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on pour ce qu’elle vaut.) Le petit livre que j’ai
écrit
là-dessus m’a valu deux articles significatifs. Le premier, paru dans
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montrée le socialisme allemand. Cet article était
écrit
en connaissance de cause, je puis le dire, puisqu’il était signé par
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e », détestée par les masses. « Le totalitarisme,
écrit
M. Muret, est profondément collectiviste. Les socialistes allemands n
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tiques. Hubert, le meilleur celtisant français, n’
écrit
-il pas que dans la mythologie des Celtes, « l’idée de la mort domine
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-elle à Mandres ; c’est donc jour de marché. Il a
écrit
ces mots. Elle saura bien. Il a rejoint l’usage du pays, l’intimité d
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ormément, et les oublient le lendemain. J’ai donc
écrit
un livre sur la Suisse, en collaboration avec Mme Maurice Muret, qui
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nt agi comme Oltramare ? Nous avons tous les deux
écrit
pour la radio, hors de Suisse, sur la politique. Soit. Mais un avocat
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s jurés de toute démocratie, donc de la Suisse. J’
écrivais
contre les nazis, pour les démocraties, donc pour la Suisse. Il en ré
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importe. Combien de grandes œuvres ont-elles été
écrites
, et publiées, au lieu même et dans le milieu où leur auteur est né, o
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n connues… Or non seulement vous le dites, vous l’
écrivez
, mais encore on va l’imprimer, puisque votre lettre est « ouverte ».
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de mon discours ne consistait nullement, comme l’
écrit
votre collaborateur, à « vitupérer » l’esprit de clocher, dont j’ai t
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u la technique, des œuvres qu’ils sont en train d’
écrire
. Combien d’écrivains véritables, de peintres et de musiciens, se voie
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leçon sera consacrée à l’examen d’un court poème
écrit
par l’une d’entre elles, dont il taira le nom. Il lit la pièce, puis
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uif rhénan dont le père s’était fait, protestant,
écrit
au British Museum, des articles que publie le New York Herald Tribune
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miné, les questions pleuvent : j’en reçois 42 par
écrit
. Rien n’est plus caractéristique de l’opinion actuelle des jeunes Amé
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alité adéquate », le jeune Suisse romand qui veut
écrire
n’aurait-il pas besoin, tout simplement, de ce qu’on appelle en Franc
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locales ou familiales, le Suisse romand qui veut
écrire
n’a qu’à jouer ses atouts et bien savoir sa langue. Cela donne Rousse
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c, parmi les innombrables chasseurs de mythes qui
écrivent
aujourd’hui des livres, un de ceux qui a fait, avec simplicité, les p
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ai provisoirement modifié ma perspective. Quand j’
écrivais
mon livre, je dénonçais les mythes qui corrodent l’institution du mar
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constances, de nouvelles portes de sortie. Jung a
écrit
précisément que l’archétype de la Femme a gardé son rôle primordial.
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onférence de Denis de Rougemont. « Les modernes —
écrivait
-il — croient qu’il existe une sorte de nature normale, à laquelle la
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rincipe de l’irréversibilité du temps est amené à
écrire
« qu’une vue physicienne stricto sensu du cosmos est trop étriquée »
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s : je les écoute, et plusieurs d’entre eux l’ont
écrit
. Carrefours de vérités Une phrase de Spinoza s’est fixée dans m
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terrasse du Café de la Poste, au grand soleil. J’
écrivais
à ce moment un livre sur la Suisse, c’était la raison de mon passage,
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Information, où je venais de prendre un poste. J’
écrivais
deux longs textes par jour : « La Voix de l’Amérique parle aux França
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e Enfantin… une grande réparation vous est due »,
écrira-t
-il dans Arcane 17, deux ans plus tard, et il poursuit : « À travers l
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is finalement elle n’aura pas contaminé son art d’
écrire
« pour le plaisir ». Je pense à des récits comme Valets, Reines, Rois
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a et de Jaques-Dalcroze, pour lequel Chenevière a
écrit
le livret des Premiers Souvenirs. Et le passage à Lausanne de Liane d
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homme, il avait rêvé un sonnet en français : il l’
écrivit
au réveil et le publia dans la petite revue de poésie d’avant-garde T
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ntières d’un État-nation. « L’orgueil national, a
écrit
Simone Weil, est loin de la vie quotidienne. » Je suis très sensible
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contraires Dans la préface à votre livre, vous
écrivez
ceci : « Ou bien l’on intériorise l’événement, ou bien l’on se projet
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urs prête à fournir ses preuves d’objectivité. Ou
écrire
ou décrire, en somme… » Cette tension entre la personne qui se crée e
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action ; « penser avec les mains » ou, comme je l’
écris
dans Journal d’un intellectuel en chômage : « La pensée doit condui
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n’existe en soi sans qu’on l’ait exprimé, nommé,
écrit
, avant ou après la date que l’Histoire lui attribue — Histoire qui es
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rtie de la réalité qu’il croit décrire quand il l’
écrit
… ⁂ On ne peut donc parler que de différents modes de relations entre
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comporte bien autre chose que de signer ou même d’
écrire
des manifestes en faveur des victimes d’un régime et au nom d’un autr
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ecteur.) Chaque jour, d’un large bec de plume, il
écrivait
sur des petites feuilles de papier vert frappées du monogramme fameux
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ter. J’ai retrouvé la première lettre qu’il m’ait
écrite
, en 1926. M’ayant lu dans la Revue de Genève , il me demandait « s’i
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pos de mes Lettres sur la bombe atomique , que j’
écris
« un œil sur l’Éternel et l’autre sur Jean Paulhan ». Ce qui m’engage
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enait de mon pays ou presque. Un peu plus tard, j’
écrivais
du second roman de Bernard Barbey : Il règne dans La Maladère une ét
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délicate insistance de Berne que je dois d’avoir
écrit
mes deux livres sur la Suisseaf. « Romancier aux succès précoces, mém
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sance la dialectique de notre histoire, Héraclite
écrivait
cette phrase décisive, qu’il faut tenir pour la formule même de l’uni
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pe, irrité par ce genre d’objections à l’union, j’
écrivis
sur une page de bloc-notes « à faire circuler » autour du tapis vert
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de vie — notre « helvéticité », comme vous osez l’
écrire
! — il est clair que ce n’est pas sérieux. L’argument ne vaut rien, m
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—, n’a-t-il pas déposé une épée symbolique ? » J’
écrivais
cela en 1961, annonçant un second retrait devant d’autres intrigues p
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de Louis XIV, des jacobins et de Napoléon.) Il m’
écrivait
en 1962 à propos de mes Vingt-huit siècles d’Europe : En réunissan
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réunissant et replaçant en leur contexte tous ces
écrits
à travers lesquels, au long des siècles, s’est manifestée l’idée d’Eu
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Pourquoi j’
écris
(30-31 janvier 1971)al Les surréalistes, les premiers, ont posé ce
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gon freudien. Ils ont trouvé trente-six raisons d’
écrire
. Ils ont milité pour des causes. Ils ont même inventé la notion de l’
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, je le crains, certains de ceux qui prétendent n’
écrire
que pour le salut de leurs lecteurs. En fait, on commence à écrire ve
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e salut de leurs lecteurs. En fait, on commence à
écrire
vers 16 ou 17 ans, sans savoir pourquoi ni pour quoi. Et quand beauco
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ituer l’innocence de mes débuts dans l’écriture.
