1
bourgeoise lui fait une publicité tapageuse. Et l’
adultère
, Messieurs ? serait-ce une spécialité russe ? — Ou alors, dites clair
2
e avec convoitise a déjà, dans son cœur, commis l’
adultère
avec elle. » (Matt. 5. 28) Sur la vision qui est transformation : « N
3
bourgeoise lui fait une publicité tapageuse. Et l’
adultère
, Messieurs ? serait-ce une spécialité russe ? — Ou alors, dites clair
4
chercher leur « Temps perdu » ; enfin, à tous les
adultères
que le roman à trois personnages, genre français par excellence, a pr
5
condamnation du mariage. Le jugement porté sur l’
adultère
, dans l’une et l’autre perspective, caractérise fort bien l’oppositio
6
e fort bien l’opposition. Aux yeux de l’Église, l’
adultère
était tout à la fois un sacrilège, un crime contre l’ordre naturel et
7
transformer radicalement le jugement porté sur l’
adultère
. Certes, la pure doctrine cathare ne prétendait pas légitimer la faut
8
ié des poèmes provençaux et des romans bretons, l’
adultère
de Tristan reste une faute parce qu’il est consommé dans la chair (et
9
t qu’à partir du xiie siècle, celui qui commet l’
adultère
devienne soudain un personnage intéressant ? Le roi David en volant B
10
sion morale d’où résulte une immense confusion. L’
adultère
devient un sujet de délicates analyses psychologiques, ou de plaisant
11
de la vie conjugale, la passion se réfugie dans l’
adultère
. Maris et femmes, chacun de leur côté, rêvent de l’aventure qui leur
12
ssion, neuf fois sur dix, à revêtir la forme de l’
adultère
. Et j’entends bien que les amants invoqueront tous les cas d’exceptio
13
Affirmer que l’amour-passion signifie, de fait, l’
adultère
, c’est insister sur la réalité que notre culte de l’amour masque et t
14
éprouvera le lecteur à reconnaître que passion et
adultère
se confondent le plus souvent dans la société qui est la nôtre, n’est
15
⁂ Pour qui nous jugerait sur nos littératures, l’
adultère
paraîtrait l’une des occupations les plus remarquables auxquelles se
16
ait du mariage un devoir et une commodité. Sans l’
adultère
, que seraient toutes nos littératures ? Elles vivent de la « crise du
17
moitié du malheur humain se résume dans le mot d’
adultère
. Malgré toutes nos littératures — ou peut-être à cause d’elles justem
18
e mythe Il existe un grand mythe européen de l’
adultère
: le Roman de Tristan et Iseut. Au travers du désordre extrême de nos
19
a légende de Tristan la définir « une épopée de l’
adultère
». La formule est sans doute exacte, si l’on se borne à considérer la
20
Wagner par exemple, ne serait-il qu’un opéra de l’
adultère
? Et l’adultère, enfin, n’est-ce que cela ? Un vilain mot ? Une ruptu
21
le, ne serait-il qu’un opéra de l’adultère ? Et l’
adultère
, enfin, n’est-ce que cela ? Un vilain mot ? Une rupture de contrat ?
22
races de sang sur la fleur de blé. La preuve de l’
adultère
est ainsi faite. Iseut sera livrée à une troupe de lépreux et Tristan
23
ues ; ou telle qu’une vertueuse dame cette épouse
adultère
, et qui ne recule même pas devant un astucieux blasphème ? Pourquoi t
24
tagent une telle manière de voir, la félonie et l’
adultère
sont excusés, et plus qu’excusés, magnifiés comme exprimant une intré
25
« marque rouge » qui met le roi sur la trace de l’
adultère
. Quant à nous, elle nous met sur la trace du dessein secret des amant
26
nts faciles. L’existence du mari, l’obstacle de l’
adultère
, c’est le premier prétexte venu, le plus naturellement imaginable, le
27
ilitaire, et limitée. Les coutumes permettaient l’
adultère
et le concubinat24. Tandis que le mariage chrétien, en devenant un sa
28
’amour courtois, puisque tout le drame vient de l’
adultère
consommé. De là que nous ayons un « roman » selon la formule moderne
29
, on ne saurait plus parler d’un vulgaire roman d’
adultère
: l’infidélité de Tristan, c’est l’hérésie, c’est la vertu mystique d
30
et vampirique. Vos femmes fatales, et vos femmes
adultères
, et vos femmes desséchées de vertu, nous ont gâté la joie de vivre. N
31
sports. Ceux-ci provoquaient parfois d’éclatants
adultères
, comme le témoigne à propos du tournois de 1389, le Religieux de Sain
32
», jugement par le fer, justification tantôt de l’
adultère
tantôt de la séparation des amants). 168. Je serais assez tenté de v
33
condamnation du mariage. Le jugement porté sur l’
adultère
dans l’une et l’autre perspective, caractérise fort bien l’opposition
34
e fort bien l’opposition. Aux yeux de l’Église, l’
adultère
était tout à la fois un sacrilège, un crime contre l’ordre naturel et
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transformer radicalement le jugement porté sur l’
adultère
. Certes, la pure doctrine cathare ne prétendait pas légitimer la faut
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ié des poèmes provençaux et des romans bretons, l’
adultère
