1
en France surtout. Sismondi faisait remonter aux
Arabes
le mysticisme du sentiment : on écarte dédaigneusement « cette énormi
2
ces de forme (rythmes et coupes) entre la lyrique
arabe
et la lyrique provençale : ce n’est pas sérieux, nous dit-on. Brinkma
3
gage dans un nouveau chapitre. 9.Les mystiques
arabes
Comment de la confuse combinaison de doctrines plus ou moins chrét
4
rsque Sismondi avança l’hypothèse d’une influence
arabe
sur la lyrique provençale, A. W. Schlegel lui répondit qu’il fallait
5
llait ignorer à la fois la poésie provençale et l’
arabe
pour soutenir un pareil paradoxe. Mais Schlegel prouvait de la sorte
6
rève revue des thèmes « courtois » de la mystique
arabe
fera sentir à quelles profondeurs le parallélisme trouve ses origines
7
rde au double sens du mot salut. f) Les mystiques
arabes
insistent sur la nécessité de garder le secret de l’Amour divin. Ils
8
d’amour est le leitmotiv du lyrisme mystique des
Arabes
. Ibn-al-Faridh : Le repos de l’amour est une fatigue, son commenceme
9
tre absolu. Aussi Moïse est-il pour les mystiques
arabes
le symbole du plus grand Amant, puisqu’en exprimant le désir de voir
10
les amoureux.71 ⁂ Par quelles voies la mystique
arabe
et sa rhétorique courtoise eussent-elles pu parvenir, en moins d’un s
11
uisque c’est là que s’opérait le contact du monde
arabe
et du monde chrétien. Il se peut, par ailleurs, que les croisades aie
12
ue chez les dissidents ou les païens (Iraniens et
Arabes
, voire bouddhistes). En tout état de cause, on ne saurait plus parler
13
t à l’ivresse divine que chantaient les mystiques
arabes
. L’exemple du théâtre d’avant-guerre détient une signification plus r
14
en France surtout. Sismondi faisait remonter aux
Arabes
le mysticisme du sentiment : on écarte dédaigneusement « cette énormi
15
ces de forme (rythmes et coupes) entre la lyrique
arabe
et la lyrique provençale : ce n’est pas sérieux, nous dit-on. Brinkma
16
gage dans un nouveau chapitre. 9.Les mystiques
arabes
Comment de la confuse combinaison de doctrines plus ou moins chrét
17
rsque Sismondi avança l’hypothèse d’une influence
arabe
sur la lyrique provençale, A. W. Schlegel lui répondit qu’il fallait
18
llait ignorer à la fois la poésie provençale et l’
arabe
pour soutenir un pareil paradoxe. Mais Schlegel prouvait de la sorte
19
rève revue des thèmes « courtois » de la mystique
arabe
fera sentir à quelles profondeurs le parallélisme trouve ses origines
20
de au sens liturgique du salut. f) Les mystiques
arabes
insistent sur la nécessité de garder le secret de l’Amour divin. Ils
21
d’amour est le leitmotiv du lyrisme mystique des
Arabes
. Ibn-al-Faridh : Le repos de l’amour est une fatigue, son commenceme
22
tre absolu. Aussi Moïse est-il pour les mystiques
arabes
le symbole du plus grand Amant, puisqu’en exprimant le désir de voir
23
tribu dont le prestige était grand dans le monde
arabe
, celle des Banou Ohdri où l’on mourait d’amour à force d’exalter le d
24
tre de Tristan… ⁂ Peut-on prouver que la poétique
arabe
a réellement influencé la cortezia ? Renan écrit en 1863 : « Un abîme
25
ie romane de la forme et de l’esprit de la poésie
arabe
. » Un autre savant, Dozy, déclare à cette époque qu’on n’a pas prouvé
26
e à cette époque qu’on n’a pas prouvé l’influence
arabe
sur les troubadours, « et qu’on ne la prouvera pas. » Ce ton pérempto
27
fait sourire. De Bagdad à l’Andalousie, la poésie
arabe
est une, par la langue et l’échange continu. L’Andalousie touche aux
28
je pourrais ici remplir des pages de citations d’
Arabes
et de Provençaux dont nos grands spécialistes de « l’abîme qui sépare
29
s platonisants et manichéisants jusqu’à l’Espagne
arabe
, et passant par-dessus les Pyrénées, trouve au Midi de la France, une
30
orts entre le soufisme et la poésie courtoise des
Arabes
; influence de Freud sur l’école surréaliste). Les polémiques parfois
31
monde. (Arnaut Daniel.) (De même, le troubadour
arabe
Ibn Dawoud disait : « La soumission à l’aimée est la marque naturelle
32
travers une série de traductions en syriaque, en
arabe
, en latin, en espagnol, etc. Au xviie siècle, La Fontaine la lira en
33
aduction du persan faite sur une ancienne version
arabe
. Le périple du Roman de Barlaam et Josaphat est encore plus surprenan
34
laam » et « Josaphat », en passant par les formes
arabes
« Balawhar va Budhâsaf » (var. Yudhâsaf). Innombrables sont les exemp
35
l ressemble aussi à l’amour chanté par les poètes
arabes
, homosexuels pour la plupart, comme le furent plusieurs troubadours.
