1
iter ensuite de scélérats ; droit de protester, d’
écrire
au Times, ou à la Feuille locale, de faire campagne pour n’importe qu
2
ires, contre la religion des idoles. Un lecteur m’
écrivait
récemment : « Quelle réponse l’Occident prétend-il apporter à l’inqui
3
Américain se demande si l’on y croit vraiment… (J’
écris
on à dessein : car ce ne sont pas les mêmes qui, en Europe, font la c
4
influence de son père (auquel il dédiera tous ses
écrits
religieux) qui ouvrit les yeux de Kierkegaard sur l’absolu du christi
5
sque parfois de succomber. « Qui peut comprendre,
écrit
-il, cette contradiction de la douleur : ne point se révéler et faire
6
z lui, pleure toute la nuit. « Mais le lendemain,
écrit
-il, je fus comme d’ordinaire, et même plus pétillant d’esprit que jam
7
i tout le drame, et il y a réussi, puisqu’il peut
écrire
, non sans amertume : « Elle a choisi le cri, j’ai gardé la douleur »,
8
autre, tourna soudain au duel à mort. Kierkegaard
écrivit
immédiatement un article d’une extrême violence. Il attendit des mois
9
deux parlait et de m’imaginer qu’Hamlet avait été
écrit
par Kierkegaard, voire qu’à l’inverse la biographie de Kierkegaard av
10
u’il nous propose, c’est la souffrance, lorsqu’il
écrit
cette phrase lourde de sens : « Ce n’est pas le chemin qui est diffic
11
in » au milieu du secteur soviétique, comme l’ont
écrit
dans leur panique les communistes ? Pouvaient-ils pratiquement n’être
12
des applications de la science. Lorsque Einstein
écrivit
la célèbre équation de la relativité E = mc2, pouvait-il prévoir que
13
me le vôtre, il dépend de nous tous, Européens, d’
écrire
une autre Histoire pour une Europe nouvelle. 4. Je le dis d’autan
14
Haydn ou un Mozart. Pourquoi cela ? Parce qu’ils
écrivent
de la musique en connaissance de toute l’histoire de la musique — d’a
15
blèmes fondamentaux mis en question. Je le voyais
écrire
sans cesse, résumant certaines déclarations, formulant son propre jug
16
sur laquelle régnait Guillaume II. Ce qui peut s’
écrire
: Peur de l’Allemagne + Guillaume II = Peur de l’Allemagne – Adenaue
17
aire de Staline, comme on voit. En 1927, M. Bevan
écrivait
dans son journal intime : « Staline est-il un autre Lénine ? Très évi
18
stianisé ». S’il n’y a pas de socialisme en Asie,
écrivait
en 1930 Henri de Man, cela tient à l’absence du christianisme. Dès ce
19
onne grandiose de Saint-Just, au triste Marat… »,
écrit
l’un d’eux. L’incroyance, même la plus sereine, a besoin du prestige
20
homme sauvé. Il est très important que Kepler ait
écrit
: « Les œuvres de Dieu sont dignes d’être contemplées. » Ne voir là q
21
vers 1900. Un demi-siècle plus tard, Schrödinger
écrivait
: « Le physicien d’aujourd’hui, à l’intérieur du domaine propre de sa
22
modernes » que j’ai dits. Erreur sur la Bombe. J’
écrivais
au lendemain d’Hiroshima : « La Bombe n’est pas dangereuse du tout. C
23
Novalis. 36. Le modèle qui servit à Goethe pour
écrire
la fin du second Faust fut l’ingénieur anglais W. A. Madocks, constru
24
personne se trouve entre les mains d’un malade »,
écrivait
Simone Weil au temps d’Hitler, qui était aussi le temps de Staline. E
25
dre à Franco moyennant une solide contrepartie, j’
écrivis
: « Aujourd’hui, c’est le voleur lui-même qui rapporte contre récompe
26
un fou cruel et rusé (le « Caligula du Kremlin »,
écrivaient
Preuves et le BEIPI), un mégalomane en proie au délire de persécution
27
guerre, payées par les Américains, etc. ; ni à l’
écrire
