1 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Contribution à une recherche éventuelle sur les sources de la notion d’engagement de l’écrivain (printemps 1978)
1 e sa démarche. Bon gré, mal gré, tout ce que l’on écrit contribue en quelque façon au bien ou au mal de beaucoup. Lorsque l’i
2 yle engage C’est dans Penser avec les mains , écrit l’année suivante, et publié en 19362, que la notion d’engagement se t
3 tuation, au lieu de rappeler des sources. Que nos écrits figurent les microcosmes de cet ordre nouveau qu’ils revendiquent. Qu
4 scours et qu’il n’en sorte pas intact ! « Ne rien écrire d’autre que ce qui pourrait désespérer l’espèce d’homme qui se hâte »
5 urrait désespérer l’espèce d’homme qui se hâte », écrivait Nietzsche. Nous dirions : Ne rien écrire d’autre que ce qui pourrait
6 âte », écrivait Nietzsche. Nous dirions : Ne rien écrire d’autre que ce qui pourrait désespérer l’espèce d’homme qui demande à
7 -uns des problèmes importants de ce siècle, ayant écrit p. 277 de Situations II que le sort de la littérature était lié à cel
8 térature était lié à celui de la classe ouvrière, écrit p. 316 du même volume : Rien ne nous assure que la littérature soit
2 1978, Cadmos, articles (1978–1986). L’Intellectuel contre l’Europe (été 1978)
9 lement dans les salles des musées d’ethnographie, écrit Paul Klee ; elles sommeillent également dans les chambres des enfants
10 he de l’humanité vers l’unité. Ainsi, Engels peut écrire , en 1848, au sujet de l’expansion américaine : « En Amérique, nous av
11 pour le progrès de la civilisation ». Ainsi que l’ écrit Miklos Molnar8 : « Pour Marx et Engels, la colonisation n’est au fond
3 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Conditions d’un renouveau (automne 1978)
12 du matérialisme le plus radical. Ce qui l’amène à écrire que l’effort de la science, des sciences humaines en particulier, doi
4 1978, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (hiver 1978)
13 le plus ennuyeux de la langue française » comme l’ écrivait l’autre jour Jean Daniel ? Oui, tout change, a changé et va changer b
14 M. Debré a beaucoup parlé de l’Europe, il a même écrit un ouvrage proposant de la faire non step by step ou « pas à pas » co
15 rrains, alsaciens, corses ». (Je n’ai jamais rien écrit de pareil, ni dans mon dernier livre, ici visé, ni ailleurs. Notre co
5 1979, Cadmos, articles (1978–1986). L’Europe comme invention de la culture (automne 1979)
16 car tout y participe d’un même destin menacé. Il écrit  : Maintenant, c’est en Europe même, c’est-à-dire dans notre patrie,
17 int-John Perse, qui, sous son nom d’Alexis Léger, écrira le Memorandum sur l’organisation d’un régime d’union fédérale en Eur
18 e flamboyant comme Kipling, Barrès et d’Annunzio) écrivent tous sur l’Europe, sur ses origines culturelles, sur sa mission dans
19 ice. Pour composer la commission culturelle, j’ai écrit à une centaine « d’intellectuels » d’Europe, jeunes et vieux. T. S. E
20 plus tard, tout a changé diamétralement. Dans un écrit du même auteur38, on peut lire que l’Europe est « foutue », qu’elle e
6 1980, Cadmos, articles (1978–1986). Madame de Staël et « l’esprit européen » (été 1980)
21 t-nation : Quand une réunion quelconque d’hommes, écrit -elle, « quand cette réunion, dis-je, s’appelle une nation, tout lui s
22 té : c’est dans la préface De l’Allemagne qu’elle écrit  : Les progrès des sciences rendent nécessaires les progrès de la mor
