1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, Mon corps et moi (mai 1926)
1 ysiologiques dont la pauvreté le rejette dans une angoisse qu’il nomme « élan mortel ». Cette inversion de tout ce qui est const
2 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
2 ve d’un idéal de fortune, idole naïve de ma jeune angoisse … Je t’ai mieux aimée ; d’autres soirs, alors qu’une symphonie de joie
3 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
3 e inquiétude, tandis que l’autre « ne ruine notre angoisse qu’en y substituant ce qui ne vient que de Dieu : la Foi ». Acculée à
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
4 y a peut-être pas eu d’expression plus haute de l’ angoisse humaine, et vous aurez beau rire, pharisiens, et dire qu’elle est née
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
5 tre qui nous permette d’échanger les signaux de l’ angoisse sur quoi se fondent, en ces temps, nos amitiés miraculeuses.   Voici
6 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
6 me jugent et leurs cris indignés qui couvrent une angoisse . Ça les dérange terriblement, sauf un ou deux qui s’imaginent gagner
7 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
7 sion d’idées. Il est surtout la description d’une angoisse que le nihilisme de M. Malraux veut sans issues : l’angoisse que fait
8 e le nihilisme de M. Malraux veut sans issues : l’ angoisse que fait naître au cœur du monde contemporain l’absurdité de ses ambi
8 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
9 se chez le coiffeur. Déjà, c’est avec une sorte d’ angoisse qu’il la recherche. Il veut se voir tel qu’il est parmi les autres. M
9 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
10 e plainte »… Vivait-il encore ? Ce lieu soudain m’ angoisse . Mais le gardien : il y est comme chez lui. — Dormez-vous dans ce lit
10 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
11 u sale et un peu divine, baignée d’une très vague angoisse que l’on fuyait avec des bonheurs fous dans les bras maternels, ou bi
12 enirs, n’est qu’une dissonance douloureuse2. Deux angoisses dominent mon enfance : les séances chez le dentiste et l’horaire des
11 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
13 u sale et un peu divine, baignée d’une très vague angoisse que l’on fuyait avec des bonheurs fous dans les bras maternels, ou bi
14 nirs, n’est qu’une dissonance douloureuse. 3 Deux angoisses dominent mon enfance : les séances chez le dentiste et l’horaire des
12 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
15 réveil — délivré. Chez moi je suis la proie de l’ angoisse du courrier. J’attends la lettre, j’attends je ne sais quoi de très i
16 écho le plus pur. Le voyage trompe un temps cette angoisse . J’irai chercher moi-même, me suis-je dit, je ferai toutes les avance
17 is heures de l’après-midi par exemple, — non sans angoisse … 4. De midi à quatorze heures On voyage de nos jours d’une faço
13 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
18 asses prudentes avec, aux jambes, l’imperceptible angoisse de rencontrer une onde trop légère. Mais pour connaître un lac, il fa
19 s lustrées de rêches végétations. J’ai traversé l’ angoisse lunaire des villages vides aux portes aveugles (j’avais peur du bruit
20 ssemble au voyage comme la maladie. C’est la même angoisse au départ, le même dépaysement au retour. « Il revient de loin » sign
14 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
21 originale de Kierkegaard est sa Psychologie de l’ Angoisse , à laquelle on ne peut trouver d’analogie que chez Dostoïevski. Kierk
15 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
22 et par là si précaire qu’il côtoie bien souvent l’ angoisse , ou pis encore : un sentiment d’indifférence et d’inutilité. Quant à
16 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
23 mortalité. Caille s’avance dans la journée, et l’ angoisse autour de lui grandit. De partout l’orage s’amasse. Vers le soir, il
17 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
24 onsciente. Il y a dans tout désespoir à la fois l’ angoisse de la catastrophe et la secrète, l’inavouable joie de la libération.
