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situation embarrassée, le Premier ministre belge,
Monsieur Spaak
, s’écriait dans un discours fameux : « Bousculez-nous ! » Nous sommes
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situation embarrassée, le Premier ministre belge,
M. Spaak
, s’écriait dans un discours fameux : « Bousculez-nous ! » Nous sommes
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ervateur, un socialiste, un démocrate-chrétien et
M. Spaak
, qui est un socialiste lui aussi, mais qui est surtout Paul-Henri Spa
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ilip, de M. Churchill assis entre les socialistes
Spaak
et Guy Mollet, donnait un sens très neuf et au moins imprévu, à la sé
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blée européenne. Comme l’ont souligné tour à tour
M. Spaak
et M. Churchill — et je cite ce dernier : « l’idée d’une Assemblée co
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Bruxelles. On sait vaguement que MM. Churchill et
Spaak
, entre autres, se préoccupent d’unir les peuples de l’Europe. Mais on
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tagne ; Sforza, de Gasperi et Saragat en Italie ;
Spaak
et van Zeeland en Belgique. Mais surtout, nous trouvons des milliers
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ge d’espoir et d’action. Nul ne l’a mieux dit que
M. Spaak
, le président de l’Assemblée, lorsqu’il s’est écrié dans son discours
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u à l’action décisive du Mouvement : Churchill et
Spaak
n’ont pas manqué de le souligner, pour s’en féliciter, bien entendu,
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nouvelle réunion de l’Assemblée, pendant l’hiver.
M. Spaak
présidait avec rondeur, réplique vivante d’un Churchill rajeuni. Et j
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ants, à nos autorités. Poussez-les ! comme disait
M. Spaak
. Poussez-les vers la paix que vous voulez, la paix par l’Europe fédér
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on permanente de l’Assemblée, qu’anime et préside
M. Spaak
, a fait entendre qu’elle ne comptait pas un instant se laisser arrête
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ours, bien sûr : M. Etter, Conseiller fédéral, et
M. Spaak
, ouvriront le congrès, jeudi, le 8 décembre au Théâtre de Lausanne. M
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le. (Ils auraient dû la prendre les premiers.) Et
M. Spaak
, seul homme d’État invité à la conférence, est indemne du reproche d’
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eurs pays, et tout d’abord dans notre conférence.
M. Spaak
s’est élevé avec vivacité contre le défaitisme de l’écrivain roumain.
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mais bien « et de toute évidence » les USA ; que
M. Spaak
est un de nos « doctrinaires » ; que j’ai « annoncé la fin du désespo
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. (C’est l’OECE qui est née du plan Marshall.) 4°
M. Spaak
est un homme d’État qui agit plus que tout autre en faveur de l’union
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mité du Mouvement européen s’était réuni à Paris.
M. Spaak
était venu nous parler. Il commença son discours en ces termes : « Me
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es. Pour permettre aux ministres de se prononcer,
M. Spaak
a décidé de suspendre la session à la fin d’août, et de la reprendre
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rnier, le président de l’Assemblée de Strasbourg,
M. Spaak
s’aperçut que l’on n’arriverait à rien de positif au cours de la sess
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s-midi, leurs délégués présentèrent une requête à
M. Spaak
, président de l’Assemblée. Ils demandaient à lire eux-mêmes un messag
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urage, les désordres qui auraient pu se produire,
M. Spaak
sortit du Palais, et du haut des marches, harangua les jeunes gens. I
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ans de la fédération européenne, les Schuman, les
Spaak
, les de Gasperi, les Adenauer, qui nous ont jamais sommés de renoncer
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bousculent » les gouvernants, comme le proposait
M. Spaak
. Il résulte de cette situation que tout le monde parle de l’Europe sa
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st à la mode. C’est plutôt une Relève socialiste.
Spaak
en Belgique, avec son plan de marché commun, Guy Mollet au pouvoir en
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de « bousculer » — selon l’expression fameuse de
Spaak
— les gouvernants et leurs majorités ? Seule une Union rapide, complè
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décidé à « aller au fond des choses », tandis que
Spaak
serait resté « superficiel ». La jobardise est-elle seulement le fait
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pour empêcher les masses d’y participer ! répond
Spaak
. Tandis qu’André Philip ajoute qu’on qualifie d’antidémocratique « to
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en donne l’autorisation.) Autre incident typique.
Spaak
dit avec chaleur : — Je ne crois pas à la guerre et chacun sait qu’au
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ster aux libérateurs sibériens. La bonne foi d’un
Spaak
et d’un André Philip, hommes politiques, est d’autant plus frappante
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mes exprès de maintes déclarations, dont celle de
M. Spaak
, en mai 1962, réitérée et précisée au lendemain de la « journée noire
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ntale, s’imaginait que la première était celle de
M. Spaak
et des Communautés ; et que la seconde était celle des adversaires de
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ces deux politiques a gagné le 29 janvier, contre
Spaak
et grâce à de Gaulle, et peut-être en dépit ou à l’encontre des senti
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février 1963 — il faut bien qu’on l’admette avec
Spaak
, personne n’a proposé un plan d’union tant soit peu imaginatif, voire
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e sérieux. Ni Monnet, ni Churchill, ni Erhard, ni
Spaak
lui-même. Logiquement, c’est de Gaulle qui devrait jouer maintenant.
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ue je viens de vous lire et au pressant appel que
M. Paul-Henri Spaak
vient de nous adresser. « Soyez audacieux et clairs dans l’examen de
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a le porte-parole le plus prestigieux, Schuman et
Spaak
les artisans les plus efficaces. L’interaction de ces trois facteurs
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aux relatifs succès des plans Monnet, Schuman et
Spaak
. Quel facteur nouveau est-il intervenu pour forcer les gouvernements
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ui n’était pas sans relation avec cette parole de
Spaak
. Et en effet, en date du 23 août 1950, je trouve ce bref échange : P
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choses « impossibles »… Avec deux ans de retard,
Spaak
rejoignait enfin les fédéralistes, mais en même temps il s’en allait.
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er, je les sais par cœur ! » Et deux jours après,
Spaak
descendant l’escalier de notre hôtel : « Je les ai lues, enfin ! » Mo