1
urs prête à fournir ses preuves d’objectivité. Ou
écrire
ou décrire, en somme : tels sont les termes antinomiques, exclusifs l
2
lement quelques accidents, de ceux qui incitent à
écrire
, le journal non intime est une composition, très libre en vérité mais
3
l’époque et la personne qui vit en elle et qui en
écrit
— je ne dis pas qui la décrit. ⁂ Car on ne peut décrire une époque :
4
t coexistent en nombre incalculable. Celle dont j’
écris
le journal existe bel et bien, mais en moi et dans cette mesure où je
5
même temps. Au sens actif et littéral du verbe, j’
écris
l’époque dont je suis convaincu et voudrais bien faire croire que je
6
up l’engage dans la communauté, j’étais fait pour
écrire
des journaux de cette espèce, chronique des moments de présence à moi
7
— à l’avantage du récit. ⁂ Donc de l’Histoire. J’
écris
le temps que j’ai vécu de 1926 à 1946, c’est-à-dire des premiers tres
8
rejoindre l’étape où je me suis arrêté le temps d’
écrire
ces quelques pages. à Ferney, le 5 mai 1967. D. de R.
9
ant, depuis trente ans, qu’il résout par l’acte d’
écrire
… Moi je suis dans les buis, près des basses du petit orchestre, avec
10
« Je ne puis pas parler de lui, ici à Francfort,
écrivait
Bettina, car aussitôt l’on se met à raconter les choses les plus affr
11
te, simplement parce qu’il a aimé une femme, pour
écrire
Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer, c’est seulement vouloir se m
12
a nuit fraîche m’a réveillé. Mais tandis qu’ici j’
écris
, je me sens tout baigné encore de cette fièvre amoureuse ; et tout es
13
ma tête. La volupté de telles heures consiste à n’
écrire
que quatre ou cinq phrases mais en tenant compte de tout ce qui bouge
14
er.) 22 mai 1929 (Après avoir relu ce que j’
écrivais
hier.) Il s’agirait, au fond, d’amener la pensée à la plus insistante
15
convaincu. Il prétend que je savais qui allait m’
écrire
, et que j’avais d’assez bonnes chances de deviner juste. Mais je n’ai
16
t, et je n’avais aucune raison d’attendre qu’il m’
écrive
. Quant à l’enveloppe jaune, elle contenait un journal où l’on revient
17
peut-être approcher. Début de juillet 1929
Écrivez
donc une nouvelle allemande pleine de myosotis, de Gérard de Nerval,
18
emps, et sans doute à cause de ce que je venais d’
écrire
, la faim me prit et je demandai une paire de saucisses croquantes et
19
t seule aussi. Ah ! pensai-je — et ce ah ! que j’
écris
ici, c’était alors une soudaine virulence de ma pensée, un élan conte
20
cette interaction devait être d’une part l’œuvre
écrite
, un style d’abord, seul instrument qui pût capter un éventuel « messa
21
e, d’un moi contingent et fortuit, mal formé, mal
écrit
en quelque sorte, mais en quête de sa secrète identité, et d’abord de
22
s derniers examens. Je voulais aller vivre, agir,
écrire
, au lieu où se déroulait l’Aventure de l’esprit : ce ne pouvait être
23
out reste là, mais changé de signe… L’essai que j’
écris
sur Goethe, fin février 1932, pour le centenaire de sa mort, décrit c
24
e « tardive » et « décadente » où nous vivions. J’
écrivais
sur ma table improvisée (un rayon de placard sur deux valises) ces li
25
le. Privilège à vrai dire sans mesure ; oserai-je
écrire
: sans espoir ? Tâchons d’être joyeux et humbles. À la fin de l’été,
26
. Nous ne pensons pas que la guerre soit, comme l’
écrit
Henri Lefebvre, la seule « chance » des capitalistes. Il en est une m
27
aire ne comportent pas de points d’application »,
écrit
Nizan. Voilà bien la suprême « évasion » de nos intellectuels, même m
28
lueur des réverbères de la rue Saint-Placide pour
écrire
près de la fenêtre, dans son petit carnet, les noms et qualités des t
29
e répondis très complètement. Le 8 novembre, il m’
écrivait
qu’il avait remis son papier à Paulhan, et allait m’envoyer « des pro
30
re texte parut. Ma « Définition de la Personne »,
écrite
à cette époque et publiée un peu plus tard dans Esprit , devait fair
31
au 17 novembre 1933 Pour parer au plus pressé,
écrit
et envoyé six articles à des revues, hebdomadaires et journaux. Grand
32
mal à prendre au sérieux l’actualité de ce que j’
écrivais
. Il faut avouer qu’il s’agissait, dans ces articles, de ce que les ge
33
payantes bien entendu), et que je vais sans doute
écrire
d’un trait, parce que j’y parlerai de notre affaire, avec nos mots, d
34
s ! J’ai du travail chez moi, des tas de choses à
écrire
… Elle n’ose pas m’en demander davantage. Et moi, je recule devant l’e
35
rise de lui expliquer la nature de mon travail. «
Écrire
», qu’est-ce que cela signifie ? Écrire pour les journaux, sans doute
36
ravail. « Écrire », qu’est-ce que cela signifie ?
