1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
1 Le désir se précisait en moi de commettre enfin l’ acte vraiment indéfendable de tout point de vue… J’avais goûté à l’alcool
2 Lafcadio généralisé : c’est le surréalisme. De l’ acte gratuit commis par un héros de roman, à la vie gratuite que prétenden
3 orte de « sincérité » interdit de commettre aucun acte volontaire et raisonné parce que ce serait fausser quelque chose ; à
4 avec une lucidité parfois douloureuse ses propres actes dont il s’étonne mais qu’il se garde de juger5. Il y a véritablement
5 juger5. Il y a véritablement une littérature de l’ acte gratuit, qui restera caractéristique de notre époque. Mais Gide est
6 , désir de violences, gratuité des pensées et des actes , rêves éveillés, tout cela ne dérive-t-il pas d’une fatigue immense.
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
7 de passions inconscientes qui donnent à tous les actes une signification plus profonde. (Il serait aisé de montrer quel part
3 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
8 fiance sourde aux contradictions intimes exige un acte victorieux. Autour de cette brutalité s’organisaient brusquement les
9 ir, je m’amuserai à mettre des étiquettes sur mes actes … Déjà je sens un sourire — en songeant à ces raisonnements que je me
4 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
10 cieuses et contradictoires. Êtes-vous sincères en actes ou en pensées ; envers vous-mêmes ou quelque doctrine acceptée ; enve
11 es aventures. Sincérité et spontanéité « Nos actes les plus sincères sont aussi les moins calculés », écrit Gide. D’où l
12 e de la liberté. D’autre part, on veut donner à l’ acte gratuit une valeur morale en disant qu’il révèle ce qu’il y a de plus
13 s’étonne de me voir donner ici la préférence à l’ acte volontaire, ou mieux : intéressé, tandis qu’en littérature je défends
14 intéressé, tandis qu’en littérature je défends l’ acte gratuit, je réponds que la littérature remplirait déjà suffisamment s
15  : à quoi en suis-je, qui suis-je ? Je revois des actes accomplis, je revis plus ou moins fortement des sentiments que je cro
5 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
16 temps de quitter le pays, Louis XIV commit un des actes les plus vexatoires que l’histoire ait enregistrés. Après avoir fait
17 resque anéanties ; les conséquences funestes de l’ acte de révocation commencent à se révéler politiques (guerre de la confes
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
18 geur de la scène. Titre : Socrate et Narcisse, un acte à grande figuration. » Enfin l’on joua aux petits dés le sort de notr
7 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
19 y a en nous d’essentiel, de ce qui détermine nos actes avant que la raison n’intervienne, mouvements de nos passions à nous-
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
20 rces d’étudiants qui ne sont que la traduction en actes de jeux de mots plus ou moins cruels… » — Je vous entends, interrompi
9 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
21 e dans la chronologie de nos sentiments et de nos actes . Donc, n’ayant pas renoncé à certaine idée que j’avais d’un romantism
10 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
22 sa tête, son portrait en pied. Il se voit dans l’ acte de se raser, de se baigner ; son image descend en face de lui par l’a
23 e n’a pas eu confiance. Or la personnalité est un acte de foi : Stéphane ne sait plus ce qu’il est. Semblablement, il ne sai
11 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
24 lever à la présidence de la République. Qu’un tel acte serait adéquat ! Tamerlan, dont la spécialité était l’assassinat du c
12 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
25 cela finira bien par s’arranger, comme au dernier acte d’une opérette. Ce peuple s’est résigné avec une facilité incroyable
13 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
26 et quel beau titre ! « Saisir » n’est-ce point l’ acte essentiel de la poésie ? Toute poésie véritable n’est-elle pas propre
14 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
27 s forces, — le Poète dira un mot, ou bien fera un acte , et ces peuples de somnambules s’éveilleront du cauchemar où les plon
15 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
28 os forces — le Poète dira un mot, ou bien fera un acte , et ces peuples de somnambules s’éveilleront du cauchemar où les plon
16 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
29 par la voix de Hölderlin qui ont dû l’inciter à l’ acte recréateur qu’est la traduction d’un poète par un autre poète. Les qu
17 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
30 rfection, aimer et connaître sont un seul et même acte . Peut-être l’ai-je aimée d’un amour égoïste, comme un être dont on a
18 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
31 reçu dans le sein de l’Église catholique… le seul acte de ma vie que je suis parfaitement certain de n’avoir jamais regretté
32 ifier son amour. Mais elle ne peut survivre à cet acte suprême, à cette grâce. Aussi notre bonheur humain n’est-il en aucune
33 ur avec notre bien, et à taxer d’immoralisme tout acte qui entraîne des ruines humaines. Mais la vérité, elle, est indiffére
19 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
34 ttaques contre le christianisme officiel furent l’ acte de Kierkegaard. Après cet acte, il mourut. Comme Hamlet. » Et voici
35 officiel furent l’acte de Kierkegaard. Après cet acte , il mourut. Comme Hamlet. » Et voici comment il faut situer Kierkega
20 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
36 e voir le reste du chapitre consacré au récit des actes qu’immédiatement Eiichi produit en témoignage de sa conversion. En my
37 de la résoudre d’abord pour son compte et par un acte intérieur contraignant, un acte d’incarnation. Il y a là une exigence
38 compte et par un acte intérieur contraignant, un acte d’incarnation. Il y a là une exigence immédiate et par conséquent plu
21 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
39 , vers l’unification de ses aspirations et de ses actes  ; dans une âme responsable de ses contradictions. Sans doute, la psyc
22 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
40 converti ; c’est donc la conversion qui figure l’ acte par excellence du chrétien, hors duquel il n’est pour lui ni mesure,
23 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
41 en lui donnant une forme ; l’actualise — la fait acte — en l’arrêtant dans cette forme et lui donnant une date. Les période
24 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
42 Comme s’il n’était pas bien pire de commettre un acte qui vous laisse dans le doute (et l’on s’attire pourtant une responsa
43 st héroïque. Socialisme (ou marxisme). Penser en actes  : ce n’est pas descendre au social, si l’on accepte l’héroïsme. Un si
25 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
44 ». L’âme parvient à cette « connaissance », à cet acte de fécondation spirituelle par où l’homme pénètre dans la réalité mys
45 l’homme pénètre dans la réalité mystique. Et cet acte ne peut se produire que dans le plus profond silence de l’esprit, dan
46 qu’il put songer à incorporer le plan de certains actes à Vérité et Poésie. Le drame s’ouvre sur un réveil : l’exercice sans
47 on » qu’il adopte suffit à déterminer une suite d’ actes . Dilemme, en son fond, religieux. C’est une forme dialectique, « agon
26 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
48 ssédons le courage de le voir et de l’assumer. Un acte de présence à la misère du siècle, une présence enfin qui soit un act
