1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « L’histoire suisse commence avec Guillaume Tell »
1 tt et d’Hospental se groupent autour d’une grosse église baroque et d’un donjon romain sur un rocher. Au fronton de la chapell
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Ce petit peuple égalitaire… »
2 er des révoltes —, mais il était Français, chef d’ Église en Europe, et Genève en ce temps n’était pas encore suisse. Ainsi tou
3 t encore un cénotaphe, dans la très fine et haute église collégiale. Les Orléans-Longueville qui en furent les souverains dès
4 ssassiné lui-même — y a fait construire une vaste église baroque sur la colline qui surplombe son château. Stucs bleu-vert et
5 maisons bourgeoises des Zellweger forment avec l’ église baroque la place somptueuse de Trogen, — petit village au cœur d’un h
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
6 moyenne réelle dans les pays où une faction, une Église , une classe a tenté d’imposer ses règles, provoquant la violence et f
7 d’Einsiedeln, la cathédrale de Saint-Gall et les églises de la campagne lucernoise, Beromünster, Ettiswill ou Sursee, font une
8 révolté qu’on serait tenté d’imaginer, et que les Églises soient aujourd’hui plus vivantes qu’hier. Les nouvelles générations m
9 ar son allégeance religieuse, à la Réforme ou à l’ Église catholique, qui sont mondiales ; par sa langue, au domaine français ;
10 . Et quand le lieu du grand débat devient enfin l’ Église et sa réforme, courant toujours au plus pressé, au plus vivant, Manue
11 é. Si la cité n’a plus de vraies mesures, c’est l’ Église qui doit les refaire. Qu’elle s’y refuse, il faut la réformer. Après
12 usto, dont les vitraux se voient partout dans les églises du pays. Alberto Giacometti est le fils de Giovanni. Il est né dans
13 ancesco Borromini « baroquise » plusieurs grandes églises de Rome, dont Saint-Jean-de-Latran. Rien de suisse dans cette œuvre i
14 de entier. Il a construit en France la plus belle église du siècle, Ronchamp ; en Inde une capitale, Chandigarh, et une partie
15 aire du fonctionnel puritain. Seule, peut-être, l’ église de Ronchamp avec ses alvéoles creusés dans le bloc nu à intervalles i
16 l, d’usines blanches aux creux des collines, et d’ églises où le « mystère » gothico-romantique fait place à des abstractions sy
17 tés comme chants patriotiques. Et dans toutes les églises protestantes, psaumes de Goudimel ou de Bourgeois, cantiques dont les
18 ans le langage de son milieu, la théologie de son Église  ; et s’il ne peut plus adhérer au dogme, il ira chercher les raisons
19 is tous deux meurent en conflit déclaré avec leur Église établie, témoins de l’absolu subjectif. Vinet écrit : « Liberté, le p
20 onales-socialistes, il dresse un manifeste de l’«  Église confessante », première affirmation, fondamentale, de la Résistance e
21 e pas le régime en soi, mais ses complices dans l’ Église . On l’expulse. Et dès lors, revenu à Bâle, il édifie une Dogmatique d
22 ors, revenu à Bâle, il édifie une Dogmatique de l’ Église qui est le monument théologique le plus hardi et dur d’arêtes de l’èr
23 ritain et sentimental, ne s’était élevée dans les Églises en retraite devant le « monde moderne ». En voulant ramener les prote
24 écédé, en fait, la tentative d’aggiornamento de l’ Église initiée par le pape Jean XXIII. Ce n’est pas le moindre paradoxe de s
25 en depuis Calvin qui ait influencé l’ensemble des Églises protestantes, en Amérique comme en Europe, et que les docteurs de Rom
26 che du comportement intellectuel et spirituel des Églises romaine et grecque — il connaît et il redécouvre la valeur des rites
27 s trouvent des idoles de Wotan dans les anciennes églises romaines. Mais grâce à ces moines pérégrins, le christianisme renaîtr
28 ns presque chaque bourg de quelque importance des églises des deux cultes, le protestant moyen continue à penser que le catholi
29 mouvement œcuménique se fait sentir dans les deux Églises , au niveau populaire non moins qu’à l’étage des docteurs. En voici de
30 cceptée par 68 % des votants. À Glaris, une vaste église , depuis de nombreuses années, est commune aux deux cultes. Elle s’orn
31 ns la première moitié du xixe siècle, a doté les églises suisses de cantiques anglo-saxons aux rythmes tantôt allègres, tantôt
32 oublier le manque de sobriété. L’organisation des Églises protestantes est calquée sur la structure fédéraliste du pays. Liées
33 èles ou d’un impôt ecclésiastique facultatif, les Églises forment des unités cantonales, gouvernées par des synodes régionaux.
34 a direction du pasteur assisté par un « conseil d’ église  ». Il en résulte que l’Église suisse comme telle n’existe guère, n’es
35 par un « conseil d’église ». Il en résulte que l’ Église suisse comme telle n’existe guère, n’est qu’une fédération assez lâch
36 iste guère, n’est qu’une fédération assez lâche d’ Églises cantonales, et pourrait difficilement prendre une décision qui l’enga
37 s pouvoirs et sauvegarde la pleine autonomie de l’ Église . Ils s’accordent aussi pour préférer à l’idéologie démocratique des l
38 à l’endroit des interventions spectaculaires de l’ Église ou de ses ministres, qui a pour effet de rendre la religion très peu
39 ture de « mandements » officiels, rédigés par les Églises . Cette occasion est devenue prétexte à des « menus du Jeûne » fort ab