1
suite pour la tranchée, puis « le sport l’a saisi
aux
pattes de la guerre encore contus de huit coups de griffes et chaud d
2
. Et voici le Chant funèbre, adieu à la guerre et
aux
jeux, avant de partir pour de nouvelles conquêtes. Terriblement lucid
3
urieux poète s’il ne s’efforçait de donner raison
aux
75 pages où il voulut nous persuader que tout poème doit être une dic
4
icularisé pourtant, à l’usage des Latins…). Quant
aux
orientalistes, qui, eux, apportent des documents, savent de quoi ils
5
es des types d’après-guerre d’une étrange vérité.
Aux
prises avec les problèmes sociaux et le luxe le moins apaisant, tourn
6
’âme fait des signes solennels ? » Une voix lente
aux
méandres songeurs, une simplicité qui n’est pas familière. C’est bien
7
pervielle parlent avec des mots de tous les jours
aux
vivants et aux morts : Mère, je sais très mal comme l’on cherche les
8
nt avec des mots de tous les jours aux vivants et
aux
morts : Mère, je sais très mal comme l’on cherche les morts… « … Cett
9
res de sainteté ». Cette mère qui s’est sacrifiée
aux
siens, n’était-ce pas une sainte, comme ce missionnaire et cette diac
10
dans le protestantisme. Mais il n’est pas de fin
aux
œuvres de Dieu. La sainteté parfaite ne commence qu’aux limites les p
11
vres de Dieu. La sainteté parfaite ne commence qu’
aux
limites les plus hautes de la vertu. Dans ce sens, il ne peut exister
12
, sans eux, jouerait aussi bien, aussi mal. Quant
aux
meneurs de l’opinion publique, il est trop tard pour les éduquer, il
13
plus conscients de ce temps ; mais si l’on songe
aux
bataillons de pâles opportunistes sans culture qui se chargent de gav
14
a littérature moderne. Il n’a pas fallu longtemps
aux
Français pour pousser à bout l’expérience3. Ingénieux équilibres entr
15
de vivre autant que de penser qui les ont amenés
aux
positions qu’on vient d’esquisser. Mais on trouve tout dans les livre
16
risie accompli par des générations qui ne lèguent
aux
suivantes que leur lassitude : sachons au contraire profiter des démo
17
et, qu’il n’y a de liberté que dans la soumission
aux
lois naturelles ; et leur effort est de retrouver ces lois ; ils ne c
18
quelques autres plaisirs pour civils : mettez-le
aux
prises avec une petite cité patricienne dont il devra portraiturer le
19
à presque toutes les femmes auteur, et qui plaît
aux
lectrices — m’agace un peu ? C’est une vétille. s. « C.-C. Rivier :
20
re sa petite hérésie personnelle et de s’affirmer
aux
dépens d’autrui, — c’est la liberté dans la recherche. Chose plus rar
21
sier, Urbanisme (juin 1926)v Nous disons adieu
aux
charmes troubles et inhumains de la nature. Il s’agit de créer à notr
22
lliers d’êtres humains ». Elle n’est plus adaptée
aux
conditions nouvelles de travail ou de repos, ni dans son plan ni dans
23
’ailleurs inspiré de lui dans son fameux discours
aux
édiles de Rome). Urbanisme est une étude technique et un pamphlet do
24
moyens matériels formidables des ensembles soumis
aux
lois de l’esprit et de la vie sociale, non plus à un opportunisme ana
25
rquoi nous accordons voix dans le débat d’écrire,
aux
forces les plus secrètes de notre être comme aux calculs les plus rus
26
aux forces les plus secrètes de notre être comme
aux
calculs les plus rusés. Nous choisissons les idées comme on choisit u
27
e profonde ; je devins si faible et démuni, livré
aux
regards d’une foule absurde, bienveillante, repue, — tous paraissaien
28
r les stades où je connus quelle confiance sourde
aux
contradictions intimes exige un acte victorieux. Autour de cette brut
29
Jeunes tempêtes, lavez, bousculez ! La parole est
aux
instincts combatifs et dominateurs par quoi l’homme ne se distingue p
30
ouver des réponses de l’intelligence ou de la foi
aux
inquiétudes profondes de leurs âmes séparées de Dieu. Montherlant est
31
s de leurs âmes séparées de Dieu. Montherlant est
aux
antipodes de ceux-là « qui cherchent en gémissant ». Mais cette perso
32
entre le sphex qui pique une chenille précisément
aux
trois-centres nerveux, et sa victime « une sympathie (au sens étymolo
33
ruses de psychologue. C’est parce que son livre,
aux
petits chapitres à la fois si concis et achevés, n’est ni un album de
34
e révèlent en de Traz un philosophe de l’histoire
aux
vues larges et pourtant réalistes, aux hypothèses hardies — de la har
35
l’histoire aux vues larges et pourtant réalistes,
aux
hypothèses hardies — de la hardiesse de ce bon sens qui est le plus é
36
tte présence de la mort qu’il fait sentir partout
aux
lieux mêmes où naquit la religion du « Prince de la vie »… Qu’on ne c
37
ourt le double risque de paraître trop littéraire
aux
philosophes, et trop philosophe aux littérateurs. Il manque à M. Fern
38
op littéraire aux philosophes, et trop philosophe
aux
littérateurs. Il manque à M. Fernandez un certain recul par rapport à
39
ributions à l’établissement d’une éthique adaptée
aux
besoins modernes. w. « Ramon Fernandez : Messages (NRF, Paris) », B
40
et trop pittoresque. « Honneur et longue fidélité
aux
taureaux braves et simplets d’esprit ! Qu’ils paissent éternellement
41
ries célestes, pour avoir donné une grande gloire
aux
jeunes hommes ! » Mais ce jeune homme qui écrivit naguère sur les Fon
42
à peine sensibles, bruissement vague des roseaux
aux
feuilles sèches… Puis la brume est venue comme une envie de sommeil.
