1 1947, Carrefour, articles (1945–1947). « Jean-Paul Sartre vous parle… et ce qu’en pensent… » (29 octobre 1947)
1 «  Jean-Paul Sartre vous parle… et ce qu’en pensent… » (29 octobre 1947)j Émission plu
2 s hommes qui la portent en sont un autre… ça va.) Sartre a raison de dire que la guerre n’est pas fatale, mais en fait l’argum
3 à plein contre le communisme en exercice. j. «  Jean-Paul Sartre vous parle… et ce qu’en pensent… », Carrefour, Paris, n° 163, 29 octo
2 1948, Articles divers (1946-1948). Rencontre avec Denis de Rougemont (janvier 1948)
4 onnement des conversations. Dans un coin ombreux, Jean-Paul Sartre , Koestler et Simone de Beauvoir s’entretiennent fiévreusement du sort
5 r, à vouloir surmonter cette situation intenable… Sartre vient de se lever pour sortir. Il passe près de Denis de Rougemont, l
6 on ne peut plus mettre les pieds ». « Pensez, dit Sartre , la voix pleine d’indignation, l’on a tout transformé, l’on a mis des
7 reprend Denis de Rougemont, j’ai eu la visite de Sartre . Il m’a dit : « Les deux plus grands écrivains français contemporains
8 qui se tiennent à la pointe du combat se nomment Sartre , Bataille, Breton… Après l’autre guerre, ce n’avait pas été ainsi. C’
3 1953, Articles divers (1951-1956). Pourquoi je suis Européen (20 juin 1953)
9 lle la personne. (Cette formule a été reprise par Sartre , mais à mon sens dénaturée par lui. L’engagement, c’était pour Mounie
4 1953, Le Figaro, articles (1939–1953). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (25 juin 1953)
10 euves de force que le PC institue en son nom ! » ( J.-P. Sartre ). Allez redire devant ces morts, en bleus de travail, que le parti co
5 1953, Articles divers (1951-1956). Une fausse nouvelle : « Dieu est mort » (juin-juillet 1953)
11 péré de Nietzsche, de l’affirmation méthodique de Sartre , on a (plutôt vaguement) supputé les effets sur la psychologie modern
12 e générale fait remonter la rumeur dont je parle, J.-P. Sartre . L’argument majeur de ce philosophe ne porte pas, bien entendu, sur l
13 ion, l’on en déduit nécessairement qu’aux yeux de Sartre , la valeur morale suprême est la responsabilité, et que cette valeur
14 cependant réelle — de l’homme. Il suffit pour que Sartre décrète que Dieu n’existe pas, et bien plus, qu’il est mort. D’où peu
15 mme. Ceci couvre une étrange équivoque. En effet, Sartre ne prend pas le mot « responsable » au sens authentique et littéral d
16 ticable — et dans le fait impratiqué. On sait que Sartre vient de joindre le camp du communisme, où naguère encore on le trait
17 ramène à des prises de position peu compliquées. Sartre annonçant que Dieu est mort nous dit seulement que l’homme doit refus
18 t seulement que l’homme doit refuser Dieu tel que Sartre l’imagine : gênant pour l’homme. Il n’en résulte pas que Dieu ait ces
19 mment croire que Nietzsche seul l’ait appris, que Sartre en ait été spécialement informé ? Si l’on tient pour problématique la
6 1953, Articles divers (1951-1956). Unité et diversité de l’Europe (juin 1953)
20 s Hegel et Marx. De Kierkegaard à Heidegger, puis Sartre , les mêmes concepts, proprement impensables hors du champ de l’influe
7 1953, Preuves, articles (1951–1968). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (juillet 1953)
21 euves de force que le PC institue en son nom » ! ( J.-P. Sartre ). Allez redire devant ces morts en bleus de travail que le parti comm
8 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
22 la vie, bien plus « païen », par cela même, qu’un J.-P. Sartre , qui se place au niveau de la morale, dans le prolongement des exigen
9 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
23 se et approuvée presque dans les mêmes termes par Jean-Paul Sartre dans Les Temps modernes 48. La voici condensée par Sartre en quelques
24 ans Les Temps modernes 48. La voici condensée par Sartre en quelques lignes d’une clarté limpide, mais trompeuse : « Ceux qui
