1 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
1 deux objets les plus révoltants de la terre : une église , une prison. » Triste carence d’un jugement qui se prétend humain ! P
2 gnante, il y aura toujours plus d’hommes dans les églises que dans les prisons, — et des hommes qui viendront y trouver leur li
2 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
3 la Chandeleur 1909, je fus reçu dans le sein de l’ Église catholique… le seul acte de ma vie que je suis parfaitement certain d
4 » Plus tard elle avoue franchement : « … dans nos églises j’éprouve un sentiment de détresse aiguë, ou bien je m’y ennuie. » Et
5 de la Princesse, chargées ici de représenter deux églises anglaises. Ces deux respectables ladies, qui ne jouent pas d’autre rô
6 es caractérisent. « Naturellement, vous allez à l’ église le dimanche ? — Oui, tante Harriet, j’y vais. — Tante Harriet eut un
7 uestion était réglée : du moment qu’on allait à l’ église le dimanche, tout était bien ; inutile d’en demander plus. » Parlant
8 excentricité. » Elle appelle ceux qui passent à l’ Église romaine des « pervertis » : « Nous en avons eu trop dans la famille,
9 il établit. En vérité, l’entrée de Blanche dans l’ Église catholique n’est pas une conversion18, c’est une adhésion à ce qui lu
3 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
10 tuels allemands, Scheler rompit finalement avec l’ Église et revint à un nietzschéisme violent. On voit percer par endroits, da
4 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
11 e qu’il s’offrit sans masques à la lutte contre l’ Église établie, lutte qui devait le mener à la mort parce qu’elle accompliss
5 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
12 porter les maux de ce bas monde tel qu’il est ! L’ Église , par la voix de ses évêques, tentera de prouver qu’il extravague ; on
13 réalité. Le dimanche, nous allons quelquefois à l’ église déplorer en commun l’athéisme du monde. « Le Nouveau Testament suppos
14 à nous qui n’avons pas voulu souffrir ». « Dans l’ église somptueuse paraît le Très Vénérable et Très Noble Premier Prédicateur
6 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
15 eu moral » qui détourna plusieurs générations des églises où on le prêchait envers et contre tout « honneur de Dieu » ? La réf
7 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
16 eurs de dogmatique luthérienne ou d’histoire de l’ Église dans les trois Facultés françaises de théologie protestante. Il n’en
17 asse ici « à l’intérieur » du christianisme, de l’ Église . L’humanisme laïque, autonome, est simplement nié, comme une absurdit
18 évolte… Réalité radicale du problème Dans l’ Église , une fois acceptés le Credo et son fondement qui est la Parole dite e
8 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
19 ous intéresse ici, c’est la doctrine concernant l’ Église universelle, implicitée par le fait même qu’il existe un effort œcumé
20 s lors que nous prononçons : « Je crois la sainte Église universelle. » Et nous nous bornerons ici à en souligner quelques tra
21 de surmonter. C’est dans la mesure exacte où les Églises ont voulu transformer la foi à l’Una Sancta en une assurance visible
22 l permis d’en appeler aussi au précédent des sept églises d’Asie, possédant chacune leur ange ? Ou à la parole « Soyez un comme
23 onnes ? Posons ces questions-là aux docteurs de l’ Église . Mais voici ce que nous devons affirmer dès maintenant : la théologie
24 ler les orthodoxies existantes, dans les diverses Églises , mais au contraire, elle a pour premier effet de les renforcer en les
25 e s’adresse pas aux dissidents virtuels de chaque Église , mais à leurs membres les plus fidèles. Toutefois, cette méthode n’es
26 à n’admettre plus de recours direct au chef de l’ Église , lequel est au ciel à la droite de Dieu, et non pas sur la terre, dan
27 crits, ou dans tel prophète local. Certes, aucune église ou secte n’a jamais été capable, grâce à Dieu, de se fermer totalemen
28 talement aux inspirations du Saint-Esprit. Aucune église ou secte n’a jamais nié que son chef réel fût au ciel, mais plusieurs
29 ’union transcendant qui assure la permanence de l’ Église universelle, certaines ont ajouté, et peu à peu substitué en fait, un
30 t qu’à Dieu. S’il sort, c’est avec amertume, et l’ Église qu’il fondera peut-être sera opposée à l’ancienne, au lieu d’être seu
31 pparaît humainement vérifiable, l’orthodoxie de l’ Église se « ferme » sur elle-même. D’où les schismes nombreux, dès cette épo
32 les schismes nombreux, dès cette époque, dans les Églises calvinistes. Une Église qui prétend se suffire et posséder son princi
33 s cette époque, dans les Églises calvinistes. Une Église qui prétend se suffire et posséder son principe d’unité, une Église q
34 se suffire et posséder son principe d’unité, une Église qui tend à se fermer par le haut pour mieux assurer sa cohésion humai
35 le cœur à être un bon cœur. Notons aussi que les Églises qui ne représentent pas spirituellement une fonction distincte, mais
36 i oppose l’unité et la division dans le plan de l’ Église , correspond terme à terme le conflit qui oppose la collectivité et l’
37 à la question des temps la réponse éternelle de l’ Église . Qu’est-ce que l’Église primitive, dans la perspective sociologique o
38 la réponse éternelle de l’Église. Qu’est-ce que l’ Église primitive, dans la perspective sociologique où nous nous plaçons ici 
39 rétiennes, ou pour mieux dire, des créations de l’ Église chrétienne. Dans la personne ainsi définie se résout l’éternel confli
40 e, les mêmes structures que dans la doctrine de l’ Église universelle esquissée plus haut ; la même position centrale définissa
41 l’œcuménisme reconnaît pareillement leur valeur ( églises diverses, paroisses, ordres, etc.). C’est en effet dans le groupe loc
42 me et le fédéralisme en remplaçant « âmes » par «  églises  » et par « régions ». Enfin nous ne devons pas hésiter à compléter no
43 rtis est un appel à une autorité nouvelle. Si les Églises n’y répondent pas, personne d’autre, je le crains, ne répondra. Avant
44 ns, ne répondra. Avant même de se demander si les Églises peuvent répondre, il faut qu’elles comprennent qu’elles le doivent. M
45 s pas dans la réalité de la foi ? Certes ! Si les Églises sont fidèles à leur chef, elles savent qu’il règne et crée pour ceux
46 mpuissance apparente où se voient aujourd’hui les Églises , si cette foi seule demeure, elle sera suffisante. Aussi bien, certai
47 te. Aussi bien, certaines raisons de croire que l’ Église peut agir, raisons que nous allons énumérer, sont-elles moins destiné
48 , en Italie et en Espagne, la distinction entre l’ Église et l’État n’avait jamais été établie d’une manière satisfaisante. Il
49 en résultait, dans le peuple, le sentiment que l’ Église et l’État formaient un tout, et constituaient à eux deux le Pouvoir.
50 ays calvinistes, au contraire, la séparation de l’ Église et de l’État a toujours été réelle — même lorsqu’elle n’était pas str
51 e siècle, ont accompli leur Réforme au sein de l’ Église traditionnelle, sans rupture violente (surtout en Suède). Un contenu
52 une uniformité de gouvernement pour les diverses Églises qui se réclamaient de sa réforme. L’Una Sancta nous apparaît ici-bas,
53 selon ses propres termes, dans la diversité « des Églises et des personnes particulières ». Elle doit donc s’organiser en fédér
54 ssance liturgique qui va de pair, dans toutes les Églises , avec l’effort œcuménique, est en train de recréer un langage commun,
55 une action risquée. De même que nous avons vu les Églises nées des missions en terre païenne se placer à l’avant-garde du mouve