Écrire
est une démangeaison que l’on calme en grattant du papier. C’est à pe
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es qu’il est admiré par vous-même, vous essayez d’
écrire
comme lui des vers, un récit, des pensées, une confession. Au début,
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d qu’on s’inventera de belles et bonnes raisons d’
écrire
pour exposer, pour convaincre ou émouvoir, pour dire quelque chose à
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it comme vraie motivation. Mais si je n’avais pas
écrit
d’abord sans cause, je ne saurais pas écrire pour une cause. Si l’on
56
s pas écrit d’abord sans cause, je ne saurais pas
écrire
pour une cause. Si l’on n’a pas d’abord écrit pour rien, pour le plai
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as écrire pour une cause. Si l’on n’a pas d’abord
écrit
pour rien, pour le plaisir, à cause de la démangeaison, on ne deviend
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processus de la pensée en train de se former par
écrit
: vote des femmes ou guerre du Vietnam, par exemple, mais pas l’Europ
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s. ⁂ Ce n’est qu’au début d’une carrière que l’on
écrit
par pure envie d’écrire. Et je ne dis pas que ce besoin à l’état brut
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ut d’une carrière que l’on écrit par pure envie d’
écrire
. Et je ne dis pas que ce besoin à l’état brut ne continue d’agir dans
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besoin à l’état brut ne continue d’agir dans mes
écrits
, mais il n’est plus seul discernable, tout mêlé qu’il se trouve à des
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immédiate nécessité motive la main à la plume : j’
écris
désormais sur commande non seulement de mes émotions, mais d’un disco
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rage obscurément jailli, pour l’achever. (Ainsi j’
écris
cela parce que F. J. m’a demandé d’écrire pourquoi j’écris.) Mais sur
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(Ainsi j’écris cela parce que F. J. m’a demandé d’
écrire
pourquoi j’écris.) Mais surtout, j’écris pour mouvoir : ma cause fina
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a parce que F. J. m’a demandé d’écrire pourquoi j’
écris
.) Mais surtout, j’écris pour mouvoir : ma cause finale devient ma vra
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mandé d’écrire pourquoi j’écris.) Mais surtout, j’
écris
pour mouvoir : ma cause finale devient ma vraie motivation, et me lib
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ergure de mes projets), je me vois deux raisons d’
écrire
: l’une me libère, l’autre m’engage. a) J’écris par pure envie et pou
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’écrire : l’une me libère, l’autre m’engage. a) J’
écris
par pure envie et pour savoir pourquoi. Pour aller ainsi je ne sais o
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age et non pas l’événement. Je cherche un sens. J’
écris
pour chercher le sens au bout du compte. Un sens qui ne peut être déf
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s transcendant aux organes. Je cherche Dieu. b) J’
écris
l’époque, je me l’écrie, et je lui crie d’abord qu’elle devrait être
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y donne. Quand je saurai pourquoi, j’aurai fini d’
écrire
(idéalement). J’aurai touché à la fin de l’écriture, ou mieux, j’aura
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feu rouge sur la remorque, veuillez donc lire : J’
écris
pour vous. al. « Pourquoi j’écris », Gazette de Lausanne (supplémen
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donc lire : J’écris pour vous. al. « Pourquoi j’
écris
», Gazette de Lausanne (supplément littéraire), Lausanne, n° 24, 30-3
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du siècle passé, le juriste J.-C. Bluntschli, qui
écrivait
en 1875 : La Suisse a émis et réalisé des idées et des principes qui
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ns — c’est-à-dire un instrument de trahison. Vous
écrivez
, dans la Suite des Méfaits : « On ne changera pas l’école sans change
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les plus jeunes à apprendre à lire, à compter, à
écrire
en calligraphie, à parler l’anglais et l’allemand, à observer les loi
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l’“aggravation”, de 1972, elle commence ainsi : “
Écrit
d’un jeune homme en colère, aussi injuste qu’un pamphlet doit l’être,
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hangé.” Et l’auteur de retrouver dans une série d’
écrits
tout récents l’essentiel de ses critiques quadragénaires. Il cite Iva