25 et ils sont faits par elle. » Notons d’abord que Sartre « reconnaît » que K. et les siens eurent « des postes et des charges
26 isme en général ? Il le faut bien, puisque, selon Sartre , il aurait pu « se supprimer lui-même » sans entraîner, que l’on sach
27 Pourtant, le PC de France se disait stalinien, et Sartre l’approuvait en général (« Ses positions, dans l’ensemble, ont été ju
28 me le stalinisme contenait autre chose que ce que Sartre et l’Histoire en pouvaient approuver, puisqu’il est aujourd’hui conda
29 pas simplement dépassé — par ceux-là mêmes en qui Sartre veut voir les meneurs du mouvement de l’Histoire qui les mène. (« … i
30 donc cette autre chose qui est condamnée, et que Sartre n’approuvait pas ? L’action personnelle de Staline, en tant que disti
31 ivre à l’autre ? Or ils sont morts, si j’en crois Sartre , au même instant, par une extraordinaire coïncidence (la déstalinisat
32 lectique ! Si l’on déduit du « stalinisme » selon Sartre , d’une part ce qu’il en approuvait en dehors de l’URSS et de ses cond
33 de l’Histoire (ainsi que le veulent Deutscher et Sartre ), dialectique dont la « nécessité » aurait le grand avantage de rendr
34 . « Verser dans l’anticommunisme », aux yeux d’un Sartre , par exemple, c’est quitter le parti de la bonne foi. Ce lieu commun,
35 t il attaque les adversaires. Je suis certain que Sartre , par exemple, tire honnêtement ses revenus de la classe bourgeoise, q
36 à mi-chemin entre l’idée de bonne foi telle qu’un Sartre pouvait jadis la définir, et la discipline du PC, on conçoit le malai
37  rare capacité d’adaptation », pourtant louée par Sartre , soudain semble en défaut. Certes, son refus tacite de « déstaliniser
38 l nous faudra donc le créer. 44. Comme le veut J.-P. Sartre , Les Temps modernes, n° 123, p. 1524. 45. N’est-ce pas l’avis de Sar
39 nes, n° 123, p. 1524. 45. N’est-ce pas l’avis de Sartre , qui écrit : « Le culte de la personne… coûtait cher en vies humaines
40 ) n’ont jamais fait de mal qu’à leur auteur. Mais Sartre parle d’un « culte de la personne ». Étrange erreur, venant d’un phil
41 t que le procédé est courant dans Esprit. Quant à Sartre , il écrit dans ses Temps modernes (n° 123, p. 1521) : « On ne répond
10 1957, Arts, articles (1952-1965). L’ère des loisirs commence (10 avril 1957)
42 a vie, bien plus antichrétien par cela même qu’un J.-P. Sartre , qui se place au niveau de la morale dans le prolongement des exigenc
11 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
43 rer que la politique des communistes était juste, M. Sartre publie dans la même revue 119 pages pour démontrer que cette politiqu
44 ntion était l’expression d’une politique », écrit Sartre . Admettons que personne ne l’ait vu à part lui. L’histoire récente de
45 t « exprimé » à Budapest une politique à laquelle Sartre avait pourtant donné raison. Et les anticommunistes ont doublement to
46 re ; ce qui leur ôte le droit de faire reproche à Sartre d’avoir approuvé hier ceux auxquels il donne tort aujourd’hui. Les di
47 ialecticiens qui avaient eu la patience de suivre Sartre depuis quelques années devaient s’attendre soit à ce qu’il justifiât
48 ’un mea culpa sa condamnation du crime. Mais non. Sartre a décidé de protéger sa retraite stratégique derrière un rideau d’ins
49 les complices de la politique qu’il exprime. Si M. Sartre n’a pu « digérer » Budapest, comme il l’écrit, ce n’est point qu’il a
50 dapest pourrait être jugée par quiconque. Et seul Sartre , parlant au nom du Socialisme, a le droit de protester contre les Rus
51 mes existantes sont condamnées sans exception par Sartre  : communisme, trotskisme, social-démocratie germanique et latine, tra
52 ste-t-il ? Comment juger ? On ne le peut, précise Sartre , qu’au nom du seul point de vue transcendant qu’il accepte, et qui es
53 isme lui-même ». Mais qui incarne cette essence ? Sartre seul, qui s’est mis en situation de n’être reconnu comme camarade val