43
environnent d’une obscure confiance. Livrons-nous
aux
jeux des hommes-qui-font-des-gestes. Les autos répètent sans fin les
44
oute intelligence européenne libre peut souscrire
aux
critiques du Chinois et sympathiser avec son idéal de culture. Il n’y
45
e qu’une sorte de sincérité les retient d’imposer
aux
héros ce rythme volontaire par lequel un Balzac les fait vivre. Ce se
46
toute chose vivante… Gerbe de fleurs disparates,
aux
tiges divergentes, mais qu’un ruban rouge et vert lie par la grâce d’
47
janvier 1927)c Pour Harriet V. A.-W. Poste
aux
amours perdues Sur le mont gris pâlissants Des bouquets de vagues
48
de caractère gras quitte Charing-Cross, songeant
aux
titres, aux tire-l’œil. Lors : Lewis, sifflant comme un fusil automat
49
e gras quitte Charing-Cross, songeant aux titres,
aux
tire-l’œil. Lors : Lewis, sifflant comme un fusil automatique, fait b
50
en introduisant le conférencier, a fait allusion
aux
divers points de vue auxquels on a pu se placer pour juger la révocat
51
ume à la tête de la civilisation ; en interdisant
aux
réformés d’exercer leur religion, mais en même temps de quitter le pa
52
eprendre de plus belle : la guerre civile succède
aux
dragonnades. M. Esmonin s’abstient d’en faire un tableau qu’il suppos
53
cœur ne ressent plus, il suffit de quelques mois
aux
jeunes époux de la Maladère pour se déprendre de leurs rêves. Un male
54
’il parvient à une certaine puissance de l’effet,
aux
dernières pages. Il règne dans la Maladère une étrange harmonie entre
55
e ce journal bientôt les rejoindra dans l’armoire
aux
souvenirs. Cette façon de ne pas y tenir, qu’il manifeste en toute oc
56
. Puis je vous ai oubliée. Puis je vous ai revue,
aux
courses, et c’est là que j’ai découvert que vous existiez en moi, à c
57
désespoir. Désespoir étroit, ces œillères géantes
aux
pensées, le ciel trop bas d’un rêve sans issue, pesant comme l’envie
58
stonnaient plus furieusement dans l’ombre livide,
aux
cris fêlés et déchirants des saxophones. Sortie dans un matin sourd,
59
femme dont le seul défaut fut de m’aimer… (Froid
aux
genoux, odeur de vieille fumée, et ce refus au sommeil qui meurtrit j
60
e, un acte à grande figuration. » Enfin l’on joua
aux
petits dés le sort de notre parade — et l’on gagna. Enthousiasmé, « M
61
s deux solutions les plus parfaites qui s’offrent
aux
jeunes gens d’aujourd’hui. Il constate que l’une (celle de Gide) ne f
62
ent, souffles à peine parfumés, les vices enlacés
aux
vertus, c’est un ricanement splendide comme un éclat de rire de conda
63
aine. Et c’est même ceci que je ne puis pardonner
aux
surréalistes : qu’ils aient voulu s’allier aux dogmatiques d’extrême
64
er aux surréalistes : qu’ils aient voulu s’allier
aux
dogmatiques d’extrême gauche. Je ne dirai pas, comme on a fait, que c
65
t désordre, principes de Descartes, mathématiques
aux
pinces de crabe, examens de conscience toujours ratés — on ne m’y pre
66
s les rues sourdes comme un songe de son enfance.
Aux
fenêtres du palais s’étoilèrent des halos. Le jour tendre paraissait
67
erce le cœur sur les glaces du passé. Cet abandon
aux
fuyantes chansons, et des violons déchirants dans sa tête… Mais le so
68
hirants dans sa tête… Mais le sommeil s’évaporait
aux
caresses des flocons, plus perfides que des murmures d’adieu. Il tomb
69
L’épreuve est pénible, énervante, souvent fatale
aux
novateurs. Alors ils s’en vont à Paris, ou bien ils se retirent dans
70
ontre l’histoire : au seuil d’un article consacré
aux
jeunes artistes neuchâtelois, je vous présente Conrad Meili, un Zuric
71
mortes, de petits paysages, il dessinait des nus
aux
crayons de fard. C’était un peu plus Blanchet que Barraud, plus Picas
72
aison qu’on reconnaissait entre trente pareilles,
aux
cactus qui ornaient les fenêtres, dans une chambre peinte en bleu vif
73
iste plutôt impressionniste s’astreindrait jamais
aux
exigences de la technique décorative ! Voilà qui laisse espérer parmi
74
oins à Neuchâtel même : Eugène Bouvier. Ce garçon
aux
allures discrètes promène sur le monde des yeux de Japonais d’une iro
75
nt par lui-même pour s’en assurer. La tête large,
aux
yeux clairs et assurés, le cou robuste, les mains d’un si beau dessin
76
re des couleurs, à encadrer des glaces. Et plaise
aux
dieux que les visages qui s’y reflèteront soient aussi beaux que ceux
77
ent apporter des dessins qui ressemblent beaucoup
aux
petites huiles de Charles, moins intensément réalistes, plus fins, ma
78
la salutaire leçon de style donnée par le cubisme
aux
artistes qui ont su se dégager de son outrance théorique. C’est dans
79
Capitale de la douleur (mai 1927)aj Nocturnes
aux
caresses coupantes comme certaines herbes. Capitale de la douleurak,
80
se (mai 1927)n « On a reproché bien des choses
aux
romantiques : le goût du suicide, l’habitude de boire et de fumer exc
81
vre récent sur Aloysius Bertrand. Est-ce vraiment
aux
romantiques de 1830 que ces reproches s’adressent, ou bien plutôt — v
82
adressent, ou bien plutôt — vous alliez le dire —
aux
surréalistes ? Si le mal du siècle consistait véritablement dans ce
83
exte d’une flânerie de saison, vous vous attardez
aux
terrasses des cafés. Peut-être va-t-elle revenir avec son Johannes la
84
est Un vieil été. Cette nouvelle, très supérieure
aux
deux autres, est une réussite rare par la justesse de l’observation a
85
s’opère l’expérience. On ne prouve la religion qu’
aux
convertis — qui n’ont plus besoin de preuves. Il reste qu’un livre co
86
s’assit sans paraître me voir. Une grande figure
aux
joues mates, aux yeux clairs. Il déplia le journal et se mit à lire l
87
aître me voir. Une grande figure aux joues mates,
aux
yeux clairs. Il déplia le journal et se mit à lire les pages d’annonc
88
d’une joie inconnue. Et je me refusais sans cesse
aux
questions qu’en moi-même posait ma raison effarée. L’étranger s’anima
89
me voyais figurer comme une sorte de « personnage
aux
dés ». Ce furent d’abord des images décousues de sa vie, brillantes o