, s’ils ne le croyaient pas. Que se passe-t-il aujourd’hui ? Quel est
28
formels52. » Et Courtade, témoin du procès, osait
écrire
: « On cherche en vain sur ce visage une trace d’humanité53. » Rajk é
29
i en pratique. La crise est telle, au moment où j’
écris
(fin juin 1956), qu’on ne saurait plus refuser sans examen l’hypothès
30
p. 1524. 45. N’est-ce pas l’avis de Sartre, qui
écrit
: « Le culte de la personne… coûtait cher en vies humaines et en bien
31
océdé est courant dans Esprit. Quant à Sartre, il
écrit
dans ses Temps modernes (n° 123, p. 1521) : « On ne répond pas à Rous
32
de attend pour confesser que nous sommes mâles »,
écrit
le Père Enfantin, au moment où il débarque avec un groupe de fidèles
33
icaux ont loué sa « dignité ». Stravinski vient d’
écrire
sur commande une œuvre austère et dure, qui ne concède rien ni à l’at
34
te petite note en soit témoin : à la date où je l’
écris
, nous ne savons rien de ce qui peut nous attendre ou non sur d’autres
35
un clin d’œil, — « en un atome de temps, comme l’
écrivait
saint Paul, à propos justement de la Fin du Monde. En fait, on nous a
36
« L’Europe à l’aide ! » et mourant sans réponse. (
Écrit
pour le Journal de Genève un bref article. Que peut-on faire ? Il y a
37
l ? Savoir ce qu’il faut dire est notre action. J’
écrivais
hier : Jurons de faire l’Europe. C’est la seule réponse positive et f
38
ais. « L’un des plus beaux aspects de l’Europe »,
écrit
Voltaire, qui y a vécu de 1758 jusqu’à l’année de sa mort, vingt ans
39
ujours en ricanant dans le chemin de la vérité »,
écrivait
-il à Mme du Deffand. Avec ou sans le curé, contre les tyranneaux, en
40
est ici que la publicité fut inventée. Voltaire n’
écrivait
plus une lettre aux princes intellectuels et temporels de l’Europe sa
41
oin plus fier d’indépendance. Je ne sais qui a pu
écrire
que « seul un État neutre est vraiment indépendant »61. Il est clair
42
ntervention était l’expression d’une politique »,
écrit
Sartre. Admettons que personne ne l’ait vu à part lui. L’histoire réc
43
M. Sartre n’a pu « digérer » Budapest, comme il l’
écrit
, ce n’est point qu’il ait cédé à un réflexe irrépressible d’écœuremen
44
e droit de protester contre les Russes. En effet,
écrit
-il, « qu’on le veuille ou non, l’édification socialiste est privilégi
45
Deux confusions et deux Suisses Le même Sartre
écrivait
naguère que je me suis tu sur Suez mais « abondamment expliqué sur Bu
46
iétante découverte. « Je connais M. de Rougemont,
écrit
Sartre, c’est un homme doux, bien élevé, et par-dessus le marché un S
47
rappelle que l’ouvrage qu’il attaque, d’ailleurs
écrit
pour un éditeur de New York, ne parlait que de l’Occident en général.
48
r, je crains qu’il ne s’inspire de Machiavel, qui
écrivait
au xvie siècle : Svizzeri, armatissimi e liberissimi. Qu’il se rassu
49
e cri part, et l’on s’est trahi… Fort brillamment
écrit
d’un bout à l’autre, ce livre accroche et convainc dès le début, plus
50
els. » Et je sens aussitôt que l’intellectuel qui
écrit
cela défend une certaine politique, et en attaque une autre qu’il dén
51
éparer la mort des autres sans qu’on proteste.
Écrit
en avion Volant de Genève à Londres, à La Haye ou à Rome, je lis l
52
mets et italique) une phrase que l’auteur n’a pas
écrite
: « De Nicée à la bombe atomique, l’homme européen, somme toute, a pe
53
ami qui soupirait : « Ah je n’ai plus le temps d’
écrire
, même aux amis, je ne réponds plus qu’aux lettres anonymes ! » ad.