36
enhor (non senhorà) ? Les troubadours andalous et
arabes
faisaient de même. Je crois qu’ici encore, au moins à l’origine, tout
37
bn Hazm — qui est une théorie de l’amour courtois
arabe
— et son ouvrage d’ensemble, Hispano-Arabic Poetry and its relations
38
ue chez les dissidents ou les païens (Iraniens et
Arabes
, voire bouddhistes). En tout état de cause, on ne saurait plus parler
39
t à l’ivresse divine que chantaient les mystiques
arabes
. L’exemple du théâtre d’avant-guerre détient une signification plus r
40
en France surtout. Sismondi faisait remonter aux
Arabes
le mysticisme du sentiment : on écarte dédaigneusement « cette énormi
41
es de formes (rythmes et coupes) entre la lyrique
arabe
et la lyrique provençale : ce n’est pas sérieux, nous dit-on. Brinkma
42
gage dans un nouveau chapitre. 9.Les mystiques
arabes
Comment de la confuse combinaison de doctrines plus ou moins chrét
43
rsque Sismondi avança l’hypothèse d’une influence
arabe
sur la lyrique provençale, A. W. Schlegel lui répondit qu’il fallait
44
llait ignorer à la fois la poésie provençale et l’
arabe
pour soutenir un pareil paradoxe. Mais Schlegel prouvait de la sorte
45
rève revue des thèmes « courtois » de la mystique
arabe
fera sentir à quelles profondeurs le parallélisme trouve ses origines
46
de au sens liturgique du salut. f) Les mystiques
arabes
insistent sur la nécessité de garder le secret de l’Amour divin. Ils
47
d’amour est le leitmotiv du lyrisme mystique des
Arabes
. Ibn Al Faridh : Le repos de l’amour est une fatigue, son commenceme
48
tre absolu. Aussi Moïse est-il pour les mystiques
arabes
le symbole du plus grand Amant, puisqu’en exprimant le désir de voir
49
tribu dont le prestige était grand dans le monde
arabe
, celle des Banou Odrah où l’on mourait d’amour à force d’exalter le d
50
re de Tristan… ⁂ Peut-on prouver que la poétique
arabe
a réellement influencé la cortezia ? Renan écrit en 1863 : « Un abîme
51
ie romane de la forme et de l’esprit de la poésie
arabe
. » Un autre savant, Dozy, déclare à cette époque qu’on n’a pas prouvé
52
e à cette époque qu’on n’a pas prouvé l’influence
arabe
sur les troubadours, « et qu’on ne la prouvera pas ». Ce ton pérempto
53
fait sourire. De Bagdad à l’Andalousie, la poésie
arabe
est une, par la langue et l’échange continu. L’Andalousie touche aux
54
je pourrais ici remplir des pages de citations d’
Arabes
et de Provençaux dont nos grands spécialistes de « l’abîme qui sépare
55
s platonisants et manichéisants jusqu’à l’Espagne
arabe
, et passant par-dessus les Pyrénées, trouve au Midi de la France une
56
orts entre le soufisme et la poésie courtoise des
Arabes
; influence de Freud sur l’école surréaliste.) Les polémiques parfois
57
monde. (Arnaut Daniel.) (De même, le troubadour
arabe
Ibn Dawoud disait : « La soumission à l’aimée est la marque naturelle
58
travers une série de traductions en syriaque, en
arabe
, en latin, en espagnol, etc. Au xviie siècle, La Fontaine la lira en
59
aduction du persan faite sur une ancienne version
arabe
. Le périple du Roman de Barlaam et Josaphat est encore plus surprenan
60
laam » et « Josaphat », en passant par les formes
arabes
« Balawhar va Budhâsaf » (var. Yudhâsaf). Innombrables sont les exemp
61
l ressemble aussi à l’amour chanté par les poètes
arabes
, homosexuels pour la plupart, comme le furent plusieurs troubadours.
