1 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Erreurs sur l’Allemagne (1er mai 1940)
1 on pour ce qu’elle vaut.) Le petit livre que j’ai écrit là-dessus m’a valu deux articles significatifs. Le premier, paru dans
2 montrée le socialisme allemand. Cet article était écrit en connaissance de cause, je puis le dire, puisqu’il était signé par
3 e », détestée par les masses. « Le totalitarisme, écrit M. Muret, est profondément collectiviste. Les socialistes allemands n
4 tiques. Hubert, le meilleur celtisant français, n’ écrit -il pas que dans la mythologie des Celtes, « l’idée de la mort domine
2 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Souvenir de la paix française (15 mars 1941)
5 -elle à Mandres ; c’est donc jour de marché. Il a écrit ces mots. Elle saura bien. Il a rejoint l’usage du pays, l’intimité d
3 1946, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Monsieur Denis de Rougemont, de passage en Europe, nous dit… [Entretien] (4 mai 1946)
6 ormément, et les oublient le lendemain. J’ai donc écrit un livre sur la Suisse, en collaboration avec Mme Maurice Muret, qui
4 1947, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Consolation à Me Duperrier sur un procès perdu (5 décembre 1947)
7 nt agi comme Oltramare ? Nous avons tous les deux écrit pour la radio, hors de Suisse, sur la politique. Soit. Mais un avocat
8 s jurés de toute démocratie, donc de la Suisse. J’ écrivais contre les nazis, pour les démocraties, donc pour la Suisse. Il en ré
5 1949, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Les écrivains romands et Paris (10 septembre 1949)
9 importe. Combien de grandes œuvres ont-elles été écrites , et publiées, au lieu même et dans le milieu où leur auteur est né, o
6 1949, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe est encore un espoir (8 décembre 1949)
10 n connues… Or non seulement vous le dites, vous l’ écrivez , mais encore on va l’imprimer, puisque votre lettre est « ouverte ».
7 1962, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Rectification (9 mars 1962)
11 de mon discours ne consistait nullement, comme l’ écrit votre collaborateur, à « vitupérer » l’esprit de clocher, dont j’ai t
8 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Universités américaines (12-13 janvier 1963)
12 u la technique, des œuvres qu’ils sont en train d’ écrire . Combien d’écrivains véritables, de peintres et de musiciens, se voie
13 leçon sera consacrée à l’examen d’un court poème écrit par l’une d’entre elles, dont il taira le nom. Il lit la pièce, puis
14 uif rhénan dont le père s’était fait, protestant, écrit au British Museum, des articles que publie le New York Herald Tribune
15 miné, les questions pleuvent : j’en reçois 42 par écrit . Rien n’est plus caractéristique de l’opinion actuelle des jeunes Amé
9 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’éloge, l’élan, l’amour, le monde ouvert à ceux qui s’ouvrent, cela existe… (2-3 février 1963)
16 alité adéquate », le jeune Suisse romand qui veut écrire n’aurait-il pas besoin, tout simplement, de ce qu’on appelle en Franc
17 locales ou familiales, le Suisse romand qui veut écrire n’a qu’à jouer ses atouts et bien savoir sa langue. Cela donne Rousse
10 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Les mythes sommeillent… ils vont se réveiller [Entretien] (9-10 février 1963)
18 c, parmi les innombrables chasseurs de mythes qui écrivent aujourd’hui des livres, un de ceux qui a fait, avec simplicité, les p
19 ai provisoirement modifié ma perspective. Quand j’ écrivais mon livre, je dénonçais les mythes qui corrodent l’institution du mar
20 constances, de nouvelles portes de sortie. Jung a écrit précisément que l’archétype de la Femme a gardé son rôle primordial.