49 misère du siècle, une présence enfin qui soit un acte  : car pour nous désormais la Révolution vit, si nous vivons. Autour d
50 late dans les choses, on nous demande seulement l’ acte de la saisir dans son impérieuse évidence et dans sa violence éternel
27 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
51 ion urgente à se risquer en faveur des hommes, un acte , un combat. Fin de l’esprit désintéressé, cela signifierait pour les
28 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
52 tes d’écaille. C’est lui qui juge, ayant pesé son acte . Les autres appliquent un tarif. ⁂ Je ne suis pas antimilitariste. Je
53 tin, « objecteur de conscience », a donné par son acte la preuve d’une obéissance à Dieu qui devrait être celle de tout croy
54 nti-personnalisme de l’éthique bourgeoise. 3° Les actes politiques déduits par accident des principes fondamentaux du régime
55 du régime sont en contradiction formelle avec les actes juridiques déduits par voie de faits — si l’on peut dire — des mêmes
29 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
56 Vérité actuelle aux deux sens de ce mot, qui sont acte et présence. Et certes notre activité serait injustifiable si nous t
57 eux des hommes. Ceci n’est rien, en vérité, qu’un acte de soumission et d’espérance, car ce n’est pas aux hommes que nous di
30 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
58 hrétien lui-même, — s’il n’est pas attesté dans l’ acte de la foi. Qu’est-ce donc, en effet, que l’effort humain ? Sinon l’ex
59 quant à la valeur absolue du résultat sinon de l’ acte , est en même temps le meilleur ressort de l’action. La preuve est dan
60 a dialectique du désespoir : le moment décisif, l’ acte . Elle n’a de sens, pour nous, que parce qu’il y a la foi. b. « Princ
31 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
61 appel à la lutte des classes, ce pragmatisme, cet acte de foi optimiste dans le cours « dialectique » de l’Histoire, qui car
62 hose : elle se fera contre ces faits. Elle sera «  acte  ». 2e — Le matérialisme décrit un monde tel qu’on ne voit pas où l’ac
63 alisme décrit un monde tel qu’on ne voit pas où l’ acte peut s’y insérer. Comment croire que l’esprit puisse agir sur les fai
64 autrement que par une suite de coups de force, d’ actes créateurs, — révolutionnant le déterminisme rigoureux de la matière a
65 s, les moins « mécanistes » ; théorie qui ôte à l’ acte toute efficacité créatrice et par là même doit être dénoncée comme an
66 ondement matérialiste n’exige rien de moins qu’un acte de foi. Un tel mysticisme a-t-il en France la moindre chance de succè
67 crever bassement dans la haine, mais ce serait un acte enfin dans lequel je posséderais toute ma vie, d’un seul coup éclatan
32 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Cahier de revendications [Présentation] (décembre 1932)
68 dans l’attitude de tous ces groupes un véritable acte de présence à la misère du siècle, assez nouveau parmi les intellectu
33 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
69 limite du sentiment, là où il prend une valeur d’ acte ou de jugement, l’on peut symboliser l’opposition des deux visions du
70 ragique aux arêtes de pierre taillée : conflits d’ actes , de faits ou de droits ; l’Europe centrale, de ces choses « déchirant
71 e sentimental.   L’instinct mène au plaisir par l’ acte  ; le sentiment à la mélancolie, par le refus de l’acte. Il en résulte
72 ; le sentiment à la mélancolie, par le refus de l’ acte . Il en résulte que la sensualité germanique est plus consciente (c’es
34 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
73 i pourtant, depuis trente ans, qu’il résout par l’ acte d’écrire… Moi je suis dans les buis, près des basses du petit orchest
35 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
74 rfection, aimer et connaître sont un seul et même acte . Peut-être l’ai-je aimée d’un amour égoïste, comme un être dont on a
36 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
75 limite du sentiment, là où il prend une valeur d’ acte ou de jugement, l’on peut symboliser l’opposition des deux visions du
76 ragique aux arêtes de pierre taillée : conflits d’ actes , de faits ou de droits ; l’Europe centrale, de ces choses « déchirant
77 ble sentimental. L’instinct mène au plaisir par l’ acte  ; le sentiment à la mélancolie, par le refus de l’acte. Il en résulte
78 ; le sentiment à la mélancolie, par le refus de l’ acte . Il en résulte que la sensualité germanique est plus consciente (c’es
37 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
79 i pourtant, depuis trente ans, qu’il résout par l’ acte d’écrire… Moi je suis dans les buis, près des basses du petit orchest
38 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
80 rfection, aimer et connaître sont un seul et même acte . Peut-être l’ai-je aimée d’un amour égoïste, comme un être dont on a
39 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
81 le grand chœur entonna le récitatif du troisième acte  : Ô maintenant, peuple des monts et des vallées — tremble dans l’at
82 nées et déportées, parfois aussi à la faveur d’un acte de raison, d’un accès de bon sens. C’est l’espoir d’une terre unie, c
40 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
83 , comptés de toute éternité, mais prolongés par l’ acte de piété à la durée des siècles écoulés et futurs de ce « pays que Di
41 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
84 octrines régnantes. Nous n’attendons rien d’aucun acte délibéré, pesé et calculé, tendant à désolidariser la « chrétienté »
85 ianisme, dans sa nouveauté prophétique, tel est l’ Acte — le seul ! — et tel est aussi le mystère ; car cette seule Rupture e
42 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
86 ns le cas, et pour soi-même, prouver la foi par l’ acte qu’elle ordonne. Nous ne sommes pas des guérisseurs, mais des mala
43 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
87 n’est plus un chrétien à cet instant et dans cet acte  ; il agit en humaniste. Il témoigne de sa défiance à l’endroit de la
44 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
88 minismes collectifs, cette démission constitue un acte proprement antirévolutionnaire. À ce titre, elle vaut l’examen. Tento
89 de pour le traverser. Il faut un saut, il faut un acte , il faut un élan créateur. Mais cet acte, dans lequel nous voyons l’e
90 faut un acte, il faut un élan créateur. Mais cet acte , dans lequel nous voyons l’essentiel de la révolution, suppose et pos
91 nous donnerons prochainement dans un volume sur L’ Acte et la Personne. b. « La Légion étrangère soviétique », L’Ordre nouve
45 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
92 sol. L’homme dit « j’agis », et il trouve dans l’ acte sa mesure, son rythme et sa joie. Une totalité. Et s’il divise alors
93 a risquer jusqu’à la perdre si la mesure de notre acte nous dépasse. « Primauté du spirituel » n’a pas d’autre sens pour nou
94 des souffrances pour le corps qui les subit. L’ acte ordonnateur, ou révolution La tâche restauratrice de l’esprit, dév
95 penser dans le risque total de l’être, qui est l’ acte . Nous penserons avec des mains créatrices. Nous dirons : le but du tr
96 éation. Nous n’avons pas le goût du vide. Par cet acte , travail et loisir retrouveront leur commun sens : dans l’actualité d
97 tard conjointe. 3° que si l’on veut sauvegarder l’ acte créateur, fondement humain de la personne, il faut légiférer à partir
98 de la personne, il faut légiférer à partir de cet acte . Il ne peut sortir d’un système que ce que l’on y met dès l’origine.