Écrire
pour les journaux, sans doute, mais il n’y en a pas tant à raconter s
37
st tapé à la machine. — Est-ce qu’il n’y a rien d’
écrit
à la main ? — Si, il y a des corrections écrites à la main. » Pédenau
38
d’écrit à la main ? — Si, il y a des corrections
écrites
à la main. » Pédenaud relit pour la énième fois son tarif, fait son c
39
Port : 4 fr. 75. Dans l’après-midi, tandis que j’
écris
à ma table, j’entends grincer la porte du jardin. C’est la femme de P
40
ité, une seule chose les a frappés : ma machine à
écrire
. La mère Renaud (Renaud-de-la-Cure), qui est une vieille amie des pro
41
voudrais exprimer un maximum d’humanité lorsque j’
écris
, et c’est précisément parce que j’écris que je me vois séparé de beau
42
lorsque j’écris, et c’est précisément parce que j’
écris
que je me vois séparé de beaucoup d’hommes, du plus grand nombre. Et
43
avoir scié et cassé des branches. Cela m’oblige à
écrire
lentement ; il se peut que mon style s’en ressente, soit un peu engou
44
t bien son affaire. C’est bien comme ça que c’est
écrit
dans la Bible, il n’a pas dit de mensonges, quoi ! Mais ici ils ne sa
45
ard me frappe aujourd’hui comme si elle avait été
écrite
exprès pour moi, dans ma situation actuelle. Elle contient un double
46
r prendre une décision. 23 décembre 1933 J’
écris
ceci sur une table de café. À travers la vitrine, je vois le vieux po
47
n’ai plus de travail fixe. Quand je m’arrêtais d’
écrire
, par fatigue, je ne me sentais pas la bonne conscience de l’employé q
48
digieux producteurs d’idées ; deux hommes qui ont
écrit
chacun deux douzaines de volumes en l’espace de dix ans : Kierkegaard
49
ter29. Le second était si pauvre, au moment où il
écrivit
ses plus grandes œuvres, qu’il ne lui restait plus même une chemise e
50
a-t-il en France d’écrivains qui vivent de leurs
écrits
? Peut-être deux sur cent — et ces deux-là auront probablement de 40
51
que je n’arrive à la préciser que par l’effort d’
écrire
ici des mots qui la traduisent et la trahissent ? D’où vient cette es
52
auraient peur de n’être rien. 23 janvier 1934 (
écrit
sur la dune) Il ne faut pas se mettre en colère au mois de janvier
53
x circonstances mêmes qui l’ont mis dans le cas d’
écrire
. Car ou bien l’on écrit ce que l’on ne peut pas faire, et c’est l’ave
54
l’ont mis dans le cas d’écrire. Car ou bien l’on
écrit
ce que l’on ne peut pas faire, et c’est l’aveu d’une faiblesse ou d’u
55
compliquent fort la vie, je crois ; ou bien l’on
écrit
des choses intelligentes, et c’est encore l’aveu d’une inadaptation c
56
aux mœurs et coutumes de ce temps ; ou bien l’on
écrit
simplement pour gagner sa chienne de vie, et c’est le bon moyen de tr
57
n’entendent goutte. Je ne sais plus quel poète a
écrit
: « L’art est une question de virgules. » Voilà qui donne exactement
58
san précieux de la langue française telle qu’on l’
écrit
à Paris de nos jours (car c’est faux sous tout autre rapport, pour to
59
première condition c’est de gagner peu. (J’ai
écrit
cela, je me le rappelle, peu de temps après notre arrivée, en haut d’
60
gens. — Souvent, quand je me tire du livre que j’
écris
— sur la crise de la culture — pour causer avec la laitière ou la fac
61
à qui je parle, et le mot « homme » dans ce que j’
écris
? Non seulement ceux d’ici ne comprendraient rien à ce que je fais, e
62
Mais je suis homme aussi bien qu’eux. Et ce que j’
écris
m’intéresse tout entier, en tant qu’homme. Donc j’ai bien le droit de
63
zac, 13 mai 1631). Ce n’est pas Descartes qui eût
écrit
ce Journal ! Mais nous, nous chercherons le salut de la pensée ailleu
64
qui la met en question. Programme : Ne plus rien
écrire
sans tenir compte de l’existence du père Renaud, de l’épicière, de M.
