvé le besoin d’
écrire
ce livre ; c’est toujours difficile, après coup, de dire pourquoi. J’
74
, après coup, de dire pourquoi. J’ai commencé à l’
écrire
dans un état de concentration et de passion littéraire considérables.
75
ivré d’un poids énorme, car je n’avais pas encore
écrit
une ligne ! Je pensais à mon livre tout le temps, mais je n’avais rie
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s à mon livre tout le temps, mais je n’avais rien
écrit
. C’est dans un état de fièvre et de concentration extraordinaires que
77
tration extraordinaires que je m’y suis mis. J’ai
écrit
ce livre en trois mois, un gros livre de 380 pages. Vraiment dans un
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toute ma vie, je ne fais rien d’autre, ou bien j’
écris
comme cela me vient et puis on verra bien le résultat. » Je commençai
79
si quotidiennes : j’ai de bons amis là-bas, ils m’
écrivent
souvent, me téléphonent, traduisent mes livres. Je sais qu’ils sont p
80
ui attribue cette phrase, je ne sais pas s’il l’a
écrite
, mais elle a été souvent citée ces derniers mois : « Si c’était à rec