46 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
99 e en elles la tension, le ressort nécessaires à l’ acte créateur. Loin de tenter leur réduction à quelque idéale synthèse, el
100 nnulerait, non sans soulagement, mais bien vers l’ acte créateur par où la personne accède à une plus dangereuse réalité. Cec
101 a personne se dissout dans un processus qui nie l’ acte et le risque. Il n’y a plus qu’à compter un, deux, trois, comme le di
102 tant par suite le risque personnel, le choix et l’ acte , une sorte de « contre-Hegel » radical, voilà qui ne peut manquer d’é
103 paraît à nos yeux s’en rapprocher le plus. ⁂ Cet acte dont nous parlions, à quoi se suspend-il en dernière analyse ? Vers q
104 t ces questions, on affirmerait par là même que l’ acte créateur se crée soi-même et se suffit en soi. Si l’on refusait de po
105 , on supposerait par là même que la doctrine de l’ acte rend un compte suffisant de l’ensemble du monde. Ce serait dire qu’el
106 , qu’un moraliste, parle de choix, de risque et d’ acte , ces mots désignent des réalités éthiques qui n’ont rien de commun av
107 réalités éthiques qui n’ont rien de commun avec l’ acte , le risque et le choix dont parle la théologie dans sa dialectique ab
108 ci d’opération réelle que par la Parole de Dieu : acte de la Parole, que l’homme ne peut saisir que dans la foi ; choix de l
47 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
109 inisme économique et social. Elle est, d’abord, l’ acte qui crée de nouvelles déterminations, qui, par suite, bouleverse les
110 everse les anciennes déterminations, en un mot, l’ acte qui libère. Le désordre dont souffre le monde nous apparaît d’abord t
111 écessaire de rompre. Tel est pour nous le premier acte  : spirituel.   II. — Quand nous disons « spirituel d’abord », nous
112 ous disons « spirituel ». Cet adjectif qualifie l’ acte personnel, c’est-à-dire ce qu’il y a de plus humain dans l’homme, le
113 le conflit créateur. Conflit qui se résout par l’ acte , — cet acte provoquant un conflit et un risque nouveaux, générateurs
114 créateur. Conflit qui se résout par l’acte, — cet acte provoquant un conflit et un risque nouveaux, générateurs de créations
115 e nouveaux, générateurs de créations nouvelles. L’ acte et la personne apparaissent ainsi indivisibles. Tel est le fondement
116 système et un ordre : A) si l’on ne part pas de l’ acte , on ne part pas du tout ; B) si l’on ne part pas tout de suite de l’a
117 tout ; B) si l’on ne part pas tout de suite de l’ acte , on ne partira jamais. Tel est le ressort de la révolution de L’Ordre
118 ’y a pas d’autres révolutions que spirituelles. L’ acte libre est à l’origine, non pas à la fin.   VI. — On a dit que l’espri
119 sprit pur et les purs esprits aillent rejoindre l’ acte gratuit et le clerc-qui-ne-trahit-pas, dans le ciel des Idées, dernie
120 s « idées », mais bien celui de la personne, de l’ acte qui la pose et qui l’oppose aux résistances ambiantes. Nous disons qu
121 vu ce qu’en valait l’aune.) Le spirituel, c’est l’ acte créateur de rapports nouveaux dans la société, de forces sociales nou
122 leine période de transition, d’un désordre dont l’ acte ordonnateur n’a pas encore détruit le principe agissant. Une révoluti
48 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Positions d’attaque (décembre 1933)
123 ne peut que rendre compte du passé — mais seul l’ acte créateur opère le changement de plan et permet d’instituer un ordre n
124 an et permet d’instituer un ordre nouveau. 4° Cet acte créateur dont nous faisons dépendre tout l’ordre nouveau, cette « sou
125 flit et la tension qui définissent la personne en acte . 6° Ces institutions sont : — dans le domaine politique : la petite p
49 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
126 simplifiée. Nous définissons la personne comme un acte et non pas comme un donné physique ou moral, matériel ou abstrait. La
127 a valeur même de l’homme. Tension, risque, choix, acte , tels sont les éléments de toute liberté réelle et créatrice, partant
128 volution est dans un renoncement. Mais pour que l’ acte soit réel, encore faut-il une doctrine et des institutions qui le tra
129 ristocrates de la nuit du 4 août accomplissent un acte de renoncement aux privilèges. Mais à leurs côtés, se dressent des ge
130 ne peut que rendre compte du passé — mais seul l’ acte créateur opère le changement de plan et permet d’instituer un ordre n
131 an et permet d’instituer un ordre nouveau. 4° Cet acte créateur dont nous faisons dépendre tout l’ordre nouveau, cette « sou
132 flit et la tension qui définissent la personne en acte . 6° Ces institutions sont : — dans le domaine politique : la petite p
50 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
133 re existence que par un choix, une décision, — un acte d’obéissance à l’ordre « tombé du ciel ». Comment parler de la « rest
51 1934, Articles divers (1932-1935). « Pour qui écrivez-vous ? » [Réponse à une enquête] (janvier-février 1934)
134 te trébuchante, hors la Promesse accordée à notre acte , humble et violent. Voilà ce que je veux. Mais je ne sais pas ce que
52 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
135 entre. Elle est le rayonnement dans la durée de l’ acte instantané qui unit un je et un tu par un lien de responsabilité7. En
136 te à considérer cette communion non plus comme un acte , mais comme un état. C’est faire simplement abstraction de la respons
137 un écho humain. C’est en elle enfin que s’opère l’ acte d’une communion réelle. La personne est un lieu d’héroïsme, et cela s
138 , l’individu social par excellence. Mais dans son acte seulement, c’est-à-dire dans l’instant présent, non point dans la dur
139 utonome. 7. Ainsi l’Église : le chrétien, dans l’ acte de la communion avec le Christ, fonde véritablement l’Église universe
140 e est universelle parce qu’elle s’enracine dans l’ acte qui confère à tout homme son être véritable, devant Dieu. 8. Le grou
53 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
141 e, ce n’est pas de voir le vrai, c’est d’oser les actes qu’il faut, et que nous connaissons très bien. Trop souvent, nos maît