54 La seule victime des polémiques interminables où Sartre épuise une « vaine passion » morigénante sera-t-elle donc l’existenti
55 e ? Deux confusions et deux Suisses Le même Sartre écrivait naguère que je me suis tu sur Suez mais « abondamment expliq
56 Si c’est être abondant, il n’y a pas de mot pour Sartre qui a donné trois-cents pages sur Budapest, tandis que je ne connais
57 e découverte. « Je connais M. de Rougemont, écrit Sartre , c’est un homme doux, bien élevé, et par-dessus le marché un Suisse :
58 jugeait le PC au nom de ses fins — comme le veut Sartre — il faudrait l’interdire au nom des nôtres. En effet, le 2e congrès
12 1957, Articles divers (1957-1962). La fin du pessimisme (juin 1957)
59 é d’un coup l’espoir. La nature humaine, niée par Sartre , triomphait dans une génération qui n’avait appris que le mensonge. S
13 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
60 uine, c’est pire que Bardamu. Et Jean Genet, dont Sartre essaya de faire un saint, n’est-ce pas français, n’est-ce pas cynique
14 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
61 a vie, bien plus antichrétien par cela même qu’un J.-P. Sartre , qui se place au niveau de la morale, dans le prolongement des exigen
15 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
62 ière univoque, invariable et clairement déclarée. Sartre , décrivant la manifestation du 4 septembre, nous montrait « au milieu
63 tout est plus net !   Sur une phrase insensée. —  Jean-Paul Sartre est une belle intelligence. Quand il écrit la phrase suivante : « Il
64 L’image du père. — N’est-il pas remarquable que Sartre , introduisant une longue diatribe contre la monarchie nouvelle, s’en
65 foi en échange de son aide et protection ». Et si Sartre est contre de Gaulle, c’est qu’il est d’abord contre Dieu : de Gaulle
66 out bien pesé… « Je ne crois pas en Dieu, insiste Sartre — mais si dans ce plébiscite je devrais choisir entre Lui et le préte
67 ; mais elle échoue dans un sophisme. En effet, si Sartre préfère Dieu au Général, c’est qu’il peut nier l’existence de Dieu, n
68 En d’autres termes : dans le monde sans Dieu d’un Sartre , de Gaulle doit nécessairement apparaître comme le Tyran sans frein n
16 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
69  », et j’étais « payé par les Américains », comme Sartre et Camus, d’ailleurs. Quelques années plus tard, la consigne changeai
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
70 galement de son expérience d’écrivain que partait Jean-Paul Sartre , lorsqu’il définissait, en 1949320, les conditions d’une défense de n
18 1962, Arts, articles (1952-1965). Sartre contre l’Europe (17 janvier 1962)
71 Sartre contre l’Europe (17 janvier 1962)f Je viens de passer deux mois au
72 s, qui nous dit cela, mais un éloquent moraliste, Jean-Paul Sartre  ; et sa fureur ne jaillit pas d’un quelconque examen des évidences, m
73 l’auteur du volume, le Martiniquais Frantz Fanon. Sartre la cite et il ajoute, impressionné : « Ce ton est neuf. » Moi, ce qui
74 oulez rire, et vous n’y arrivez pas. M. Fanon, et J.-P. Sartre derrière lui, ont grand tort de crier aux « siècles d’oppression ». A
75 grande pompe à l’Élysée en 1961. Je laisse à MM. Sartre et Fanon le soin de démontrer que cet exemple n’infirme en rien leurs
76 de sa terre et des richesses qu’elle contient ?). Sartre renchérit : c’est avec cela que l’Europe a fait non seulement ses cap
77 illeurs emprunté à l’Europe. Mais qu’en est-il de Sartre en cette lugubre affaire ? Il nous faut expliquer l’anachronisme. Sar
78 affaire ? Il nous faut expliquer l’anachronisme. Sartre se meut dans un village intellectuel et projette sur l’« Europe » des
79 s États-Unis d’Europe, publié en 1950 chez Nagel. Sartre arrive un peu tard avec sa diatribe contre un régime que plus personn
80 st finie, quand il s’agissait de la faire. f. «  Sartre contre l’Europe », Arts, Paris, n° 852, 17 janvier 1962, p. 1 et 4.