62
enhor (non senhora) ? Les troubadours andalous et
arabes
faisaient de même. Je crois qu’ici encore, au moins à l’origine, tout
63
bn Hazm — qui est une théorie de l’amour courtois
arabe
— et son ouvrage d’ensemble, Hispano-Arabic Poetry and its relations
64
ue chez les dissidents ou les païens (Iraniens et
Arabes
, voire bouddhistes). En tout état de cause, on ne saurait plus parler
65
t à l’ivresse divine que chantaient les mystiques
arabes
. L’exemple du théâtre « parisien » détient une signification plus ric
66
merveilleux couchant. Des enfants aux tignasses d’
Arabes
poursuivent des chiens et des chats sous les tables, et un superbe tr
67
merveilleux couchant. Des enfants aux tignasses d’
Arabes
poursuivent des chiens et des chats sous les tables, et un superbe tr
68
peu. Dante, John Donne, parfois Claudel, quelques
Arabes
et Chinois peut-être… k. « Saint-John Perse et l’Amérique », Les Cah
69
qu’ils le rêvaient. Pour l’Indien, le Chinois, l’
Arabe
, l’étranger n’a jamais été un sujet de littérature, de nostalgie cons
70
oilà partis, l’un pour des fouilles dans les pays
arabes
qu’il avait étudiés avec passion ; l’autre sur ces avions qu’il essay
71
cidence, aux prises dans le désert avec les mêmes
Arabes
. Soit qu’il s’agisse de négocier avec ceux-ci pour libérer un camarad
72
t art de persuader (qu’ils tiennent en partie des
Arabes
) leur vaut des appuis surprenants de la part d’un grand chef qu’ils s
73
r des Celtes, les courants de pensée judaïques et
arabes
, iraniens et manichéens, et vingt écoles métaphysiques simultanées, s
74
orts entre le soufisme et la poésie courtoise des
Arabes
; influence de Freud sur l’école surréaliste.) Les polémiques parfois
75
monde. (Arnaut Daniel.) (De même, le troubadour
arabe
Ibn Dawoud disait : « La soumission à l’aimée est la marque naturelle
76
travers une série de traductions en syriaque, en
arabe
, en latin, en espagnol, etc. Au xviie siècle, La Fontaine le lira en
77
aduction du persan faite sur une ancienne version
arabe
. Le périple du Roman de Barlaam et Josaphat est encore plus surprenan
78
laam » et « Josaphat », en passant par les formes
arabes
« Balawhar va Budhâsaf » (var. Yudhâsaf). Innombrables sont les exemp
79
l ressemble aussi à l’amour chanté par les poètes
arabes
, homosexuels pour la plupart, comme le furent plusieurs troubadours.