142 u siècle ou destin de l’homme ? Loi historique ou acte personnel ? Irresponsable ou responsable ? Telle est, je crois, en dé
143 alculé, sauf ce qui est en effet incalculable : l’ acte de l’homme. Mais le temps vient où les hommes se lassent de théories
144 instant en instant, d’une tâche à une autre, d’un acte à un autre acte, toujours imprévisible, toujours aventureuse. Elle vi
145 nt, d’une tâche à une autre, d’un acte à un autre acte , toujours imprévisible, toujours aventureuse. Elle vit dans le risque
146 es. Et toutes deux ne sont possibles que dans cet acte unique d’obéissance à l’ordre de Dieu, qui s’appelle l’amour du proch
147 qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien : acte , et il faut insister là-dessus. Le monde s’est emparé des paroles du
148 sporté dans l’histoire cet amour qui doit être un acte , une présence et un engagement immédiat. Acte, présence et engagement
149 un acte, une présence et un engagement immédiat. Acte , présence et engagement, ces trois mots définissent la personne, mais
150 prendre : le prochain, c’est celui qui exerce, en actes , la miséricorde. Cet acte, en chacun de nous, peut être vainqueur de
151 t celui qui exerce, en actes, la miséricorde. Cet acte , en chacun de nous, peut être vainqueur de l’Histoire. Cet acte, à ch
152 n de nous, peut être vainqueur de l’Histoire. Cet acte , à chaque fois qu’il nous est donné de le faire, rétablit le rapport
153 eule société possible. Ne nous y trompons pas : l’ acte de la miséricorde, c’est l’acte le plus révolutionnaire qui ait jamai
154 trompons pas : l’acte de la miséricorde, c’est l’ acte le plus révolutionnaire qui ait jamais paru dans notre monde. Lui seu
155 ère ; il lui faut une rencontre, un événement, un acte . Et voilà le mystère devant lequel je vous laisse maintenant. Nous ne
54 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
156 venons de la définir9, n’est pas un état, mais un acte . L’homme devient personne dans la mesure où il se manifeste concrètem
157 e sera la morale de l’homme debout, de l’homme en acte . Non pas une morale qui impose un certain nombre de vertus officielle
55 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
158 e personne morale dont on récusait par avance les actes caractéristiques ? N’était-ce point là selon le mot de Théodore Flour
159 t profonde acuité d’une dialectique à résoudre en actes . C’est l’un des traits les plus frappants du Calvin commentateur des
56 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
160 ieu s’exprime tout entière dans une doctrine de l’ acte créateur. Il a écrit quelques ouvrages d’une audace précise. Ils ont
161 ni dans une compréhension résignée, mais dans un acte . C’est la tension qui s’institue entre la finesse, la pénétration de
162 rt de sa puissance d’imagination concrète, de son acte  ? Je me souviens d’avoir été vivement frappé, lors de ma première ren
163 ationaliste et libérale entre la pensée pure et l’ acte qui l’atteste. Il professait que « l’écrivain ne saurait sans se dimi
164 urait être que la résultante irrépressible de cet acte fondamental qui pour eux définit la personne. Si l’on admet, avec Mar
57 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
165 it, déjà il s’offre. C’est le je qui est choix. L’ acte qui me distingue du monde n’est pas autre que cet élan de refus ou de
166 gueil, de l’esprit qui connaît son pouvoir et son acte , mesure la grandeur du danger, sait qu’il s’y offre armé, et connaît
58 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
167 t-on l’ajouter après coup ? On ne complète pas un acte avec des considérations sur cet acte ; ou c’est que la philosophie n’
168 plète pas un acte avec des considérations sur cet acte  ; ou c’est que la philosophie n’est qu’illusion et mystification. Une
169 e pensée qui aide à vivre, trouve son lieu dans l’ acte et nulle part ailleurs. Mais il faudrait d’abord qu’elle soit elle-mê
170 rs décrites par Nietzsche. Nous ne voulons plus l’ acte d’amour personnel — qui est une valeur héroïque —, mais nous prônons
171 ertain altruisme d’abord, qui prend la place de l’ acte de miséricorde ; une pitié veule et platonique qui est le contraire d
172 cassé. La première partie est un drame en quatre actes qui n’est pas à proprement parler une illustration de l’essai, mais q
173 Marcel trouverait sa place, entre la prière et l’ acte , seuls moments d’unité dans la vie du chrétien. r. « Deux essais de
59 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Procès, par Franz Kafka (mai 1934)
174 appréciation, de toute prise de parti, — de tout acte . C’est ce qu’on pourrait appeler la vision métaphysique. Tous les eff
175 st possible. « Je suis le chemin » — mais alors l’ acte aussi est possible. Ainsi, la foi au Christ est la seule possibilité
60 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
176 instant en instant, d’une tâche à une autre, d’un acte à un autre acte toujours imprévisible, toujours aventureux. Elle vit
177 nt, d’une tâche à une autre, d’un acte à un autre acte toujours imprévisible, toujours aventureux. Elle vit dans le risque e
61 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
178 omme, corps et intelligence, indissolublement, en acte . La séparation cartésienne de l’esprit et du corps, la divinisation h
179 rendre compte que des données antérieures à tout acte , non de l’acte lui-même. Au moment de sauter, elles hésitent et recul
180 que des données antérieures à tout acte, non de l’ acte lui-même. Au moment de sauter, elles hésitent et reculent. Elles tomb
181 plan philosophique. 14. Mais le concret, c’est l’ acte justement ! et non pas un donné « objectif ». j. « La Révolution néc
62 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
182 a dignité proprement humaine. La foi seule est un acte absolu ; le croyant seul, véritablement homme. Dans ce paradoxe essen
183 lle comporte un risque, un engagement concret, un acte de foi, qui transcendent le plan de toute doctrine sociale. Mais il f
184 omme un « changement de plan », — c’est-à-dire un acte révolutionnaire. Elles se dressent ainsi contre le préjugé le plus no
185 ’Ordre nouveau suspend toutes ses définitions à l’ acte constituant la personne (l’individu engagé dans un conflit concret).