25 32, dans ce Francfort en proie au Carnaval et à l’ angoisse , ce n’est pas moi qui pose la question : elle m’assiège. Le dernier c
18 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
26 de Hegel à Marx, ont cru pouvoir nous sauver de l’ angoisse en fondant l’être humain sur soi-même, sur l’intelligence et la volon
19 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
27 illeurs qu’en Dieu : notre action baigne dans l’«  angoisse de l’espérance »1. 1. Expression qu’Arnaud Dandieu opposait dans un
20 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
28 des. Et maintenant, c’est vous qui glissez dans l’ angoisse . Vous et vos maîtres. Bientôt vous chercherez des équipes de sauvetag
21 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
29 t et quelque chose qui vient combler ce vide. Une angoisse qui est un appel, et qui crée sa réponse — en vain. Le sentiment mes
22 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
30 e secret, inaccessible et pourtant complice d’une angoisse plus bouleversante que l’amour, à la minute où l’on voit de très près
23 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
31 réveil — délivré. Chez moi je suis la proie de l’ angoisse du courrier. J’attends la lettre, j’attends je ne sais quoi de très i
32 écho le plus pur. Le voyage trompe un temps cette angoisse . J’irai chercher moi-même, me suis-je dit, je ferai toutes les avance
33 is heures de l’après-midi par exemple —, non sans angoisse . iv De midi à quatorze heures On voyage de nos jours d’une faç
34 brasses prudentes avec aux jambes l’imperceptible angoisse de rencontrer une onde trop légère. Mais pour connaître un lac, il fa
35 s lustrées de rêches végétations. J’ai traversé l’ angoisse lunaire des villages vides aux portes aveugles (j’avais peur du bruit
36 ssemble au voyage comme la maladie. C’est la même angoisse au départ, le même dépaysement au retour. « Il revient de loin » sign
24 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
37 e plainte… » Vivait-il encore ? Ce lieu soudain m’ angoisse . Mais le gardien : il y est comme chez lui. — Dormez-vous dans ce lit
25 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
38 t et quelque chose qui vient combler ce vide. Une angoisse qui est un appel, et qui crée sa réponse — en vain. Le sentiment mes
26 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
39 e secret, inaccessible et pourtant complice d’une angoisse plus bouleversante que l’amour, à la minute où l’on voit de très près
27 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
40 réveil — délivré. Chez moi je suis la proie de l’ angoisse du courrier. J’attends la lettre, j’attends je ne sais quoi de très i
41 écho le plus pur. Le voyage trompe un temps cette angoisse . J’irai chercher moi-même, me suis-je dit, je ferai toutes les avance
42 is heures de l’après-midi par exemple, — non sans angoisse . Café amer En Hongrie l’on est assailli par le pittoresque, mai
43 brasses prudentes avec aux jambes l’imperceptible angoisse de rencontrer une onde trop légère. Mais pour connaître un lac, il fa
44 s lustrées de rêches végétations. J’ai traversé l’ angoisse lunaire des villages vides aux portes aveugles (j’avais peur du bruit
45 semble au voyage comme la maladie. C’est la même angoisse au départ, le même dépaysement au retour. « Il revient de loin » sign
28 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
46 e plainte… » Vivait-il encore ? Ce lieu soudain m’ angoisse . Mais le gardien : il y est comme chez lui. — Dormez-vous dans ce lit
29 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
47  tremble dans l’attente orageuse — sous un ciel d’ angoisse et de haine ! — Malheur sur nous ! Nuit lugubre, sans sommeil — ryth
48 re moment, à l’heure de moindre résistance. Notre angoisse était de penser : parlerons-nous encore le même langage au jour de ce
30 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
49 secrets, vers tout un monde intimidant, peuplé d’ angoisses et de facilités, vers le bonheur. Aujourd’hui, ce trajet d’aventure,
31 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
50 it sûr de retrouver bien en place le lendemain. L’ angoisse qui plane vaguement, et parfois précisément, sur la civilisation actu
32 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
51 klin. Pour cette fois, utilisant un exemple que l’ angoisse de l’heure rend particulièrement concret, celui du chômage, bornons-n