80
rope devant le nouveau défi Certes, le « monde
arabe
» est encore faible, s’il crie fort. Mais il peut couper les pipe-lin
81
s à l’Afrique vivent comme esclaves dans les pays
arabes
. La France et l’Angleterre ont proposé un contrôle des bateaux qui em
82
onquis par la Chine, de l’esclavage dans les pays
arabes
, du canal interdit aux bateaux d’Israël, des subventions de l’Aramco
83
On a vu se dresser contre nous, à l’ONU, le monde
arabe
soutenu par le groupe de Bandung qui est l’Asie tout entière et une p
84
es colonies d’Asie et d’Afrique du Nord. Le monde
arabe
se révolte contre l’influence occidentale et menace les approvisionne
85
que celle de l’amour. Les Afro-Asiatiques et les
Arabes
savent trop bien ce qu’elle représente : l’entité qui seule les rasse
86
ct de la civilisation occidentale et des coutumes
arabes
en Algérie nous en donne un exemple tragique. Il ne s’agit nullement
87
des Celtes, les courants de pensées judaïques et
arabes
, iraniens et manichéens, et vingt écoles métaphysiques simultanées, s
88
en relation avec l’Afrique grâce aux navigateurs
arabes
, et avec la Chine grâce aux navigateurs javanais. D’énormes jonques c
89
aré au passage tout ce trafic maritime. La flotte
arabe
était très supérieure à celle des Ibériques au xve siècle, mais ce s
90
seule, voici le bloc soviétique compact, le monde
arabe
hostile, l’Asie qui nous expulse. Il a fallu qu’elle se sente menacée
91
fusons de nous unir, tandis qu’à cause de lui les
Arabes
se fédèrent. Différents ou contraires selon l’âge des nations, tous s
92
étrangères contre nous (exemples de la République
arabe
et de Bandung). — L’Europe mise au défi dans son ensemble par les gra
93
t le manifeste de Bandung. Et la révolte du monde
arabe
, du golfe Persique à Tanger, au nom d’un nationalisme d’ailleurs empr
94
e flamand, le breton, le catalan, le provençal, l’
arabe
et l’italien, — je pense à la Corse, bien entendu. En revanche, le fr
95
ns, c’est-à-dire les apports germaniques, celtes,
arabes
, iraniens, et orientaux, qui sont venus s’ajouter au cours des âges.
96
ct de la civilisation occidentale et des coutumes
arabes
en Algérie nous en donne un exemple tragique. Il ne s’agit nullement
97
qui a créé la machine. Comment se fait-il que les
Arabes
, les Indiens, les Chinois, les Asiatiques en général n’aient rien pro
98
seul fait de notre dépendance à l’égard des pays
arabes
. Voilà qui est grave, mais il y a pire. Les réserves en pétrole et ch
99
anétaire. Le réveil de l’Afrique, le nationalisme
arabe
, la misère de l’Inde, l’expansion de la Chine, l’impérialisme soviéti
100
ive et phénicienne, romaine, celte et germanique,
arabe
enfin ; et leur fusion dégage une énergie dont le champ ne saurait êt
101
frique noire, le Sud-Est asiatique et les nations
arabes
. La Chine est encore loin de pouvoir vendre au monde les produits de
102
le de Poitiers, gagnée par Charles Martel sur les
Arabes
en 732. Il a certainement été mêlé de près à l’événement, qu’il rappo
103
rum ut fuerant castra locata… Mais les tentes des
Arabes
sont vides ; les guerriers de Charles Martel, après le pillage, n’ont
104
sur le plan militaire. Et il semble bien que les
Arabes
n’aient qu’à peine enregistré la défaite d’Abdarrahmân : selon leurs
105
û, selon E. Berl, à une crise intérieure du monde
arabe
, et surtout à la défaite subie par la flotte musulmane devant Byzance
106
et du monde germanique, et parfois même du monde
arabe
et du monde slave. Entre ces origines diverses, hétérogènes, se sont
107
et du monde germanique, et parfois même du monde
arabe
. Entre ces origines diverses, hétérogènes, se sont produits au cours
108
romaine, indo-chrétienne, germanique et celtique,
arabe
et slave —, à cause des valeurs souvent contradictoires ou incompatib
109
e passion, quand elle atteint l’Asie, ou le monde
arabe
, ou l’Afrique, dresse contre nous au nom de nos principes des revendi
110
eur-philosophe Swedenborg et la poésie dense de l’
Arabe
, l’homologie des énoncés est indéniable. Si le symbolisme concret des
111
ue pour le christianisme et le judaïsme. « Dans l’
Arabe
, tout est colère », écrit Henri Michaux. « Son bonjour : “Que le salu
112