65
bitué dès l’école à ne plus se reconnaître dans l’
écrit
? 17 avril 1934 La poule noire couve depuis hier ses treize œuf
66
t une astuce inexprimables… » « Tout a été dit ou
écrit
sur Venise, je ne t’en rapporte donc que peu de choses, comme cela me
67
t vivre jusqu’en avril. Pendant ce temps, j’ai pu
écrire
quelques articles… Mais j’éprouve une difficulté croissante et déjà p
68
ure particulière. Je passe la matinée à lire et à
écrire
sous les tilleuls, en maillot de bain. Beaucoup de moustiques et de f
69
à tréteaux. Un de mes rêves s’est ainsi réalisé :
écrire
sur une table en sapin, dans une vaste pièce vide, aux murs nus et au
70
ssources, ne bougeais plus ni pied ni patte, et n’
écrivais
plus à personne. Je crois à la valeur d’appel de l’absence, ou plutôt
71
er mon chèque. J’arrive devant la porte où il est
écrit
: Caisse. Je frappe et entre. Un homme penché vers le guichet parle a
72
fond et sur les murs verdâtres de la chambre où j’
écris
. Et voilà mon petit exercice de rentrée terminé : « Décrivez la maiso
73
tiennent notre marche. Et c’est Kierkegaard qui a
écrit
: « …la marche verticale, signe de notre verticalité infinie ou du su
74
ndiscrétion ? » Je dis mon nom. « Est-ce vous qui
écrivez
des articles ? J’en ai lu signés de ce nom-là. » Et elle me cite une
75
té, je le sais bien pourtant… J’en étais là, et n’
écrivais
plus rien, tout absorbé par mon travail de traduction, et n’en sortan
76
eure des mauvaises nostalgies ? Qui pourrait nous
écrire
une histoire des inventions de l’insomnie ? Ne serait-ce pas tout sim
77
se donne plus de chances de mentir que celui qui
écrit
un journal intime, une prétendue « relation » de ses pensées et senti
78
’est d’abord que cet auteur, s’il a l’intention d’
écrire
un journal, pense et sent en vue du journal, donc autrement qu’il ne
79
té présente. Les mots que nous disons ou que nous
écrivons
, nous autres intellectuels, éveillent dans l’esprit populaire des har
80
a s’appelle, je ne sais plus le nom du type qui a
écrit
le bouquin. Ah ça alors ! Tenez, c’est l’histoire d’une municipalité
81
és exploitées par le plus bavard, je suis tenté d’
écrire
quelque chose de méchant : que ce pays est à l’image des quelques jou
82
u ! ça demande du raisonnement. Par exemple, il a
écrit
au ministre au ministre du Travail — pour avoir une pension de 5000 f
83
lui, Simard, et cette personne lui a conseillé d’
écrire
une nouvelle lettre recommandée « à la charge du destinataire ». Eh b
84
ition. — C’est de Casanova que le prince de Ligne
écrit
: « Il ne croit à rien excepté ce qui est le moins croyable, étant su
85
bien dit, dès le début, que mon travail c’était d’
écrire
des livres. Il a dû trouver l’excuse assez faible. Je n’ai pas la têt
86
Il faudra que je lui glisse un de ces jours que j’
écris
« pour les journaux ». 3 février 1935 Déclassé. — L’intellectu
87
ntale. Peut-être ferais-je bien, à l’avenir, si j’
écris
quelque chose sur le fascisme ou sur les soviets, de mettre en épigra
88
. Et en même temps, je vois que je mentirais si j’
écrivais
que je n’y crois pas. Superstition ! Je m’étonne de ce que ce « repro
89
tenir avec ces hommes et ces femmes pour qui l’on
écrivait
sans le savoir. Découverte des diversités merveilleuses que proposent
90
concrètes et singulières de lire ce qu’un autre a
écrit
, d’écouter ce qu’un autre leur dit. Quand un lecteur vous écrit, il s
91
er ce qu’un autre leur dit. Quand un lecteur vous
écrit
, il s’exprime le plus souvent dans un langage conventionnel qu’il cro
92
autrement intelligent qu’on ne l’imagine quand on
écrit
sans l’avoir jamais vu. Il n’est pas arrêté par nos tabous critiques.
