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s’exprimer en satisfactions symboliques. (Ainsi l’
Église
avait « compris » le paganisme dans ses rites.) Or si ce cadre dispar
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e de l’inceste, curieusement exploité, trouvait l’
Église
sans résistance : il suffisait d’alléguer sans trop de preuves, une p
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barbare dans ses effets. Elle est proscrite par l’
Église
comme un péché ; par la raison comme un excès morbide. On ne pourra d
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lumière, mais c’est le mariage du Christ et de l’
Église
. L’amour humain lui-même s’en trouve transformé. Tandis que les mysti
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ant conçu à l’image de l’amour du Christ pour son
Église
(Éph., 5, 25), peut être vraiment réciproque. Car il aime l’autre tel
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ommunion, dont le modèle est dans le mariage de l’
Église
et de son Seigneur. Cela suppose une illumination subite, ou conversi
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Sur quoi le christianisme triompha. La primitive
Église
fut une communauté de faibles et de méprisés. Mais à partir de Consta
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te ferveur renouvelée pour un dieu condamné par l’
Église
ne pouvait s’avouer au grand jour. Elle revêtit des formes ésotérique
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de la religion cathare qu’elle représenta pour l’
Église
un péril aussi grave que celui de l’arianisme. Certains ne vont-ils p
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les sectes néo-manichéennes d’Asie Mineure et les
églises
bogomiles de Dalmatie et de Bulgarie. Les « purs » ou cathares36 se r
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certaines de leurs variations, les dogmes de l’«
Église
d’Amour », nom que l’on a donné parfois à l’hérésie aussi dite « albi
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: ce consolamentum devient le rite majeur de leur
Église
. Il se donnait, lors des cérémonies d’initiation, aux frères qui acce
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, bouddhisme, essénisme, gnosticisme chrétien — l’
Église
cathare se divisait en deux groupes : les « Parfaits » (perfecti)42 q
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qui nie plusieurs des dogmes fondamentaux de son
Église
. Quant à la pureté de mœurs des cathares, nous avons vu qu’elle tradu
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dérer les troubadours comme des « croyants » de l’
Église
cathare, et comme des chantres de son hérésie ? Cette thèse, que je q
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Les prêtres eux-mêmes cèdent à la tentation. Les
églises
sont désertes et tombent en ruines… Les personnages les plus importan
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rière, et l’entendeire) comme on distingue dans l’
Église
d’Amour les « croyants » et les « parfaits » ? Et s’ils raillent les
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qui devaient subir un apparent « mariage » avec l’
Église
de Rome dont ils étaient les clercs, tout en servant dans leurs « pen
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servant dans leurs « pensées » une autre Dame, l’
Église
d’Amour… Bernard Gui, dans son Manuel de l’Inquisiteur, n’affirme-t-i
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pas une femme de chair, mère de Jésus, mais leur
Église
? Mais certains abjurèrent l’hérésie sans abandonner le « trobar » ?
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ette recherche. Si la Dame n’est pas simplement l’
Église
d’Amour des cathares (comme ont pu le croire Aroux et Péladan), ni la
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hypothèse fort excitante d’une clandestinité de l’
Église
hérétique, dont les poètes eussent été les agents, nous passons maint
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u altération qu’auraient reçues ces dogmes dans l’
Église
du Midi, n’apporterait pas grand-chose pour ou contre ma thèse. Ce ne
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ue aux yeux des initiés et des sympathisants de l’
Église
d’Amour. Normalement, il ne serait venu à personne cette idée, strict
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et fondent ainsi une communauté — comparable à l’
Église
d’Amour des cathares. b) selon le manichéisme iranien, dont s’inspira
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ascètes condamnant le mariage mais fondant une «
Église
d’Amour », opposée à l’Église de Rome71, envahit rapidement la France
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mais fondant une « Église d’Amour », opposée à l’
Église
de Rome71, envahit rapidement la France, de Reims au Nord et des conf
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aux prélats ambitieux et aux pompes sacrales de l’
Église
un spiritualisme épuré, ils aboutissent parfois, plus ou moins consci
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vaux et Abélard sont les pôles de ce drame dans l’
Église
, et au niveau de la spéculation. Mais hors de l’Église, dans ses marg
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e, et au niveau de la spéculation. Mais hors de l’
Église
, dans ses marges, dans le peuple auquel ces disputes paraissent loint
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e de l’Amour et du culte de la Femme idéalisée, l’
Église
et le clergé ne pouvaient manquer d’opposer une croyance et un culte
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use contre « cette fête nouvelle que l’usage de l’
