Jacques Spitz, La▶ Croisière indécise (décembre 1926)y
◀L’▶auteur veut amuser en nous quelques idées graves en leur présentant ◀les▶ miroirs de personnages cocasses à souhait, qui manifestent, avec un certain manque de conviction et des poses de mannequins, ◀les▶ tendances contradictoires d’un individu. C’est pour traiter ce sujet pirandellien qu’on s’embarque dans une croisière de vacances, qui finit par un naufrage dans ◀la▶ littérature, ◀le▶ navire succombant sous ◀les▶ allégories. ◀L’▶étonnant, c’est que ◀le▶ livre soit réellement amusant, et qu’il trouve une sorte d’unité vivante dans ◀le▶ rythme des désirs jamais simultanés de ses petits héros. M. Spitz cherche à faire sourire, on ◀le▶ sent ; pourtant ◀l’▶on sourit : il faut bien croire qu’il y a là un talent, charmant, glacé, spirituellement « poétique ».