1 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
1 céder à une vie supérieure, la « joie suprême » d’ Isolde agonisante. Fidélité qui consume la vie, mais qui consume aussi la fa
2 es visages, les destins singuliers : « Non plus d’ Isolde , plus de Tristan, plus aucun nom qui nous sépare ! » Il faut que l’au
2 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
3 e la vie — la joie devant la mort de Tristan et d’ Isolde . III. Mystique et Personne L’exemple des romantiques allemands
3 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
4 z-vous, orages sonores de la mort de Tristan et d’ Isolde  ! Vieille et grave mélodie, dit le héros, tes sons lamentables parve
5 logues. « Élu par moi, perdu par moi ! » chantait Isolde en son amour sauvage. Et la chanson du marinier, du haut du mât, préd
6 dans un commun naufrage. Ô vents, clamait encore Isolde , secouez la léthargie de cette mer rêveuse, ressuscitez des profondeu
4 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
7 hèdre le même langage que la servante Brangaine à Isolde  : Vous aimez. On ne peut vaincre sa destinée : Par un charme fatal v
8 mour ! L’homme qui a écrit cela (dans Tristan et Isolde ) savait que la passion est quelque chose de plus que l’erreur : qu’el
9 ence barbare de l’honneur féodal, jusqu’au crime. Isolde veut venger l’affront subi. Le philtre qu’elle offre à Tristan est de
10 itiation. Ainsi l’étreinte unique de Tristan et d’ Isolde , aussitôt qu’ils ont bu, c’est le baiser unique du sacrement cathare,
11 ant ils sont deux. Il y a ce et de Tristan « et » Isolde qui signifie leur dualité créée. À ce moment la musique seule peut ex
12 e gage de la suprême guérison, celle que chantera Isolde agonisante sur le cadavre de Tristan, dans l’extase de la « joie la p
13 sticulation de Tristan essoufflé sur sa couche, d’ Isolde entravée par ses voiles… 159. Gwyon (d’où guyon : guide, en vieux fr
5 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
14 céder à une vie supérieure, la « joie suprême » d’ Isolde agonisante. Fidélité qui consume la vie, mais qui consume aussi la fa
15 es visages, les destins singuliers : « Non plus d’ Isolde , plus de Tristan, plus aucun nom qui nous sépare ! » Il faut que l’au
6 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
16 z-vous, orages sonores de la mort de Tristan et d’ Isolde  ! Vieille et grave mélodie, dit le héros, tes sons lamentables parven
17 logues. « Élu par moi, perdu par moi ! » chantait Isolde en son amour sauvage. Et la chanson du marinier, du haut du mât, préd
18 dans un commun naufrage. Ô vents, clamait encore Isolde , secouez la léthargie de cette mer rêveuse, ressuscitez des profondeu
7 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
19 qu’au pastiche102. Le célèbre duo de Tristan et d’ Isolde mêlant leurs noms, niant leurs noms, chantant le dépassement du moi d
20 de la scène : « nicht mehr Tristan !… nicht mehr Isolde  ! »
8 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
21 hèdre le même langage que la servante Brangaine à Isolde  : Vous aimez. On ne peut vaincre sa destinée ; Par un charme fatal v
22 r ! » L’homme qui a écrit cela (dans Tristan et Isolde ) savait que la passion est quelque chose de plus que l’erreur : qu’el
23 ence barbare de l’honneur féodal, jusqu’au crime. Isolde veut venger l’affront subi. Le philtre qu’elle offre à Tristan est de
24 itiation. Ainsi l’étreinte unique de Tristan et d’ Isolde , aussitôt qu’ils ont bu, c’est le baiser unique du sacrement cathare,
25 ant ils sont deux. Il y a ce et de Tristan « et » Isolde qui signifie leur dualité créée. À ce moment la musique seule peut ex
26 e gage de la suprême guérison, celle que chantera Isolde agonisante sur le cadavre de Tristan, dans l’extase de la « joie la p
27 sticulation de Tristan essoufflé sur sa couche, d’ Isolde entravée par ses voiles… Note de 1954 : la mise en scène nouvelle de
9 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
28 céder à une vie supérieure, la « joie suprême » d’ Isolde agonisante. Fidélité qui consume la vie, mais qui consume aussi la fa
29 es visages, les destins singuliers : « Non plus d’ Isolde , plus de Tristan, plus aucun nom qui nous sépare ! » Il faut que l’au
10 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
30 z-vous, orages sonores de la mort de Tristan et d’ Isolde  ! Vieille et grave mélodie, dit le héros, tes sons lamentables parve
31 logues. « Élu par moi, perdu par moi ! » chantait Isolde en son amour sauvage. Et la chanson du marinier, du haut du mât, préd
32 dans un commun naufrage. Ô vents, clamait encore Isolde , secouez la léthargie de cette mer rêveuse, ressuscitez des profondeu
11 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
33 squ’au pastiche94. Le célèbre duo de Tristan et d’ Isolde mêlant leurs noms, niant leurs noms, chantant le dépassement du moi d
