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Note de l’auteur Ce petit ouvrage,
écrit
en mars 1949, fait partie d’une série d’études sur les nations modern
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le même poète, dans un accès de prophétisme, a pu
écrire
: La Suisse, dans l’Histoire, aura le dernier mot. Entre l’idylle d
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ent citée dans les discours, manuels scolaires et
écrits
politiques suisses. C’est en effet la clause de la foi jurée. Or une
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e le meilleur historien moderne de la Suisse peut
écrire
: La naissance de la Confédération et sa défense victorieuse constit
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mier chapitre de toutes les alliances et ligues —
écrit
un chroniqueur du xvie siècle, Josias Simler — concerne le secours q
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itale ni centre légal, et sans autre constitution
écrite
que les Pactes. Sa Diète, formée de délégués des gouvernements canton
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u’une rupture avec l’Empire, c’était comme on l’a
écrit
« un refus de s’intégrer à un Empire désormais dénaturé », — un acte
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en Suisse vers la fin du xviiie siècle, pouvait
écrire
dans son journal : Un jour, les Suisses se délivrèrent d’un tyran. I
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ation du 20 novembre 1815, Guglielmo Ferrero a pu
écrire
qu’elle est « la porte par laquelle la Suisse entre dans le grand siè
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ulé5. Le terme de fédéralisme n’apparaît dans les
écrits
politiques suisses qu’à une époque toute récente. Les anciens chroniq
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s. « Les Suisses ne se payent pas de paroles ! »,
écrivait
Montluc. 4. Le fédéralisme, en effet, n’est pas seulement le régiona
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bourgeois. « Ce qu’il y a d’intéressant à noter,
écrit
encore M. Siegfried, c’est que pareil équilibre semble régner au sein
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ement intenable. Sous le régime du Pacte de 1815,
écrit
l’historien William Martin, « la Suisse ressemblait à l’Europe d’aujo
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de 1848 — une Constitution fédérale fut discutée,
écrite
, votée et mise en vigueur. Elle valut à la Suisse un long siècle de p
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le progrès, tout nous le révèle. Les paroles, les
écrits
, les fêtes nationales, les sociétés littéraires et savantes, les vœux
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urelles du pays. C’est dans ce sens que l’on a pu
écrire
: « La Suisse est une victoire de l’homme sur l’homme.20 » 7. G.
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rôle essentiel. « C’est sans doute une bonne fée,
écrit
André Siegfried, qui, lors de sa naissance a dit à ce pays : Tu n’aur
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riques. Un économiste anglais, H. N. Casson, a pu
écrire
que « proportionnellement à sa population, la Suisse est le premier p
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oralistes du xixe siècle en Suisse, Félix Bovet,
écrivait
: « Cet enfant m’inquiète, il est trop avancé, il se développe trop…
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n à plusieurs reprises, le Neuchâtelois Numa Droz
écrivait
au xixe siècle : Un peuple qui a la structure du nôtre, et qui est
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me, étant seuls dans toute l’Europe à parler et à
écrire
leur langue celto-romane, qu’on ne peut rapprocher que de l’ancien pr
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comme un des trois ou quatre auteurs qui aient su
écrire
la langue allemande. 44. À vrai dire, l’allemand déborde à l’ouest j