33 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
52 cassé (le gauche) ; l’humiliation de la chute, l’ angoisse d’être diminué, les difficultés qu’on découvre, déconcertantes ; puis
34 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
53 s abusif au langage pathétique5 et au « concept d’ angoisse  ». Car enfin si le paradoxe n’est pas dans la situation même de l’hom
35 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
54 llectuelle découvre l’expression poignante de son angoisse intime, mais aussi, et enfin, une réponse. Une réponse plus soucieuse
55 elui qui vient au Christ, peut seule répondre à l’ angoisse humaine, tandis que l’optimisme naturiste, plongeant l’humanité dans
36 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
56 . Le fameux principe du tiers exclu est nié par l’ angoisse de tout homme qui tente d’assumer son moi contradictoire pour le mett
37 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
57 e toujours menaçantes, et dont nous essayons avec angoisse de scruter les caractères, les habitudes, les intentions secrètes, le
58 ux « mal du siècle ». La jeunesse découvrait avec angoisse qu’elle n’avait plus rien ni personne à servir. C’est l’état le plus
38 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
59 réatures, lorsque nous distinguons leur véritable angoisse , et qu’elle nous dresse pour une réponse. La plénitude est un combat
60 Nature. Erreur moderne. Le Grand Pan, c’est notre angoisse devant la Nature. La Résurrection nous délivre de cette angoisse en n
61 la Nature. La Résurrection nous délivre de cette angoisse en nous révélant l’éternité perdue de notre être. Mais par là même, e
39 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
62 te homme » peut espérer. Du mélange d’humour et d’ angoisse insondable qui nous bouleverse à la lecture des Stades, on trouvera i
63 s l’œuvre du danois prophétique, ressuscité par l’ angoisse moderne. Koch n’a pas simplifié ce qui n’est pas simple chez Kierkega
40 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Procès, par Franz Kafka (mai 1934)
64 nt peut-être à échapper à cette vision, qui est l’ angoisse même. Est-ce pur hasard si la théologie chrétienne rend compte de pre
41 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
65 assant par la Maladie mortelle 50 et le Concept d’ angoisse , parurent sous divers pseudonymes symboliques. Il voulait signifier p
66 lus originale de Kierkegaard est son Concept de l’ angoisse , auquel on ne peut trouver d’analogie que chez Dostoïevski. Kierkegaa
42 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
67 ité fuyarde et qui pourtant, par un artifice de l’ angoisse , se proclame autonome, s’absolutise, et s’adore elle-même ? Les uns f
68 elle n’est plus ton affaire, elle n’est plus ton angoisse . Et surtout, elle n’est plus cette absurdité révoltante que rien au m
69 t atteint, mais si l’on parle au solitaire de son angoisse , c’est de la mienne. Kierkegaard s’adresse au chrétien, comme au seul
70 cessités quotidiennes est encore un prétexte de l’ angoisse . Si la vie quotidienne est si peu dramatique, cela ne signifie pas qu
43 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
71 donne occasion de manifester son pouvoir. Et son angoisse est de n’en pas trouver ; sa joie, de provoquer le corps-à-corps avec
72 t une primauté de fait. Il peut s’éprouver dans l’ angoisse , il y trouve, loin de l’objet, une sorte d’existence virtuelle, incom
73 e absent, il ne fait à vrai dire qu’augmenter son angoisse de l’impression d’une impuissance. Alors l’objet n’a pas d’autre exis
74 gir, trouve son objet, — la fatalité disparaît, l’ angoisse devient joie de combattre. C’est le moment de la présence de l’homme
75 signes de son existence concrète, cependant que l’ angoisse est le signe de son absence au monde et à soi-même. Dire que l’homme
76 lculent avec les hommes ne calculent qu’avec leur angoisse , ils s’enfoncent dans l’incertain, divaguent dans la précision. Les l
77 place pour la psychologie, car elle est liée à l’ angoisse , c’est-à-dire à l’absence et au recul devant l’acte. Dans l’homme ent
78 n de la parole, ce n’est point une extase, ni une angoisse , ni toujours une plénitude de la joie, ni jamais rien qui fût à moi t
44 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
79 oir. Faute de le pressentir, ils ont méconnu leur angoisse  ; faute du courage de la considérer en face — ce courage que donne se
