1 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
1 nry James, Gottfried Keller, Galsworthy, Hardy… — Lawrence , pendant que vous y êtes ! — Lawrence, parfaitement. Voyez-vous, je n
2 y, Hardy… — Lawrence, pendant que vous y êtes ! —  Lawrence , parfaitement. Voyez-vous, je ne dis pas qu’ils furent tous des chrét
2 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
3 Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (po
4 ctobre 1935)t Les souvenirs de Mabel Dodge sur Lawrence à Taos sont irritants à cause de cette Américaine qu’on y voit trop,
5 xacte pudeur. Mais enfin, c’est tout de même pour Lawrence qu’on lit ces dames. Pour quel Lawrence ? Je me demande si le souveni
6 même pour Lawrence qu’on lit ces dames. Pour quel Lawrence  ? Je me demande si le souvenir de son œuvre est pour beaucoup dans l’
7 e cent autres, cette description d’une journée de Lawrence dans son ranch mexicain (c’est à Lawrence que Brett dit « vous » tout
8 rnée de Lawrence dans son ranch mexicain (c’est à Lawrence que Brett dit « vous » tout le long du livre) : Jour de lessive ; à
9 s toutes les autres, c’est la mauvaise humeur des Lawrence , leur humeur rageuse, faut-il dire, coupée d’accès de malice saugrenu
10 es de cet état d’irritation perpétuelle où vivait Lawrence  : « Je suis épuisé — Par l’effort que je fais pour aimer les gens — s
11 oduit et un moyen pris pour fins.) Mais justement Lawrence ne croyait ni à l’un ni à l’autre. Sa susceptibilité vient sans doute
12 hains ; il n’a que des voisins inévitables. Voilà Lawrence , l’homme sans prochain. Car le prochain selon la définition évangéliq
13 comme reproche qu’on ne veut pas entendre. Pauvre Lawrence à la recherche de sa communauté solaire !34 C’est son meilleur prétex
14 au sérieux en soi la religion solaire que prêche Lawrence . C’est un rêve de compensation. C’est l’expression de son impuissance
15 oins grandiose et beaucoup plus encombrant… t. «  Lawrence et Brett par Dorothy Brett, traduit par Denyse Clairouin ; Matinées m
3 1936, Esprit, articles (1932–1962). Erskine Caldwell, Le Petit Arpent du Bon Dieu (novembre 1936)
16 pâlir toutes nos petites pornographies romancées. Lawrence , Faulkner, aujourd’hui Caldwell. On parlait autrefois de gauloiserie.
4 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
17 1935 Le « problème des gens ». — Kangourou de Lawrence , ce journal à peine romancé d’un intellectuel livré à des proximités
18 ce petit monde de fond en comble ! La lecture de Lawrence m’a fait prendre une conscience aiguë de cet état. Je retrouve toutes
5 1938, Esprit, articles (1932–1962). Suite à « La passion contre le mariage » (décembre 1938)
19 e ami Miatlev protestait de ne pas lire le nom de Lawrence parmi les premiers de ceux qui se sont attaqués à la fausse passion)
20 e de Miatlev. — Non, je ne « prétends pas classer Lawrence parmi ceux qui ont méconnu » le problème que j’aborde. Mais le chapit
21 r les motifs que j’avais de ne point en appeler à Lawrence pour appuyer une thèse chrétienne. aq. « Suite à “La passion contre
6 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
22 nct. Je songe aux romanciers anglo-américains, un Lawrence , un Caldwell, un Faulkner. (Céline me paraît bien plus sain : il rit.