54
damné. Le Kremlin payerait notre presse qu’elle n’
écrirait
pas autrement. Mais il sait bien qu’il peut lui faire confiance. La t
55
et même parfois les peuples ; et que l’Histoire s’
écrira
demain. L’irréalité de ce siècle provient de ceci que la « réalité »
56
rêve d’un peuple et son comportement.) Fontenelle
écrit
en 1686 : « L’art de voler ne fait encore que de naître ; il se perfe
57
vers du xxie siècle, quel sens auront encore nos
écrits
et nos livres ? Perdront-ils toute espèce d’intérêt, tout pouvoir d’é
58
ondent sur nos doctrines sociologiques ; puis les
écrits
qui expriment notre étonnement devant les nouveautés techniques. Enfi
59
rgente, mais dont le premier mot n’est pas encore
écrit
? Sur la fondation d’une ville Mais montrer une erreur est sans
60
pour un temps. Post-scriptum À l’heure où j’
écris
, ce 10 août, le débat se déchaîne, comme je l’avais prévu dans ma chr
61
-Paul Sartre est une belle intelligence. Quand il
écrit
la phrase suivante : « Il y a cent-cinquante ans que la France est ad
62
d’abord à la croyance en Dieu ? « Il est normal,
écrit
-il, qu’un certain nombre de personnes, maltraitées par la vie, aient
63
escrit.) J’entrevoyais, il y a vingt ans, quand j’
écrivais
L’Amour et l’Occident , qu’une culture trop consciente de ses fins e
64
t meurt ivre d’amour, dans sa prison, après avoir
écrit
ce livre posthume. Robert Musil. — J’ai aimé mon Autriche « impérial
65
mort à peu près ignoré, tout près de ce lieu où j’
écris
, — j’étais alors en Amérique — et son œuvre, en partie posthume, ne c
66
ute » : Elle l’avait ravi comme un poème d’amour
écrit
en secret, dont les allusions sont chargées d’un bonheur encore incon
67
sée — il s’agit de simples notes pour une suite à
écrire
— Musil transpose ici l’épisode des amants légendaires bannis dans la
68
n’a pas d’histoire, chacun sait cela depuis qu’on
écrit
des romans et qui passionnent. Mais cette convention littéraire, cond
69
e les préférences du grand nombre vont aux romans
écrits
à la première personne et par une femme, décrivant des situations quo
70
En même temps paraissaient à New York deux romans
écrits
par des étrangers, Russes au surplus ; l’un décrivant des situations
71
aire d’amour-passion. Voyons les faits. Pasternak
écrit
un énorme roman (dont une partie seulement sera publiée) décrivant le
72
ce que la mieux communicable, soit celle qui fait
écrire
des romans, celle dont la contagion rarement mortelle mais délicieuse
73
us que je fais bien des histoires pour une phrase
écrite
en passant ? Mais c’est cela justement qui m’inquiète, cette attaque
74
ce, après tant de phrases que vous n’aurez jamais
écrites
— et dont je vous rends l’hommage de vous tenir comptable — en faveur
75
ot, les charmes de cette prose et son autorité. J’
écrivais
: Dans la mesure même où Kassner se montre disciple de Kierkegaard,
76
connu dont je ne puisse imaginer qu’il ait dit ou
écrit
une sottise ou, même en bavardant, une platitude. Qu’il s’agisse de s
77
lle et sans clichés, prend ses distances : Rilke,
écrit
-il, a toujours refusé l’idée fondamentale du sacrifice, seul chemin q
78
lui avait dit dans une lettre qu’il la sentait «
écrite
pour lui, et contre lui ». Il suggère en passant un parallèle entre K
79
ée l’a frappé : Cela resta fixé dans ma mémoire,
écrit
-il, me tint alerté… jusqu’à ce que, peu de temps après, je fusse info
80
a raison ; il y a du zen, en fait, dans tous mes
écrits
, à commencer par cette « Morale de la musique » qui aujourd’hui, à ca
81
semble que Kassner ne se soit pas souvenu d’avoir
écrit
lui-même dans ses Proverbes du yogi 89 les phrases suivantes : Quand
82
ulhan. 80. En 1931. 81. « Je ne songe pas ici —
écrit
Kassner — au journaliste anonyme, mais bien à l’auteur qui écrit des
83
au journaliste anonyme, mais bien à l’auteur qui
écrit
des drames, des romans, des systèmes. Ce journaliste-là, préoccupé d’
84
, 1949. Une bonne partie de ces proverbes étaient
écrits
avant la guerre de 1914 et avaient paru en revue. Je rappelle que Kas
85