93
ication in concreto à l’occasion de mes prochains
écrits
. Cette conclusion est la suivante : le lecteur en son particulier — p
94
est solide et ce qui est artificiel dans ce qu’il
écrit
. Et cette critique directe, informulée, parfois dramatique, c’est bie
95
Question à messieurs les sociologues. — De Man
écrit
dans L’Idée socialiste, p. 394 : « Un logement plus spacieux, plus cl
96
er, si seulement elles vous abrutissaient comme l’
écrit
M. Duhamel ! Mais non, elles vous forcent à écouter dix mélodies et t
97
er ou de recevoir ? Il me semble maintenant que j’
écris
, que c’est profondément le même mouvement, l’amour, et la même décept
98
olitiques et intellectuels en France. — Vous avez
écrit
des choses très dures sur notre régime, commence-t-il. — En effet. —
99
er. Je puis juger des différences. Et j’ai lu les
écrits
doctrinaux du régime. — Si vous voulez être objectif et véridique, et
100
e commune de la jeunesse européenne, comme vous l’
écriviez
il y a quelques années, c’est pour vous un devoir absolu d’aller voir
101
bentrop n’auraient le droit de s’étonner que je l’
écrive
avec la même franchise. Trois semaines plus tard, j’étais nommé.
102
ne vais pas redire ici ce que je suis en train d’
écrire
ailleurs 52. Je noterai simplement qu’un Juif, cultivé, libéral et bo
103
connaissances ». Je leur demande de répondre par
écrit
à cette question : « Pourquoi j’étudie les langues romanes. » Trois s
104
Lui. — Et alors, quelle solution proposez-vous ?
Écrire
des articles pacifistes, ou traîner dans les cafés, ou gagner de l’ar
105
semble. 12 mars 1936 Le journal de ce matin
écrit
: Lorsque le Führer s’écria : « Je ne puis vivre que si ma foi puiss
106
rètes ni son espoir. « Il doit y avoir une clé »,
écrivais
-je à ce moment. Je l’ai trouvée, cette clé, mais à présent, comment f
107
ndrait un peu de sérieux aux esprits libres » — j’
écrivais
cela, il y a deux ans. Je n’oserais plus le répéter, devant Niemöller
108
la mentalité totalitaire que je retrouve dans les
écrits
et les propos de certains de nos antifascistes. Introduisez la discus
109
à peu près à la même date, La Dépêche de Toulouse
écrit
: « Il faut les lire d’un bout à l’autre, ces notes au jour le jour q
110
es sans-Dieu bolchéviques ! Tandis que le premier
écrit
: « R… enrichit sans nul doute la discussion féconde entre les deux p
111
s, s’éclairent à mes yeux grâce à la lettre que m’
écrivit
vers la même époque un étudiant nazi. Il me reprochait, lui aussi, d’
112
uvrage paru l’automne dernier. Or, voici ce que m’
écrit
un hitlérien : « Juste, votre livre ne l’est certainement pas. Car la
113
Führer magnifié par le culte de son peuple que j’
écrivais
cette phrase qui parut ambiguë : « Seul un prophète peut lui répondre
114
épondrai qu’alors il n’y en a point. 64. Pages
écrites
en manière de postface aux traductions du Journal d’Allemagne en Ho
115
n’en avais encore que le plan. Par chance, Rops m’
écrivit
à ce moment-là pour me demander de céder mon tour à un jeune colonel
116
time tentation. De fin février au début de mai, j’
écris
les livres I à V. En mai, comme prévu, quatre conférences en Suisse,
117
ce qui me vient par téléphone, c’est la demande d’
écrire
une pièce pour l’Exposition nationale de l’an prochain. Il faudrait,
118
et laissé se composer un plan. Je vais accepter d’
écrire
ce Festspiel national, à la seule condition qu’Honegger accepte d’en
119
al, à la seule condition qu’Honegger accepte d’en
écrire
la musique. Boulevard de Clichy, dans son grand atelier, il m’assure
120
ure que je tombe bien. Il avait justement envie d’
écrire
une œuvre populaire, communautaire, et qui n’exigerait pour son exécu
