1 1940, Mission ou démission de la Suisse. Avertissement
1 éunir ces textes — les uns « parlés », les autres écrits  — c’est qu’ils ne sont pas dépourvus d’une certaine unité d’intention
2 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
2 ines communes. « Il n’y a plus ni Juif ni Grec », écrit saint Paul. Elles ne tiennent compte ni de la race, ni des traditions
3 omba la société au Moyen Âge. « L’homme médiéval, écrit Burckhardt, ne se connaissait plus que comme race, peuple, parti, cor
4 comme des novateurs. « Nous nous sommes efforcés, écrit Calvin, de ne pas mettre nos opinions personnelles à la place de l’ex
5 tiques, mais pour sauver l’Église véritable, car, écrit -il, « si personne n’allait au-devant pour rembarrer ces deux vices, t
6 mais de l’ordre le plus général. C’est lorsqu’il écrit  : « Le meilleur état de gouvernement est celui-là où il y a une liber
7 ussie. « Fort différentes sur beaucoup de points, écrit -il, elles offrent ceci de commun qu’elles souffrent toutes les deux d
8 gieuse d’abord, mais ils voulaient aussi, comme l’ écrivait l’un deux : « vivre en la liberté des Suisses et de faire cantons ».
3 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
9 r du fond de leur solitude15. Kierkegaard qui osa écrire ce blasphème contre les préjugés du siècle : « Le plus grand adversai
10 parmi les plus fréquents dans les discours et les écrits de notre époque : esprit, liberté et ordre. Je constate que le mot es
4 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
11 re de près, corps à corps. Croit-on que Ramuz eût écrit ce Chant de notre Rhône, si « roman », sans le voisinage germanique q
5 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
12 vaudois Eugène Rambert : Un pays comme le nôtre, écrivait -il, doit réfléchir sa beauté dans l’âme de ses enfants. Le fait-il ?
13 er par ses manières d’être et de penser. Goethe a écrit , à ce propos, quelques phrases extrêmement désobligeantes pour les Su
14 s, et d’en tirer profit s’il y a lieu. « Un jour, écrit Goethe, les Suisses se délivrèrent d’un tyran. Ils purent se croire l
15 préjugés bourgeois. » Je n’oublie pas que Goethe écrivait cela au xviie siècle. Les petits tyrans dont il parle étaient peut-ê
16 , et totalement découragés d’agir, de parler ou d’ écrire . Et j’ajouterai : je connais bien des protestants que notre moralisme
6 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
17 ur format ou de leur couleur, mais de ce que j’ai écrit dessus. Et c’est pourquoi je m’y retrouve avec aisance. C’est là mon
7 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
18 sion d’admirer la méthode d’un dictateur qui a pu écrire  : « L’État, c’est l’âme de l’âme », voilà des drôles de fédéralistes,
19 holique, et je suis calviniste ; 2° que lorsqu’il écrit  : « Faire du socialisme, c’est faire la moitié du national-socialisme