90
ur façon inexplicable de lier des valeurs morales
aux
cours de bourse. « Heureux quoique pauvre » comme ils disent dans leu
91
t reçu de papa-maman et l’Habitude, leur marraine
aux
dents jaunes. Ah ! perdre, perdre ; et c’est toujours à qui perd gagn
92
uisque demain dès l’aube, j’irai tenter la misère
aux
yeux las pleins de rêves, la misère qui fait des soirs si doux aux am
93
ns de rêves, la misère qui fait des soirs si doux
aux
amants quand ils n’ont plus que des baisers au goût d’adieu, et l’ave
94
réquente dans la production actuelle. On retrouve
aux
premiers chapitres de Catherine-Paris cette magie des sensations et d
95
eoisie intellectuelle persiste à jouer l’autruche
aux
yeux clos, l’avènement de cette organisation toute-puissante n’est pl
96
que abandonnée par l’Esprit. À l’heure de toucher
aux
buts que sa civilisation poursuit depuis près de deux siècles, l’Occi
97
rs semblent bien apporter une solution définitive
aux
problèmes du surmenage et du paupérisme. C’est un résultat qu’on n’a
98
sous-estimer. Les griefs que les socialistes font
aux
capitalistes européens ne sauraient l’atteindre. Au contraire, il a r
99
n sociale d’une façon qui ne devrait pas déplaire
aux
doctrinaires de gauche, lesquels ont coutume de promettre à leurs éle
100
cédé très simple de la répétition, on fait croire
aux
gens qu’ils ne peuvent plus vivre heureux sans auto. Voilà l’affaire
101
Europe « chrétienne », applaudissent sans réserve
aux
thèses de cet orgueilleux et naïf messianisme matérialiste ? Un seul
102
dans ce que nous faisons et ne pensons pas assez
aux
raisons que nous avons de le faire. Tout notre système de concurrence
103
ie de celui que M. Cambon, dans sa préface, égale
aux
plus grands esprits de tous les temps. On me dira que Ford a mieux à
104
dit-on, que subsiste le peu de morale nécessaire
aux
affaires, tout ira bien. (On pense que les formes de la morale peuven
105
s, soumis plus subtilement encore que son travail
aux
lois d’une offre et d’une demande sans rapport avec ses désirs réels,
106
ute par ironie, « la vie les prend ». Irréguliers
aux
yeux du monde ; la proie d’on ne sait quelles forces occultes sans do
107
t depuis si longtemps qu’un échange tacite suffit
aux
petites décisions de la vie quotidienne. Gérard tenait en laisse le f
108
Ceci du moins n’a guère changé, dis-je, songeant
aux
Amours de Vienne. — Certes, répondit Gérard, malgré les apparences, c
109
a dignité humaine, parce qu’elles le rattachaient
aux
buts les plus hauts de notre vie. Ces citadins blasés s’amusent plus
110
s’imaginent pouvoir faire une place dans leur vie
aux
“divertissements” entre 10 heures du soir et 4 heures du matin, moyen
111
ne comprend plus rien. » Des bugles agonisaient,
aux
dernières mesures d’un tango. Notre encombrante conquête revint s’ass
112
proche, évidemment scandalisée par cette atteinte
aux
lois du genre le plus conventionnel qui soit. Gérard la regarda avec
113
de simple humanité vient interrompre une comédie
aux
attitudes convenues et donner l’air bête aux acteurs. Puis Gérard emb
114
édie aux attitudes convenues et donner l’air bête
aux
acteurs. Puis Gérard embrassa paternellement la belle effarée, et nou
115
des nuits, et quelquefois j’en ramène des animaux
aux
yeux bizarres où je sais lire les signes. » Comme je ne répondais rie
116
e phrase célèbre. Ensuite, je pensai qu’il arrive
aux
meilleurs de se répéter, et que c’était la première fois de la soirée
117
dait sur toutes choses une aile d’ombre flatteuse
aux
caprices redoutables. Cette nuit-là nous rencontrâmes des anges au co
118
dans sa danse, et Clarissa c’est aussi l’Anglaise
aux
citrons de Pompéi, l’Octavie du golfe de Marseille, ou bien plutôt, p
119
dissantes qui commencent à des dieux et finissent
aux
pierres précieuses en passant par toutes les formes animales. Pour lu
120
. En passant par la Freyung, nous vîmes un palais
aux
fenêtres illuminées. Des autos attendaient devant le porche grand ouv
121
silencieux et mécaniques. Je reconnus des princes
aux
faces maigres qui ressemblaient terriblement à d’anciens Habsbourg, d
122
ule vers une auto à l’écart des autres. Une femme
aux
cheveux noirs en bandeaux, au teint pâle, l’air d’autrefois. Il avait
123
a devant moi ; je reconnus la voiture de la femme
aux
bandeaux noirs. Mais les rideaux étaient baissés. Déjà on criait les
124
poète avant tout — et ce livre le fera bien voir
aux
sceptiques. Il a aimé la science parce qu’elle ouvre des perspectives
125
iste ni psychologue ? Laisserons-nous Jules Verne
aux
enfants ? J’allais oublier que la littérature enfantine est le dernie
126
’en sais plus dépourvu si possible. Je ne demande
aux
écrivains que des révélations, ou mieux, qu’ils les favorisent par le
127
ne qui s’éveille au sein même de la lutte qui met
aux
prises l’Europe et le monde du Pacifique. On retrouvera ici beaucoup
128
u silence et cet ensemble idéal d’étudiant assidu
aux
sociétés de musique… » Barrès cherchait dans ses châteaux en Espagne
129
ui fournissent deux tons fermes dont le jeu donne
aux
nuances assez troubles du personnage central une résonance plus profo
130
dice et soi-même » (décembre 1928)m « Remonte
aux
vrais regards ! Tire-toi de tes ombres… » Paul Valéry. Stéphane est
131
pas porté sur les autos. Il préfère s’intéresser
aux
divers types humains. Mais on lui sait peu de grés de sa curiosité. S
132
é. Sans doute est-il trop impatient, demande-t-il
aux
êtres plus qu’ils ne peuvent donner… D’ailleurs on ne lui doit rien,
133
Si le rapport intime qui unit la phrase suivante
aux
considérations précédentes lui échappe, qu’il y voie une de ces marqu
134
ns ta tête mais libre comme avant cette naissance
aux
lents vertiges Quand la nuit s’effeuille et se fane prisonnier d’une
135
ah ! que d’aucun retour vous ne laissiez le gage
aux
plaintes de mon cœur il est d’autres rivages où mieux qu’ici l’on meu
136
e et passionnée, sous les roulades d’un cymbalum.
