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deux objets les plus révoltants de la terre : une
église
, une prison. » Triste carence d’un jugement qui se prétend humain ! P
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gnante, il y aura toujours plus d’hommes dans les
églises
que dans les prisons, — et des hommes qui viendront y trouver leur li
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la Chandeleur 1909, je fus reçu dans le sein de l’
Église
catholique… le seul acte de ma vie que je suis parfaitement certain d
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» Plus tard elle avoue franchement : « … dans nos
églises
j’éprouve un sentiment de détresse aiguë, ou bien je m’y ennuie. » Et
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de la Princesse, chargées ici de représenter deux
églises
anglaises. Ces deux respectables ladies, qui ne jouent pas d’autre rô
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es caractérisent. « Naturellement, vous allez à l’
église
le dimanche ? — Oui, tante Harriet, j’y vais. — Tante Harriet eut un
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uestion était réglée : du moment qu’on allait à l’
église
le dimanche, tout était bien ; inutile d’en demander plus. » Parlant
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excentricité. » Elle appelle ceux qui passent à l’
Église
romaine des « pervertis » : « Nous en avons eu trop dans la famille,
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il établit. En vérité, l’entrée de Blanche dans l’
Église
catholique n’est pas une conversion18, c’est une adhésion à ce qui lu
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tuels allemands, Scheler rompit finalement avec l’
Église
et revint à un nietzschéisme violent. On voit percer par endroits, da
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e qu’il s’offrit sans masques à la lutte contre l’
Église
établie, lutte qui devait le mener à la mort parce qu’elle accompliss
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porter les maux de ce bas monde tel qu’il est ! L’
Église
, par la voix de ses évêques, tentera de prouver qu’il extravague ; on
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réalité. Le dimanche, nous allons quelquefois à l’
église
déplorer en commun l’athéisme du monde. « Le Nouveau Testament suppos
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à nous qui n’avons pas voulu souffrir ». « Dans l’
église
somptueuse paraît le Très Vénérable et Très Noble Premier Prédicateur
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eu moral » qui détourna plusieurs générations des
églises
où on le prêchait envers et contre tout « honneur de Dieu » ? La réf
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eurs de dogmatique luthérienne ou d’histoire de l’
Église
dans les trois Facultés françaises de théologie protestante. Il n’en
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asse ici « à l’intérieur » du christianisme, de l’
Église
. L’humanisme laïque, autonome, est simplement nié, comme une absurdit
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évolte… Réalité radicale du problème Dans l’
Église
, une fois acceptés le Credo et son fondement qui est la Parole dite e
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ous intéresse ici, c’est la doctrine concernant l’
Église
universelle, implicitée par le fait même qu’il existe un effort œcumé
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s lors que nous prononçons : « Je crois la sainte
Église
universelle. » Et nous nous bornerons ici à en souligner quelques tra
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de surmonter. C’est dans la mesure exacte où les
Églises
ont voulu transformer la foi à l’Una Sancta en une assurance visible
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l permis d’en appeler aussi au précédent des sept
églises
d’Asie, possédant chacune leur ange ? Ou à la parole « Soyez un comme
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onnes ? Posons ces questions-là aux docteurs de l’
Église
. Mais voici ce que nous devons affirmer dès maintenant : la théologie
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ler les orthodoxies existantes, dans les diverses
Églises
, mais au contraire, elle a pour premier effet de les renforcer en les
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e s’adresse pas aux dissidents virtuels de chaque
Église
, mais à leurs membres les plus fidèles. Toutefois, cette méthode n’es
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à n’admettre plus de recours direct au chef de l’
Église
, lequel est au ciel à la droite de Dieu, et non pas sur la terre, dan
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crits, ou dans tel prophète local. Certes, aucune
église
ou secte n’a jamais été capable, grâce à Dieu, de se fermer totalemen
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talement aux inspirations du Saint-Esprit. Aucune
église
ou secte n’a jamais nié que son chef réel fût au ciel, mais plusieurs
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’union transcendant qui assure la permanence de l’
Église
universelle, certaines ont ajouté, et peu à peu substitué en fait, un
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t qu’à Dieu. S’il sort, c’est avec amertume, et l’
Église
qu’il fondera peut-être sera opposée à l’ancienne, au lieu d’être seu
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pparaît humainement vérifiable, l’orthodoxie de l’
Église
se « ferme » sur elle-même. D’où les schismes nombreux, dès cette épo
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les schismes nombreux, dès cette époque, dans les
Églises
calvinistes. Une Église qui prétend se suffire et posséder son princi
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s cette époque, dans les Églises calvinistes. Une
Église
qui prétend se suffire et posséder son principe d’unité, une Église q
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se suffire et posséder son principe d’unité, une
Église
qui tend à se fermer par le haut pour mieux assurer sa cohésion humai
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le cœur à être un bon cœur. Notons aussi que les
Églises
qui ne représentent pas spirituellement une fonction distincte, mais
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i oppose l’unité et la division dans le plan de l’
Église
, correspond terme à terme le conflit qui oppose la collectivité et l’
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à la question des temps la réponse éternelle de l’
Église
. Qu’est-ce que l’Église primitive, dans la perspective sociologique o
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la réponse éternelle de l’Église. Qu’est-ce que l’
Église
primitive, dans la perspective sociologique où nous nous plaçons ici
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rétiennes, ou pour mieux dire, des créations de l’
Église
chrétienne. Dans la personne ainsi définie se résout l’éternel confli
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e, les mêmes structures que dans la doctrine de l’
Église
universelle esquissée plus haut ; la même position centrale définissa
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l’œcuménisme reconnaît pareillement leur valeur (
églises
diverses, paroisses, ordres, etc.). C’est en effet dans le groupe loc
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me et le fédéralisme en remplaçant « âmes » par «
églises
» et par « régions ». Enfin nous ne devons pas hésiter à compléter no
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rtis est un appel à une autorité nouvelle. Si les
Églises
n’y répondent pas, personne d’autre, je le crains, ne répondra. Avant
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ns, ne répondra. Avant même de se demander si les
Églises
peuvent répondre, il faut qu’elles comprennent qu’elles le doivent. M
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s pas dans la réalité de la foi ? Certes ! Si les
Églises
sont fidèles à leur chef, elles savent qu’il règne et crée pour ceux
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mpuissance apparente où se voient aujourd’hui les
Églises
, si cette foi seule demeure, elle sera suffisante. Aussi bien, certai
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te. Aussi bien, certaines raisons de croire que l’
Église
peut agir, raisons que nous allons énumérer, sont-elles moins destiné
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, en Italie et en Espagne, la distinction entre l’
Église
et l’État n’avait jamais été établie d’une manière satisfaisante. Il
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en résultait, dans le peuple, le sentiment que l’
Église
et l’État formaient un tout, et constituaient à eux deux le Pouvoir.
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ays calvinistes, au contraire, la séparation de l’
Église
et de l’État a toujours été réelle — même lorsqu’elle n’était pas str
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e siècle, ont accompli leur Réforme au sein de l’
Église
traditionnelle, sans rupture violente (surtout en Suède). Un contenu
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une uniformité de gouvernement pour les diverses
Églises
qui se réclamaient de sa réforme. L’Una Sancta nous apparaît ici-bas,
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selon ses propres termes, dans la diversité « des
Églises
et des personnes particulières ». Elle doit donc s’organiser en fédér
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ssance liturgique qui va de pair, dans toutes les
Églises
, avec l’effort œcuménique, est en train de recréer un langage commun,
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une action risquée. De même que nous avons vu les
Églises
nées des missions en terre païenne se placer à l’avant-garde du mouve