19 1962, Esprit, articles (1932–1962). Lettre à Jean-Marie Domenach, à propos de « Sartre et l’Europe » (mai 1962)
81 Lettre à Jean-Marie Domenach, à propos de «  Sartre et l’Europe » (mai 1962)ax Vous constatez dans votre numéro de mar
82 s constatez dans votre numéro de mars que lorsque Sartre attaque l’Europe « au fond, il ne fait que penser à l’Algérie ». J’av
83 rt deux mois plus tôt, et vous me citez : « Quand Sartre écrit Europe il ne pense qu’à la France, et quand il pense France, il
84 Europe. Vous vous flattez d’avoir en commun avec Sartre « le sens d’une responsabilité européenne », sens qui me fait évidemm
85 c’est en son nom, dites-vous, que je répondais à Sartre . Allons donc ! Je vois bien qu’il vous est nécessaire d’un peu me cal
86 pour couvrir vos réserves sur le point de vue de Sartre . Mon article vous a servi : l’attaquer dépannait vos critiques aux ye
87 l’Algérie, ni de « l’Europe » mythique qu’injurie Sartre , mais du rôle de l’Europe historique dans le monde, et notamment des
88 aire. » C’était cela, l’essentiel de ma réponse à Sartre , et non ces « additions d’automobiles et de pommes de terre », qu’il
89 la suite de la chronique que j’avais consacrée à “ Sartre et l’Europe” (Esprit, mars 1962), j’ai reçu une lettre de Denis de Ro
90 e scandale de l’Europe qui inspirait la fureur de Sartre . Je suis heureux que Rougemont souligne lui-même ce qui était, effect
91 Rougemont auquel il est fait allusion, intitulé «  Sartre contre l’Europe », paru dans Arts le 17 janvier 1962, est également r
20 1962, Arts, articles (1952-1965). L’Europe est un colosse qui s’ignore (encore) (27 juin 1962)
92 sme européen, de Spengler à Toynbee et de Sorel à Sartre , semble avoir persuadé nos élites comme nos masses que l’Europe est u
21 1962, Les Chances de l’Europe. IV. Les nouvelles chances de l’Europe
93 Europe, ce cimetière… ». Cinquante ans plus tard, J.-P. Sartre écrit : « L’Europe est foutue… Elle est en grand danger de crever… El
94 tes parts… C’est la fin. » (Voir en appendice : «  Sartre contre l’Europe ».) 52. Lettre de Melchior Grimm à Catherine II, écr
22 1962, Les Chances de l’Europe. Appendice : Sartre contre l’Europe
95 Appendice : Sartre contre l’Europe Pendant que je préparais mes conférences, l’hebdom
96 ente attaque contre l’Europe qu’est la préface de J.-P. Sartre au livre de Frantz Fanon, Les Damnés de la Terre. Cet article illustr
97 s, qui nous dit cela, mais un éloquent moraliste, Jean-Paul Sartre  ; et sa fureur ne jaillit pas d’un quelconque examen des évidences, m
98 l’auteur du volume, le Martiniquais Frantz Fanon. Sartre la cite et il ajoute, impressionné : « Ce ton est neuf ». Moi, ce qui
99 oulez rire, et vous n’y arrivez pas. M. Fanon, et J.-P. Sartre derrière lui, ont grand tort de crier aux « siècles d’oppression ». A
100 grande pompe à l’Élysée en 1961. Je laisse à MM. Sartre et Fanon le soin de démontrer que cet exemple n’infirme en rien leurs
101 de sa terre et des richesses qu’elle contient ?) Sartre renchérit : c’est avec cela que l’Europe a fait non seulement ses cap
102 illeurs emprunté à l’Europe. Mais qu’en est-il de Sartre en cette lugubre affaire ? Il nous faut expliquer l’anachronisme. Sar
103 affaire ? Il nous faut expliquer l’anachronisme. Sartre se meut dans un village intellectuel et projette sur « l’Europe » des
104 on des États d’Europe, publié en 1950 chez Nagel. Sartre arrive un peu tard avec sa diatribe contre un régime que plus personn
23 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Les mythes sommeillent… ils vont se réveiller [Entretien] (9-10 février 1963)
105 ligué contre vous les historiens, la Sorbonne et Jean-Paul Sartre , ont été confirmées avec éclat par de récents travaux d’érudition. Bo
24 1963, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Le Dieu immanent, qui s’annonce à leur cœur » (9-10 novembre 1963)
106 éthode philosophique héritée de Husserl à travers Sartre (et dont il s’autorise d’ailleurs, pour réfuter l’athéisme de Sartre)
107 s’autorise d’ailleurs, pour réfuter l’athéisme de Sartre ) mais aussi à son expérience de musicien. Ce chapitre sur Dieu, qui o
25 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 1. Une fausse nouvelle : « Dieu est mort »