Aux
parois, la prière pour la résurrection de la Hongrie, des portraits d
137
ciers élégants, tout de noir vêtus, belles femmes
aux
voix agréablement rauques… Sortez pour en suivre une, arrêtez-vous à
138
côtés devant cet étalage pour admirer un coussin
aux
curieux dessins noirs et blancs : il représente l’ancienne Hongrie dé
139
brune, puis une banque en style hongrois, façade
aux
grandes lignes verticales, peinturlurée de bleu, d’or et de violet. P
140
royal avec son amiral régent et ses gardes blancs
aux
casques d’or s’avance en proue, dominant superbement cette ville déso
141
tage, clos, secrets, abandonnés. Et des crémeries
aux
idylles démodées… Rentrons dans la ville un soir qu’elle s’amuse. Vou
142
gnes qu’il nous propose. Une telle poésie n’offre
aux
sens que peu d’images (à peine quelques « motifs », objets usuels et
143
itte, redevient minéral, statue dans le silence «
aux
yeux gelés de rêverie », il se confond avec l’ombre du monde. Et l’âm
144
maintenant Scardanelli des quatrains qu’il donne
aux
visiteurs venus pour contempler la victime d’un miracle. — C’était l’
145
ans cette ville, tout semblable à ces théologiens
aux
yeux voilés, aux pantalons trop courts, qui se promènent tout seuls…
146
tout semblable à ces théologiens aux yeux voilés,
aux
pantalons trop courts, qui se promènent tout seuls… Et puis, il lui e
147
é. Mais ils ne sont jamais méchants, et seulement
aux
dernières pages du livre, un peu amers… On voudrait un livre de Casso
148
et extrémisme de la pensée intemporelle, en butte
aux
sarcasmes des extrémistes de droite et de gauche, n’en apparaît que p
149
t des rhumes à ton grand-père et sont en scandale
aux
meilleurs esprits ? Voici que tu t’apprêtes visiblement à t’envoler,
150
s — gain de temps — je n’aurai plus qu’à renvoyer
aux
lettres A ou B, selon. A. Réponses du type : on ne peut pas aller con
151
positivistes qui parlent ainsi, ceux qui croient
aux
faits. Je leur réponds : 1° qu’ils ne peuvent me dénier le droit de j
152
ur moi qui cherche à démêler la vérité sans égard
aux
dérangements, même violents, que cela ne manque jamais de provoquer,
153
’était découvrir notre asservissement. Je songeai
aux
vertueuses indignations de nos maîtres quand ils dénonçaient « la mar
154
uffrances était donc ce conformisme indispensable
aux
« immortels principes ». Je n’allai pas tout de suite jusqu’à les met
155
nde simplifié, si évident, si parfaitement soumis
aux
règles d’une arithmétique élémentaire, ce monde dont la Démocratie ap
156
re exacte de leurs besoins. Nous ne croyions plus
aux
démons, mais à la Commission scolaire. Nous n’avions plus de « supers
157
l’occasion de s’en douter s’ils étaient sensibles
aux
finesses de l’ironie paysanne. Mais je n’en dirai pas plus, de peur
158
hodes. Simple remarque pendant que nous en sommes
aux
instituteurs : ils sortent tous de la même classe sociale, de la peti
159
il est temps que je fasse passer un petit examen
aux
principes de cette institution passionnément détestée. Vous allez voi
160
les plus faibles se forcent. Elle ne convient qu’
aux
médiocres, dont elle assure le triomphe. L’école s’attaque impitoyabl
161
re le triomphe. L’école s’attaque impitoyablement
aux
natures d’exception, et les réduit avec acharnement à son commun déno
162
onséquence du gavage, c’est qu’on ne peut laisser
aux
élèves le temps qu’il faut pour assimiler ce qu’ils apprennent. Ils s
163
e des gobeurs et des inertes, fournit des moutons
aux
partis et prédispose les citoyens suisses à prendre au sérieux les in
164
lui qui a de bons points. Or les bons points vont
aux
parfaits imitateurs. Oyez-moi tous ces petits phonographes…ographes…g
165
rte bientôt sa méthode rationnelle pour apprendre
aux
bambins à marcher en décomposant les mouvements avec l’aide d’un métr
166
autre nature. Elle prétend donner plus de liberté
aux
enfants en leur rendant le travail amusant, en leur laissant la possi
167
vre n’a été possible que parce qu’elle était liée
aux
intérêts de la démocratie. Car il faut bien se représenter qu’elle n’
168
aurait à perfectionner l’instrument, à l’adapter
aux
particularités psychologiques, voire aux besoins purement sentimentau
169
’adapter aux particularités psychologiques, voire
aux
besoins purement sentimentaux qui peuvent apparaître chez les enfants
170
l’art pour l’art. On ne peut pas en demander tant
aux
gouvernements. La réforme scolaire, politiquement, n’est pas rentable
171
ens qui font confiance à leur sensibilité plus qu’
aux
idées des autres. Or, c’est une révolte de ma sensibilité qui me dres
172
enseur des vertus patriarcales. Mais je m’adresse
aux
démocrates convaincus, partisans des « lumières », et qui pourtant s’
173
esprit moderne. C’est sa façon à elle de répondre
aux
besoins de l’époque. Pauvre époque ! On parle sans cesse de ses besoi
174
place. Ainsi l’instruction publique s’est arrêtée
aux
environs de 1880 et depuis lors n’a guère bougé. Le moteur n’en conti
175
n faire sortir le beau miracle d’une civilisation