80 l’homme ne soit plus rien qu’un spectateur de son angoisse muée en rêve ? Qu’on prenne un ton tranchant lorsqu’on attaque, lorsq
45 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
81 peut que cela dispense de porter sérieusement nos angoisses  ; il est certain que cela n’est pas pratique, ne sert à rien et détou
46 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
82 nde est justement de connaître sans cesse, dans l’ angoisse et dans l’espérance, la véritable condition de l’homme, et les condit
47 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
83 e toujours menaçantes, et dont nous essayons avec angoisse de scruter les caractères, les habitudes, les intentions secrètes, — 
84 ux « mal du siècle ». La jeunesse découvrait avec angoisse qu’elle n’avait plus rien ni personne à servir. C’est l’état le plus
48 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
85 illeurs qu’en Dieu : notre action baigne dans l’«  angoisse de l’espérance28 ». 27. Je songe ici à l’armature catholique, qui c
49 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
86 des. Et maintenant, c’est vous qui glissez dans l’ angoisse . Vous et vos maîtres. Bientôt vous chercherez des équipes de sauvetag
50 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
87 klin. Pour cette fois, utilisant un exemple que l’ angoisse de l’heure rend particulièrement concret, celui du chômage, bornons-n
51 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
88 te homme pût espérer. De ce mélange d’humour et d’ angoisse insondable, qui nous bouleverse à la lecture des Stades, on va trouve
89 s l’œuvre du Danois prophétique, ressuscité par l’ angoisse moderne. Le mérite décisif de ce livre, c’est que peut-être il fera f
52 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
90 peut que cela dispense de porter sérieusement nos angoisses  ; il est certain que cela n’est pas pratique, ne sert à rien et détou
53 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
91 nde est justement de connaître sans cesse, dans l’ angoisse et dans l’espérance, la véritable condition de l’homme, et les condit
54 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
92 e toujours menaçantes, et dont nous essayons avec angoisse de scruter les caractères, les habitudes, les intentions secrètes, — 
93 ux « mal du siècle ». La jeunesse découvrait avec angoisse qu’elle n’avait plus rien ni personne à servir. C’est l’état le plus
55 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
94 illeurs qu’en Dieu : notre action baigne dans l’«  angoisse de l’espérance ».21 21. Expression qu’Arnaud Dandieu opposait dans
56 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
95 des. Et maintenant, c’est vous qui glissez dans l’ angoisse . Vous et vos maîtres. Bientôt vous chercherez des équipes de sauvetag
57 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Liberté ou chômage ?
96 klin. Pour cette fois, utilisant un exemple que l’ angoisse de l’heure rend particulièrement concret, celui du chômage, bornons-n
58 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
97 implement ? Ou bien plutôt, dernier défi, secrète angoisse de ne pouvoir parvenir lui-même à prendre le repas sacré plus au séri
59 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
98 de celui qui ne peut aimer : hommage déguisé de l’ angoisse à l’« altruisme » véritable. Tout bien compté, — reste la seule angoi
99 e » véritable. Tout bien compté, — reste la seule angoisse . Etc., etc.) Nietzsche a horreur de toute dogmatique13 : il est par l
60 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
100 t tragiques ne firent qu’aviver en moi l’espèce d’ angoisse sur laquelle m’avait laissé le monologue de Nicodème. Au point que to
101 le, à jamais, religieusement impossible ! Voilà l’ angoisse et la folie de ceux qui défendent l’expérience, sachant bien, cependa
102 vangile ! Mais vous, avez-vous donc dépassé cette angoisse  ? Vraiment, l’avez-vous surmontée ? Quelquefois, lorsque je vous ente
103 d’être fous, je vous reproche de dire sans nulle angoisse des choses folles et follement vraies. Je vous reproche tout simpleme
104 mme qui ne peut pas mourir !… Plaise à Dieu que l’ angoisse qui tourmente cet homme depuis sa rencontre nocturne, devienne aussi
105 dit — commença-t-il d’une voix très calme — que l’ angoisse de Nicodème devrait nous empêcher tous de parler, c’est-à-dire, si je