eur-philosophe Swedenborg et la poésie dense de l’
Arabe
, l’analogie des énoncés est indéniable. Si le symbolisme concret des
113
ue pour le christianisme et le judaïsme. « Dans l’
Arabe
, tout est colère », écrit Henri Michaux. « Son bonjour : « Que le sal
114
signifier « domination » de l’Europe sur le monde
arabe
… Mais Voltaire croit pouvoir réfuter la légende en affectant de l’int
115
t régulièrement le couchant, tant en hébreu qu’en
arabe
. L’Algarve est la province la plus occidentale du Portugal, or Algarv
116
gal, or Algarve = El Gharb = pays du couchant, en
arabe
. Les mêmes consonnes se retrouvent dans Maghreb = ereb ; en hébreu da
117
le de Poitiers, gagnée par Charles-Martel sur les
Arabes
en 732. Il a certainement été mêlé de près à l’événement, qu’il rappo
118
um ut fuerant castra locata… Mais les tentes des
Arabes
sont vides ; les guerriers de Charles-Martel, après le pillage, n’ont
119
sur le plan militaire. Et il semble bien que les
Arabes
n’aient qu’à peine enregistré la défaite d’Abdarrahmân : selon leurs
120
te date serait dû à une crise intérieure du monde
arabe
, et surtout à la défaite subie par la flotte musulmane devant Byzance
121
ntée de la fille d’Agénor. 20. Au sujet du nom «
arabe
», G. Rawlinson, Notes to Herodotus, II, p. 71, écrit : « No doubt th
122
t les Saintes Écritures de l’hébreu et du grec en
arabe
.) Postel croit à la Monarchie universelle, mais non pas à la manière
123
de nouveaux ennemis et des dangers imprévus. Les
Arabes
ou Sarrasins, qui étendirent leurs conquêtes depuis l’Inde jusqu’en E
124
bre de la Baltique pour les perles et les parfums
arabes
, l’or d’Ophir pour l’étain de Thulé. Et maintenant voilà ce qui subsi
125
égions méridionales et ceux dus à l’influence des
Arabes
cultivés dans les pays du Sud-Ouest, le siège de la hiérarchie en Ita
126
rusalem, les Germains et les Celtes, et enfin les
Arabes
. On citera simplement quelques textes-témoins des prises de conscienc
127
t l’empire du Mali n’ont pas été détruits par les
Arabes
almoravides puis par les sultans marocains, mais par les Européens, l
128
xxe siècle, notamment celle de l’Inde, du monde
arabe
, de l’Afrique noire et de l’Amérique latine. Réveiller le sentiment d
129
régions culturelles, à savoir : l’Inde, le monde
arabe
, l’Afrique noire (francophone et anglophone), l’Amérique latine, et l
130
nsions les plus graves entre l’Europe et le monde
arabe
, ou entre l’Afrique et l’Europe, ou entre les musulmans et l’Inde — p
131
s du tout le même sens en Europe et dans le monde
arabe
, par exemple. Une fois cette première mise au point de notre situatio
132
la culture européenne ou de l’africaine, ou de l’
arabe
, ou de celle de l’Inde, toutes ces cultures sont en présence d’une mê
133
e Jérusalem, de traditions germaniques, d’apports
arabes
et orientaux, de foi religieuse et de raison profane, en tension et c
134
tres cultures régionales (africaines, asiatiques,
arabes
…) doit contribuer à rendre aux Européens de nos vingt pays le sentime
135
té. (Chaires d’indianisme, de sinologie, d’études
arabes
, etc. dans nos grandes universités, mais on aurait peine à trouver de
136
alogue avec l’Europe, l’Amérique latine, le monde
arabe
, peut l’aider à élucider. L’Inde doit sauver son passé, l’Afrique noi
137
Massignon, H. H. Schaeder, Jacques Berque sur les
Arabes
; de L. S. Senghor ou de J. Jahn sur l’Afrique noire, pour ne citer q
138
les relations entre l’Afrique et l’Inde, le monde
arabe
et l’Afrique noire, par exemple ; ou encore, les relations entre la C
139
s de la culture du xixe siècle, survole le monde
arabe
actuel et néglige complètement l’Afrique noire, c’est-à-dire ne corre
140
ord (États-Unis et Canada) Europe URSS monde
arabe
(Maghreb et Proche-Orient) Afrique noire (francophone et anglophone)
141
ue de se créer en Afrique noire, et dans le monde
arabe
, comme conséquence de la création de nations nouvelles, avides de s’a
142
urplus rétrécies par les Turcs à l’est et par les
Arabes
au sud-ouest. Christophe Colomb n’est pas parti pour trouver l’Amériq
143
amitié — tandis que l’Afrique, l’Asie et le monde
arabe
tentent de grouper leurs forces renaissantes contre l’Occident divisé
144