de Tristan reste une faute185, mais il se trouve revêtir en même temp
37
t qu’à partir du xiie siècle, celui qui commet l’
adultère
devienne soudain un personnage intéressant ? Le roi David en volant B
38
sion morale d’où résulte une immense confusion. L’
adultère
devient un sujet de délicates analyses psychologiques, ou de plaisant
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ime, c’est d’avoir « consommé » dans la chair cet
adultère
. 186. Sauf peut-être aux États-Unis, s’il faut en croire certains éc
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ssion, neuf fois sur dix, à revêtir la forme de l’
adultère
. Et j’entends bien que les amants invoqueront tous les cas d’exceptio
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Affirmer que l’amour-passion signifie, de fait, l’
adultère
, c’est insister sur la réalité que notre culte de l’amour masque et t
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éprouvera le lecteur à reconnaître que passion et
adultère
se confondent le plus souvent dans la société qui est la nôtre, n’est
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⁂ Pour qui nous jugerait sur nos littératures, l’
adultère
paraîtrait l’une des occupations les plus remarquables auxquelles se
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ait du mariage un devoir et une commodité. Sans l’
adultère
, que seraient toutes nos littératures ? Elles vivent de la « crise du
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moitié du malheur humain se résume dans le mot d’
adultère
. Malgré toutes nos littératures — ou peut-être à cause d’elles justem
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e mythe Il existe un grand mythe européen de l’
adultère
: le Roman de Tristan et Iseut. Au travers du désordre extrême de nos
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a légende de Tristan la définir « une épopée de l’
adultère
». La formule est sans doute exacte, si l’on se borne à considérer la
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Wagner par exemple, ne serait-il qu’un opéra de l’
adultère
? Et l’adultère, enfin, n’est-ce que cela ? Un vilain mot ? Une ruptu
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le, ne serait-il qu’un opéra de l’adultère ? Et l’
adultère
, enfin, n’est-ce que cela ? Un vilain mot ? Une rupture de contrat ?
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races de sang sur la fleur de blé. La preuve de l’
adultère
est ainsi faite. Iseut sera livrée à une troupe de lépreux et Tristan
51
ues ; ou telle qu’une vertueuse dame cette épouse
adultère
, et qui ne recule même pas devant un astucieux blasphème ? Pourquoi t
52
tagent une telle manière de voir, la félonie et l’
adultère
sont excusés, et plus qu’excusés, magnifiés comme exprimant une intré
53
« marque rouge » qui met le roi sur la trace de l’
adultère
. Quant à nous, elle nous met sur la trace du dessein secret des amant
54
nts faciles. L’existence du mari, l’obstacle de l’
adultère
, c’est le premier prétexte venu, le plus naturellement imaginable, le
55
ar les Parfaits et contre l’amour idéalisé mais «
adultère
» par les catholiques. 55. Poésie lyrique des troubadours, II, p. 3
56
’amour courtois, puisque tout le drame vient de l’
adultère
consommé. De là que nous ayons un « roman » selon la formule moderne
57
, on ne saurait plus parler d’un vulgaire roman d’
adultère
: l’infidélité d’Iseut, c’est l’hérésie, c’est la vertu mystique des
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et vampirique. Vos femmes fatales, et vos femmes
adultères
, et vos femmes desséchées de vertu, nous ont gâté la joie de vivre. N
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sports. Ceux-ci provoquaient parfois d’éclatants
adultères
, comme le témoigne à propos du tournois de 1389, le Religieux de Sain
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», jugement par le fer, justification tantôt de l’
adultère
tantôt de la séparation des amants). 186. Je serais assez tenté de v
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condamnation du mariage. Le jugement porté sur l’
adultère
dans l’une et l’autre perspective, caractérise fort bien l’opposition
62
e fort bien l’opposition. Aux yeux de l’Église, l’
adultère
était tout à la fois un sacrilège, un crime contre l’ordre naturel et
63
transformer radicalement le jugement porté sur l’
adultère
. Certes, la pure doctrine cathare ne prétendait pas légitimer la faut
64
ié des poèmes provençaux et des romans bretons, l’
adultère
de Tristan reste une faute203, mais il se trouve revêtir en même temp
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t qu’à partir du xiie siècle, celui qui commet l’
adultère
devienne soudain un personnage intéressant ? Le roi David en volant B
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sion morale d’où résulte une immense confusion. L’