121
rhétorique du choral luthérien. Jamais je n’avais
écrit
en telle aisance, bien que ce fût mon quatrième ouvrage de l’année68
122
s. Hors des mouvements personnalistes et de leurs
écrits
, les vrais dangers ne furent pas vus. On ne concevait pas ce qui les
123
du monde, essai sur l’interprétation des formes,
écrit
au début de l’année, devait rester inédit. 69. Bien entendu, je ne r
124
ge.) Dans toutes les notes et réflexions que j’ai
écrites
pendant sept ans — et dont un certain nombre ont paru à leur date, ré
125
seuil de ce printemps qu’elle dénature. Envies d’
écrire
, sans contenus. Envies de noter des idées détachées, des petits faits
126
sorganisent la méditation. Et me contraignent à n’
écrire
que des fragments. Le « journaliste » est l’homme sans lendemain.
127
cision quasi absurde. Cette chambre paysanne où j’
écris
maintenant, sur un bon papier quadrillé, tandis qu’Albert Mermoud, en
128
me le demande encore devant ce papier blanc, où j’
écris
à la lueur d’une lampe à pétrole. Pourquoi sommes-nous là, quelque pa
129
e me suis enfermé dans ma chambre d’hôtel et j’ai
écrit
pendant deux jours ces conférences que j’allais faire, absurdement, d
130
eu et son rôle historique. (J’en ai même beaucoup
écrit
.) Je sais que ce nœud de fleuves et de montagnes percé par le seul co
131
Esprit de conquête, dont chaque mot pourrait être
écrit
d’Hitler avec plus de pertinence encore que de Napoléon, et les Lettr
132
, et les Lettres de Jacob Burckhardt. En 1871, il
écrit
à l’un de ses amis : « Le sort des ouvriers sera le plus étrange… L’É
133
s’en revient à Berne pour y faire la Réforme. Il
écrira
d’abord des jeux de carnaval qui sont en vérité bien plus que des sat
134
consume d’autant plus vite qu’il a mieux éclairé,
écrit
un chroniqueur du temps, notre banneret Manuel apparut parmi nous com
135
elle à Mandres, c’est donc jour de marché. » Il a
écrit
ces mots. Elle saura bien. Il a rejoint l’usage du pays, l’intimité d
136
en que je fasse la guerre à la Pologne, puisqu’on
écrit
des choses pareilles sur moi. » C. B… lui ayant demandé pourquoi il a
137
sombre avenir de son pays. « Dans mon désespoir,
écrit
-il, j’eus recours à l’Évangile qu’on trouve sur toutes les tables de
138
s grand-chose d’urgent à faire jusqu’à midi. J’ai
écrit
deux pages sur l’entrée d’Hitler à Paris, les ai recopiées, et envoyé
139
de l’E.-M. du Général. — C’est bien vous qui avez
écrit
l’article paru ce matin dans la Gazette ? — Oui, mon colonel. — Ave
140
heures d’essais peu convaincants — on ne peut pas
écrire
en groupe — ils me confient la rédaction. Ma position est un peu déli
141
telligence ? Et pourtant, c’est encore Valéry qui
écrivait
prophétiquement, au lendemain de la victoire (celle de 1918) : « Nous
142
requetes de droite et des démocrates de gauche… J’
écris
à la frontière espagnole, sous le regard peu rassurant de jeunes sold
143
’Amour et l’Occident est paru à New York. On m’a
écrit
à Lisbonne déjà que les critiques sont excellentes, mais comment sont
144
ntine ? Ou encore, apprendre l’anglais assez pour
écrire
dans cette langue ? En mer, nuit du 14 au 15 septembre 1940 Les
145
ma mission, je ne vois donc que deux solutions :
écrire
un livre dont les fabricants de magazines puissent à loisir piller le
146
ez angoissé et honteux à la pensée d’avoir jamais
écrit
, de vous être jamais livré à ces extravagances naïves qu’on nomme ins
147
ition, de pas sérieux vraiment, qui vous a fait «
écrire
»… Petits bureaux miteux et encombrés des plus grands éditeurs de Par
148
leuses, c’était là que l’esprit s’alertait, et qu’
écrire
comme personne ne l’avait encore fait paraissait l’acte le plus série