les Amériques, l’URSS, l’Afrique noire, le monde
arabe
, l’Inde, l’Extrême-Orient). 4. Cette action commune ne devra pas se l
145
ion presque achevée en Asie du Sud, dans le monde
arabe
et en Afrique ; bref, de la misère avec les colonies et dans la désun
146
à l’Inde, et aux ligues encore instables du monde
arabe
et de l’Afrique noire, l’Occident se regroupe autour de l’Europe unie
147
urplus rétrécies par les Turcs à l’est et par les
Arabes
au sud-ouest. Christophe Colomb n’est pas parti pour trouver l’Amériq
148
amitié — tandis que l’Afrique, l’Asie et le monde
arabe
tentent de grouper leurs forces renaissantes contre l’Occident divisé
149
Africains, ni les Chinois, ni les Hindous, ni les
Arabes
n’auraient pu concevoir, et n’ont en fait conçu, rien qui ressemble m
150
séculaire. Car l’Afrique noire, l’Asie, le monde
arabe
ne connaissaient que la tradition : l’innovation les surprend donc co
151
années tant de pays neufs de l’Afrique, du monde
arabe
et de l’Asie. La volonté d’union qui, si elle se vérifie, fournirait
152
t l’empire du Mali n’ont pas été détruits par les
Arabes
almoravides puis par les sultans marocains, mais par les Européens, l
153
de reconnaître les apports judaïque, chrétien et
arabe
, à la formation de la culture européenne, d’autre part réduiraient l’
154
sent les forces de chacune d’elle. Ni les menaces
arabes
puis mongoles, ni l’entreprise des croisades, ni les Turcs devant Vie
155
de l’Occident, de l’Afrique, de l’Asie, du monde
arabe
, au sein d’une même civilisation technique née en Europe mais rapidem
156
ait épousé la veuve d’un roi d’Aragon. Aux poètes
arabes
de l’école de Cordoue, il emprunta leur rhétorique amoureuse, leurs e
157
mour courtois né sur les bords de la Méditerranée
arabe
et latine. Dans la poésie des troubadours, c’est l’éloge de la chaste
158
ent celui de Hammamet en Tunisie, pour le Maghreb
arabe
. Un autre se trouve à Madras, au sud de l’Inde, présidé par le Mahara
159
basque, le catalan, le provençal, l’italien et l’
arabe
. Et l’on parle le français dans quatre autres nations. De même, l’all
160
le catalan, le provençal, l’italien et — hier — l’
arabe
. Et l’on parle le français dans quatre autres nations. De même, l’all
161
force de mythe, en Afrique noire et dans le monde
arabe
. La tendance générale qui se dessine dans les années 1945 à 1950 va d
162
nt répondre aux Asiatiques, aux Africains, ou aux
Arabes
, qui leur posent ces questions fondamentales, ils se verraient condui
163
nt répondre aux Asiatiques, aux Africains, ou aux
Arabes
, qui leur posent ces questions fondamentales, ils se verraient condui
164
du Moyen Âge et de la Renaissance par rapport aux
Arabes
, aux Hindous et aux Chinois, sans demander ni recevoir d’assistance t
165
oir l’Occident aux peuples de l’Afrique, du monde
arabe
, de l’Inde et de l’Extrême-Orient. Au temps de la colonisation, les p
166
s Hongrois, qui viennent de l’est, et aux pirates
arabes
qui viennent du sud. Mais bientôt la dissolution féodale de ces deux
167
s deux dialectes italiens, pour ne rien dire de l’
arabe
hier encore. En revanche, on parle français dans des provinces de qua
168
ent, Grèce, christianisme, Celtes, Germains, puis
Arabes
et Slaves) et qui s’est, au cours des âges, à la fois intégrée et div
169
Rome, Jérusalem, christianisme, Celtes, Germains,
Arabes
, Slaves : nous avons tous subi ces influences, tout ce passé reste pr
170
ai sauvé ! » Tout cela — qui est d’abord occitan,
arabe
, celte et anglo-saxon — va donner en français, par Béroul et Chrétien
171
s dans l’empire communiste COMECON, dans le monde
arabe
, en Afrique et en Amérique latine, cependant qu’une volonté d’union m
172
dans l’empire communiste (Comecon), dans le monde
arabe
, en Afrique et en Amérique latine, cependant qu’une volonté d’union m
173
e, pour les « indigènes » et pour la civilisation
arabe
. Cette attitude n’a pas été étrangère aux difficultés, insolites elle
174
le christianisme, germains, celtes, un petit peu
arabes
, un petit peu slaves. Nous avons tout cela en commun. Tous les procéd
175
symbole mystique. Faut-il enfin rappeler l’apport
arabe
, qui ne se limite pas au zéro précédant la suite des nombres, mais qu
176