106 . Je pense que nous devons parler au nom de cette angoisse , — justement, en son nom ! Et non pas pour la condamner ou la nier dè
107 ns le devoir et la mission de proclamer que cette angoisse a été surmontée, une fois pour toutes, par la résurrection de Jésus-C
108 peu de mots, ce que je crois, pour mon compte. L’ angoisse de Nicodème trouve sa résolution dans le Baptême. Et nous confirmons
109 que nous espérons présentement, à la fois dans l’ angoisse et dans la joie : la seule expérience nécessaire. Oui, cette expérien
61 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
110 du monde. C’est là le sens de nos prières, de nos angoisses et de l’appel de toute l’humanité à la justice. Mais alors, cette for
62 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
111 onne du monde actuel. Monde dominé, dit-il, par l’ angoisse de vivre (complexe de castration). La cause de cette angoisse est dan
112 vivre (complexe de castration). La cause de cette angoisse est dans les refoulements qu’imposent la morale, l’Église, les exploi
63 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
113 mortalité. Caille s’avance dans la journée, et l’ angoisse grandit autour de lui. De partout l’orage s’amasse. Vers le soir il é
64 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
114 ., p. 53. 39. Dans sa belle préface au Concept d’ Angoisse (trad. Tisseau, chez Alcan) Jean Wahl écrit de même : « Remarquons qu
65 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
115 vague que celui des économistes, mythe créé par l’ angoisse et l’orgueil des prisonniers d’une raison brutale : il aura sans dout
116 ère soi, mais elle reste encore l’aiguillon d’une angoisse que l’on apprend à fuir dans les mystiques collectives. Et l’on se ra
117 la mesure devient le manque d’argent. C’est cette angoisse avant tout qui explique la carence des gouvernants, la timidité de le
118 rmes, l’incohérence de leurs décrets. C’est cette angoisse encore qui explique pourquoi la jeunesse bourgeoise hésite à s’engage
119 à la mesure des temps nouveaux. Sinon il n’est qu’ angoisse et arbitraire, isolement, irréalité. Cette situation cosmique nouvell
120 voir deviné cet appel et pressenti l’ampleur de l’ angoisse qu’il trahit, c’est pour l’avoir épousé et guidé, et même à demi sati
66 1936, Articles divers (1936-1938). Max Brod, Le Royaume enchanté de l’amour (1936)
121 nce extravagante. Derrière cette psychologie de l’ angoisse quotidienne, l’on pressent chez Kafka des intentions morales, une phi
122 l’absolu moral et religieux, sa psychologie de l’ angoisse dérivent sans doute de Kierkegaard, qu’il fut l’un des premiers à déc
67 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
123 de l’Exposition de 1937 ? On se demande non sans angoisse ce que ces messieurs comptent y mettre…
68 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
124 , et les aspirations des masses. Et cependant une angoisse grandissait. La séparation grandissait entre les peuples et leurs éli
125 ècle des pauvres. Tout cela se passait sur fond d’ angoisse . La vraie grandeur des vrais génies d’un siècle aussi profondément ma
126 s d’un siècle aussi profondément malade, ce fut l’ angoisse . De Kierkegaard à Nietzsche, toutes ces angoisses individuelles ont p
127 ’angoisse. De Kierkegaard à Nietzsche, toutes ces angoisses individuelles ont porté témoignage en faveur de l’esprit contre l’abê
128 urer dans la misère, l’envie et l’ignorance : une angoisse les travaillait, incarnée et mise en formules par les théoriciens de
129 s l’inaction, le spleen et le cynisme : une autre angoisse les travaillait. « Je veux un corps ! », gémissait Kierkegaard. Et no
130 au seuil de ces années où le chant séculaire de l’ angoisse , après quelques cris rauques de désespoir, épuisé, fait silence et la
131 u de force ? Les sauveront-elles vraiment de leur angoisse , ou bien empêcheront-elles seulement cette angoisse de s’exprimer, de
132 goisse, ou bien empêcheront-elles seulement cette angoisse de s’exprimer, de s’avouer, de porter témoignage en faveur d’une plus
69 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
133 vague que celui des économistes, mythe créé par l’ angoisse et l’orgueil des prisonniers d’une raison brutale : il aura sans dout
70 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
134 la faculté de distinguer la véritable source de l’ angoisse d’un peuple, et d’incarner, aux yeux de ce peuple, une réponse libéra
