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nry James, Gottfried Keller, Galsworthy, Hardy… —
Lawrence
, pendant que vous y êtes ! — Lawrence, parfaitement. Voyez-vous, je n
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y, Hardy… — Lawrence, pendant que vous y êtes ! —
Lawrence
, parfaitement. Voyez-vous, je ne dis pas qu’ils furent tous des chrét
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Lawrence
et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (po
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ctobre 1935)t Les souvenirs de Mabel Dodge sur
Lawrence
à Taos sont irritants à cause de cette Américaine qu’on y voit trop,
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xacte pudeur. Mais enfin, c’est tout de même pour
Lawrence
qu’on lit ces dames. Pour quel Lawrence ? Je me demande si le souveni
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même pour Lawrence qu’on lit ces dames. Pour quel
Lawrence
? Je me demande si le souvenir de son œuvre est pour beaucoup dans l’
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e cent autres, cette description d’une journée de
Lawrence
dans son ranch mexicain (c’est à Lawrence que Brett dit « vous » tout
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rnée de Lawrence dans son ranch mexicain (c’est à
Lawrence
que Brett dit « vous » tout le long du livre) : Jour de lessive ; à
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s toutes les autres, c’est la mauvaise humeur des
Lawrence
, leur humeur rageuse, faut-il dire, coupée d’accès de malice saugrenu
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es de cet état d’irritation perpétuelle où vivait
Lawrence
: « Je suis épuisé — Par l’effort que je fais pour aimer les gens — s
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oduit et un moyen pris pour fins.) Mais justement
Lawrence
ne croyait ni à l’un ni à l’autre. Sa susceptibilité vient sans doute
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hains ; il n’a que des voisins inévitables. Voilà
Lawrence
, l’homme sans prochain. Car le prochain selon la définition évangéliq
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comme reproche qu’on ne veut pas entendre. Pauvre
Lawrence
à la recherche de sa communauté solaire !34 C’est son meilleur prétex
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au sérieux en soi la religion solaire que prêche
Lawrence
. C’est un rêve de compensation. C’est l’expression de son impuissance
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ugemont Denis de, « [Compte rendu] Dorothy Brett,
Lawrence
et Brett ; D. H. Lawrence, Matinées mexicaines suivi de Pansies », L
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pâlir toutes nos petites pornographies romancées.
Lawrence
, Faulkner, aujourd’hui Caldwell. On parlait autrefois de gauloiserie.
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1935 Le « problème des gens ». — Kangourou de
Lawrence
, ce journal à peine romancé d’un intellectuel livré à des proximités
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ce petit monde de fond en comble ! La lecture de
Lawrence
m’a fait prendre une conscience aiguë de cet état. Je retrouve toutes
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e ami Miatlev protestait de ne pas lire le nom de
Lawrence
parmi les premiers de ceux qui se sont attaqués à la fausse passion)
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e de Miatlev. — Non, je ne « prétends pas classer
Lawrence
parmi ceux qui ont méconnu » le problème que j’aborde. Mais le chapit
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r les motifs que j’avais de ne point en appeler à
Lawrence
pour appuyer une thèse chrétienne. az. Rougemont Denis de, « Suite
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nct. Je songe aux romanciers anglo-américains, un
Lawrence
, un Caldwell, un Faulkner. (Céline me paraît bien plus sain : il rit.
