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éunir ces textes — les uns « parlés », les autres
écrits
— c’est qu’ils ne sont pas dépourvus d’une certaine unité d’intention
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ines communes. « Il n’y a plus ni Juif ni Grec »,
écrit
saint Paul. Elles ne tiennent compte ni de la race, ni des traditions
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omba la société au Moyen Âge. « L’homme médiéval,
écrit
Burckhardt, ne se connaissait plus que comme race, peuple, parti, cor
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comme des novateurs. « Nous nous sommes efforcés,
écrit
Calvin, de ne pas mettre nos opinions personnelles à la place de l’ex
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tiques, mais pour sauver l’Église véritable, car,
écrit
-il, « si personne n’allait au-devant pour rembarrer ces deux vices, t
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mais de l’ordre le plus général. C’est lorsqu’il
écrit
: « Le meilleur état de gouvernement est celui-là où il y a une liber
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ussie. « Fort différentes sur beaucoup de points,
écrit
-il, elles offrent ceci de commun qu’elles souffrent toutes les deux d
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gieuse d’abord, mais ils voulaient aussi, comme l’
écrivait
l’un deux : « vivre en la liberté des Suisses et de faire cantons ».
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r du fond de leur solitude15. Kierkegaard qui osa
écrire
ce blasphème contre les préjugés du siècle : « Le plus grand adversai
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parmi les plus fréquents dans les discours et les
écrits
de notre époque : esprit, liberté et ordre. Je constate que le mot es
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re de près, corps à corps. Croit-on que Ramuz eût
écrit
ce Chant de notre Rhône, si « roman », sans le voisinage germanique q
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vaudois Eugène Rambert : Un pays comme le nôtre,
écrivait
-il, doit réfléchir sa beauté dans l’âme de ses enfants. Le fait-il ?
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er par ses manières d’être et de penser. Goethe a
écrit
, à ce propos, quelques phrases extrêmement désobligeantes pour les Su
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s, et d’en tirer profit s’il y a lieu. « Un jour,
écrit
Goethe, les Suisses se délivrèrent d’un tyran. Ils purent se croire l
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préjugés bourgeois. » Je n’oublie pas que Goethe
écrivait
cela au xviie siècle. Les petits tyrans dont il parle étaient peut-ê
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, et totalement découragés d’agir, de parler ou d’
écrire
. Et j’ajouterai : je connais bien des protestants que notre moralisme
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ur format ou de leur couleur, mais de ce que j’ai
écrit
dessus. Et c’est pourquoi je m’y retrouve avec aisance. C’est là mon
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sion d’admirer la méthode d’un dictateur qui a pu
écrire
: « L’État, c’est l’âme de l’âme », voilà des drôles de fédéralistes,
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holique, et je suis calviniste ; 2° que lorsqu’il
écrit
: « Faire du socialisme, c’est faire la moitié du national-socialisme