1 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
1 oupe social ou religieux. Ils procèdent donc de l’ élément sacré autour duquel s’est constitué le groupe. (Récits symboliques de
2 aspect mythique de la légende de Tristan, c’est l’ élément sacré qu’elle utilise2. Le progrès de l’action, et les effets qu’elle
3 se le Roman nous incite à chercher de ce côté les éléments d’une première solution. Si l’on admet que l’aventure de Tristan deva
2 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
4 l’Occident n’avait pas pu fournir au magicien les éléments les plus actifs de son philtre ! Il est frappant de constater d’aille
5 x dépens du monde et de soi. L’identification des éléments religieux dont nous avions décelé la présence dans le mythe nous amèn
6 sans le dogme catholique ; à quoi s’ajoutent des éléments de vocabulaire et de syntaxe dont l’origine est nettement liturgique.
7 erministe-positiviste) qu’ils ont pu en tirer les éléments de leur lyrisme (ce dernier trait me paraît capital pour l’analogie q
8 r un Béroul ou un Chrétien de Troyes, et quelques éléments de mythologie grecque. On a longtemps polémiqué sur l’autonomie relat
9 ourtois, en ce sens qu’on y trouve incorporés des éléments religieux et mythiques d’origine très nettement celtique, bien plus n
10 oise que « c’est un miracle qu’elle contienne des éléments de religion brittonique : elle s’est formée dans un pays chrétien, ro
11 celtique. À vrai dire, le pouvoir poétique de ces éléments religieux était tel qu’on s’explique assez bien leur survivance, même
12 à notre cœur qu’il nous met en mesure d’isoler l’ élément non celtique, donc proprement courtois qui provoqua, au xiie siècle,
13 s mystiques. Dans les légendes celtiques, c’est l’ élément épique qui commande l’action et le dénouement, tandis que dans les ro
14 pe de cohésion qu’apporte la mystique cathare aux éléments religieux, sociologiques ou épiques, hérités du vieux fond breton. Ce
15 des poètes : tels sont donc en fin de compte les éléments sur lesquels la doctrine de l’Amour opéra ses transmutations. Ainsi n
3 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
16 génie religieux du premier ordre et un poème où l’ élément mystique revêt les formes les plus rudimentaires ? Certes, ce serait
17 ferveur divine, mais n’en conserve pas moins les éléments de l’homme fervent. » Pour Eckhart, la vraie voie mystique n’est pas
18 . Il ne s’agit donc, ici, que de tenir compte des éléments hérités de leur langage littéraire. Or s’il faut se borner à un exemp
19 ours provençaux du xiie siècle. Les plus féconds éléments de leur doctrine, de leur symbolisme et de leur terminologie passent
20 ndice 9. 105. On en trouvera d’ailleurs quelques éléments aux chapitres 7 du livre II et 3-4 du livre IV. 106. Ce cri célèbre
4 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
21 ouve çà et là des communautés mennonites mêlées d’ éléments russes — doukhobors et khlystis — au Canada et jusqu’au Paraguay. Leu
22 ination réelle ou supposée n’y ajoute guère qu’un élément d’exquise perfection, de luxe heureux, dernière touche d’une fantaisi
23 le mythe se dégrader, s’humaniser, s’analyser en éléments de moins en moins mystérieux ; enfin Racine l’abat, non sans avoir re
24 ire avec la Nature, il est le but de la Nature, l’ élément avec lequel elle doit un jour s’harmoniser. Nous sommes des esprits é
25 insi revivent de tous côtés et se rassemblent les éléments épars du mythe, que Wagner seul osera nommer, mais alors pour le recr
26 ndis que les morales s’abâtardissent, et que tout élément « sacré » disparaît de la vie sociale. 17.Stendhal, ou le fiasco d
27 quée dans les légendes médiévales par une foule d’ éléments épiques et pittoresques. ⁂ Cependant la forme d’art que Wagner a choi
28 , introduisent la lutte et la durée, qui sont les éléments du drame. Mais le drame ne peut pas tout dire, la religion de la pass
29 et la fille Toutefois, dans le cas de Tristan, l’ élément plastique inhérent à toute mise en scène théâtrale se trouve recréer
5 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
30 ont noirs et violets aux larmes noires ou or. » L’ élément érotique du tournoi apparaît encore dans la coutume du chevalier de p
31 e et celle de l’art militaire moderne ; il est un élément dans la mécanisation de la guerre. » Enfin le coup de grâce sera port
32 ampagne suivante.175 Chaque fois que reparaît l’ élément de jeu dans la guerre, on peut en déduire que la société et sa cultur
33 eu des sentiments, des passions, c’est-à-dire des éléments de force jusqu’alors inexploités ». ⁂ Il serait assez curieux de préc
34 onal ? — et de plans commerciaux ou financiers. L’ élément proprement guerrier n’y trouvait plus son compte qu’en contrebande. L
35 is passaient de mode, et où se dissociaient leurs éléments guerrier, sportif et théâtral. La tragédie serait ainsi une « action 
6 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
36 temps que les formes sociales dont il tirait ses éléments plastiques. Si maintenant il tentait de se recomposer, on pressent qu
37 uel dont nos institutions gardèrent longtemps les éléments  : rites de l’achat, du rapt, de la quête et de l’exorcisme. Mais de n
38 e révèle l’étendue du désastre, sans apporter les éléments d’une révolution à sa mesure. En outre, il est frappant de constater
39 é de restaurer les bases sociales, c’est-à-dire l’ élément statique et stabilisateur au premier chef qu’est la famille. Ce fut l
40 bolique (ésotérique et d’extérieur rassurant) les éléments plastiques, militaires et sacrés qui lui font aujourd’hui défaut. Sa
7 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
41 ent pas encore assez pour constituer les premiers éléments , tout balbutiants et empiriques, d’une science du « mariage heureux »
42 porte pas ici : il nous suffit de marquer que les éléments occidentaux-chrétiens (c’est-à-dire créateurs) du dynamisme européen,
8 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
43 les Gallo-Francs. Il est incontestable que maints éléments de la tradition bardique (orale) sont incorporés dans la légende. (Cf
44 ’auteur montre que pour Sade, le mal est l’unique élément de la Nature. On lit dans la Nouvelle Justine : « Oui, j’abhorre la N