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rutes, il y a des brutes. L’idée de beauté, qu’un
Lawrence
croit encore consistante, c’est l’héritage d’une époque en faillite —
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icains, qui fleurit dans l’entre-deux-guerres, un
Lawrence
, un Caldwell, et leurs imitateurs. Voici ce que nous disaient ces hom
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rutes, il y a des brutes. L’idée de beauté, qu’un
Lawrence
croit encore consistante, c’est l’héritage d’une époque en faillite —
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icains, qui fleurit dans l’entre-deux-guerres, un
Lawrence
, un Caldwell, un Miller et leurs imitateurs. Voici ce que nous disaie
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brutes, il y a des brutes. L’idée de beauté qu’un
Lawrence
croit encore consistante, c’est l’héritage d’une époque en faillite —
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ns leurs écrits, avec une sorte de nostalgie à la
Lawrence
. Ils jugent en général trop formalistes ou rhétoriques nos poèmes et
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1935 Le « problème des gens ». — Kangourou de
Lawrence
, ce journal à peine romancé d’un intellectuel livré à des proximités
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ce petit monde de fond en comble ! La lecture de
Lawrence
m’a fait prendre une conscience aiguë de cet état. Je retrouve toutes
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ns leurs écrits, avec une sorte de nostalgie à la
Lawrence
. Ils jugent en général trop formalistes ou rhétoriques nos poèmes et
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ns leurs écrits, avec une sorte de nostalgie à la
Lawrence
. Ils jugent en général trop formalistes ou rhétoriques nos poèmes et
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des appareils utiles. Je me proposer d’envisager
Lawrence
comme prototype d’une race d’écrivains dont le siècle déjà nous donne
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rs exemples, souvent moins purs ou moins achevés.
Lawrence
ne fut un écrivain que par accident, semble-t-il. Mais cet accident f
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ur distinguer la singularité exemplaire du cas de
Lawrence
, ce n’est pas à la seule analyse de l’œuvre en soi qu’il faut recouri
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épreuves qu’elle impose. Nous voici tout près de
Lawrence
et d’une classe d’écrivains qui restera sans doute la plus typique de
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r point : nous ne sommes pas liés au sol », écrit
Lawrence
, à propos de la RAF.) Ils courent leur aventure hors de chez eux, à l
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le patriotisme, difficile quand ceux — comme dit
Lawrence
— qui aiment le plus l’Angleterre sont souvent ceux qui aiment le moi
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officiels : goût de l’autorité, non du pouvoir. (
Lawrence
, plus tard, se le reprochera, mais non Saint-Exupéry.) Tous les deux
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s livres mais parce que j’étais fauché ? », écrit
Lawrence
en 1923. L’argent n’est ici qu’un symbole : il pouvait en gagner autr
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oires encombrantes (ces « licornes » comme disait
Lawrence
), font de leur mieux pour les décourager ; mais eux s’obstinent, bien
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et cette similitude ne manque pas de les frapper.
Lawrence
décrit son engagement dans l’armée de l’air comme « le meilleur équiv
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moi. On dirait que j’ai fini maintenant », écrit
Lawrence
quelques semaines avant sa mort. (Et Saint-Exupéry, dans toutes ses d
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nt ces pages sont nées : « Que signifie pour nous
Lawrence
? » Les dictateurs sont les héros de la masse, qui les produit dans s
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e dans les héros de l’intégrité personnelle, dont
Lawrence
est le prototype. Le dictateur n’est fort que de la faiblesse des aut
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i apportons pour faire nombre. Mais la force d’un
Lawrence
a sa source dans les seules exigences qu’il s’impose. Le dictateur es
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e. Le dictateur est le parasite des maux publics.
Lawrence
n’a jamais rien demandé que de lui-même. Son pouvoir sur autrui lui f
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imaginer de la réalité moderne en tant que telle.
Lawrence
est dans un camp de la RAF quand il écrit cette lettre à Lionel Curti
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. De repères, simplement, non de philosophie. Car
Lawrence
, comme plusieurs de sa race, ne se situe dans nos problèmes que d’une
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ns que je viens de traduire semblent indiquer que
Lawrence
eût été capable de justifier, de la manière la plus tentante, le stal
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us en sommes et ce que peut un homme sans la foi,
Lawrence
nous l’a montré avec un grand courage, et surtout sans le moindre sou
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rieux que la foi. Pourtant, à ceux qui disent que
Lawrence
est décevant parce qu’il n’a pas laissé de « message », je répondrai
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, on notera qu’elle n’a point son équivalent chez
Lawrence
. Et certes, rien n’empêche d’imaginer que ce dernier, s’il eût vécu t
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u total, Saint-Exupéry fut davantage un écrivain,
Lawrence
un agent de l’Histoire. g. Rougemont Denis de, « Prototype T.E.L.