149
parlent. À lire les revues ou little mags où ils
écrivent
, à les voir chez eux ou ensemble, j’éprouve une sorte de tristesse. I
150
aire, de rechercher surtout la « vie » dans leurs
écrits
, avec une sorte de nostalgie à la Lawrence. Ils jugent en général tro
151
ancière me disait : « Vous autres Européens, vous
écrivez
comme si vous étiez déjà morts. Oh ! ce n’est pas un reproche aussi v
152
mundane ou irresponsible celui qui évite dans ses
écrits
les mots en isme et le langage technique des ismes réputés d’avant-ga
153
ier 1941 Faisons le point. — Essayer encore d’
écrire
pour eux et de m’adapter, malgré tout ? Si seulement j’étais romancie
154
angue, à moins qu’on ne les illustre abondamment…
Écrire
ce livre sur la Suisse, ma première tentative de vulgarisation ? Mais
155
e peut être joué avant avril ou mai. Karl Barth m’
écrit
de Suisse pour me presser de rentrer. Mais là-bas, que pourrais-je bi
156
pendant les premiers mois d’un séjour à New York.
Écrit
une cinquantaine de pages, sans ratures, jaillies de ce cauchemar don
157
, comme si le diable n’existait pas. — Pourquoi n’
écririez
-vous pas un livre sur le diable ? me dit encore Maritain. — J’y pensa
158
l’écrivain et musicien Paul Bowies, sa femme qui
écrit
un roman en français, un jeune compositeur anglais, Benjamin Britten
159
c’est vrai. S’il est vrai que j’ai vécu ce que j’
écris
. C’est la question que je préfère. Leur familiarité réchauffe. Chaque
160
ecours, les liens secrets entre le style que l’on
écrit
et celui que l’on imprime à sa vie ! Dans ces pages et dans mes circo
161
enfermé dans ma cabine. Je constate que j’y puis
écrire
sans malaise. Mais je n’ai guère à écrire : je suis trop seul. Et je
162
’y puis écrire sans malaise. Mais je n’ai guère à
écrire
: je suis trop seul. Et je pense rester seul pendant les dix-sept jou
163
stuaire de La Plata, et Buenos Aires. Je n’ai pas
écrit
un seule de mes douze conférences. L’hiver ramène ses soucis. Mais il
164
e diable. — Qu’en savez-vous ? Je n’ai pas encore
écrit
ma conférence ? Nous savons tout, prenez ce fauteuil. — Vous en savez
165
le ! — Que faites-vous ? — Je suis écrivain. — Qu’
écrivez
-vous ? — Oh !… de la philosophie… — What kind of philosophy ? (Quelle
166
es notes éparses. À sept heures, je me suis mis à
écrire
. Il est dix heures et j’ai devant moi les trois premiers chapitres te
167
à la cafétéria du coin. 22 février 1942 Ou
écrire
, ou sortir. — Après trois jours et nuits de travail acharné, j’ai ten
168
vaille de toute la nuit. Voilà qui est clair : ou
écrire
, ou sortir. 26 février 1942 À Town Hall, Wanda Landowska jouait
169
ivre. Je ne puis entendre Bach sans avoir honte d’
écrire
. Comment frapper les mots d’une touche aussi allègre ? Comment les fa
170
te le pied cassé de mon petit fauteuil. Bonheur d’
écrire
et de me sentir libre nuit et jour. 21 mars 1942 Terminé le cha
171
qu’à déguerpir sans insister. 25 mars 1942
Écrit
finis à six heures du matin. Église Saint-Marc à l’aube froide, quelq
172
d, je me mettais à ce travail, nouveau pour moi :
écrire
des textes d’information et des commentaires politiques, diffusés par
173
tion n’est pas encore si mauvaise qu’on ne puisse
écrire
un tel livre avec quelque espoir d’efficacité. Fin mai 1942 Off
174
nous sommes en train de causer. Trente machines à
écrire
dans cette salle, en contrepoint avec deux télétypes. Visières vertes
175
soit-il, qui ne serve Hitler en fin de compte. J’
écris
vingt à trente pages par jour après des heures de recherches préparat
176
le faire sortir de Bevin House. Il s’est remis à
écrire
un conte d’enfants qu’il illustre lui-même à l’aquarelle. Géant chauv
