1 1953, La Confédération helvétique. Note de l’auteur
1 Note de l’auteur Ce petit ouvrage, écrit en mars 1949, fait partie d’une série d’études sur les nations modern
2 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
2 le même poète, dans un accès de prophétisme, a pu écrire  : La Suisse, dans l’Histoire, aura le dernier mot. Entre l’idylle d
3 ent citée dans les discours, manuels scolaires et écrits politiques suisses. C’est en effet la clause de la foi jurée. Or une
4 e le meilleur historien moderne de la Suisse peut écrire  : La naissance de la Confédération et sa défense victorieuse constit
5 mier chapitre de toutes les alliances et ligues —  écrit un chroniqueur du xvie siècle, Josias Simler — concerne le secours q
6 itale ni centre légal, et sans autre constitution écrite que les Pactes. Sa Diète, formée de délégués des gouvernements canton
7 u’une rupture avec l’Empire, c’était comme on l’a écrit « un refus de s’intégrer à un Empire désormais dénaturé », — un acte
8 en Suisse vers la fin du xviiie siècle, pouvait écrire dans son journal : Un jour, les Suisses se délivrèrent d’un tyran. I
9 ation du 20 novembre 1815, Guglielmo Ferrero a pu écrire qu’elle est « la porte par laquelle la Suisse entre dans le grand siè
10 ulé5. Le terme de fédéralisme n’apparaît dans les écrits politiques suisses qu’à une époque toute récente. Les anciens chroniq
11 s. « Les Suisses ne se payent pas de paroles ! », écrivait Montluc. 4. Le fédéralisme, en effet, n’est pas seulement le régiona
12 nation » chez un Français. a. Par erreur, il est écrit « Australiens » dans le texte imprimé.
3 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
13 bourgeois. « Ce qu’il y a d’intéressant à noter, écrit encore M. Siegfried, c’est que pareil équilibre semble régner au sein
14 ement intenable. Sous le régime du Pacte de 1815, écrit l’historien William Martin, « la Suisse ressemblait à l’Europe d’aujo
15 de 1848 — une Constitution fédérale fut discutée, écrite , votée et mise en vigueur. Elle valut à la Suisse un long siècle de p
16 le progrès, tout nous le révèle. Les paroles, les écrits , les fêtes nationales, les sociétés littéraires et savantes, les vœux
17 urelles du pays. C’est dans ce sens que l’on a pu écrire  : « La Suisse est une victoire de l’homme sur l’homme.20 » 7. G.
4 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
18 rôle essentiel. « C’est sans doute une bonne fée, écrit André Siegfried, qui, lors de sa naissance a dit à ce pays : Tu n’aur
19 riques. Un économiste anglais, H. N. Casson, a pu écrire que « proportionnellement à sa population, la Suisse est le premier p
5 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
20 oralistes du xixe siècle en Suisse, Félix Bovet, écrivait  : « Cet enfant m’inquiète, il est trop avancé, il se développe trop…
6 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
21 n à plusieurs reprises, le Neuchâtelois Numa Droz écrivait au xixe siècle : Un peuple qui a la structure du nôtre, et qui est
22 me, étant seuls dans toute l’Europe à parler et à écrire leur langue celto-romane, qu’on ne peut rapprocher que de l’ancien pr
23 comme un des trois ou quatre auteurs qui aient su écrire la langue allemande. 44. À vrai dire, l’allemand déborde à l’ouest j