135 t l’incarnation de la commune mesure, la fin de l’ angoisse , et l’inauguration d’un Troisième Empire religieux, synthèse monument
136 aient d’une façon ou d’une autre sur la peur et l’ angoisse de l’imagination. Au lieu de la résignation, nous avons exalté la fie
137 sentiment de l’honneur. Et au lieu de cultiver l’ angoisse de l’imagination, nous avons poussé à l’estime de soi-même. » Avec de
71 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
138 ère soi, mais elle reste encore l’aiguillon d’une angoisse qu’on apprend à fuir dans les mystiques collectives. Et pour le reste
139 la mesure devient le manque d’argent. C’est cette angoisse avant tout qui explique la carence des gouvernants, la timidité de le
140 rmes, l’incohérence de leurs décrets. C’est cette angoisse encore qui explique pourquoi la jeunesse bourgeoise hésite à s’engage
141 la mesure des temps nouveaux. Sinon, il n’est qu’ angoisse et arbitraire, isolement, irréalité… Cette situation cosmique nouvell
142 voir deviné cet appel et pressenti l’ampleur de l’ angoisse qu’il trahit, c’est pour l’avoir épousé et guidé, et même à demi sati
72 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
143 ême des clercs aux mains débiles ! Le signe d’une angoisse devant le monde tel qu’il va — il faudrait dire tel qu’on le laisse a
144 t dire tel qu’on le laisse aller — le signe d’une angoisse très humaine, je le sais, et d’ailleurs plus bourgeoise qu’hamlétique
73 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
145 ies bornes de l’homme, la mort, la destruction, l’ angoisse et l’isolement ; là où la Parole prend un sens, là où le jugement dev
146 s qu’elle n’ose pas initier. Elle attend avec une angoisse qui ressemble fort au désir, les bouleversements politiques qui lui d
147 le sens même de l’inquiétude métaphysique et de l’ angoisse sociale qui nous obsèdent. Individu et masses, telles sont les déviat
148 une personne responsable, tel est le secret de l’ angoisse individuelle et de la révolte des masses. Retour à la personne, tel e
149 les hommes la désirent-ils obscurément — non sans angoisse  ! — de toute la force de l’humanitas qui malgré tout subsiste en eux 
74 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
150 c’est-à-dire en changeant de plan, en allant de l’ angoisse à la création, de l’impasse du désordre à l’ordre nouveau, la personn
75 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
151 de l’Exposition de 1937. On se demande, non sans angoisse , ce que ces messieurs comptent y mettre…
76 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
152 , et les aspirations des masses. Et cependant une angoisse grandissait. La séparation grandissait entre les peuples et leurs éli
153 ècle des pauvres. Tout cela se passait sur fond d’ angoisse . La vraie grandeur des vrais génies d’un siècle aussi profondément ma
154 s d’un siècle aussi profondément malade, ce fut l’ angoisse . De Kierkegaard à Nietzsche, toutes ces angoisses individuelles ont p
155 ’angoisse. De Kierkegaard à Nietzsche, toutes ces angoisses individuelles ont porté témoignage en faveur de l’esprit contre l’abê
156 urer dans la misère, l’envie et l’ignorance : une angoisse les travaillait, incarnée et mise en formules par les théoriciens de
157 s l’inaction, le spleen et le cynisme : une autre angoisse les travaillait. « Je veux un corps ! », gémissait Kierkegaard. Et no
158 au seuil de ces années où le chant séculaire de l’ angoisse , après quelques cris rauques de désespoir, épuisé, fait silence et la
159 u de force ? Les sauveront-elles vraiment de leur angoisse , ou bien empêcheront-elles seulement cette angoisse de s’exprimer, de
160 goisse, ou bien empêcheront-elles seulement cette angoisse de s’exprimer, de s’avouer, de porter témoignage en faveur d’une plus
77 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
161 vague que celui des économistes, mythe créé par l’ angoisse et l’orgueil des prisonniers d’une raison brutale : il aura sans dout
78 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
162 la faculté de distinguer la véritable source de l’ angoisse d’un peuple, et d’incarner, aux yeux de ce peuple, une réponse libéra
163 t l’incarnation de la commune mesure, la fin de l’ angoisse , et l’inauguration d’un Troisième Empire religieux, synthèse monument
164 aient d’une façon ou d’une autre sur la peur et l’ angoisse de l’imagination. Au lieu de la résignation, nous avons exalté la fie