adultère
devient un sujet de délicates analyses psychologiques, ou de plaisant
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ime, c’est d’avoir « consommé » dans la chair cet
adultère
. 204. L’aventure fameuse de la princesse de C… donna lieu au début d
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ssion, neuf fois sur dix, à revêtir la forme de l’
adultère
. Et j’entends bien que les amants invoqueront tous les cas d’exceptio
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Affirmer que l’amour-passion signifie, de fait, l’
adultère
, c’est insister sur la réalité que notre culte de l’amour masque et t
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éprouvera le lecteur à reconnaître que passion et
adultère
se confondent le plus souvent dans la société qui est la nôtre, n’est
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⁂ Pour qui nous jugerait sur nos littératures, l’
adultère
paraîtrait l’une des occupations les plus remarquables auxquelles se
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ait du mariage un devoir et une commodité. Sans l’
adultère
, que seraient toutes nos littératures ? Elles vivent de la « crise du
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moitié du malheur humain se résume dans le mot d’
adultère
. Malgré toutes nos littératures — ou peut-être à cause d’elles justem
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e mythe Il existe un grand mythe européen de l’
adultère
: le Roman de Tristan et Iseut. Au travers du désordre extrême de nos
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a légende de Tristan la définir « une épopée de l’
adultère
». La formule est sans doute exacte, si l’on se borne à considérer la
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Wagner par exemple, ne serait-il qu’un opéra de l’
adultère
? Et l’adultère, enfin, n’est-ce que cela ? Un vilain mot ? Une ruptu
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le, ne serait-il qu’un opéra de l’adultère ? Et l’
adultère
, enfin, n’est-ce que cela ? Un vilain mot ? Une rupture de contrat ?
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races de sang sur la fleur de blé. La preuve de l’
adultère
est ainsi faite. Iseut sera livrée à une troupe de lépreux et Tristan
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niques ; ou telle une vertueuse dame cette épouse
adultère
, et qui ne recule même pas devant un astucieux blasphème ? Pourquoi t
80
tagent une telle manière de voir, la félonie et l’
adultère
sont excusés, et plus qu’excusés, magnifiés comme exprimant une intré
81
« marque rouge » qui met le roi sur la trace de l’
adultère
. Quant à nous, elle nous met sur la trace du dessein secret des amant
82
nts faciles. L’existence du mari, l’obstacle de l’
adultère
, c’est le premier prétexte venu, le plus naturellement imaginable, le
83
ar les Parfaits et contre l’amour idéalisé mais «
adultère
» par les catholiques. 48. Poésie lyrique des troubadours, II, p. 3
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’amour courtois, puisque tout le drame vient de l’
adultère
consommé. De là que nous ayons un « roman » selon la formule moderne
85
, on ne saurait plus parler d’un vulgaire roman d’
adultère
: l’infidélité d’Iseut, c’est l’hérésie, c’est la vertu mystique des
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et vampirique. Vos femmes fatales, et vos femmes
adultères
, et vos femmes desséchées de vertu, nous ont gâté la joie de vivre. N
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sports. Ceux-ci provoquaient parfois d’éclatants
adultères
, comme le témoigne, à propos du tournoi de 1389, le Religieux de Sain
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condamnation du mariage. Le jugement porté sur l’
adultère
, dans l’une et l’autre perspective, caractérise fort bien l’oppositio
89
e fort bien l’opposition. Aux yeux de l’Église, l’
adultère
était tout à la fois un sacrilège, un crime contre l’ordre naturel et
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transformer radicalement le jugement porté sur l’
adultère
. Certes, la pure doctrine cathare ne prétendait pas légitimer la faut
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ié des poèmes provençaux et des romans bretons, l’
adultère
de Tristan reste une faute189, mais il se trouve revêtir en même temp
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t qu’à partir du xiie siècle, celui qui commet l’
adultère
devienne soudain un personnage intéressant ? Le roi David en volant B
93
sion morale d’où résulte une immense confusion. L’
adultère
devient un sujet de délicates analyses psychologiques, ou de plaisant
94
ute, c’est d’avoir « consommé » dans la chair cet
adultère
. 190. L’aventure fameuse de la princesse de C… donna lieu au début d