23 rutes, il y a des brutes. L’idée de beauté, qu’un Lawrence croit encore consistante, c’est l’héritage d’une époque en faillite —
7 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
24 icains, qui fleurit dans l’entre-deux-guerres, un Lawrence , un Caldwell, et leurs imitateurs. Voici ce que nous disaient ces hom
25 rutes, il y a des brutes. L’idée de beauté, qu’un Lawrence croit encore consistante, c’est l’héritage d’une époque en faillite —
8 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
26 icains, qui fleurit dans l’entre-deux-guerres, un Lawrence , un Caldwell, un Miller et leurs imitateurs. Voici ce que nous disaie
27 brutes, il y a des brutes. L’idée de beauté qu’un Lawrence croit encore consistante, c’est l’héritage d’une époque en faillite —
9 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
28 ns leurs écrits, avec une sorte de nostalgie à la Lawrence . Ils jugent en général trop formalistes ou rhétoriques nos poèmes et
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
29 1935 Le « problème des gens ». — Kangourou de Lawrence , ce journal à peine romancé d’un intellectuel livré à des proximités
30 ce petit monde de fond en comble ! La lecture de Lawrence m’a fait prendre une conscience aiguë de cet état. Je retrouve toutes
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
31 ns leurs écrits, avec une sorte de nostalgie à la Lawrence . Ils jugent en général trop formalistes ou rhétoriques nos poèmes et
12 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
32 ns leurs écrits, avec une sorte de nostalgie à la Lawrence . Ils jugent en général trop formalistes ou rhétoriques nos poèmes et
13 1952, Articles divers (1951-1956). Prototype T.E.L. (janvier 1952)
33 des appareils utiles. Je me proposer d’envisager Lawrence comme prototype d’une race d’écrivains dont le siècle déjà nous donne
34 rs exemples, souvent moins purs ou moins achevés. Lawrence ne fut un écrivain que par accident, semble-t-il. Mais cet accident f
35 ur distinguer la singularité exemplaire du cas de Lawrence , ce n’est pas à la seule analyse de l’œuvre en soi qu’il faut recouri
36 épreuves qu’elle impose. Nous voici tout près de Lawrence et d’une classe d’écrivains qui restera sans doute la plus typique de
37 r point : nous ne sommes pas liés au sol », écrit Lawrence , à propos de la RAF.) Ils courent leur aventure hors de chez eux, à l
38 le patriotisme, difficile quand ceux — comme dit Lawrence — qui aiment le plus l’Angleterre sont souvent ceux qui aiment le moi
39 officiels : goût de l’autorité, non du pouvoir. ( Lawrence , plus tard, se le reprochera, mais non Saint-Exupéry.) Tous les deux
40 s livres mais parce que j’étais fauché ? », écrit Lawrence en 1923. L’argent n’est ici qu’un symbole : il pouvait en gagner autr
41 oires encombrantes (ces « licornes » comme disait Lawrence ), font de leur mieux pour les décourager ; mais eux s’obstinent, bien
42 et cette similitude ne manque pas de les frapper. Lawrence décrit son engagement dans l’armée de l’air comme « le meilleur équiv
43 moi. On dirait que j’ai fini maintenant », écrit Lawrence quelques semaines avant sa mort. (Et Saint-Exupéry, dans toutes ses d
44 nt ces pages sont nées : « Que signifie pour nous Lawrence  ? » Les dictateurs sont les héros de la masse, qui les produit dans s
45 e dans les héros de l’intégrité personnelle, dont Lawrence est le prototype. Le dictateur n’est fort que de la faiblesse des aut
46 i apportons pour faire nombre. Mais la force d’un Lawrence a sa source dans les seules exigences qu’il s’impose. Le dictateur es
47 e. Le dictateur est le parasite des maux publics. Lawrence n’a jamais rien demandé que de lui-même. Son pouvoir sur autrui lui f
48 imaginer de la réalité moderne en tant que telle. Lawrence est dans un camp de la RAF quand il écrit cette lettre à Lionel Curti
49 . De repères, simplement, non de philosophie. Car Lawrence , comme plusieurs de sa race, ne se situe dans nos problèmes que d’une
50 ns que je viens de traduire semblent indiquer que Lawrence eût été capable de justifier, de la manière la plus tentante, le stal
51 us en sommes et ce que peut un homme sans la foi, Lawrence nous l’a montré avec un grand courage, et surtout sans le moindre sou
52 rieux que la foi. Pourtant, à ceux qui disent que Lawrence est décevant parce qu’il n’a pas laissé de « message », je répondrai
53 , on notera qu’elle n’a point son équivalent chez Lawrence . Et certes, rien n’empêche d’imaginer que ce dernier, s’il eût vécu t
54 u total, Saint-Exupéry fut davantage un écrivain, Lawrence un agent de l’Histoire. f. « Prototype T.E.L. », La Table ronde, Pa