108 péré de Nietzsche, de l’affirmation méthodique de Sartre , on a (plutôt vaguement) supputé les effets sur la psychologie modern
109 e générale fait remonter la rumeur dont je parle, J.-P. Sartre . L’argument majeur de ce philosophe ne porte pas, bien entendu, sur l
110 ion, l’on en déduit nécessairement qu’aux yeux de Sartre , la valeur morale suprême est la responsabilité, et que cette valeur
111 cependant réelle — de l’homme. Il suffit pour que Sartre décrète que Dieu n’existe pas, et bien plus, qu’il est mort. D’où peu
112 mme. Ceci couvre une étrange équivoque. En effet, Sartre ne prend pas le mot « responsable » au sens authentique et littéral d
113 ticable — et dans le fait impratiqué. On sait que Sartre vient de joindre le camp du communisme, où naguère encore on le trait
114 ramène à des prises de position peu compliquées. Sartre annonçant que Dieu est mort nous dit seulement que l’homme doit refus
115 t seulement que l’homme doit refuser Dieu tel que Sartre l’imagine : gênant pour l’homme. Il n’en résulte pas que Dieu ait ces
116 mment croire que Nietzsche seul l’ait appris, que Sartre en ait été spécialement informé ? Si l’on tient pour problématique la
117 ll known that, prior to the Hungarian revolution, Sartre made common cause with the Communists, even though they had attacked
26 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 2. Sécularisme
118 hat he has done ». o. L’édition américaine met «  Sartre  » au lieu de « chef de l’école existentialiste ». p. L’édition améri
27 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 8. La mission de l’artiste
119 l n’a pas maîtrisé d’abord sa rhétorique. Lorsque Jean-Paul Sartre donne à ses disciples le précepte de ne pas « écrire », c’est-à-dire
28 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 13. La fin du pessimisme
120 é d’un coup l’espoir. La nature humaine, niée par Sartre , triomphait dans une génération qui n’avait appris que le mensonge. S
29 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’écrivain et l’événement (7-8 septembre 1968)
121 ontester comme Trotski, Romain Rolland, Koestler, Sartre ou Marcuse : non par le style lui-même, indifférent, mais par le cont
30 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
122 sonnalistes dès 1932, a été attribuée vers 1945 à Sartre , par une erreur journalistique manifeste, dont je n’ai pas souvenir q
31 1968, Articles divers (1963-1969). L’Exode des cerveaux [débat] (1968)
123 t pas un mot inventé par Cohn-Bendit, ni même par Sartre . Contestation, c’est un terme qui est lié à l’Université depuis sa cr
32 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Non, notre civilisation n’est pas mortelle ! » (30-31 août 1969)
124 pas fait une bonne analyse de la situation. Quand Sartre dit aux étudiants « cassez l’Université », c’est absurde. Il me fait
33 1969, Articles divers (1963-1969). Le personnalisme, la contestation, les hippies et… le fédéralisme (27 septembre 1969)
125 a communauté où il exerce. Ce qui l’amena — avant Sartre , ce qu’on ignore généralement — à parler de l’« engagement » de l’écr
126 arrive. Je ne suis donc pas du tout d’accord avec Sartre quand celui-ci prêche la destruction de l’Université et refuse de dir
34 1969, Articles divers (1963-1969). La révolution des meilleurs (4 octobre 1969)
127 olument liées. C’est une formule, d’ailleurs, que Sartre m’a prise sachant très bien, me disant qu’il la prenait de moi, mais
35 1970, Le Cheminement des esprits. Diagnostics de la culture — Pronostics 1969 (une interview)
128 pas fait une bonne analyse de la situation. Quand Sartre dit aux étudiants : « Cassez l’Université ! », il me fait penser à ce
36 1970, Le Cheminement des esprits. Postface. L’écrivain et l’événement
129 ontester comme Trotski, Romain Rolland, Koestler, Sartre ou Marcuse : non par le style lui-même, mais par le contenu d’un disc
37 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte, suite et fin
130 nistres, et d’abord le Premier. Contre ? Duclos, Sartre , Debré, le fond des provinces poujadistes, les vieilles châtelaines a
131 ion, que défend Duclos comme Debré, et sur lequel Sartre est muet. Si l’on entend tenir compte des conditions économiques, soc