aux
ordres de l’Esprit. Mais il faudrait que dès maintenant se constituen
176
es, raser les collèges, renvoyer les instituteurs
aux
pommes de terre ? Impossible. Le peuple qui déteste l’école a pourtan
177
l ne s’agit nullement de cela. Nous ne sommes pas
aux
Indes, je vous jure que je m’en doute. Mais l’Occidental aussi pratiq
178
correspond remarquablement dans le plan physique,
aux
exercices élémentaires que l’on exige d’un initié. Le fameux arrêt de
179
comprendre beaucoup de choses qui restent cachées
aux
agités ; la nature par exemple. Je ne demande pas qu’on nous enseigne
180
s — gain de temps — je n’aurai plus qu’à renvoyer
aux
lettres A ou B, selon. A. Réponses du type : on ne peut pas aller con
181
positivistes qui parlent ainsi, ceux qui croient
aux
faits. Je leur réponds : 1° qu’ils ne peuvent me dénier le droit de j
182
r moi qui cherche à démêler la vérité sans égards
aux
dérangements, même violents, que cela ne manque jamais de provoquer,
183
’était découvrir notre asservissement. Je songeai
aux
vertueuses indignations de nos maîtres quand ils dénonçaient « la mar
184
uffrances était donc ce conformisme indispensable
aux
« immortels principes ». Je n’allai pas tout de suite jusqu’à les met
185
nde simplifié, si évident, si parfaitement soumis
aux
règles d’une arithmétique élémentaire, ce monde dont la Démocratie ap
186
re exacte de leurs besoins. Nous ne croyions plus
aux
démons, mais à la Commission scolaire. Nous n’avions plus de « supers
187
l’occasion de s’en douter s’ils étaient sensibles
aux
finesses de l’ironie paysanne. Mais je n’en dirai pas plus, de peur d
188
odes. Simple remarque, pendant que nous en sommes
aux
instituteurs : ils sortent tous de la même classe sociale, de la peti
189
il est temps que je fasse passer un petit examen
aux
principes de cette institution passionnément détestée. Vous allez voi
190
plus faibles se forcent. Elle ne convient donc qu’
aux
médiocres, dont elle assure le triomphe. L’école s’attaque impitoyabl
191
re le triomphe. L’école s’attaque impitoyablement
aux
natures d’exception, et les réduit avec acharnement à son commun déno
192
onséquence du gavage, c’est qu’on ne peut laisser
aux
élèves le temps qu’il faut pour assimiler ce qu’ils apprennent. Ils s
193
e des gobeurs et des inertes, fournit des moutons
aux
partis et prédispose les citoyens suisses à prendre au sérieux les in
194
lui qui a de bons points. Or les bons points vont
aux
parfaits imitateurs. Oyez-moi tous ces petits phonographes… ographes…
195
rte bientôt sa méthode rationnelle pour apprendre
aux
bambins à marcher en décomposant les mouvements avec l’aide d’un métr
196
autre nature. Elle prétend donner plus de liberté
aux
enfants en leur rendant le travail amusant, en leur laissant la possi
197
vre n’a été possible que parce qu’elle était liée
aux
intérêts de la démocratie. Car il faut bien se représenter qu’elle n’
198
aurait à perfectionner l’instrument, à l’adapter
aux
particularités psychologiques, voire aux besoins purement sentimentau
199
’adapter aux particularités psychologiques, voire
aux
besoins purement sentimentaux qui peuvent apparaître chez les enfants
200
l’art pour l’art. On ne peut pas en demander tant
aux
gouvernements. La réforme scolaire, politiquement, n’est pas rentable
201
ens qui font confiance à leur sensibilité plus qu’
aux
idées des autres. Or, c’est une révolte de ma sensibilité qui me dres
202
enseur des vertus patriarcales. Mais je m’adresse
aux
démocrates convaincus, partisans des « lumières » et qui pourtant s’i
203
esprit moderne. C’est sa façon à elle de répondre
aux
besoins de l’époque. Pauvre époque ! On parle sans cesse de ses besoi
204
place. Ainsi l’instruction publique s’est arrêtée
aux
environs de 1880 et depuis lors n’a guère bougé. Le moteur n’en conti
205
n faire sortir le beau miracle d’une civilisation
aux
ordres de l’Esprit. Mais il faudrait que dès maintenant se constituen
206
es, raser les collèges, renvoyer les instituteurs
aux
pommes de terre ? Impossible. Le peuple qui déteste l’école a pourtan
207
l ne s’agit nullement de cela. Nous ne sommes pas
aux
Indes, je vous jure que je m’en doute. Mais l’Occidental aussi pratiq
208
correspond remarquablement dans le plan physique,
aux
exercices élémentaires que l’on exige d’un initié. Le fameux arrêt de
209
comprendre beaucoup de choses qui restent cachées
aux
agités ; la nature par exemple. Je ne demande pas qu’on nous enseigne
210
llure des sentiers qui vous mènent tranquillement
aux
points de vue les plus cocasses, que la forme des fleurs, que les ani
211
n’attends rien d’autre qu’un désert qu’un sol dur
aux
genoux tends les mains au vent captif délivre un souffle tes lèvres
212
ns ta tête mais libre comme avant cette naissance
aux
lents vertiges — quand la nuit s’effeuille et se fane prisonnier d’un
214
Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)v
Aux
Albert Béguin en souvenir de l’ombrelle rouge de Versailles. Paris l
215
les arcades. (Nous ne touchons l’un et l’autre qu’