186 gagé dans un conflit concret). Sur cette notion d’ acte pris comme point de départ 18 se fondent ses analyses du pouvoir et d
187 Esprit . S’agit-il là, encore, du spirituel comme acte  ? Certes, Emmanuel Mounier, directeur de la revue, définissait dès so
188 substituer l’adjectif « spirituel » qualifiant l’ acte personnel — et cette nuance est capitale —, il est incontestable que
189 t un certain nietzschéisme, une certaine foi en l’ acte seulement humain, qui figure, pour un chrétien, l’illusion dernière d
63 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
190 re de ses fiançailles avec Régine Olsen. Mais son acte , après lequel il put mourir, certain d’avoir accompli sa mission, ce
64 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
191 ie ; que les lois de l’histoire ne sont rien si l’ acte de l’homme les dément ; que la foi d’un seul est plus forte, dans son
192 rieuse de l’ironie ; contre l’histoire, il pose l’ acte de l’homme responsable de son destin. Mais tout cela va au martyre, d
193 rifice y tient lieu de mesure, parce qu’il est un acte , incontestable. Telle est la nouvelle grandeur, la nouvelle mesure de
194 rnité, attesta dans sa plénitude la primauté de l’ acte spirituel : Kierkegaard. Le grand mal de l’époque, et la terreur que
195 e de chaque homme devant la responsabilité de son acte . « Car une foule est une abstraction, qui n’a pas de mains, mais chaq
196 ’il a voulu bannir la possibilité scandaleuse des actes libres de la Providence. Entreprise effroyable et vaine, qui serait d
197 , de l’isolement devant Dieu. Et, d’autre part, l’ acte du « solitaire » n’est pas de ceux dont nous ayons à développer les c
198 pper les conséquences. Ou bien il est, et c’est l’ acte de Dieu, ou bien je l’imagine, et mon discours est vain. À qui presse
65 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
199 irait prisonnier. Il en viendrait peut-être à des actes irréparables. Mais il y a les immoralistes : ils expriment bien mieux
200 res, toute création réelle étant la position d’un acte indépendant des mécanismes de la société. Il nous faut faire un pas d
201 es cadavres d’idées ; les idées vivantes sont des actes . Apprenons à penser en actes, c’est-à-dire à penser avec les mains, o
202 es vivantes sont des actes. Apprenons à penser en actes , c’est-à-dire à penser avec les mains, ou encore à ne rien penser qui
66 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
203 es auteurs anonymes des évangiles et du livre des Actes . La méfiance règne en permanence dans son esprit : mais c’est une att
67 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
204 ns de nos yeux soient du tout plus concrets que l’ acte qui consiste à les toucher et à les voir. Car un objet que personne n
205 la présence. 3. La présence de l’homme est un acte La joie de l’homme, ou sa douleur, tels sont les signes de son exi
206 ésoudre à distance ; en un mot, si l’homme est un acte . 4. L’acte est insaisissable, parce qu’il est saisissant Toutes
207 ance ; en un mot, si l’homme est un acte. 4. L’ acte est insaisissable, parce qu’il est saisissant Toutes les psycholog
208 hologies échouent dans leur effort pour décrire l’ acte et rendre compte de ses déterminations suffisantes. Ce qui revient à
209 se, c’est-à-dire à l’absence et au recul devant l’ acte . Dans l’homme entièrement humain, tout serait histoire, présence, ill
210 tion. Il n’est pas de décrire, mais d’inventer. L’ acte étant sujet pur, il ne sera jamais un objet de l’entendement. Et c’es
211 viennent saisissables pour l’entendement. 5. L’ acte est la personne Puisqu’il est manifeste que l’acte est le perpétue
212 est la personne Puisqu’il est manifeste que l’ acte est le perpétuel auteur de notre humanité, nous ne pouvons connaître
213 sinon dans la mesure où nous sommes agissants. L’ acte seul témoigne de l’acte, et joue en nous le rôle de l’homme. C’est lu
214 nous sommes agissants. L’acte seul témoigne de l’ acte , et joue en nous le rôle de l’homme. C’est lui qui rend l’homme visib
215 sophes de l’école : présence, événement, concret, acte , personne. À tel point que la vraie définition d’un de ces termes n’e
216 seuls sont visibles. Le temps nouveau qu’initie l’ acte de présence, c’est le temps de la création qui naît de l’acte, c’est
217 ence, c’est le temps de la création qui naît de l’ acte , c’est le rythme imprimé à l’action générale par cette apparition qui
218 saisir ? C’est parce que j’en ai témoigné par mon acte . Admirable cercle vicieux ! Oui, rien n’est plus vicieux pour la rais
219 ’éternel ne touche le temps que par l’individu en acte , et qui devient à cet instant une personne. L’homme n’est un vrai suj
220 homme, si l’homme n’est vraiment homme que dans l’ acte qui fonde sa qualité incomparable de sujet ; si l’on admet enfin que
221 une mécanique impersonnelle. Ils ne sont pas les actes d’un auteur, mais les contrecoups nécessaires d’un procès initié par
222 ie ontologique, si la Révélation n’en attestait l’ acte historique. L’incarnation totale de Dieu dans l’Homme, l’humanité par
223 à lui-même et aux autres dans un même élan. Tout acte personnel est participation à l’actualité éternelle du Christ. 8.