7 1981, Cadmos, articles (1978–1986). L’apport culturel de l’Europe de l’Est (printemps 1981)
23 oyaumes chrétiens que le Français Pierre Dubois a écrit cinquante ans plus tôt. Podiebrad reprend l’idée de Dubois et en préc
24 les conséquences politiques dans un gros ouvrage écrit en latin, mais qui porte ce titre français : Traité d’alliance et con
25 amentation sur la misère du temps, qu’on croirait écrite aujourd’hui : Ô Province dorée ! Ô chrétienté, gloire de l’univers,
26 phie de l’Unesco, je vois que la Didactica Magna, écrite en tchèque et traduite par l’auteur en latin, a été traduite depuis u
27 aller. Il part pour Paris en 1832. C’est là qu’il écrira le Livre des Pèlerins, qui s’adresse en partie à la France. Je cite :
8 1981, Cadmos, articles (1978–1986). Un falsificateur vu de près (été 1981)
28 nés et emprisonnés pour avoir combattu, par leurs écrits et par leur engagement concret, le « socialisme national » d’Hitler,
29 du mal ! On va voir ce que celui-ci permet déjà d’ écrire et de publier — pas seulement à des imbéciles. J’ai deux raisons maje
30 Revue du Siècle, n° 2, mai 1933 : Souvenez-vous, écrit Lévy, du « sombre émerveillement » de Brasillach foudroyé à Nuremberg
31 n la revue citée. En admettant que j’aie vraiment écrit ces mots, mais est-ce possible ? « “Engoncés” » dans leurs rosettes e
32  » et de la « mesure nationale-socialiste ». Et j’ écris  : Si nous condamnons ces religions, c’est dans leur terme, au nom d’
33 ée, — qu’il prend pour une « communauté » ? (J’ai écrit souvent dans les années 1930 : « C’est avec la poussière des individu
34 ment ».) Ignore-t-il tout, enfin, de ce qui a été écrit , de Tocqueville à Hannah Arendt en passant par les personnalistes, su
35 et cela change le sens du passage ; — je n’ai pas écrit  : « qui rend compte de tout l’homme », mais bien : « qui rend compte
36 i-même n’avait donné son aval à ces calomnies. Il écrit en effet : Les idéologies des années 1930, de type communautaire, an
37 personne ? Mais surtout : s’il est vrai, comme l’ écrit noir sur blanc Raymond Aron, que nos idées personnalistes aient « acc
38 urs qui croiront (s’ils ne m’ont jamais lu) ce qu’ écrit Lévy confirmé par Aron, et notamment, que j’étais « parafasciste » et
39 nd compte avec ferveur du pamphlet de Lévy, et il écrit , à propos de l’avènement de Pétain : « Pêle-mêle les discours s’entre
40 u’en plaidant l’irresponsabilité au moment où ils écrivaient . De quoi la preuve ne serait pas difficile à produire : ils n’avaient
41 ation du texte. (Bien entendu E. Mounier n’a rien écrit de pareil, de près ni de loin, ni ici ni ailleurs. Mensonge pur.) Tel
9 1984, Cadmos, articles (1978–1986). Chronique européenne : La préparation des élections européennes (printemps 1984)
42 ope des régions fédérées À l’heure où ceci est écrit , nul ne sait encore combien des listes annoncées par les petits parti
43 ésident du mouvement européen, Giuseppe Petrilli, écrit dans la revue Europe (1/2 1984) au lendemain de l’échec d’Athènes :
10 1984, Cadmos, articles (1978–1986). L’État-nation contre l’Europe : Notes pour une histoire des concepts (printemps 1984)
44 ble évolution se dessine. Le latin, tant parlé qu’ écrit , devient de plus en plus la langue savante de l’enseignement et celle
45 on : 1757. C’est que « l’État, malheureusement, s’ écrit mieux encore dans l’Europe classique au pluriel qu’au singulier » (p.
