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ge.) Dans toutes les notes et réflexions que j’ai
écrites
pendant sept ans — et dont un certain nombre ont paru à leur date, ré
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seuil de ce printemps qu’elle dénature. Envies d’
écrire
, sans contenus. Envies de noter des idées détachées, des petits faits
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sorganisent la méditation. Et me contraignent à n’
écrire
que des fragments. Le « journaliste » est l’homme sans lendemain.
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cision quasi absurde. Cette chambre paysanne où j’
écris
maintenant, sur un bon papier quadrillé, tandis qu’Albert Mermoud, en
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me le demande encore devant ce papier blanc, où j’
écris
à la lueur d’une lampe à pétrole. Pourquoi sommes-nous là, quelque p
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e me suis enfermé dans ma chambre d’hôtel et j’ai
écrit
pendant deux jours ces conférences que j’allais faire, absurdement, d
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eu et son rôle historique. (J’en ai même beaucoup
écrit
.) Je sais que ce nœud de fleuves et de montagnes percé par le seul co
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Esprit de conquête, dont chaque mot pourrait être
écrit
d’Hitler avec plus de pertinence encore que de Napoléon, et les Lettr
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, et les Lettres de Jacob Burckhardt. En 1871, il
écrit
à l’un de ses amis : « Le sort des ouvriers sera le plus étrange… L’É
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s’en revient à Berne pour y faire la Réforme. Il
écrira
d’abord des jeux de carnaval qui sont en vérité bien plus que des sat
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onsume d’autant plus vite qu’il a mieux éclairé —
écrit
un chroniqueur du temps — notre banneret Manuel apparut parmi nous co
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t-elle à Mandres, c’est donc jour de marché. Il a
écrit
ces mots. Elle saura bien. Il a rejoint l’usage du pays, l’intimité d
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en que je fasse la guerre à la Pologne, puisqu’on
écrit
des choses pareilles sur moi ! » C. B. lui ayant demandé pourquoi il
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sombre avenir de son pays. « Dans mon désespoir,
écrit
-il, j’eus recours à l’Évangile qu’on trouve sur toutes les tables de
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s grand-chose d’urgent à faire jusqu’à midi. J’ai
écrit
deux pages sur l’entrée d’Hitler à Paris, les ai recopiées, et envoyé
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r de l’E.-M. du Général. C’est bien vous qui avez
écrit
l’article paru ce matin dans la Gazette ? Oui, mon colonel. — Avez-vo
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d’arrêts de rigueur, dans un fort. Point d’ordre
écrit
ni de motifs allégués. J’ai toujours été partisan des vacances payées
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Repris mon service à la section Armée et Foyer.
Écrit
le manifeste de la Ligue du Gothard. Il paraît sur une page entière d
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telligence ? Et pourtant, c’est encore Valéry qui
écrivait
prophétiquement, au lendemain de la victoire (celle de 1918) : « Nous
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requetes de droite et des démocrates de gauche… J’
écris
ceci à la frontière espagnole, sous le regard peu rassurant de jeunes
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ma mission, je ne vois donc que deux solutions :
écrire
un livre dont les fabricants de magazines puissent à loisir piller le
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ez angoissé et honteux à la pensée d’avoir jamais
écrit
, de vous être jamais livré à ces extravagances naïves qu’on nomme ins
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ition, de pas sérieux vraiment, qui vous a fait «
écrire
»… Petits bureaux miteux et encombrés des plus grands éditeurs de Par
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leuses, c’était là que l’esprit s’alertait, et qu’
écrire
comme personne ne l’avait encore fait paraissait l’acte le plus série
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parlent. À lire les revues ou little mags où ils
écrivent
, à les voir chez eux ou ensemble, j’éprouve une sorte de tristesse. I
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aire, de rechercher surtout la « vie » dans leurs
écrits
, avec une sorte de nostalgie à la Lawrence. Ils jugent en général tro
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ancière me disait : « Vous autres Européens, vous
écrivez
comme si vous étiez déjà morts. Oh ! ce n’est pas un reproche aussi v
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mundane ou irresponsible celui qui évite dans ses
écrits
les mots en isme et le langage technique des ismes réputés d’avant-ga
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ier 1941 Faisons le point. — Essayer encore d’
écrire
pour eux et de m’adapter, malgré tout ? Si seulement j’étais romancie
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angue, à moins qu’on ne les illustre abondamment…
Écrire
ce livre sur la Suisse, ma première tentative de vulgarisation ? Mais
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ne peut être joué avant avril ou mai. Et l’on m’
écrit
de Suisse pour me presser de rentrer. Mais là-bas, que pourrai-je bie
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pendant les premiers mois d’un séjour à New York.