224 tendre l’ignorer ; il a compris le fait — sinon l’ acte — de l’incarnation. Il y a une santé dans le matérialisme, et une hum
225 dit en sa faveur : il a compris le fait — sinon l’ acte — de la liberté. Il a su reconnaître que l’homme est un sujet (au sen
226 avons quitté en définissant la personne comme un acte . Hors l’acte, la matière demeure abstraite ou tyrannique. Hors l’acte
227 en définissant la personne comme un acte. Hors l’ acte , la matière demeure abstraite ou tyrannique. Hors l’acte, notre « esp
228 a matière demeure abstraite ou tyrannique. Hors l’ acte , notre « esprit » demeure abstrait ou impuissant. Dans l’acte, l’une
229 « esprit » demeure abstrait ou impuissant. Dans l’ acte , l’une et l’autre se mesurent et se réalisent : la charité de la pers
230 cret, dont la nature réelle n’apparaît que dans l’ acte . L’aspect corporel de l’homme est l’expression de notre solidarité av
231 sager les modes de notre esclavage. — Jusqu’à cet acte , que soudain j’ai fait ! Car je l’ai fait, et je ne sais rien d’autre
232 ux, j’ai franchi l’impossible seuil. L’esprit est acte , l’acte est obéissance à la motion de l’éternel. J’ai peut-être enten
233 franchi l’impossible seuil. L’esprit est acte, l’ acte est obéissance à la motion de l’éternel. J’ai peut-être entendu quelq
234 d’être une idée, que la personne existe et que l’ acte transforme. Ce qui témoigne en moi de l’indicible réception de la par
235 nté, par exemple, n’est rien si elle n’est pas un acte de miséricorde. 18. Politique : l’État est l’expression fatale de no
68 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
236 ends, de se poser comme auteur responsable de son acte  ? Alors qu’elle ne repose que sur l’espoir du faible : que la vie se
69 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
237 nsidère que le concret de l’homme réside dans ses actes et non pas dans ses mythes. Il faut reconnaître que ce point de vue,
70 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
238 e, ce n’est pas de voir le vrai, c’est d’oser les actes qu’il faut, et que nous connaissons très bien. Trop souvent, nos maît
239 u siècle ou destin de l’homme ? Loi historique ou acte personnel ? Irresponsable ou responsable ? Telle est, je crois, en dé
240 alculé, sauf ce qui est en effet incalculable : l’ acte de l’homme. Mais le temps vient où les hommes se lassent de théories
241 instant en instant, d’une tâche à une autre, d’un acte à un autre acte, toujours imprévisible, toujours aventureux. Elle vit
242 nt, d’une tâche à une autre, d’un acte à un autre acte , toujours imprévisible, toujours aventureux. Elle vit dans le risque
243 es. Et toutes deux ne sont possibles que dans cet acte unique d’obéissance à l’ordre de Dieu, qui s’appelle l’amour du proch
244 qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien : acte , et il faut insister là-dessus. Le monde s’est emparé des paroles du
245 sporté dans l’histoire cet amour qui doit être un acte , une présence et un engagement immédiat. Acte, présence et engagement
246 un acte, une présence et un engagement immédiat. Acte , présence et engagement, ces trois mots définissent la personne, mais
247 prendre : le prochain, c’est celui qui exerce, en actes , la miséricorde. Cet acte, en chacun de nous, peut être vainqueur de
248 t celui qui exerce, en actes, la miséricorde. Cet acte , en chacun de nous, peut être vainqueur de l’Histoire. Cet acte, à ch
249 n de nous, peut être vainqueur de l’Histoire. Cet acte , à chaque fois qu’il nous est donné de le faire, rétablit le rapport
250 eule société possible. Ne nous y trompons pas : l’ acte de la miséricorde, c’est l’acte le plus révolutionnaire qui ait jamai
251 trompons pas : l’acte de la miséricorde, c’est l’ acte le plus révolutionnaire qui ait jamais paru dans notre monde. Lui seu
252 ère ; il lui faut une rencontre, un événement, un acte . Et voilà le mystère devant lequel je vous laisse maintenant. Nous ne
71 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
253 c que l’Esprit n’est rien d’autre pour nous qu’un acte , et un acte d’obéissance. Cet acte justement qui fonde notre personne
254 it n’est rien d’autre pour nous qu’un acte, et un acte d’obéissance. Cet acte justement qui fonde notre personne. La primaut
255 our nous qu’un acte, et un acte d’obéissance. Cet acte justement qui fonde notre personne. La primauté du spirituel, c’est p
72 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
256 Personne divine comme auteur. Si l’on refuse cet acte de foi en la dialectique marxiste, il reste peu de raisons d’imaginer
257 nthropologie établie dès l’origine au niveau de l’ acte , et non du fait, me paraît capable de préparer une révolution. Il y a
73 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
258 a dignité proprement humaine. La foi seule est un acte absolu ; le croyant seul, véritablement homme. Dans ce paradoxe essen
74 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
259 quant à la valeur absolue du résultat, sinon de l’ acte , est en même temps le meilleur ressort de l’action. La preuve est dan
260 a dialectique du désespoir : le moment décisif, l’ acte . Elle n’a de sens, pour nous, que parce qu’il y a la foi.
75 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
261 cours. Le pire des risques, c’est de manquer cet acte par lequel je saisis le salut qui m’est promis29, salut gagé sur le f
262 la foi, car « c’est la foi qui sauve ». 29. Cet acte — faut-il le répéter encore ? — n’est pas l’acte d’un solitaire, mais
263 acte — faut-il le répéter encore ? — n’est pas l’ acte d’un solitaire, mais bien l’acte de miséricorde par lequel je deviens
264  ? — n’est pas l’acte d’un solitaire, mais bien l’ acte de miséricorde par lequel je deviens le prochain de mon frère. C’est
265 quel je deviens le prochain de mon frère. C’est l’ acte personnel qui fonde la seule communauté vivante.