38 1971, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Dépolitiser la politique (printemps 1971)
132 e qui est la bonne conscience du gauchiste. Quand Sartre , à la suite de Fanon, se félicite de ce que les Angolais « massacrent
39 1972, Articles divers (1970-1973). Autopsie d’un cas : Denis de Rougemont (15 mars 1972)
133 le monde, je ne sais pas pourquoi, l’attribuait à Sartre . Or, Sartre, comme on le sait maintenant par les mémoires de Simone d
134 ne sais pas pourquoi, l’attribuait à Sartre. Or, Sartre , comme on le sait maintenant par les mémoires de Simone de Beauvoir,
135 ans Esprit et dans mes livres. Vous connaissiez Jean-Paul Sartre  ? Il est venu me voir à New York en 1944 ou 1945, premier journaliste
40 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
136 s, leur inutile et amère justification. Et enfin, Jean-Paul Sartre , après la guerre, s’est servi de mon livre pour illustrer la thèse qu
137 tes. Rendant compte de mon livre en juin 1939245, Sartre annonce d’entrée de jeu que l’intérêt de mon ouvrage « réside avant t
138 résentation des Temps modernes » (Situations II), Sartre énumère « les points essentiels » qui l’opposent à l’esprit d’analyse
139 « structures essentielles » — celles-là mêmes que Sartre me reprochait d’avoir négligées, dans le tome précédent de Situations
140 le flottement dans les exclusives qui caractérise Sartre à cette date, flottement entre structures « essentielles » et « exist
141 tardif du Malaise dans la civilisation.) Mais où Sartre s’égare décidément, c’est lorsqu’il donne comme exemple de ce qu’il a
142 ine de la passion. Allons ! il est trop clair que Sartre abuse des mots, et qu’ici c’est délibéré. Ce qu’il s’obstine à nommer
143 rès de 400 pages assez serrées est enregistré par Sartre comme une simple suggestion, on comprend mieux qu’il ait besoin de 50
41 1973, Responsabilité de l’écrivain dans la société européenne d’aujourd’hui (1973). Après le xiie siècle : vers une littérature distincte du social
144 , depuis Mai 68, d’un terme d’ailleurs emprunté à J.-P. Sartre , la contestation. Critique dévastante de notre civilisation, mais qui
42 1973, Responsabilité de l’écrivain dans la société européenne d’aujourd’hui (1973). Jean-Paul Sartre et l’engagement
145 Jean-Paul Sartre et l’engagement La critique de l’engagement surréaliste, que J.-P.
146 nt La critique de l’engagement surréaliste, que J.-P. Sartre développe dans Qu’est-ce que la littérature ?6 ne fait guère qu’ajout
147 fondamentale du concept sartrien de l’engagement. J.-P. Sartre reproche à Breton d’avoir dans ses écrits théoriques, nonobstant le r
148 l’écrivain qui détruirait « pour de vrai », selon Sartre , ne pourrait le faire par l’écriture mais par l’application de ce qu’
149 elon l’un des premiers textes de Breton). Quant à J.-P. Sartre , les meilleures réfutations de sa théorie de l’engagement pourraient
150 De plus, à la fin de son essai (pages 314 à 316), Sartre rejoint (à peu de chose près7) les conclusions que j’avais tirées de
151 pis pour nous. » Faut-il donc dire tant pis pour Sartre l’écrivain ? De fait, il n’a pas joué cette « unique chance », bien a
152 . 214 à 229 et passim. Il s’agit du seul texte où Sartre , tenu à tort pour le créateur du concept d’engagement, ait tenté de l
43 1973, Responsabilité de l’écrivain dans la société européenne d’aujourd’hui (1973). Le ludion, le contestataire et le prophète
153 On peut contester comme Trotski, Romain Rolland, Sartre ou Marcuse : non par le style lui-même, indifférent ou neutre, mais p
44 1974, Articles divers (1974-1977). Alexandre Marc et l’invention du personnalisme (1974)
154 l’essentiel de la description existentielle (dont Sartre , dix ans plus tard, ne modifiera guère que l’adjectif) : Tout homme
45 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). I. Alpbach : le trentième anniversaire du Forum européen
155 voire vouée à une action européenne. Et en effet, J.-P. Sartre , chef de la nouvelle école dite « existentialiste » au lendemain de l
156 tiquement unie. Dix ans plus tard, tout a changé. Sartre préfaçant un livre de Frantz Fanon contre le colonialisme, demande qu
157 mont du livre de Frantz Fanon et de la préface de Sartre dans Les Chances de l’Europe .