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stant séparées par un espace d’un demi-mètre : un
adultère
s’est produit là. Le mari trompé prend sa hache, coupe la maison, reb
96
stant séparées par un espace d’un demi-mètre : un
adultère
s’est produit là. Le mari trompé prend sa hache, coupe la maison, reb
97
e cause admise de divorce est le flagrant délit d’
adultère
. Autant dire que le divorce est impossible, à moins que l’on accepte
98
tous les motifs allégués, il y a comme partout l’
adultère
. En Europe, où l’on croit au mariage-sacrement, à la continuité de la
99
ue condamne les clowns, les existentialistes et l’
adultère
. Quelle est donc son idée de la liberté ? Aux Indes les musulmans, le
100
Nous sommes loin des sociétés qui lapidaient les
adultères
, prescrivaient dans le détail les mariages licites (exogamie, lévirat
101
e cause admise de divorce est le flagrant délit d’
adultère
. Autant dire que le divorce est impossible, à moins que l’on accepte
102
tous les motifs allégués, il y a comme partout l’
adultère
. En Europe, où l’on croit au mariage-sacrement, à la continuité de la
103
and amour, la passion unique, totale, mortelle. L’
adultère
est presque devenu une vertu. Le cinéma fournit assez de preuves à ce
104
nt féroces de ses lettres à des petites filles. L’
adultère
, de nos jours, ne conduit qu’au divorce, ou s’épuise en liaisons bana
105
Quoique la morale sociale condamne radicalement l’
adultère
de la femme mariée ; mais ce n’est pas au nom de l’amour, on le pense
106
nt féroces de ses lettres à des petites filles. L’
adultère
, de nos jours, ne conduit qu’au divorce, ou s’épuise en liaisons bana
107
Quoique la morale sociale condamne radicalement l’
adultère
de la femme mariée ; mais ce n’est pas au nom de l’amour, on le pense
108
eut être mon disciple (Luc, XIV, 26). Mariage,
adultère
, divorce Les pharisiens l’abordèrent, et dirent, pour l’éprouver :
109
z appris qu’il a été dit : Tu ne commettras pas d’
adultère
. Mais moi je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoit
110
arde une femme pour la convoiter a déjà commis un
adultère
avec elle dans son cœur (Matt., V, 27). On amène devant Jésus une fe
111
vant Jésus une femme surprise en flagrant délit d’
adultère
. Faut-il la lapider ? Qu’en pense-il ? Mais Jésus, s’étant baissé, éc
112
sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir
adultère
, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère (Matt.
113
que celui qui épouse une femme répudiée commet un
adultère
(Matt., V, 31). Sexualité et vie spirituelle Une femme a eu sep
114
pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les
adultères
, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni
115
L’amour ? le mariage ? la fidélité ? l’
adultère
? la passion ? le couple ? (25 octobre 1963)f Jamais on ne s’est a
116
rise cet amour-passion qui se dénoue alors dans l’
adultère
. Cette passion tant espérée, neuf fois sur dix c’est donc l’adultère.
117
sion tant espérée, neuf fois sur dix c’est donc l’
adultère
. Cet amour-passion est sans doute aussi vieux que le monde, au moins
118
l’amour impossible, c’est le mythe européen de l’
adultère
. Qu’est-ce qu’un mythe ? Un mythe c’est une histoire simple et frappa
119
mier, Iseut, l’épouse insatisfaite et oisive) ; l’
adultère
devient un sujet de délicates analyses psychologiques ou de plaisante
120
le. f. « L’amour ? le mariage ? la fidélité ? l’
adultère
? la passion ? le couple ? Toutes ces questions qui vous préoccupent,
121
tan peut être défini comme une glorification de l’
adultère
. Et l’on a vu que tous les éléments de l’Éros passionnel sont propres
122
moureuses », et distingué cent-quatorze espèces d’
adultères
, dans sa Hiérarchie du cocuage.) 3. Enfin, la perspective d’une densi
123
alheur humain, en Occident, tient dans le terme d’
adultère
. Et cette catastrophe vient de ce qu’on a voulu fonder le mariage sur
124
s et d’ignorance dans le peuple, de meurtres et d’
adultères
chez les princes, de simonie et d’hypocrisie chez les prêtres. C’est
125
en autre chose, et bien plus qu’une « épopée de l’
adultère
» ; c’est le poème de la culture occidentale. Passion et allergie
126
moitié du malheur humain se résume dans le mot d’
adultère
». Je craignais que cette observation fût « dépassée ». Mais le Nouve
127
duites en Occident, et la proportion réservée à l’
adultère
s’est largement accrue. » Me voici dépassé, mais dans mon sens ! Il r
128
ours plus larges. Ainsi, le divorce, assimilé à l’
adultère
par la chrétienté médiévale, devient obligation sacrée, pour peu qu’u
129
Nous sommes loin des sociétés qui lapidaient les
adultères
, prescrivaient dans le détail les mariages licites (exogamie, lévirat
130
se et la communauté des femmes de remède contre l’
adultère
. Jean Paulhan, préfacier d’une Justine de Sade, m’écrivait dans sa d