Cécile-Claire Rivier, L’Athée (mai 1926)s
C’est le récit de▶ la découverte ◀de▶ Dieu par une jeune fille élevée dans l’athéisme. Invraisemblablement ignorante ◀de▶ toute religion jusqu’à 20 ans, Denise s’abandonne à « la vie », laquelle — un peu aidée par l’auteur — lui révèlera peu à peu le sens divin ◀de▶ la destinée.
Ce livre à thèse est plutôt une argumentation à coups ◀d’▶exemples vivants qu’un véritable roman. La profusion souvent facile des incidents et le style volontairement sec permettent ◀de▶ suivre sans passion ni fatigue le développement un peu théorique mais intelligent ◀d’▶un problème que l’on pressent trop complètement résolu dès les premières pages, mais qu’il faut louer Mme Rivier ◀d’▶avoir posé courageusement.
Dirai-je que l’abus des points ◀d’▶exclamation — trait commun à presque toutes les femmes auteur, et qui plaît aux lectrices — m’agace un peu ? C’est une vétille.