46 1977, Articles divers (1974-1977). Denis de Rougemont : le retour d’un hérétique (3 octobre 1977)
158 et ne sont pas très précises. Prenez l’exemple de Sartre  : en 1949, à l’époque où je créais le Centre européen de la culture,
159 ne réalité. J’étais ravi. Or, peu de temps après, Sartre devient, comme l’on sait, le compagnon de route du PCF. Du même coup,
160 s colonisés auraient raison de haïr. Aujourd’hui, Sartre signe des manifestes contre l’élection au suffrage universel du parle
47 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Devenir soi-même
161 de penser ; contre toute croyance « naturelle ». Sartre avait naguère décidé qu’il n’y a pas de « nature humaine ». Il se tro
48 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Stratégie
162 e qui est la bonne conscience du gauchiste. Quand Sartre , à la suite de Fanon, se félicite de ce que les Angolais « massacrent
49 1978, Articles divers (1978-1981). L’amour, pas la guerre (19-25 octobre 1978)
163 responsabilité qui engendre la liberté. Au mot de Jean-Paul Sartre  : « L’enfer c’est les autres », il réplique : « L’enfer c’est l’absen
50 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Contribution à une recherche éventuelle sur les sources de la notion d’engagement de l’écrivain (printemps 1978)
164 ivain s’est trouvé mondialement associé au nom de J.-P. Sartre après la Deuxième Guerre mondiale. « Écrivain engagé » a pris couramm
165 ire, loin de se réduire — comme elle le fera chez Sartre , en 1948 — au service inconditionnel d’une classe ouvrière omniscient
166 tes et des vrais engagements. » Conclusion J.-P. Sartre , auquel nous devons tant de thèses célèbres encore que radicalement c
167 s la coll. Idées, Gallimard, Paris, 1972. 3. Cf. J.-P. Sartre , Situations II, « Qu’est-ce que la Littérature ? », Gallimard, Paris,
51 1978, Cadmos, articles (1978–1986). L’Intellectuel contre l’Europe (été 1978)
168 s exaspérées d’un Franz Fanon et de son préfacier Jean-Paul Sartre invitant à « tirer à vue » sur l’Européen qui se présenterait en Afri
52 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Conditions d’un renouveau (automne 1978)
169 prise d’une manière systématique et polémique par Sartre au lendemain de la guerre et par Camus, puis par Malraux qui en dédui
53 1979, Cadmos, articles (1978–1986). L’Europe comme invention de la culture (automne 1979)
170 mplaire par les prises de position successives de J.-P. Sartre . Sur ma demande, il avait envoyé à la conférence de Lausanne des frag
171 nous serons ainsi du bon côté. Plus tard, le même Sartre déclare que seule « la prise du pouvoir par les travailleurs » sauver
54 1980, Articles divers (1978-1981). Un précurseur de l’engagement politique (1er mai 1980)
172 tait très à la mode. On l’attribuait d’ailleurs à Sartre et à l’existentialisme. Penser avec les mains était bien oublié et
55 1980, Articles divers (1978-1981). L’Europe, invention culturelle (1980)
173 mplaire par les prises de position successives de J.-P. Sartre . Sur ma demande, il avait envoyé à la conférence de Lausanne des frag
174 s serons ainsi du bon côté.aw Plus tard, le même Sartre déclare que seule la prise du pouvoir par les travailleurs sauvera la
56 1980, Articles divers (1978-1981). Le bilan culturel de la décennie 1970-1980 (1980)
175 es années 193049, puis d’André Gide50 et enfin de J.-P. Sartre de 1950 à 196851. Mais durant les vingt-deux années qui séparent 1917
176 ilosophie de l’absurde trouve son théoricien avec J.-P. Sartre , puis s’inspire (parfois littéralement) de Heidegger (non encore trad
177 -1934) se voient attribués par les journalistes à Sartre , et deviennent les « leitmotive » non seulement de son principal ouvr