177
… « J’espère que tu t’amuses, que tu as du fun »,
écrit
l’ami, du fond du Pacifique. Je pense aussi à celle qui s’était remar
178
s vingt-cinq pages quotidiennes, je n’ai pu guère
écrire
que ces notes de journal, et deux ou trois essais pour des revues amé
179
Je constate que j’hésite ou répugne aujourd’hui à
écrire
certaines phrases, à user de certains tours que je pressens intraduis
180
bles. Car il ne s’agit pas seulement, pour moi, d’
écrire
en vue de traductions américaines, mais également en vue d’une transm
181
dans ce cas. ⁂ On ne savait plus juger du « bien
écrire
» sinon par référence à des modèles anciens. (Que de pastiches dans n
182
avaient le secret de « l’art de persuader ». Bien
écrire
, c’est régler ses moyens sur la fin que vise un écrit. Cette fin peut
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e, c’est régler ses moyens sur la fin que vise un
écrit
. Cette fin peut condamner la phrase trop « écrite » ; ou l’exiger, se
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écrit. Cette fin peut condamner la phrase trop «
écrite
» ; ou l’exiger, selon les cas. ⁂ Défaut commun à presque tous nos bo
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nçais contemporains : n’importe qui dira qu’ils «
écrivent
bien », parce que leurs élégances, trouvailles ou bizarreries restent
186
re 1943 Un éditeur américain m’ayant demandé d’
écrire
une version élargie de mon diable, j’ai saisi l’occasion pour obéir a
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ur la première fois de ma vie, je me sens tenté d’
écrire
la suite du roman. New York, fin d’année 1943 Note sur l’aton
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oyant nos émigrés et lisant quelques-uns de leurs
écrits
. Quant à l’Europe, si elle se tait, ce n’est peut-être pas seulement
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ais le penser il y a quatre ans. Et tout ce que j’
écrivais
avant 1939, bien plus valable encore, et à plus long terme. Mais les
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il ces jours-ci, et confiance dans ce que je vais
écrire
(« Morale du But »). Un sens de l’ordre à instaurer et une vision du
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glissement d’un canoë vers le pied du rocher où j’
écris
. Deux voiles inclinées se croisent lentement entre les troncs des pin
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ni hier par un petit jeu de questions et réponses
écrites
simultanément. Ma première question était : Qu’est-ce que le génie ?
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rivait de Chicago. C’est très long, je résume. Il
écrit
un roman inspiré de votre livre sur le diable — est-ce bien cela ? —
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ils sont scrupuleux et sincères. Et moi, qu’ai-je
écrit
dans ces pages dont un Américain ou un Européen qui aurait vécu longt
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6 Faut-il rentrer ? — On me dit que Mauriac a
écrit
: « Faut-il partir ? » (pensant aux jeunes Français, répondant non).
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iotique, ou anticommuniste, je ne sais plus. On m’
écrit
cela de Paris et l’on ajoute que je ferais bien de rentrer, sous pein
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res, au-dessus d’une mer morte de glace. J’allais
écrire
: « L’avion s’élance pour franchir l’Océan d’un seul bond. Nous volon
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et sans nul signe apparent de mouvement. Les uns
écrivent
, d’autres déjeunent. Je regarde par mon hublot. La mer est blanche, u