76 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
266 octrines régnantes. Nous n’attendons rien d’aucun acte délibéré, pesé et calculé, tendant à désolidariser la « chrétienté »
267 ianisme, dans sa nouveauté prophétique, tel est l’ Acte — le seul ! — et tel est aussi le mystère ; car cette seule Rupture e
77 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
268 st pas plus un chrétien à cet instant et dans cet acte  ; il agit en humaniste. Il témoigne de sa défiance à l’endroit de la
78 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
269 e. Il est immédiat. Il est sans raison. Il est un acte véritable. Prenez l’alternative christianisme-communisme. Si vous ess
270 conception communiste, il y a un abîme. Seul, un acte d’adhésion, une sorte d’acte de foi, pourrait me le faire franchir. I
271 a un abîme. Seul, un acte d’adhésion, une sorte d’ acte de foi, pourrait me le faire franchir. Il ne me reste donc qu’à énumé
272 , si la libération n’est pas déjà présente dans l’ acte initial, elle ne sera nullement rendue possible par les moyens mis en
273 onscient. C’est là une illusion de moraliste. Nos actes ne valent que dans la mesure où ils sont faits pour Dieu, c’est-à-dir
274 de, mais encore qu’il consiste précisément dans l’ acte de sortir de ce monde ? Cette dialectique inconcevable de la vie et d
79 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
275 s’affirme dans l’attitude de tous ces groupes un acte de présence à la misère du siècle, assez nouveau parmi les intellectu
276 appel à la lutte des classes, ce pragmatisme, cet acte de foi optimiste dans le cours « dialectique » de l’Histoire, qui car
277 hose : elle se fera contre ces faits. Elle sera «  acte  ». 2° Le matérialisme décrit un monde tel qu’on ne voit pas où l’acte
278 alisme décrit un monde tel qu’on ne voit pas où l’ acte peut s’y insérer. Comment croire que l’esprit puisse agir sur les fai
279 autrement que par une suite de coups de force, d’ actes créateurs, — révolutionnant le déterminisme rigoureux de la matière a
280 és, les moins « mécanistes », théorie qui ôte à l’ acte toute efficacité créatrice et par là même doit être dénoncée comme an
281 ondement matérialiste n’exige rien de moins qu’un acte de foi. Un tel mysticisme a-t-il en France la moindre chance de succè
282 crever bassement dans la haine, mais ce serait un acte enfin dans lequel je posséderais toute ma vie, d’un seul coup, en la
80 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
283 de la Communauté La personne, c’est l’homme en acte , c’est-à-dire l’homme engagé dans le conflit vital qui l’unit et l’op
284 e viens de la définir, n’est pas un état, mais un acte . L’homme devient personne dans la mesure où il se manifeste concrètem
285 e sera la morale de l’homme debout, de l’homme en acte . Non pas une morale qui impose un certain nombre de vertus officielle
81 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
286 prochain. Elle n’est pas une « valeur », mais un acte . Et cet acte n’a lieu que dans l’humilité. Voilà ce qu’il faut savoir
287 le n’est pas une « valeur », mais un acte. Et cet acte n’a lieu que dans l’humilité. Voilà ce qu’il faut savoir, avant de re
288 c’est qu’un homme qui voudrait témoigner par des actes de son amour réel, de sa pitié pour le peuple trompé, passerait infai
289 justifications éloquentes. Justification de leurs actes  ? Non. Justifications de leurs intentions, de leurs revirements intér
290 s responsabilités, c’est renoncer à justifier ses actes par le recours aux traditions ou à la révolte : c’est, au sens fort e
82 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
291 e tactique déduite de la nature de la personne en acte . Pouvoir de la doctrine Nous disons que la force, l’autorité val
292 e révolutionnaire, qu’elle prépare sans cesse aux actes nécessaires ; 3° La doctrine est enseignante par nature, comme la rév
83 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
293 sol. L’homme dit « j’agis », et il trouve dans l’ acte sa mesure, son rythme et sa joie. Une totalité. Et s’il divise alors
294 a risquer jusqu’à la perdre si la mesure de notre acte nous dépasse. « Primauté du spirituel » n’a pas d’autre sens pour nou
295 des souffrances pour le corps qui les subit. L’ acte ordonnateur, ou révolution La tâche restauratrice de l’esprit, dév
296 penser dans le risque total de l’être, qui est l’ acte . Nous penserons avec des mains créatrices. Nous dirons : le but du tr
297 éation. Nous n’avons pas le goût du vide. Par cet acte , travail et loisir retrouveront leur commun sens : dans l’actualité d
298 tard conjointe. 3° que si l’on veut sauvegarder l’ acte créateur, fondement humain de la personne, il faut légiférer à partir
299 de la personne, il faut légiférer à partir de cet acte . Il ne peut sortir d’un système que ce que l’on y met dès l’origine.
84 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
300 omme un « changement de plan », — c’est-à-dire un acte révolutionnaire. Ils se dressent ainsi contre le préjugé le plus noci
301 Ordre nouveau suspend toutes ses définitions à l’ acte constituant la personne (l’individu engagé dans un conflit concret).
302 Esprit . S’agit-il là, encore, du spirituel comme acte  ? Certes, Emmanuel Mounier, directeur de la revue, définissait dès so
303 substituer l’adjectif « spirituel » qualifiant l’ acte personnel — et cette nuance est capitale —, il est incontestable que
85 1934, Politique de la personne. Appendice — Ni droite ni gauche
304 it mourir un parlement : par une décision, par un acte . Commencer la Révolution c’est comprendre, mais jusqu’aux moelles, qu
305 inerte, ou platement cynique, donne prise à notre acte , donne lieu de manifester ce qu’il y a d’humain en nous-mêmes : la pe
306  : la personne. Sur le plan politique, le premier acte que nous exigeons d’un révolutionnaire, c’est un acte d’imagination :
307 que nous exigeons d’un révolutionnaire, c’est un acte d’imagination : en présence d’une donnée concrète, trouver la solutio
86 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
308 omme, corps et intelligence, indissolublement, en acte . La séparation cartésienne de l’esprit et du corps, la divinisation h
309 rendre compte que des données antérieures à tout acte , non de l’acte lui-même. Au moment de sauter, elles hésitent et recul
310 que des données antérieures à tout acte, non de l’ acte lui-même. Au moment de sauter, elles hésitent et reculent. Elles tomb
87 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
311 vre leur pensée. « Non point l’admiration, mais l’ acte  ! », répète inlassablement Kierkegaard. C’est de toi, lecteur, qu’il
88 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
312 nsidère que le concret de l’homme réside dans ses actes et non pas dans ses mythes. Il faut reconnaître que ce point de vue,
89 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
313 e, ce n’est pas de voir le vrai, c’est d’oser les actes qu’il faut, et que nous connaissons très bien. Trop souvent, nos maît
314 u siècle ou destin de l’homme ? Loi historique ou acte personnel ? Irresponsable ou responsable ? Telle est, je crois, en dé