21 onférence de Denis de Rougemont. « Les modernes — écrivait -il — croient qu’il existe une sorte de nature normale, à laquelle la
11 1964, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il nous faut des hommes de synthèses (19-20 septembre 1964)
22 rincipe de l’irréversibilité du temps est amené à écrire « qu’une vue physicienne stricto sensu du cosmos est trop étriquée » 
23 s : je les écoute, et plusieurs d’entre eux l’ont écrit . Carrefours de vérités Une phrase de Spinoza s’est fixée dans m
12 1966, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Stampa, vieux village… (15-16 janvier 1966)
24 terrasse du Café de la Poste, au grand soleil. J’ écrivais à ce moment un livre sur la Suisse, c’était la raison de mon passage,
13 1966, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). André Breton à New York (8-9 octobre 1966)
25 Information, où je venais de prendre un poste. J’ écrivais deux longs textes par jour : « La Voix de l’Amérique parle aux França
26 e Enfantin… une grande réparation vous est due », écrira-t -il dans Arcane 17, deux ans plus tard, et il poursuit : « À travers l
14 1966, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Jacques Chenevière ou la précision des sentiments (22-23 octobre 1966)
27 is finalement elle n’aura pas contaminé son art d’ écrire « pour le plaisir ». Je pense à des récits comme Valets, Reines, Rois
28 a et de Jaques-Dalcroze, pour lequel Chenevière a écrit le livret des Premiers Souvenirs. Et le passage à Lausanne de Liane d
15 1967, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). J. Robert Oppenheimer (25 février 1967)
29 homme, il avait rêvé un sonnet en français : il l’ écrivit au réveil et le publia dans la petite revue de poésie d’avant-garde T
16 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Entretien avec Denis de Rougemont (6-7 avril 1968)
30 ntières d’un État-nation. « L’orgueil national, a écrit Simone Weil, est loin de la vie quotidienne. » Je suis très sensible
31 contraires Dans la préface à votre livre, vous écrivez ceci : « Ou bien l’on intériorise l’événement, ou bien l’on se projet
32 urs prête à fournir ses preuves d’objectivité. Ou écrire ou décrire, en somme… » Cette tension entre la personne qui se crée e
33 action ; « penser avec les mains » ou, comme je l’ écris dans Journal d’un intellectuel en chômage  : « La pensée doit condui
17 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’écrivain et l’événement (7-8 septembre 1968)
34 n’existe en soi sans qu’on l’ait exprimé, nommé, écrit , avant ou après la date que l’Histoire lui attribue — Histoire qui es
35 rtie de la réalité qu’il croit décrire quand il l’ écrit … ⁂ On ne peut donc parler que de différents modes de relations entre
36 comporte bien autre chose que de signer ou même d’ écrire des manifestes en faveur des victimes d’un régime et au nom d’un autr
18 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Jean Paulhan (19-20 octobre 1968)
37 ecteur.) Chaque jour, d’un large bec de plume, il écrivait sur des petites feuilles de papier vert frappées du monogramme fameux
38 ter. J’ai retrouvé la première lettre qu’il m’ait écrite , en 1926. M’ayant lu dans la Revue de Genève , il me demandait « s’i
39 pos de mes Lettres sur la bombe atomique , que j’ écris « un œil sur l’Éternel et l’autre sur Jean Paulhan ». Ce qui m’engage
19 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Témoignage sur Bernard Barbey (7-8 février 1970)
40 enait de mon pays ou presque. Un peu plus tard, j’ écrivais du second roman de Bernard Barbey : Il règne dans La Maladère une ét
41 délicate insistance de Berne que je dois d’avoir écrit mes deux livres sur la Suisseaf. « Romancier aux succès précoces, mém
20 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La cité européenne (18-19 avril 1970)
42 sance la dialectique de notre histoire, Héraclite écrivait cette phrase décisive, qu’il faut tenir pour la formule même de l’uni
43 pe, irrité par ce genre d’objections à l’union, j’ écrivis sur une page de bloc-notes « à faire circuler » autour du tapis vert
21 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Une réflexion sur le mode de vie plutôt que sur le niveau de vie (2 juin 1970)
44 de vie — notre « helvéticité », comme vous osez l’ écrire  ! — il est clair que ce n’est pas sérieux. L’argument ne vaut rien, m
22 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Le testament de Tristan (14-15 novembre 1970)
45 —, n’a-t-il pas déposé une épée symbolique ? » J’ écrivais cela en 1961, annonçant un second retrait devant d’autres intrigues p
