Note liminaire
Les▶ textes ◀de▶ discours et conférences que ◀l’▶on va lire ne sont sans doute que ◀les▶ approches ◀d’▶un même thème, varié selon ◀les▶ circonstances et adapté aux préoccupations des différents congrès où je ◀les▶ ai prononcés.
◀Le▶ lecteur y trouvera bien des répétitions. Puissent-elles ◀l’▶aider à se familiariser avec une attitude ◀de▶ pensée politique dont il faut bien reconnaître qu’elle rencontre encore ◀la▶ résistance tenace, chez nos contemporains, du vieux système ◀de▶ certitudes et ◀d’▶évidences que ◀l’▶École et ◀la▶ Presse ont inculqué à cinq ou six générations ◀d’▶Européens, quant à ◀l’▶État et à sa souveraineté illimitée dans ses frontières, quant à ◀l’▶Économie, vrai sérieux ◀de▶ ◀l’▶existence, quant au Progrès qu’on n’arrête pas et qui, grâce à ◀la▶ Science, va toujours vers ◀le▶ mieux, comme chacun ◀le▶ sait jusqu’au fond ◀de▶ ◀la▶ Polynésie.
Or nous n’avons plus tellement ◀de▶ temps pour ◀l’▶arrêter avant ◀le▶ bang final vers quoi nous emmène tous son accélération imperturbable.
◀Le▶ sentiment croissant ◀de▶ ◀l’▶imminence des désastres explique sans doute ◀la▶ multiplication des tentatives « pour y voir clair ensemble » qu’ont été ◀les▶ congrès ◀de▶ septembre et ◀d’▶octobre dont j’essaie ◀de▶ tirer ici ◀les conclusions.
D. R.