Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925)h
Dans l’▶atmosphère trouble où s’agite ◀l’▶Allemagne nouvelle — et peut-être parce qu’il sait en sortir parfois — M. Otto Flakei a gardé son bon sens et son sang-froid. Et si ◀l’▶on a pu reprocher à ses tableaux ◀de▶ ◀l’▶◀Europe▶ qu’il vient de parcourir quelque superficialité, du moins faut-il ◀le▶ louer ◀d’▶avoir conservé une vision générale ◀de▶ notre temps et un évident besoin ◀d’▶impartialité.
Son art bénéficie ◀de▶ cette vision. Je ne saurais résumer ◀les▶ nombreuses péripéties ◀de▶ son dernier roman sans exposer et discuter toutes ◀les▶ idées qu’elles illustrent. ◀Les▶ personnages discutent certes, mais leurs actions sont ◀les▶ meilleurs arguments. Et peu à peu surgissent ◀d’▶une accumulation ◀de▶ petites touches précises des types ◀d’▶après-guerre ◀d’▶une étrange vérité. Aux prises avec ◀les▶ problèmes sociaux et ◀le▶ luxe ◀le▶ moins apaisant, tournés vers ◀la▶ Russie, vers ◀le▶ passé, vers ◀l’▶Orient, tentant des amours nouvelles et ◀les▶ fuites ◀les▶ plus folles hors de ◀la▶ réalité, ils forment un cortège pittoresque et désolant à celui qui, revenu ◀de▶ ◀l’▶étranger dans ◀le▶ désordre ◀de▶ son pays, suivra obstinément ◀le▶ « bon chemin » ◀de▶ ◀la▶ santé et ◀de▶ ◀la▶ raison. C’est à lui que va ◀la▶ sympathie ◀de▶ ◀l’▶auteur et ◀la▶ nôtre.