1 situation embarrassée, le Premier ministre belge, Monsieur Spaak , s’écriait dans un discours fameux : « Bousculez-nous ! » Nous sommes

2 situation embarrassée, le Premier ministre belge, M. Spaak , s’écriait dans un discours fameux : « Bousculez-nous ! » Nous sommes

3 u à l’action décisive du Mouvement : Churchill et Spaak n’ont pas manqué de le souligner, pour s’en féliciter, bien entendu,

4 le. (Ils auraient dû la prendre les premiers.) Et M. Spaak , seul homme d’État invité à la conférence, est indemne du reproche d’

5 mais bien « et de toute évidence » les USA ; que M. Spaak est un de nos « doctrinaires » ; que j’ai « annoncé la fin du désespo

6 . (C’est l’OECE qui est née du plan Marshall.) 4° M. Spaak est un homme d’État qui agit plus que tout autre en faveur de l’union

7 st à la mode. C’est plutôt une Relève socialiste. Spaak en Belgique, avec son plan de marché commun, Guy Mollet au pouvoir en

8 de « bousculer » — selon l’expression fameuse de Spaak — les gouvernants et leurs majorités ? Seule une Union rapide, complè

9 décidé à « aller au fond des choses », tandis que Spaak serait resté « superficiel ». La jobardise est-elle seulement le fait

10 pour empêcher les masses d’y participer ! répond Spaak . Tandis qu’André Philip ajoute qu’on qualifie d’antidémocratique « to

11 en donne l’autorisation.) Autre incident typique. Spaak dit avec chaleur : — Je ne crois pas à la guerre et chacun sait qu’au

12 ster aux libérateurs sibériens. La bonne foi d’un Spaak et d’un André Philip, hommes politiques, est d’autant plus frappante

13 ntale, s’imaginait que la première était celle de M. Spaak et des Communautés ; et que la seconde était celle des adversaires de

14 ces deux politiques a gagné le 29 janvier, contre Spaak et grâce à de Gaulle, et peut-être en dépit ou à l’encontre des senti

15 février 1963 — il faut bien qu’on l’admette avec Spaak , personne n’a proposé un plan d’union tant soit peu imaginatif, voire

16 e sérieux. Ni Monnet, ni Churchill, ni Erhard, ni Spaak lui-même. Logiquement, c’est de Gaulle qui devrait jouer maintenant.

17 ue je viens de vous lire et au pressant appel que M. Paul-Henri Spaak vient de nous adresser. « Soyez audacieux et clairs dans l’examen de

18 a le porte-parole le plus prestigieux, Schuman et Spaak les artisans les plus efficaces. L’interaction de ces trois facteurs

19 aux relatifs succès des plans Monnet, Schuman et Spaak . Quel facteur nouveau est-il intervenu pour forcer les gouvernements

20 ui n’était pas sans relation avec cette parole de Spaak . Et en effet, en date du 23 août 1950, je trouve ce bref échange : P

21 choses « impossibles »… Avec deux ans de retard, Spaak rejoignait enfin les fédéralistes, mais en même temps il s’en allait.

22 er, je les sais par cœur ! » Et deux jours après, Spaak descendant l’escalier de notre hôtel : « Je les ai lues, enfin ! » Mo