34 de la scène : « nicht mehr Tristan !… nicht mehr Isolde  ! »
12 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
35 hèdre le même langage que la servante Brangaine à Isolde  : Vous aimez. On ne peut vaincre sa destinée : Par un charme fatal v
36 r ! » L’homme qui a écrit cela (dans Tristan et Isolde ) savait que la passion est quelque chose de plus que l’erreur : qu’el
37 ence barbare de l’honneur féodal, jusqu’au crime. Isolde veut venger l’affront subi. Le philtre qu’elle offre à Tristan est de
38 itiation. Ainsi l’étreinte unique de Tristan et d’ Isolde aussitôt qu’ils ont bu, c’est le baiser unique du sacrement cathare,
39 ant ils sont deux. Il y a ce et de Tristan « et » Isolde qui signifie leur dualité créée. À ce moment la musique seule peut ex
40 e gage de la suprême guérison, celle que chantera Isolde agonisante sur le cadavre de Tristan, dans l’extase de la « joie la p
41 sticulation de Tristan essoufflé sur sa couche, d’ Isolde entravée par ses voiles… Note de 1954 : la mise en scène nouvelle de
13 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
42 céder à une vie supérieure, la « joie suprême » d’ Isolde agonisante. Fidélité qui consume la vie, mais qui consume aussi la fa
43 es visages, les destins singuliers : « Non plus d’ Isolde , plus de Tristan, plus aucun nom qui nous sépare ! » Il faut que l’au
14 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
44 ort. Extase des derniers instants de Tristan et d’ Isolde , ou des amants de Vérone. La contradiction torturante que souffre l’i
15 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
45 ort. Extase des derniers instants de Tristan et d’ Isolde , ou des amants de Vérone. La contradiction torturante que souffre l’i
16 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
46 rt. Extase des derniers instants, de Tristan et d’ Isolde , ou des amants de Vérone. La contradiction torturante que souffre l’i
17 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
47 la vie, — la joie devant la mort de Tristan et d’ Isolde … IIIMystique et personne L’exemple des romantiques allemands il
18 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
48 r la voix déchaînée de sa prêtresse et magicienne Isolde  : « Élu par moi, perdu par moi ! » Vocation de souffrance et de fidél
49 us pur des chorals de Bach. La « Joie suprême » d’ Isolde agonisante n’est qu’un dernier défi au Soleil disparu derrière l’hori
19 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
50 r la voix déchaînée de sa prêtresse et magicienne Isolde  : « Élu par moi, perdu par moi ! » Vocation de souffrance et de fidél
51 us pur des chorals de Bach. La « Joie suprême » d’ Isolde agonisante n’est qu’un dernier défi au Soleil disparu derrière l’hori
20 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
52 xtase, « la joie suprême », la « Höchste Lust » d’ Isolde agonisante. Cependant, ceux qui ont lu Lolita avec plus d’amusement p
21 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
53 seuil d’une Éternité en laquelle il découvre son Isolde . Pour l’un et l’autre la pensée est une passion, et l’expression tota
54 entôt l’aveu presque posthume, le dernier appel à Isolde , ce billet qu’il écrit pour Cosima au jour où la démence éclate : « A
22 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
55 xtase, « la joie suprême », la « Höchste Lust » d’ Isolde agonisante. Cependant, ceux qui ont lu Lolita avec plus d’amusement p
23 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
56 seuil d’une Éternité en laquelle il découvre son Isolde . Pour l’un et l’autre la pensée est une passion, et l’expression tota
57 entôt l’aveu presque posthume, le dernier appel à Isolde , ce billet qu’il écrit pour Cosima au jour où la démence éclate : « A
24 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes II. Les deux âmes d’André Gide
58 invoque André Walter, c’est la « joie suprême » d’ Isolde . 64. J. Delay, op. cit., II, p. 22. 65. Et nunc manet in te, p. 1
25 1971, Articles divers (1970-1973). L’Amour et l’Europe : L’Express va plus loin… avec D. de Rougemont (12 avril 1971)
59 dire comme dans l’opéra de Wagner : « Non, plus d’ Isolde , plus de Tristan. » Le masochiste intégral ne vaut rien pour aimer. T
60 ut rien pour aimer. Tristan n’aime pas réellement Isolde . Il ne la voit pas. Il projette. Ce qu’il aime, c’est l’amour, être e
26 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
61 loin de l’endura d’amour dont meurt Tristan et où Isolde le rejoint en « joie suprême ». H. Davenson lui-même indique (p. 41 e
27 1975, Articles divers (1974-1977). L’amour (1975)
62 la passion transfigurante, la « joie suprême » d’ Isolde agonisante au dernier vers du grand poème musical de Wagner. L’amour-