315 alculé, sauf ce qui est en effet incalculable : l’ acte de l’homme. Mais le temps vient où les hommes se lassent de théories
316 instant en instant, d’une tâche à une autre, d’un acte à un autre acte, toujours imprévisible, toujours aventureux. Elle vit
317 nt, d’une tâche à une autre, d’un acte à un autre acte , toujours imprévisible, toujours aventureux. Elle vit dans le risque
318 es. Et toutes deux ne sont possibles que dans cet acte , unique d’obéissance à l’ordre de Dieu, qui s’appelle l’amour du proc
319 qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien : acte , et il faut insister là-dessus. Le monde s’est emparé des paroles du
320 sporté dans l’histoire cet amour qui doit être un acte , une présence et un engagement immédiat. Acte, présence et engagement
321 un acte, une présence et un engagement immédiat. Acte , présence et engagement, ces trois mots définissent la personne, mais
322 prendre : le prochain, c’est celui qui exerce, en actes , la miséricorde. Cet acte, en chacun de nous, peut être vainqueur de
323 t celui qui exerce, en actes, la miséricorde. Cet acte , en chacun de nous, peut être vainqueur de l’Histoire. Cet acte, à ch
324 n de nous, peut être vainqueur de l’Histoire. Cet acte , à chaque fois qu’il nous est donné de le faire, rétablit le rapport
325 eule société possible. Ne nous y trompons pas : l’ acte de la miséricorde, c’est l’acte le plus révolutionnaire qui ait jamai
326 trompons pas : l’acte de la miséricorde, c’est l’ acte le plus révolutionnaire qui ait jamais paru dans notre monde. Lui seu
327 ère ; il lui faut une rencontre, un événement, un acte . Et voilà le mystère devant lequel je vous laisse maintenant. Nous ne
90 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
328 c que l’Esprit n’est rien d’autre pour nous qu’un acte , et un acte d’obéissance. Cet acte justement qui fonde notre personne
329 it n’est rien d’autre pour nous qu’un acte, et un acte d’obéissance. Cet acte justement qui fonde notre personne. La primaut
330 our nous qu’un acte, et un acte d’obéissance. Cet acte justement qui fonde notre personne. La primauté du spirituel, c’est p
91 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
331 Personne divine comme auteur. Si l’on refuse cet acte de foi en la dialectique marxiste, il reste peu de raisons d’imaginer
332 nthropologie établie dès l’origine au niveau de l’ acte , et non du fait, me paraît capable de préparer une révolution libérat
92 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
333 a dignité proprement humaine. La foi seule est un acte absolu ; le croyant seul, véritablement homme. Dans ce paradoxe essen
93 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
334 quant à la valeur absolue du résultat, sinon de l’ acte , est en même temps le meilleur ressort de l’action. La preuve est dan
335 a dialectique du désespoir : le moment décisif, l’ acte . Elle n’a de sens, pour nous, que parce qu’il y a la foi.
94 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
336 cours. Le pire des risques, c’est de manquer cet acte par lequel je saisis le salut qui m’est promis22, salut gagé sur le f
337 la foi, car « c’est la foi qui sauve ». 22. Cet acte — faut-il le répéter encore ? — n’est pas l’acte d’un solitaire, mais
338 acte — faut-il le répéter encore ? — n’est pas l’ acte d’un solitaire, mais bien l’acte de miséricorde par lequel je deviens
339  ? — n’est pas l’acte d’un solitaire, mais bien l’ acte de miséricorde par lequel je deviens le prochain de mon frère. C’est
340 quel je deviens le prochain de mon frère. C’est l’ acte personnel qui fonde la seule communauté vivante.
95 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
341 octrines régnantes. Nous n’attendons rien d’aucun acte délibéré, pesé et calculé, tendant à désolidariser la « chrétienté »
342 ianisme, dans sa nouveauté prophétique, tel est l’ Acte — le seul ! — et tel est aussi le mystère ; car cette seule Rupture e
96 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
343 agit pas comme chrétien à cet instant et dans cet acte  ; il agit en humaniste. Il témoigne de sa défiance à l’endroit de la
97 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
344 e. Il est immédiat. Il est sans raison. Il est un acte véritable. Prenez l’alternative christianisme-communisme. Si vous ess
345 conception communiste, il y a un abîme. Seul, un acte d’adhésion, une sorte d’acte de foi, pourrait me le faire franchir. I
346 a un abîme. Seul, un acte d’adhésion, une sorte d’ acte de foi, pourrait me le faire franchir. Il ne me reste donc qu’à énumé
347 , si la libération n’est pas déjà présente dans l’ acte initial, elle ne sera nullement rendue possible par les moyens mis en
348 onscient. C’est là une illusion de moraliste. Nos actes ne valent que dans la mesure où ils sont faits pour Dieu, c’est-à-dir
349 de, mais encore qu’il consiste précisément dans l’ acte de sortir de ce monde pour le transformer ? Cette dialectique inconce
98 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
350 s’affirme dans l’attitude de tous ces groupes un acte de présence à la misère du siècle, assez nouveau parmi les intellectu
351 appel à la lutte des classes, ce pragmatisme, cet acte de foi optimiste dans le cours « dialectique » de l’Histoire, qui car
352 hose : elle se fera contre ces faits. Elle sera «  acte  ». 2° Le matérialisme décrit un monde tel qu’on ne voit pas où l’acte
353 alisme décrit un monde tel qu’on ne voit pas où l’ acte peut s’y insérer. Comment croire que l’esprit puisse agir sur les fai
354 autrement que par une suite de coups de force, d’ actes créateurs, — révolutionnant le déterminisme rigoureux de la matière a
355 és, les moins « mécanistes », théorie qui ôte à l’ acte toute efficacité créatrice et par là même doit être dénoncée comme an
356 ondement matérialiste n’exige rien de moins qu’un acte de foi. Un tel mysticisme a-t-il en France la moindre chance de succè
357 crever bassement dans la haine, mais ce serait un acte enfin dans lequel je posséderais toute ma vie, d’un seul coup, en la
99 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
358 de la Communauté La personne, c’est l’homme en acte , c’est-à-dire l’homme consciemment et volontairement engagé dans le c
359 e viens de la définir, n’est pas un état, mais un acte . L’homme devient personne dans la mesure où il se manifeste concrètem
360 e sera la morale de l’homme debout, de l’homme en acte . Non pas une morale qui impose un certain nombre de vertus officielle
100 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
361 prochain. Elle n’est pas une « valeur », mais un acte . Et cet acte n’a lieu que dans l’humilité. Voilà ce qu’il faut savoir
362 le n’est pas une « valeur », mais un acte. Et cet acte n’a lieu que dans l’humilité. Voilà ce qu’il faut savoir, avant de re
363 c’est qu’un homme qui voudrait témoigner par des actes de son amour réel, de sa pitié pour le peuple trompé, passerait infai
364 justifications éloquentes. Justification de leurs actes  ? Non. Justifications de leurs intentions, de leurs revirements intér
365 s responsabilités, c’est renoncer à justifier ses actes par le recours aux traditions ou à la révolte : c’est, au sens fort e