165 sentiment de l’honneur. Et au lieu de cultiver l’ angoisse de l’imagination, nous avons poussé à l’estime de soi-même. » Avec de
79 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
166 ère soi, mais elle reste encore l’aiguillon d’une angoisse qu’on apprend à fuir dans les mystiques collectives. Et pour le reste
167 la mesure devient le manque d’argent. C’est cette angoisse avant tout qui explique la carence des gouvernants, la timidité de le
168 rmes, l’incohérence de leurs décrets. C’est cette angoisse encore qui explique pourquoi la jeunesse bourgeoise hésite à s’engage
169 la mesure des temps nouveaux. Sinon, il n’est qu’ angoisse et arbitraire, isolement, irréalité… Cette situation cosmique nouvell
170 voir deviné cet appel et pressenti l’ampleur de l’ angoisse qu’il trahit, c’est pour l’avoir épousé et guidé, et même à demi sati
80 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
171 ême des clercs aux mains débiles ! Le signe d’une angoisse devant le monde tel qu’il va — il faudrait dire tel qu’on le laisse a
172 t dire tel qu’on le laisse aller — le signe d’une angoisse très humaine, je le sais, et d’ailleurs plus bourgeoise qu’hamlétique
81 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
173 ies bornes de l’homme, la mort, la destruction, l’ angoisse et l’isolement ; là où la Parole prend un sens, là où le jugement dev
174 s qu’elle n’ose pas initier. Elle attend avec une angoisse qui ressemble fort au désir, les bouleversements politiques qui lui d
175 le sens même de l’inquiétude métaphysique et de l’ angoisse sociale qui nous obsèdent. Individu et masses, telles sont les déviat
176 une personne responsable, tel est le secret de l’ angoisse individuelle et de la révolte des masses. Retour à la personne, tel e
177 les hommes la désirent-ils obscurément — non sans angoisse  ! — de toute la force de l’humanitas qui malgré tout subsiste en eux 
82 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Chançay (mars 1937)
178 ils ne sont vrais, sérieux, ou dignes d’exciter l’ angoisse et le plaisir de la résolution que parce qu’ils vibrent tous ensemble
179 apports indiqués par Kierkegaard entre sexualité, angoisse et esprit, c’est-à-dire, finalement : de la nature des liens entre se
83 1937, Articles divers (1936-1938). C’est jeune (10 avril 1937)
180 . En quoi cela peut-il consister ? Aucune idée. L’ angoisse m’étreint. Je suis comme un enfant devant le mystère de « la vie… ».
84 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
181 part, auquel on ne croit pas. (D’où sans doute l’ angoisse qui pousse tant d’écrivains à gagner de l’argent, à entrer à l’Académ
85 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
182 rdu son ombre, se promène parmi les hommes avec l’ angoisse de voir révélée au grand jour non son secret, mais justement l’absenc
86 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
183 prédire que l’accentuation prendra la forme d’une angoisse politique, c’est-à-dire d’une situation révolutionnaire. C’est à la f
184 er que c’est chez quelques hommes seulement que l’ angoisse politique prend tout d’abord son caractère le plus virulent et le plu
87 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
185 sont les plus forts. » Tel est le « moment » de l’ angoisse de ce temps. L’homme sain dit : « Voilà ce que je ferai parce qu’il l
186 ce jour, la création tout entière gémit dans les angoisses de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement, mais nous aussi, qu
88 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
187 ou le postier, ou un Renaud, j’éprouve une brève angoisse  : quel rapport entre cet homme à qui je parle, et le mot « homme » da
188 mesure, sinon de raisons formulables, du moins… d’ angoisse , ou de vision finale, qu’il s’agit de maintenir par un constant effor
89 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
189 blement, tournent autour de moi, me flairent avec angoisse , et fuient soudain en gémissant. J’ai des lettres à porter à l’autobu
90 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
190 par suite, aucune question, aucun doute et aucune angoisse ne trouvaient place où se glisser entre mon jugement et ma vie. (Faus
191 yance des hommes forts, disent-ils. Savoir quelle angoisse d’infériorité se cache sous cette volonté de puissance ! La force est