aux
traductions ; le reste, les livres de M. Maurois par exemple, publiés
216
réparées pour subjuguer mes amies, je m’intéresse
aux
cravates, enfin, je sens mon esprit qui se dégrade assez rapidement e
217
dable lubie d’un agent nous immobilise une minute
aux
lisières odorantes d’une terrasse où nous voyons Charles-Albert Cingr
218
je crains que la notion n’en soit toute relative
aux
modes de « vie » bourgeois ; et puis la, comédie n’est pas mon fort,
219
n’est pas avec un Dieu pour rire que Rimbaud est
aux
prises, et il n’a cure de cette littérature que Ducasse s’épuise à pa
220
: il se lève, il reconnaît son rêve. Huit heures
aux
clochers de la capitale qui s’avance dans la lumière fauve d’un soir
221
Ô liberté aérienne des arrivées, premiers regards
aux
rues croisées qui font des signes pour demain, présentations de mes E
222
signes pour demain, présentations de mes Espoirs
aux
jeunes Promesses nationales (on n’a pas bien compris les noms, on éch
223
… Je me suis endormi dans une grande maison calme
aux
voûtes sombres, qui est un Collège célèbre. 2. La recherche de l’o
224
le Hasard ? Ô décevantes chasses dans les bazars,
aux
étalages des fêtes populaires, au fond des boutiques de vieux en prov
225
e et cette pitié à peine jalouse que l’on réserve
aux
égarements d’une jeunesse démodée se peignirent sur les traits de mes
226
de Budapest enferme quelques paysages romantiques
aux
ciels pleins de démesure. Et, de Giorgione, ce « Portrait d’un homme
227
. Cette banque à la façade violette, or et bleue,
aux
grandes lignes verticales peinturlurées — elle n’a rien d’étrange, si
228
s voyons, au milieu de la salle, un arbre de Noël
aux
amples branches rayonnantes, dans une gloire de dorures, — et massées
229
ette de travers sur leurs idées sociales, pareils
aux
chauffeurs de toutes les villes, conduisent dans la cour d’honneur ce
230
rois n’ait point conservé une extrême sensibilité
aux
arguments de « droit » qui autorisèrent ce chaos. Il lui reste sa foi
231
s les cafés, dans les halls universitaires, brodé
aux
devantures des magasins de mode, et son nom en lettres géantes sur un
232
à l’horizon — chez les Tchèques déjà… Nous allons
aux
bains, car c’est dans la piscine que nous devons rencontrer le poète.
233
logique. Nous sortons ensemble de la petite ville
aux
rues de terre brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sans ombre,
234
le de la petite ville aux rues de terre brûlante,
aux
maisons jaunes basses, ville sans ombre, sans arbres, et nous montons
235
ches, sentant bon, avec des livres sur des divans
aux
riches couleurs, des boissons préparées, l’ombre bourdonnante, — troi
236
ondée sur la peur du risque. 13. Il faut ajouter
aux
autres causes de l’incompréhension des journalistes la ruse hongroise
237
asse toutes les mesures de l’esprit humain, parle
aux
dieux avec orgueil, et finit par succomber à son « hybris » : il se j
238
voir l’âme ? — Tu iras dans les flammes. » Quant
aux
documents sur la folie de Hölderlin que MM. Groethuysen et Jouve ont
239
11. Le retour d’Esztergóm Il faut se pencher
aux
portières et laisser l’air furieux emmêler les cheveux, glacer le mas
240
entre des collines basses grattées par les vents,
aux
arbres rares, mais aux replis si doucement intimes qu’à cette heure o
241
es grattées par les vents, aux arbres rares, mais
aux
replis si doucement intimes qu’à cette heure on sent bien que poursui
242
t péché. — Nous aurions une maison dans ce désert
aux
formes tendres et déjà familières, et le passage des trains chaque so
243
ls n’ont plus de noms, ils ne sont qu’une ivresse
aux
cent visages, lorsque j’entre dans l’atelier du peintre. Je ne tarde
244
uifs — mais laids comme des paysans, beaux hommes
aux
traits lourds. Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandissent. Dans la dan
245
qu’elle consiste — ô Danses ! avènement de l’âme
aux
gestes ! Vous voici, longs coups d’ailes en silence au-dessus du gouf
246
t une sorte de ville indescriptible, à demi mêlée
aux
sables de la plaine du Hortobágy, aux longues maisons jaunes immensém
247
demi mêlée aux sables de la plaine du Hortobágy,
aux
longues maisons jaunes immensément alignées, autour d’une place recta
248
oises, commentées et comparées par un folkloriste
aux
yeux ardents et au visage mongol. Il jouait des phrases simples, trag
249
s la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais
aux
marches de l’Asie. En sortant du concert, j’ai erré aux terrasses des
250
rches de l’Asie. En sortant du concert, j’ai erré
aux
terrasses des hôtels, dans le grandiose bavardage des Tziganes. Qu’es
251
ut l’attente, et lâche tout. C’est l’âme qui joue
aux
montagnes russes, mais voici que le petit train en rumeur depuis un m
252
hiffons bariolés et des secrets qui feraient peur
aux
femmes, cet objet dont parfois, au comble de la turbulence de tes jeu
253
est pourquoi je nageais à brasses prudentes avec,
aux
jambes, l’imperceptible angoisse de rencontrer une onde trop légère.