46 de Louis XIV, des jacobins et de Napoléon.) Il m’ écrivait en 1962 à propos de mes Vingt-huit siècles d’Europe  : En réunissan
47 réunissant et replaçant en leur contexte tous ces écrits à travers lesquels, au long des siècles, s’est manifestée l’idée d’Eu
23 1971, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Pourquoi j’écris (30-31 janvier 1971)
48 Pourquoi j’ écris (30-31 janvier 1971)al Les surréalistes, les premiers, ont posé ce
49 gon freudien. Ils ont trouvé trente-six raisons d’ écrire . Ils ont milité pour des causes. Ils ont même inventé la notion de l’
50 , je le crains, certains de ceux qui prétendent n’ écrire que pour le salut de leurs lecteurs. En fait, on commence à écrire ve
51 e salut de leurs lecteurs. En fait, on commence à écrire vers 16 ou 17 ans, sans savoir pourquoi ni pour quoi. Et quand beauco
52 ituer l’innocence de mes débuts dans l’écriture. Écrire est une démangeaison que l’on calme en grattant du papier. C’est à pe
53 es qu’il est admiré par vous-même, vous essayez d’ écrire comme lui des vers, un récit, des pensées, une confession. Au début,
54 d qu’on s’inventera de belles et bonnes raisons d’ écrire pour exposer, pour convaincre ou émouvoir, pour dire quelque chose à
55 it comme vraie motivation. Mais si je n’avais pas écrit d’abord sans cause, je ne saurais pas écrire pour une cause. Si l’on
56 s pas écrit d’abord sans cause, je ne saurais pas écrire pour une cause. Si l’on n’a pas d’abord écrit pour rien, pour le plai
57 as écrire pour une cause. Si l’on n’a pas d’abord écrit pour rien, pour le plaisir, à cause de la démangeaison, on ne deviend
58 processus de la pensée en train de se former par écrit  : vote des femmes ou guerre du Vietnam, par exemple, mais pas l’Europ
59 s. ⁂ Ce n’est qu’au début d’une carrière que l’on écrit par pure envie d’écrire. Et je ne dis pas que ce besoin à l’état brut
60 ut d’une carrière que l’on écrit par pure envie d’ écrire . Et je ne dis pas que ce besoin à l’état brut ne continue d’agir dans
61 besoin à l’état brut ne continue d’agir dans mes écrits , mais il n’est plus seul discernable, tout mêlé qu’il se trouve à des
62 immédiate nécessité motive la main à la plume : j’ écris désormais sur commande non seulement de mes émotions, mais d’un disco
63 rage obscurément jailli, pour l’achever. (Ainsi j’ écris cela parce que F. J. m’a demandé d’écrire pourquoi j’écris.) Mais sur
64 (Ainsi j’écris cela parce que F. J. m’a demandé d’ écrire pourquoi j’écris.) Mais surtout, j’écris pour mouvoir : ma cause fina
65 a parce que F. J. m’a demandé d’écrire pourquoi j’ écris .) Mais surtout, j’écris pour mouvoir : ma cause finale devient ma vra
66 mandé d’écrire pourquoi j’écris.) Mais surtout, j’ écris pour mouvoir : ma cause finale devient ma vraie motivation, et me lib
67 ergure de mes projets), je me vois deux raisons d’ écrire  : l’une me libère, l’autre m’engage. a) J’écris par pure envie et pou
68 ’écrire : l’une me libère, l’autre m’engage. a) J’ écris par pure envie et pour savoir pourquoi. Pour aller ainsi je ne sais o
69 age et non pas l’événement. Je cherche un sens. J’ écris pour chercher le sens au bout du compte. Un sens qui ne peut être déf
70 s transcendant aux organes. Je cherche Dieu. b) J’ écris l’époque, je me l’écrie, et je lui crie d’abord qu’elle devrait être
71 y donne. Quand je saurai pourquoi, j’aurai fini d’ écrire (idéalement). J’aurai touché à la fin de l’écriture, ou mieux, j’aura
72 feu rouge sur la remorque, veuillez donc lire : J’ écris pour vous. al. « Pourquoi j’écris », Gazette de Lausanne (supplémen
73 donc lire : J’écris pour vous. al. « Pourquoi j’ écris  », Gazette de Lausanne (supplément littéraire), Lausanne, n° 24, 30-3
24 1971, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Au défi de l’Europe, la Suisse (31 juillet-1er août 1971)
74 du siècle passé, le juriste J.-C. Bluntschli, qui écrivait en 1875 : La Suisse a émis et réalisé des idées et des principes qui
25 1972, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il faut dénationaliser l’enseignement [Entretien] (8 décembre 1972)
75 ns — c’est-à-dire un instrument de trahison. Vous écrivez , dans la Suite des Méfaits : « On ne changera pas l’école sans change
76 les plus jeunes à apprendre à lire, à compter, à écrire en calligraphie, à parler l’anglais et l’allemand, à observer les loi
77 l’“aggravation”, de 1972, elle commence ainsi : “ Écrit d’un jeune homme en colère, aussi injuste qu’un pamphlet doit l’être,
78 hangé.” Et l’auteur de retrouver dans une série d’ écrits tout récents l’essentiel de ses critiques quadragénaires. Il cite Iva