1 1948, Suite neuchâteloise. I
1 distinct… Je me disais qu’un jour je voudrais en écrire , mais qu’il fallait d’abord rentrer.   Je suis rentré, c’est la coutu
2 1948, Suite neuchâteloise. II
2 es.   Je l’ignorais encore quand on m’a proposé d’ écrire ces pages sur mon pays natal. On insistait amicalement : je venais de
3 1948, Suite neuchâteloise. III
3 l’état politique, civil et naturel de la Suisse, écrit en 1776 : « La constitution de Neuchâtel est une monarchie limitée, d
4 mille bons et fidèles sujets…   « En 1818 déjà —  écrit M. Arthur Piaget dans sa remarquable Histoire de la révolution neuchâ
5 ille qui régnait à Neuchâtel. Dieu nous préserve, écrivait -il, des parvenus par droit de naissance et de fortune qui clabaudent
4 1948, Suite neuchâteloise. V
6 efermé les livres, les mémoires. L’année finit. J’ écris sans hâte. Quel silence ! Et je m’attarde à suivre encore ces harmoni
7 is sans y retrouver la trace des larmes dont elle écrit souvent qu’elles furent baignées. L’on était vers 1830. Portrait de s
5 1948, Suite neuchâteloise. VI
8 s steppes vers son génie. Et l’on dit qu’Andersen écrivit quelques-uns de ses plus beaux contes pendant le séjour qu’il fit au
9 vions joué au jeu des questions et réponses. L’un écrit trois questions, et l’autre en même temps trois réponses. Puis on lit
10 papiers. Jeu de hasard, ou de télépathie. J’avais écrit , dernière question : — Qu’est-ce que le style ? Catherine, la fille d
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11 lacustre. « Odeur de l’eau — pour toute la vie », écrivait un Paysan du Danube , et vingt ans ne l’ont pas démenti. Je dénombre
7 1948, Suite neuchâteloise. VIII
12 VIII On peut écrire aussi contre les lacs, ces endormeurs, et porter sa louange à des lie