e conviction qu’il n’existe pas “d’art bourgeois”
écrit
-il. Balzac, Stendhal, Flaubert, etc., n’ont jamais exprimé l’idéologi
86
it tranquille du cloître. Enfin, c’est à Mozart,
écrira-t
-il plus tard — dans les Étapes — qu’il aura dû de n’avoir pas vécu sa
87
algique. (Et déjà, durant les fiançailles, il lui
écrit
pour s’excuser d’un rendez-vous manqué : il est allé tout seul à la c
88
e mariage. Nietzsche en a certes moins longuement
écrit
que Kierkegaard, mais son œuvre n’est pas moins riche en jugements br
89
, qu’il publie à 28 ans. Au même âge, Kierkegaard
écrit
Ou bien… ou bien. Et tandis que l’un trouve dans le Don Giovanni de M
90
enhauer, leur maître commun. « J’aime en Wagner —
écrit
-il en 1866 à Erwin Rohde — ce que j’aime en Schopenhauer : le souffle
91
d désormais détesté, Nietzsche vit à Gênes, et il
écrit
Aurore. « Presque chaque phrase de ce livre a été pensée et comme cap
92
thume, le dernier appel à Isolde, ce billet qu’il
écrit
pour Cosima au jour où la démence éclate : « Ariane, je t’aime ! sign
93
ui liait Da Ponte et Casanova au moment où l’abbé
écrivit
son livret, la visite que les deux compères firent à Mozart, la prése
94
’il n’atteint pas un but qu’il ne poursuit pas »,
écrit
l’un de ses apologistes127, qui ajoute aussitôt : « Il est heureux ju
95
nt en Orient à l’invincible ordre des Assassins —
écrivait
Nietzsche en humeur donjuanesque —, ils obtinrent, je ne sais par que
96
62 nous laisse tout ignorer de M. Paul Dehem, qui
écrit
longuement sur le mur de Berlin. D’où vient ce très curieux esprit ?
97
ans doute l’argument le plus bouleversant si l’on
écrit
pour les lecteurs d’ Esprit , grâce au mur l’Ouest a pu « bannir Brec
98
res. » Cette fois-ci, on présente l’auteur : il a
écrit
Les Réprouvés et Le Questionnaire, et il fut l’un des assassins de Ra
99
aint : « On m’a littéralement proscrit pour avoir
écrit
que le mur ne me faisait pas peur. » De quel côté du mur a-t-il écrit
100
me faisait pas peur. » De quel côté du mur a-t-il
écrit
cela ? Qui l’a « proscrit » ? On eût mieux fait de l’obliger à sauter
101
cœur. Parlant de l’Europe continentale, Jan Nairn
écrit
: « These peoples are my peoples. » (Je renonce à traduire.) Et il aj
102
le même numéro d’Encounter, sir Stephen King-Hall
écrit
en toute candeur : « Malgré tout, je suis favorable à l’entrée dans l
103
4. Cette expression est de Michel Debré, lequel m’
écrivait
en 1953 que les Six ne seraient — s’ils existaient jamais, ce dont il
104
e. « Si cet idéal de l’avenir se réalise un jour,
écrit
-il en 1875, la nationalité suisse devra s’incorporer à la communauté
105
oire de la liberté ». Le grand juriste Max Huber
écrit
, pendant la dernière guerre : À l’heure actuelle, notre destinée se
106
ra plus d’Europe. À mi-chemin entre le temps où j’
écrivais
le Message final du premier congrès de l’Europe à La Haye, et le temp
107
Information, où je venais de prendre un poste. J’
écrivais
deux longs textes par jour : « La voix de l’Amérique parle aux França
108
bon de nous en assurer l’occasion quotidienne. J’
écrivais
quelques mois plus tard dans mon journal : « Une journée à l’OWI. —
109
nous sommes en train de causer. Trente machines à
écrire
dans cette salle, en contrepoint avec deux télétypes. Visières vertes
110
e Enfantin… une grande réparation vous est due »,
écrira-t
-il dans Arcane 17, deux ans plus tard, et il poursuit : « À travers l
111
ni hier par un petit jeu de questions et réponses
écrites
simultanément. Ma première question était : Qu’est-ce que le génie ?
112
re 1949 à Lausanne. Son histoire n’est pas encore
écrite
, et il faut craindre qu’elle ne puisse l’être que d’une manière insuf
113
le seul survivant du groupe et qui est en train d’
écrire
ces pages. Ce ne seront pas des pages d’histoire, mais un essai de re
114
l’Éducation (anciens ou imminents). T. S. Eliot m’
écrivait
: « I feel that at the present time one ought to do what one can to s
115
. » Retinger m’avait appuyé fort habilement. Il m’
écrivait
le 29 mars (avec « copie à quelques-uns de nos collègues ») une lettr