Les▶ derniers jours (juillet 1927)w
Ces « cahiers politiques et littéraires »17, rédigés par Drieu la Rochelle et Emmanuel Berl, ◀sont▶ — avec ◀la▶ Revue ◀de▶ Belles-Lettres — ◀la▶ seule revue ◀de▶ langue française où ◀l’▶on dise ◀la▶ vérité librement et pour elle-même. Nous regrettons ◀de▶ n’en pouvoir citer, faute de place, que ces quelques phrases ◀de▶ Drieu :
« On voit déjà éclater dans ◀les▶ singuliers mouvements ◀de▶ sympathie qu’a provoqués ◀l’▶infortune ◀de▶ ◀l’▶Action française ◀la▶ fraternité qui existe, en dépit des protestations ◀de▶ haine, entre ◀les▶ athées ◀de▶ ◀l’▶antidémocratisme et ◀les▶ athées du Capitalisme quand il ◀est▶ conscient ◀de▶ soi-même, et ◀les▶ athées du Socialisme et du Communisme. Tous ceux-là travaillent à ◀l’▶achèvement ◀d’▶un certain monde moderne, merveilleuse mécanique sévère et dénuée ◀de▶ tout secours ◀de▶ ◀l’▶Esprit. Mais un jour viendra où ◀les▶ hommes se révolteront contre ◀le▶ joug atrocement positiviste des Maurras et des Mussolini, des Lénine et des Ford. Alors ◀les▶ hommes hurleront un affreux besoin mystique. Vous réveillerez-vous pour ◀les▶ désaltérer, dieux ◀de▶ ◀l’▶Orient et ◀de▶ ◀l’▶Occident ? »
Certains cris qui nous échappèrent n’avaient pas ◀d’▶autre sens.