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l Ford (février 1928)a On a trop dit que notre
époque
est chaotique. Je crois bien, au contraire, que l’histoire n’a pas co
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là, quelques cris s’élèvent dans le désert d’une
époque
déjà presque abandonnée par l’Esprit. À l’heure de toucher aux buts q
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nt une imprécation stérile et magnifique contre l’
époque
et ceux qui cherchent à l’oublier dans le rêve, dans l’utopie, dans u
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de sa civilisation. Il répugne à admettre qu’une
époque
entière ait pu se tromper, et se tromper mortellement. Il suffit pour
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res1, sa popularité universelle sont signes que l’
époque
a senti en lui son incarnation la plus parfaite. Qu’on ne m’accuse do
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r l’accusation : je prends pour la juger ce que l’
époque
m’offre de mieux réussi. Voici la vie de Ford, telle qu’il la raconte
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ici donc venue l’heure de la juger. Le héros de l’
époque
, c’est l’homme qui a réussi. Mais à quoi ? C’est la plus grave questi
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cas Malraux pour hautement significatif de notre
époque
post-nietzschéenne et pré-communiste. Le cas Malraux, — le cas Perken
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as un mauvais moyen de dégager la mentalité d’une
époque
— selon la dialectique de cet Hegel auquel on revient parce qu’au con
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utorité divine qui est le trait dominant de notre
époque
» — pour reprendre la définition qu’en donnait ici même M. Pierre Mau
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ropos : On m’a fait observer très justement, à l’
époque
, que j’oubliais Loti. Loti est un notable écrivain protestant qui rép
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chait la meilleure ; les désespérances dont notre
époque
est prodigue, ne s’étalaient point au grand jour, il y avait pour ell
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voyons le moralisme se développer précisément à l’
époque
où la théologie de Calvin, pessimiste quant à l’homme, mais confiante
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, des drames philosophiques, les meilleurs de son
époque
. Cela ne donnera pas un portrait de Goethe, certes, mais une idée de
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us ne manquons pas de témoignages écrits de cette
époque
qui permettent d’imaginer ce qu’eût pu être le pendant chrétien du We
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, genre assurément fort ancien, mais auquel notre
époque
vient de redonner une très vive nouveauté. Il est bien remarquable, e
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re dans toute notre conception du monde. Dans une
époque
qui a vu les frontières et les peuples de l’Europe bouleversés ; les
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ce, et rêver à son tour une révolution ; dans une
époque
où l’humanité risque de mourir pour la réalisation même de ses désirs
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plus juste, pour qui se borne à considérer notre
époque
et les doctrines infiniment contradictoires qui s’affrontent au milie
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és d’aménagement de la terre. Pourtant, certaines
époques
ont connu la grandeur. Ce ne furent pas les moins corrompues de l’his
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ent reconnue, dénoncée et battue en brèche. Notre
époque
, elle aussi, possède sa chance de grandeur. Je dirai même qu’elle a p
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netteté qui, je le répète, est la chance de notre
époque
. Je voudrais décrire cette époque, telle qu’elle nous apparaît de ce
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chance de notre époque. Je voudrais décrire cette
époque
, telle qu’elle nous apparaît de ce point de vue, en quelques traits f
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e erreur insondable que de voir le salut de notre
époque
dans un retour à l’individu. L’individu est l’origine la plus certain
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en définitive, la question simple que nous pose l’
époque
. Vous avez pressenti le parti que j’embrasse. Il me reste à le défini
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l’acte spirituel : Kierkegaard. Le grand mal de l’
époque
, et la terreur que commencent d’y semer nos faux dieux, ont réveillé
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déploiement des faits, et des plus marquants de l’
époque
, la vérité des anathèmes dont Kierkegaard salua leur naissance. Nous
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egaard est sans doute le penseur capital de notre
époque
, nous voulons dire : l’objection la plus absolue, la plus fondamental
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s. Il sait bien qu’en tous temps, le malheur de l’
époque
ne provient pas de ce qu’elle est « sans Dieu », car nul siècle, comm
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ns, à la disposition de chacun. Si malgré cela, l’
époque
actuelle est, dans son esprit, tout à fait historique, elle témoigne
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ou moins exactement connues ou supposées de leur
époque
. Leur action fut puissante dans la mesure exacte où elle fut l’expres
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elle-même. D’où les schismes nombreux, dès cette
époque
, dans les Églises calvinistes. Une Église qui prétend se suffire et p