254
quettes et de baigneuses ; quais de Balaton-Füred
aux
élégances bourgeoises et militaires, idylles de jardins publics à l’é
255
u’il m’arrive de douter de la vie, comme d’autres
aux
approches du mal de mer. À la nuit, j’ai rôdé dans la campagne aux co
256
mal de mer. À la nuit, j’ai rôdé dans la campagne
aux
collines basses, d’apparence rocheuse — ce sont des restes de volcans
257
ai traversé l’angoisse lunaire des villages vides
aux
portes aveugles (j’avais peur du bruit de mes pas). Au hasard, j’ai s
258
ôder à la recherche de Gérard par les rues noires
aux
palais vides mais hantés, et dans les grands cafés du centre… Quelle
259
— laissant à l’approfondissement psychologique et
aux
inflexions variables du ton chaque fois adopté le soin de dégager com
260
tique. Le style d’abord : on y retrouve, appliqué
aux
mots, ce même sens à la fois scrupuleux et assuré de la qualité, qui
261
es humanités nous paraissaient devoir transmettre
aux
générations cette notion d’un équilibre proprement humain. Ainsi pass
262
rit à ses méthodes, c’est en réalité le soumettre
aux
lois de l’ordre matériel ; c’est se condamner donc à ne l’apercevoir
263
ns égards et qui cette fois ne montre pas l’homme
aux
prises avec l’humanité civilisée, mais avec la nature la plus sauvage
264
t, au travers des aventures des deux explorateurs
aux
prises avec les fièvres de la forêt tropicale, puis avec les sauvages
265
dehors de Dieu sur des bases purement humaines ».
Aux
yeux du « séculariste », bien entendu, la question religieuse apparaî
266
conscient des problèmes de ce temps, souscrirait
aux
critiques que M. Nizan fait à l’actuelle civilisation, souffrant comm
267
tion du monde moderne, clame-t-on de toutes parts
aux
chrétiens. Assez parlé de Vérité, ce sont des réussites qu’il nous fa
268
les pages, sur toutes les choses. Nous écrivions
aux
auteurs, nous recevions des livres, des lettres. Van Gogh, en qui nou
269
On a beaucoup remarqué la part importante ménagée
aux
œuvres de décorateurs : paravents, vitrines, coffrets, objets ouvragé
270
ui certainement est bien huguenote : elle remonte
aux
meubles de Boulle, aux Gobelins, aux poteries de Palissy. Ce goût de
271
n huguenote : elle remonte aux meubles de Boulle,
aux
Gobelins, aux poteries de Palissy. Ce goût de la belle matière mise e
272
elle remonte aux meubles de Boulle, aux Gobelins,
aux
poteries de Palissy. Ce goût de la belle matière mise en valeur dans
273
, sa nudité, ce sens de l’artisanat qui se refuse
aux
truquages, aux trompe-l’œil, ne dissocie jamais la recherche du beau
274
sens de l’artisanat qui se refuse aux truquages,
aux
trompe-l’œil, ne dissocie jamais la recherche du beau et le goût intr
275
tholique bénéficie certainement, pour lui-même et
aux
yeux du public, des facilités que donne à sa production l’appareil de
276
derne. Décidément, le goût du colossal — transmis
aux
Américains — reste un trait marquant de l’âme allemande : le choix de
277
ans le sens d’une philosophie de la vie qui rende
aux
valeurs spirituelles leur primauté : car c’est à cette condition seul
278
nt voici la traduction : L’amour de Dieu qui mène
aux
royaumes d’en-haut est contrecarré par le dieu de l’Amour. « Si vous
279
internationale. Cela permet à l’auteur autant qu’
aux
personnages de ne pas s’attarder à des considérations matérielles fas
280
elui, combien plus amer et noble, du consentement
aux
lois de la vie. Seule épreuve qui permette de nous en libérer. Car au
281
critique assuré qu’elle applique non sans acuité
aux
pratiques anglicanes. On serait tenté de soupçonner ici quelque invra
282
as dans ces indignations sentimentales la réponse
aux
premiers troubles que la grâce jette dans son âme. D’autre part, tous
283
hristianisme officiel ne peuvent être comparés qu’
aux
Provinciales. Kierkegaard est le Pascal du protestantisme, et il est
284
rnier grand protestant. On ne peut le comparer qu’
aux
grands fondateurs du christianisme, à Luther, à Calvin. Tous les autr
285
oi, certainement. Et « l’honneur de Dieu ». 21.
Aux
Éditions de la Nouvelle Revue française , chez Fourcade et aux Éditi
286
e la Nouvelle Revue française , chez Fourcade et
aux
Éditions « Je sers ». h. « Kierkegaard », Foi et Vie, Paris, n° 27,
287
nce est là, la tranquille et solennelle Puissance
aux
mille aspects, aux mille bruits. » Ce n’est plus l’homme que ces poèt
288
quille et solennelle Puissance aux mille aspects,
aux
mille bruits. » Ce n’est plus l’homme que ces poètes viennent interro
289
t être surmonté, nous souffle une voix émouvante,
aux
résonances vraiment altières, celle-là : la voix de Nietzsche. ⁂ Ici,
290
le confessait.) Deux chances sont encore offertes
aux
amateurs de risques authentiques : l’aviation et l’alpinisme. On comm
291
Littérature alpestre en France et en Angleterre,
aux
xviiie et xixe siècles. (Librairie Dardel, Chambéry.) 23. Dans Ess
292
qui nous fait pénétrer dans l’intimité d’une vie,
aux
sources mêmes de ses déterminations. ⁂ Ce qui frappe, dès les premièr
293
i écrivent leurs mémoires s’attachent d’ordinaire
aux
faits pittoresques ou exceptionnels qui marquèrent leur vie ; ils nég
294
mandé avec quelque anxiété comment il ferait face
aux
dépenses du voyage, il décida de vendre ses livres. Mais son retour
295
? Il s’en rend compte lors de sa première visite
aux
bas-fonds : Eiichi était partagé entre deux désirs. L’un était de se
296
absence absolue d’hypocrisie de sa part qui donne
aux
choses les plus banales une nouveauté frappante. Cela éclate particul
297
ions journalières. Par là, il fait souvent penser
aux
grands Russes, à Tolstoï surtout. Et par tous les revirements intérie
298
ure certaine. Au cours d’un livre où il se peint,
aux
prises avec toutes les formes du mal, jamais vous ne surprendrez dans
299
le qu’impose n’importe quelle attitude politique.