Église
ignore, que la raison n’approuve pas, que la tradition n’autorise poi
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ge répondait à une nécessité d’ordre vital pour l’
Église
menacée et entraînée… La papauté, plusieurs siècles plus tard, ne put
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mariées — que le mariage était condamné par leur
Église
. Beaucoup de troubadours — cela n’est pas douteux — étaient cathares
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e ses romans fussent des chroniques secrètes de l’
Église
persécutée (thèse de Rahn, Péladan et Aroux) ou de simples allégories
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, qui lui permet de comparer l’architecture d’une
église
chrétienne et celle du temple de l’amour ; c) il décide que le maria
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ugement de Dieu » est une coutume barbare, mais l’
Église
l’admettait au xiie siècle et venait de l’appliquer, précisément, à
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ge. b) La Minnegrotte nous est décrite comme une
église
, avec une science réelle du symbolisme liturgique et de l’architectur
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de son manichéisme, qui triomphe du jugement de l’
Église
et du siècle, complices aux yeux de Gottfried et des cathares. Mais c
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iers, meurt en 1127. Les premières mentions d’une
Église
cathare organisée et publique datent de 1160. Mais dès 1145, selon Bo
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mploi du mot « vraie » devant Dieu, Lumière, Foi,
Église
, est un indice probable de catharisme chez un troubadour. Les cathare
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s’oppose à Roma. Les hérétiques reprochaient à l’
Église
catholique d’avoir inverti le nom même du Dieu qui est Amour. 72. Ce
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Dieu qui est Amour. 72. Ce qui n’empêchera pas l’
Église
de Rome, en la personne du pape Innocent III qui rêvait de « l’empire
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» avec l’autre Iseut — l’autre « foi » — l’autre
Église
dont il doit refuser la communion ! En un seul passage du Roman, l’o
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— ou d’un symbole de l’Éros lumineux, voire de l’
Église
d’Amour ? On conçoit donc que par la suite, le lecteur ignorant des m
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détour d’une rhétorique qu’elle a créée contre l’
Église
, et que l’Église lui reprend par ses saints ! Résumons les étapes de
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torique qu’elle a créée contre l’Église, et que l’
Église
lui reprend par ses saints ! Résumons les étapes de l’aventure : l’hé
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e communion de l’âme élue et du Christ époux de l’
Église
. Mais la voie de l’homme séparé, c’est la passion — et la passion est
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ques répandus désormais dans toute l’Europe, où l’
Église
les traque, aient cessé de recourir à l’expression littéraire de leur
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mutisme, d’ailleurs, n’arrête pas son progrès. L’
Église
d’Amour donnera naissance à d’innombrables sectes plus ou moins secrè
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les hussites), mais aussi chez les hérétiques des
Églises
réformées : Schwenckfeldt, Weigel, les anabaptistes, les mennonites…
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n semblable entre les « spirituels » (mais dans l’
Église
) et les poètes. Cependant qu’autour de Palerme, où Frédéric II tient
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s’agit-il plutôt de l’Esprit saint soutenant son
Église
par la charité du Christ — (la Pitié) — jusqu’à ce que tous aient pu
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malheur des temps rend totalement impraticable. L’
Église
de Rome a triomphé. Mieux vaut dès lors se mettre du bon côté avec l’
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érédité, dans le jargon de notre siècle, ce que l’
Église
appelle péché originel, cela désigne la perte irrémédiable du contact
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e. En détruisant matériellement cette religion, l’
Église
romaine la condamnait à se propager sous la forme la plus ambiguë et
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ns des formes et des règles, c’est la barbarie. L’
Église
avait pour tâche de réprimer la brutalité et la licence du peuple, ma
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ue la courtoisie non seulement ne devait rien à l’
Église
, mais s’opposait à sa morale. Voilà qui peut nous inciter à réviser b
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entourait les tournois explique l’hostilité de l’
Église
pour ces sports. Ceux-ci provoquaient parfois d’éclatants adultères,
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caractérise fort bien l’opposition. Aux yeux de l’
Église
, l’adultère était tout à la fois un sacrilège, un crime contre l’ordr
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Guerre mondiale, début de l’ère totalitaire. Les
Églises
font un honorable effort de redéfinition de l’institution et des devo
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». Le puissant renouveau de la mariologie dans l’
Église
catholique et ses masses populaires ; les travaux tout récents de C.
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œcuméniques de Stockholm et d’Oxford (toutes les
Églises
non romaines) ont également touché le problème. 208. Il serait curie