symbole mystique. Faut-il enfin rappeler l’apport
arabe
, qui ne se limite pas au zéro précédant la suite des nombres, mais qu
177
nt répondre aux Asiatiques, aux Africains, ou aux
Arabes
, qui leur posent ces questions fondamentales, ils se verraient condui
178
oir l’Occident aux peuples de l’Afrique, du monde
arabe
, de l’Inde et de l’Extrême-Orient. Au temps de la colonisation, les p
179
administrée (je n’ose pas dire colonisée) par les
Arabes
. Et tout cela se passait à l’époque des Croisades, aux xie et xiie
180
. De là dans les élites africaines, asiatiques ou
arabes
, et même parfois européennes — car nous avons aussi des traditions qu
181
e Jérusalem, de traditions germaniques, d’apports
arabes
et orientaux, de foi religieuse et de raison profane, en tension et c
182
tres cultures régionales (africaines, asiatiques,
arabes
…) me paraît de nature à rendre aux nationalistes attardés de nos ving
183
es chaires d’indianisme, de sinologie et d’études
arabes
dans toutes nos grandes universités, mais on aurait peine à trouver d
184
ais avec l’Inde, avec le Brésil, et avec le monde
arabe
, peut l’aider à l’élucider. Si l’Inde doit sauver son passé, l’Afriqu
185
ions entre l’Afrique et l’Inde, ou entre le monde
arabe
et l’Afrique noire, par exemple ? ou encore, des relations entre la C
186
nts majeurs : tout d’abord, elle survole le monde
arabe
, car celui-ci n’est pas plus oriental qu’occidental par ses tradition
187
e ; Sud-Est de l’Asie (bouddhiste) ; URSS ; monde
arabe
(Maghreb et Proche-Orient) ; Afrique noire (francophone et anglophone
188
s drapeaux. Ce n’est pas le concept de la culture
arabe
qui peut entrer en dialogue avec le concept de la culture européenne,
189
bre, qui néglige les apports celtes, germaniques,
arabes
, slaves et orientaux, mais surtout qui ferait oublier qu’Athènes, Rom
190
ymbole mystique. Faut-il enfin rappeler l’apport
arabe
, qui ne se limite pas au « retour d’Aristote », ni à l’algèbre, mais
191
Rome, Jérusalem, christianisme, Celtes, Germains,
Arabes
, Slaves. Nous avons tous subi ces influences, tout ce passé reste pré
192
au tragique, quand elle atteint l’Asie, le monde
arabe
ou l’Afrique, dresse contre nous au nom de nos principes des revendic
193
réussies dans l’empire communiste, dans le monde
arabe
, en Afrique et en Amérique latine, cependant qu’une volonté d’union m
194
dans l’empire communiste d’Europe, dans le monde
arabe
, en Afrique et en Amérique latine, cependant qu’une volonté d’union m
195
symbole mystique. Faut‑il enfin rappeler l’apport
arabe
, qui ne se limite pas au « retour d’Aristote », ni au zéro, ni à la s
196
stote », ni au zéro, ni à la suite des chiffres «
arabes
», mais qui est l’une des sources principales de la poésie amoureuse,
197
ue, celte, à quoi se sont ajoutées des influences
arabes
, slaves, et j’en passe. Tout cela l’a distinguée des autres grandes c
198
Sicile, faite par les Vikings, Frédéric II et les
Arabes
, autant que par les Grecs et les Romains ; et pas à plus de la moitié
199
reste » atlantique et nordique, celte ou germain,
arabe
ou slave, ne serait donc pas européen, ou de seconde zone ? Mais cela
200
la cortezia occitane mêlée de gnose et d’érotique
arabe
: voilà la poésie et le roman de l’Europe. Ils auront contre eux, dès
201
talane, l’occitane, la germanique, l’italienne, l’
arabe
hier encore, et la française bien sûr. 15. L’auteur de cet article e
202
uropéennes, gréco-latines, celtes et germaniques,
arabes
et slaves, souvent incompatibles entre elles — de là le caractère ess
203
uropéennes, gréco-latines, celtes et germaniques,
arabes
et slaves, souvent incompatibles entre elles — de là le caractère ess
204
degger, que Corbin traduit pour nous et annote en
arabe
du xiie siècle. Tout cela dans ces années 1932 à 1936, qui voient tr
205
gallois), le courant néo-manichéen et l’influence
arabe
(tant pis si celle-ci roule les flots contrastés d’al-Hallâj et d’Ibn
206
issent constituer la commune substance de l’amour
arabe
et de l’amour provençal. » Et certes, si l’on voit bien que « l’amour
207
Il n’en reste pas moins que l’« amour-trépas des
Arabes
paraît correspondre à la mort-par-amour de l’érotique occitane » (p.