178 ibre de toute idéologie (« existentialiste » chez Sartre , rationaliste chez Camus) va triompher avec les deux auteurs les plus
179 osophiques, éthiques et politiques, aux drames de Sartre et de Camus. Certes, Sartre et Camus, Ionesco et Beckett ne sont pas
180 tiques, aux drames de Sartre et de Camus. Certes, Sartre et Camus, Ionesco et Beckett ne sont pas les seuls à occuper les scèn
181 ns staliniens comme Aragon, ou communisants comme J.-P. Sartre , se font traiter de « pépés » quand ils essaient de séduire la jeunes
182 ine » (ibid., n° de janvier 1957, où en 119 pages Sartre attaque les anticommunistes, moi le premier, qui ont condamné l’écras
57 1981, Articles divers (1978-1981). Robert Aron, Fragments d’une vie [préface] (1981)
183 ngile dit de Joseph : ‟C’était un Juste” ». 66. Jean-Paul Sartre , quinze ans plus tard, allait s’approprier notre définition de l’homm
58 1982, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). L’amour, les régions et l’Occident (20 août 1982)
184 pour nous. Selon ses commentateurs, le succès de Sartre dans le grand public serait dû à des formules comme : « L’engagement
185  » et « l’homme à la fois libre et responsable ». Sartre savait très bien où il les avait prises, et me l’a dit tout net à New
59 1982, Articles divers (1982-1985). Un écrivain au service de la cité (24 octobre 1982)
186 d’engagement et d’homme libre et responsable, que Sartre reprit à son compte. Là-dessus, ne voyons pas en lui qu’un intellectu
60 1982, La Part du diable (1982). Postface après quarante ans
187 ècle. Malraux avait repris le thème de Nietzsche, Sartre allait lui emboîter le pas. Mais personne n’a parlé — même pas moi !
61 1984, Articles divers (1982-1985). L’agora, condition première de la démocratie réelle (décembre 1984-janvier 1985)
188 ilités. L’homme libre et responsable, formule que Sartre m’a empruntée sans jamais songer à me la rendre, vous le savez, c’est
62 1984, Articles divers (1982-1985). Autour de l’Avenir est notre affaire : conclusions (1984)
189 d’engagement de l’écrivain, dès 1932-1933 (quand Sartre était encore dans les langes, politiquement parlant), je me suis sent
63 1984, Articles divers (1982-1985). L’Europe et les intellectuels (1984)
190 tous côtés, et c’était « l’engagement, comme dit Sartre … » Je lui ai laissé le mot, et j’ai gardé la chose. J’ai dit à mes am
191 ccasion par Gabriel Marcel, Wystan Auden, et même Jean-Paul Sartre . Sur les 23 résolutions qui furent adoptées à la séance de clôture, 2
192 plaire dans les prises de position successives de J.-P. Sartre . Dans le texte qu’il m’avait envoyé pour la conférence de Lausanne, S
193 il m’avait envoyé pour la conférence de Lausanne, Sartre expliquait que la culture française ne serait sauvée qu’avec la cultu
194 e de Franz Fanon intitulé Les Damnés de la Terre, Sartre loue sans réserve la proposition de « tirer à vue » sur tout Européen
64 1986, Cadmos, articles (1978–1986). Denis de Rougemont tel qu’en lui-même… [Entretien] (printemps 1986)
195 couvrait la pensée existentielle quinze ans avant M. Sartre . On découvrait les auteurs allemands. J’ai découvert Kierkegaard, dev
65 1988, Inédits (extraits de cours). « L’heure est venue. Allons-y » [préface d’Alexandre Marc]
196 cient de son grand talent proprement littéraire — Jean-Paul Sartre , quelque peu jaloux, parlait de « l’habileté précise du style » —, il
66 1988, Inédits (extraits de cours). Révolution
197 bre (formule qui sera reprise après la guerre par Sartre , Sartre sachant d’ailleurs très bien où il l’avait prise). Ils étaien
198 mule qui sera reprise après la guerre par Sartre, Sartre sachant d’ailleurs très bien où il l’avait prise). Ils étaient pour u