Écrit
une cinquantaine de pages, sans ratures, sur les sujets les plus vari
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c’est vrai. S’il est vrai que j’ai vécu ce que j’
écris
. C’est la question que je préfère. Leur familiarité réchauffe. Chaque
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ecours, les liens secrets entre le style que l’on
écrit
et celui que l’on imprime à sa vie ! Dans ces pages et dans mes circo
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enfermé dans ma cabine. Je constate que j’y puis
écrire
sans malaise. Mais je n’ai guère à écrire : je suis trop seul. Et je
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’y puis écrire sans malaise. Mais je n’ai guère à
écrire
: je suis trop seul. Et je pense rester seul pendant les dix-sept jou
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stuaire de la Plata, et Buenos Aires. Je n’ai pas
écrit
une seule de mes douze conférences. L’hiver ramène ses soucis. Mais i
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diable. — Qu’en savez-vous ? Je n’ai pas encore
écrit
ma conférence ? — Nous savons tout, prenez ce fauteuil. — Vous en s
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e ! — Que faites-vous ? — Je suis écrivain. — Qu’
écrivez
-vous ? — Oh !… de la philosophie… — What kind of philosophy ? (Quelle
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es notes éparses. À sept heures, je me suis mis à
écrire
. Il est dix heures et j’ai devant moi les trois premiers chapitres te
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nts à la cafétéria du coin. 2 mars 1942 Ou
écrire
, ou sortir. — Après trois jours et nuits de travail acharné, j’ai ten
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vaille de toute la nuit. Voilà qui est clair : ou
écrire
, ou sortir. 4 mars 1942 À Town Hall, Wanda Landowska jouait cet
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ivre. Je ne puis entendre Bach sans avoir honte d’
écrire
. Comment frapper les mots d’une touche aussi allègre ? Comment les fa
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te le pied cassé de mon petit fauteuil. Bonheur d’
écrire
et de me sentir libre nuit et jour. Fin mars 1942 Écrit finis à
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me sentir libre nuit et jour. Fin mars 1942
Écrit
finis à six heures du matin. Église Saint-Marc à l’aube froide, quelq
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d, je me mettais à ce travail, nouveau pour moi :
écrire
des textes d’information et des commentaires politiques, diffusés par
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nous sommes en train de causer. Trente machines à
écrire
dans cette salle, en contrepoint avec deux télétypes, visières vertes
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soit-il, qui ne serve Hitler en fin de compte. J’
écris
vingt à trente pages par jour après des heures de recherches préparat
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le faire sortir de Bevin House. Il s’est remis à
écrire
un conte d’enfants qu’il illustre lui-même à l’aquarelle. Géant chauv
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s vingt-cinq pages quotidiennes, je n’ai pu guère
écrire
que ces notes de journal, et deux ou trois essais pour des revues amé
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Je constate que j’hésite ou répugne aujourd’hui à
écrire
certaines phrases, à user de certains tours que je pressens intraduis
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erme. Car il ne s’agit pas seulement, pour moi, d’
écrire
en vue de traductions américaines, mais également en vue d’une transm
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dans ce cas. ⁂ On ne savait plus juger du « bien
écrire
» sinon par référence à des modèles anciens. (Que de pastiches dans n
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ue de pastiches dans nos lettres modernes !) Bien
écrire
, c’est régler ses moyens sur la fin que vise un écrit. Cette fin peut
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e, c’est régler ses moyens sur la fin que vise un
écrit
. Cette fin peut condamner la phrase trop « écrite » ; ou l’exiger, se
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écrit. Cette fin peut condamner la phrase trop «
écrite
» ; ou l’exiger, selon les cas. ⁂ Défaut commun à presque tous nos bo
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nçais contemporains : n’importe qui dira qu’ils «
écrivent
bien », parce que leurs élégances restent cousues de fil blanc. On y
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re 1943 Un éditeur américain m’ayant demandé d’
écrire
une version élargie de mon diable, j’ai saisi l’occasion pour obéir a
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ur la première fois de ma vie, je me sens tenté d’
écrire
la suite du roman. New York, fin d’année 1943 Note sur l’aton
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oyant nos émigrés et lisant quelques-uns de leurs
écrits
. Quant à l’Europe, si elle se tait ce n’est peut-être pas seulement à
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glissement d’un canoë vers le pied du rocher où j’
écris
. Deux voiles inclinées se croisent lentement entre les troncs des pin
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rivait de Chicago. C’est très long, je résume. Il
écrit
un roman inspiré de votre livre sur le diable — est-ce bien cela ? —
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’ils sont scrupuleux et sincères. Et moi qu’ai-je
écrit
dans ces pages dont un Américain ou un Européen qui aurait vécu longt
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6 Faut-il rentrer ? — On me dit que Mauriac a
écrit
: Faut-il partir ? (pensant aux jeunes Français, répondant non). Que
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iotique, ou anticommuniste, je ne sais plus. On m’
écrit
cela de Paris et l’on ajoute que je ferais bien de rentrer, sous pein
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res, au-dessus d’une mer morte de glace. J’allais
écrire
: « L’avion s’élance pour franchir l’Océan d’un seul bond. Nous volon
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et sans nul signe apparent de mouvement. Les uns
écrivent
, d’autres déjeunent. Je regarde par mon hublot. La mer est blanche, u