192 ou le postier, ou un Renaud, j’éprouve une brève angoisse  : quel rapport entre cet homme à qui je parle, et le mot « homme » da
193 mesure, sinon de raisons formulables, du moins… d’ angoisse , ou de vision finale, qu’il s’agit de maintenir par un constant effor
91 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
194 part, auquel on ne croit pas. (D’où sans doute l’ angoisse qui pousse tant d’écrivains à gagner de l’argent, à entrer à l’Académ
195 sont les plus forts. » Tel est le « moment » de l’ angoisse de ce temps. L’homme sain dit : « Voilà ce que je ferai parce qu’il l
196 ce jour, la création tout entière gémit dans les angoisses de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement, mais nous aussi, qu
92 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
197 n but invisible aux mortels est une menace et une angoisse , au moins autant qu’une promesse. Une menace pour les « intérêts immé
198 égligés au profit d’on ne sait quel futur. Et une angoisse contre laquelle il est fatal que l’on cherche à se protéger par quelq
93 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
199 blement, tournent autour de moi, me flairent avec angoisse , et fuient soudain en gémissant. J’ai des lettres à porter à l’autobu
94 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
200 et que s’installe au cœur de chaque individu une angoisse , — d’où naît un appel. C’est à ce formidable appel des peuples vers u
201 ts ? Que cette complicité elle-même procède d’une angoisse religieuse plus puissante que toutes les « raisons », que tous les « 
202 ellement fondamental, c’est celui que nous pose l’ angoisse des individus isolés, et l’appel religieux qui naît de cette angoisse
203 us isolés, et l’appel religieux qui naît de cette angoisse — même s’il est encore inconscient. Toute la question est de savoir s
95 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
204 grave, une tentation. Il flatte au cœur de notre angoisse morale et matérielle le désir lâche d’un « ordre » imposé par la forc
205 taire envahit l’Autriche, nous fûmes saisis d’une angoisse soudaine : pour la première fois, depuis des siècles, nous concevions
206 lui rend. Or je distingue dans ces raisons plus d’ angoisse que de méchanceté. J’ai reçu cet hiver, d’un jeune nazi, une lettre s
207 ussirons-nous à y croire. Ne sentez-vous pas une angoisse dans ce peut-être ? Et dans cette volonté de croire à n’importe quoi
208 eu croyable que l’immortalité d’un peuple ?… Or l’ angoisse n’appelle pas la haine, mais au contraire la compassion, bien qu’elle
96 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
209 l faut n’avoir connu que peu de solitude et peu d’ angoisse , très peu de solitaire angoisse.) ⁂ Seule une décision de cet ordre,
210 solitude et peu d’angoisse, très peu de solitaire angoisse .) ⁂ Seule une décision de cet ordre, irrationnelle mais non sentiment
211 alutaire. L’amour de Tristan et d’Iseut c’était l’ angoisse d’être deux ; et son aboutissement suprême, c’était la chute dans l’i
212 onde » ! Mais l’amour du mariage est la fin de l’ angoisse , l’acceptation de l’être limité, aimé parce qu’il m’appelle à le crée
213 ance sans fin, initiant un dialogue vrai. Alors l’ angoisse comblée par la réponse, la nostalgie comblée par la présence cessent
97 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
214 32, dans ce Francfort en proie au Carnaval et à l’ angoisse , ce n’est pas moi qui pose la question : elle m’assiège. Le dernier C
98 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
215 et que s’installe au cœur de chaque individu une angoisse , — d’où naît un appel. C’est à ce formidable appel des peuples vers u
216 ts ? Que cette complicité elle-même procède d’une angoisse religieuse plus puissante que toutes les « raisons », que tous les « 
217 ellement fondamental, c’est celui que nous pose l’ angoisse des individus isolés, et l’appel religieux qui naît de cette angoisse
218 us isolés, et l’appel religieux qui naît de cette angoisse — même s’il est encore inconscient. Toute la question est de savoir s
99 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
219 t bien rapides, je le sens. Je les termine dans l’ angoisse d’une crise qui recrée, à l’échelle mondiale, le drame de la Diète de
100 1939, Articles divers (1938-1940). Qui est Hitler ? (24 février 1939)
220 c’est un homme qui a su pressentir l’inconsciente angoisse de son peuple, et incarner à ses yeux un symbole d’espérance, de veng