46 osophie politique au xvie siècle, Pierre Mesnard écrit que le problème dont Bodin nous propose l’étude est « ce que nous app
47 r le droit romain à l’ordonnance de son prince », écrit Bodin, dans l’esprit des légistes de Philippe le Bel, et relançant ce
48 on seulement dans l’usage vulgaire, mais dans les écrits des savants, historiens, philosophes, juristes mêmes. On en trouverai
49 re contre des peuples qui ne sont que citoyens », écrit Montesquieu dans ses Considérations sur les Romains. Et voici qui rés
50 ançaise. 4. Naissance de l’État-nation J’ai écrit ailleurs71 les émergences et quelques-unes des conséquences historiqu
51 Français n’ont aucun sens de la nationalité ! », écrit -il, de l’École de Brienne, au grand chef corse Paoli73. Quant à Lénin
52 er la loi constitutive de l’État-nation lorsqu’il écrit  : « Les nations divisées en elles-mêmes cherchent par la guerre au-de
53 mes, dans son esprit, dans tous ses mouvements », écrit Edmund Burke, ennemi de la Révolution (1796). Mais le général Foy, qu
54 État-nation. On le retrouve de nos jours dans les écrits de J. Buchmann, de Robert Lafont, d’Hervé Lavenir, de Lewis Mumford,
55 (Discours de Bourges, 8 mai 1979). Le même Debré écrit encore : « Ou bien la nation française existe une et souveraine, ou b
56 pour soi.79 Toutes choses que l’on peut dire ou écrire , mais non point pratiquer, pour des raisons trop évidentes. Comment f
11 1985, Cadmos, articles (1978–1986). Trente-cinq ans d’attentes déçues, mais d’espoir invaincu : le Conseil de l’Europe (été 1985)
57 ul-Henri Spaak. 1. Au printemps de 1950, j’avais écrit cinq Lettres aux députés européens , et j’avais obtenu de leur édite
58 ment. Dadelsen vient de s’en aller à 3 h 15, et j’ écris dans mon journal : « Le document peut-être capital de Strasbourg est
59 « Le document peut-être capital de Strasbourg est écrit . Dodo. » Le 24 août : « À 11 h, Carlo Schmid, Retinger et d’autres à
60 ut trop souvent différé : l’union de l’Europe. J’ écrivais en 1952 : Europe jadis fut enlevée à l’Asie par une fougueuse divini
12 1986, Cadmos, articles (1978–1986). Denis de Rougemont tel qu’en lui-même… [Entretien] (printemps 1986)
61 r douze livres dont certains sont en bonne partie écrits , ce sont des thèmes d’essai que je peux terminer rapidement, et puis
62 j’aie déjà cent, cent-cinquante pages de chacun, écrites depuis quinze ou vingt ans. Cela va boucler un peu l’ensemble de mon
63 compenser cette erreur d’aiguillage au départ, à écrire des poèmes. Alors c’est devenu ma nouvelle obsession, je ne faisais q
64 la et je ne pouvais pas imaginer que l’on pouvait écrire autre chose que de la poésie. Enfin, je trouvais vulgaire d’écrire de
65 e que de la poésie. Enfin, je trouvais vulgaire d’ écrire des articles, par exemple. Et voilà qu’un beau jour, comme je faisais
66 r, plutôt que centre avant), que je me suis mis à écrire un article sur son livre. Je l’ai envoyé à une revue, la seule revue
67 où il a travaillé auprès de maisons d’édition et écrit les premières œuvres qui lui ont immédiatement valu la notoriété. Ce
68 ouze ans, cela m’a fait un choc. Je me suis mis à écrire à toute vitesse deux pages que j’ai envoyées à la Gazette de Lausann
69 k un oratorio sur Nicolas de Flue , dont j’avais écrit le texte un an auparavant, mis en musique par Arthur Honegger, on a é
70 ship » de la Fondation Bollingen qui lui permet d’ écrire . Bien entendu, à New York, je pensais sans cesse à ce qu’on pourrait
71 es 1930 ». C’est là le fondement de tout ce que j’ écris et de toute mon action politique pour l’Europe. Les dangers sont inno
72 itable sens. Dans quelles circonstances avez-vous écrit le livre L’Amour et l’Occident  ? Eh bien, c’était dans les deux ou
73 phes cela pouvait mener. J’ai éprouvé le besoin d’ écrire ce livre ; c’est toujours difficile, après coup, de dire pourquoi. J’
74 , après coup, de dire pourquoi. J’ai commencé à l’ écrire dans un état de concentration et de passion littéraire considérables.
75 ivré d’un poids énorme, car je n’avais pas encore écrit une ligne ! Je pensais à mon livre tout le temps, mais je n’avais rie
76 s à mon livre tout le temps, mais je n’avais rien écrit . C’est dans un état de fièvre et de concentration extraordinaires que
77 tration extraordinaires que je m’y suis mis. J’ai écrit ce livre en trois mois, un gros livre de 380 pages. Vraiment dans un
78 toute ma vie, je ne fais rien d’autre, ou bien j’ écris comme cela me vient et puis on verra bien le résultat. » Je commençai
79 si quotidiennes : j’ai de bons amis là-bas, ils m’ écrivent souvent, me téléphonent, traduisent mes livres. Je sais qu’ils sont p
80 ui attribue cette phrase, je ne sais pas s’il l’a écrite , mais elle a été souvent citée ces derniers mois : « Si c’était à rec