208
as un thème commun aux troubadours, aux mystiques
arabes
, et sans nul doute à plus d’une hérésie dualiste ou manichéisante du
209
rochant du tantrisme. Davenson a bien vu chez les
Arabes
comment le refus d’accomplir totalement le désir est le moyen le plus
210
ureux et vœu d’éterniser le désir, comme chez les
Arabes
. Chez Guillaume IX, le joy devient aussi un influx mystérieux qui éma
211
ormes du conductus ecclésiastique, puis du zadjal
arabe
, et les grands thèmes de l’amour courtois : la soumission du chevalie
212
science du poète, je veux parler de la rhétorique
arabe
et de l’érotique si raffinée qu’elle transportait — l’une des sources
213
ial même, la musique, la poésie et l’érotique des
Arabes
étaient fort loin d’être inconnues. On sait qu’en 1019, par exemple,
214
mystique al-Hallaj et le premier des troubadours
arabes
, Ibn Dawoud, vers la fin du IXe siècle. Tous les deux sont les chantr
215
sieurs autres exemples de l’influence directe des
Arabes
en pays d’Oc. 243. Cahiers d’études cathares, n° 9, 1952. 244. Voi
216
e nos disciplines universitaires (études romanes,
arabes
et celtiques, psychologie analytique, sociologie, histoire, théologie
217
t germaniques — et plus tard, à un moindre degré,
arabes
puis slaves — qui nous ont tous affectés, à doses variables, et qui o
218
es régions (1er-2 décembre 1973)ap « Grâce aux
Arabes
, que je remercie officiellement, nous savons tous maintenant que l’Eu
219
vrés aux volontés de quelques émirs et dictateurs
arabes
, qui pourraient acheter toutes leurs industries, si ça leur plaisait,
220
sommé par l’Europe est détenu à 80 % par les pays
arabes
, voilà la politique mondiale et l’existence même d’Israël, par exempl
221
ces de pétrole, qui dépendent de la politique des
Arabes
, laquelle est déterminée par l’existence d’Israël, qui a été rendue p
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érusalem, des Celtes, des Germains, plus tard des
Arabes
au Sud et des Slaves à l’Est. Impossible donc de concevoir une union
223
main. Puis viennent, de Bagdad par l’Afrique, les
Arabes
, qui nous apportent l’aristotélisme, l’algèbre, et bien plus que cela
224
formation produira de l’énergie. Le pétrole est «
arabe
», dit-on, mais sans l’Europe il n’existerait pas. Et dans ce sens co
225
e, provoque des conflits incessants avec les pays
arabes
producteurs de pétrole. D’où la crise de 1973, qui aboutit à la hauss
226
qui pouvaient se passer, notamment dans le monde
arabe
. Puis vint la guerre du Kippour, qui vérifiait mon analyse tout en m’
227
a jamais vu mourir un jardinier. » Et cette fable
arabe
m’enchante : « On n’a jamais vu un aussi bel été ! disait le petit re
228
roduit intéressant la Défense nationale — pétrole
arabe
pour les Américains, bauxite australienne pour les Français — il ne