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être différents (22 mai 1952)a On attend de l’
écrivain
contemporain — alternativement ou simultanément — qu’il soit prêtre
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conscience et mauvaise tête, mage et sceptique,
écrivain
public et accusateur public, créateur de son propre langage et succès
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comprendre ces masses. Voilà qui constitue pour l’
écrivain
de notre temps un défi d’une ampleur inconnue jusqu’alors, une possib
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radictions, par un effort de libre création ? L’
écrivain
, ferment de liberté Notre place, comme écrivains, dans la cité, s’
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crivain, ferment de liberté Notre place, comme
écrivains
, dans la cité, s’est révélée problématique. Je reconnais cette situat
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urnit la clé. Précisément parce que la place de l’
écrivain
n’est plus, n’est pas clairement marquée dans la cité, parce qu’il ne
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ique bien définie, précisément à cause de cela, l’
écrivain
représente un élément de jeu entre les rouages, un élément de liberté
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vivant, comme une insatiable question, voilà cet
écrivain
, voilà sa liberté, qu’il s’agit maintenant d’assumer, et de défendre.
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ité de certains actes d’engagement personnel de l’
écrivain
comme tel. Et il n’est pas question non plus de réduire la littératur
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dre en Europe, le nationalisme fut une création d’
écrivains
, de poètes, hélas ! et de philosophes. Ceci pour nous ; et, de l’autr
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, un peu plus virulente que la leur. Un congrès d’
écrivains
, aujourd’hui, ou bien c’est une opération de police d’État, ou bien c