Aux
yeux d’un incroyant, ceci peut sembler vague. Mais le sens chrétien p
300
e que saine. Je ne pense pas qu’il faille opposer
aux
suggestions d’un moraliste trop subtil les vaniteux verdicts d’une mo
301
destruction de l’Invincible Armada la mer devient
aux
trois quarts protestante — et l’est restée (la révocation fit quitter
302
autorité. Il faut savoir taire ce qui permettrait
aux
indiscrets de comprendre intellectuellement sans « réaliser ». Il fau
303
gnol dans la démarche ; un tour qui ferait penser
aux
conteurs de la fin du xviiie ; des sujets dans le goût allemand, tel
304
28, dont cette œuvre serait comme le frontispice (
aux
beaux noirs et gris profonds). Un critique fort écouté29, à son propo
305
sez nous garder d’accepter des adhésions qui vont
aux
produits déviés de notre foi. Il est vrai que ceux-ci sont souvent le
306
âmes des complexités merveilleuses, un pathétique
aux
résonances profondes : Milton. Mais le moralisme détendu que la théol
307
omme, mais confiante dans la grâce, cède le champ
aux
idées de Rousseau, optimistes quant à l’homme et pratiquement athées.
308
i donc l’homme, dans sa condition menacée, réduit
aux
seules défenses qu’invente son calcul. Voici l’homme livré à lui-même
309
té à faire par nous-mêmes le bien, dans l’abandon
aux
mains de Dieu, — aux violentes mains de Dieu. Un cantique nouveau
310
êmes le bien, dans l’abandon aux mains de Dieu, —
aux
violentes mains de Dieu. Un cantique nouveau Nous voici loin de
311
é et de la grâce souveraine. C’est cela qui donne
aux
romans de Dostoïevski ou d’Émily Brontë ces prolongements poétiques,
312
rspectives bouleversantes qui manqueront toujours
aux
œuvres nées sous le signe fatal du moralisme. La grande poésie naît d
313
ines, mythe cérébral. « Je ne distingue l’être qu’
aux
racines de l’élémentaire », écrivait-il dans ses Six Cahiers. Parlons
314
isme qui règne au jugement dernier et qui régnait
aux
Origines, car la Fin et le Commencement « sont en ressemblance et voi
315
ut en témoigner. À tous il tend la Parole « morte
aux
pages », mais voici que de toutes parts les Signes paraissent sur la
316
philosophies mal embrayées ?… Nous voici ramenés
aux
questions simples, et réputées grossières. Peut-être voit-on mieux ma
317
et Kierkegaard4. Désormais, nous les retrouverons
aux
prises à tous les degrés de notre activité. Ainsi, le plus profond an
318
ffaire de la solitude. Une pensée et une vie sont
aux
prises : qu’on les laisse donc seules à ce débat silencieux et obscur
319
lus de valeur que ces melons en carton qu’on voit
aux
étalages. Il y a plusieurs façons d’avaler. Il y a même l’oubli. Ains
320
n, pendant soixante ans, sans jamais s’abandonner
aux
bienheureuses violences de l’orage, au repos de la démesure. On rit d
321
passionnément triste et dominatrice. Large bouche
aux
lèvres serrées, l’inférieure creusée comme d’un sanglot retenu, et re
322
re creusée comme d’un sanglot retenu, et relâchée
aux
commissures, — tristesse et volupté. Mais le front d’une plénitude ro
323
t pour qu’elles puissent être de quelque avantage
aux
autres11… L’homme n’est pas né pour résoudre le problème de l’univers
324
lles. De là ce rationalisme agressif qu’il oppose
aux
dévots : « S’occuper d’idées relatives à l’immortalité, poursuivit Go
325
à l’immortalité, poursuivit Goethe, cela convient
aux
gens du monde et surtout aux belles dames qui n’ont rien à faire. Mai
326
oethe, cela convient aux gens du monde et surtout
aux
belles dames qui n’ont rien à faire. Mais un homme supérieur, qui a d
327
itère de cohérence. C’est dire que nous demandons
aux
œuvres que nous aimons de témoigner d’une certaine force de révolte.
328
ation de Rimbaud : et tous deux nous contraignent
aux
tâches immédiates, c’est-à-dire : à l’actualisation de notre réalité.
329
x se confondent et que tes bras autour de moi
aux
limites du monde nouent leur effroi je t’appelle à grande voix
330
stes du jeune Goethe et la part active qu’il prit
aux
réunions de « belles âmes » suscitées par l’apostolat du comte de Zin
331
aurait ici exagérer la responsabilité qui incombe
aux
« chrétiens » eux-mêmes, tels qu’ils apparurent à ce jeune homme plei
332
e que je suis un honnête homme, fermement attaché
aux
vieux principes libéraux, ennemi de toute violence, et qui ne ferait
333
cevoir le moindre petit coup de matraque ? 3. « …
aux
vieux principes… ». Les vieux principes libéraux contre-révolutionnai
334
violence jamais avouée. Il est faux et contraire
aux
faits les plus patents, de prétendre que le choix est entre non-viole
335
’école primaire. Le conformisme violemment imposé
aux
enfants les prépare à subir le règne de l’opinion bourgeoise, dont Lé
336
la cause, et qui paraissent totalement étrangers
aux
buts de notre civilisation capitaliste, et même hostiles à son progrè