1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 emps n’est plus, où les jeunes gens se faisaient, avec sérieux, des âmes exceptionnellement compliquées, qui s’exprimaient e
2 1924, Articles divers (1924–1930). Conférence de Conrad Meili sur « Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre 1924)
2 s en évidence cette courbe de la peinture moderne avec une netteté et un relief remarquable. Les œuvres de cet artiste, qu’o
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
3 es Français qui pensent ces carnages inévitables, avec un bref soupir s’y résignent, puis tablent sur eux, et d’autres qui t
4 C’est pour avoir contemplé Verdun, en tête à tête avec le génie de la mort. Mais alors, à quoi sert d’exalter, d’une si émou
5 e pourrait se définir : la lutte d’un tempérament avec la réalité. Tantôt c’est l’un qui veut plier l’autre à sa violence —
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
6 ré, commandait une certaine sympathie. L’agaçant, avec les surréalistes, c’est que — pour reprendre un mot de Cocteau — ils
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Colin, Van Gogh (août 1925)
7 nière que des conclusions critiques s’en dégagent avec évidence. Van Gogh fut une proie du génie. L’homme tel que nous le pe
6 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
8 ujourd’hui semble chercher dans une confrontation avec l’Orient, plutôt qu’une réelle connaissance de l’Orient, une conscien
9 contradictoires, et de termes dont le sens change avec l’échelle de valeurs de l’écrivain. Énumérons pourtant quelques-uns d
7 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Almanach 1925 (septembre 1925)
10 révolutionnaires y faisaient pourtant bon ménage avec les derniers champions du naturalisme puisqu’au début Fischer publia
8 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925)
11 s d’après-guerre d’une étrange vérité. Aux prises avec les problèmes sociaux et le luxe le moins apaisant, tournés vers la R
9 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Gravitations (décembre 1925)
12 mbre 1925)l « Quel est celui-là qui s’avance » avec ce visage d’entre la vie et la mort « où se reflète le passage incess
13 ines, un Saint-John-Perse, un Supervielle parlent avec des mots de tous les jours aux vivants et aux morts : Mère, je sais t
10 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
14 ans le roman d’aventures le rôle de la mer Océane avec ses écumeurs ? Déjà un Mac Orlan, un Kessel ont donné de beaux exempl
15 auteur, qui est l’un de ces Anglais, tombe malade avec à-propos et perd connaissance chaque fois que le récit doit sauter qu
16 l’idéaliste, surprend sa femme, la vertueuse Véra avec un des Anglais) : Ils s’embrassaient comme des gens qui auraient eu
17 est la fin pour moi. Puis : — Quelle imprudence ! Avec la lumière et peut-être du monde dans l’appartement. Il avait si froi
18 u’il est encore ébahi du fracas, le juif survient avec une méthode simplifiée pour l’exploitation des ruines. On sait le res
11 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
19 s à de telles critiques. Mais c’est pour affirmer avec d’autant plus de force que « en situant tout le devoir chrétien dans
20 et à M. Guisan de montrer le point de vue adverse avec autant de compréhension et de sympathie que le sien propre. Cela donn
12 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
21 fférents de style, et dont les façades s’opposent avec hostilité. Dans l’intérieur des deux maisons pourtant se débattent le
22 lesquels sont tous éperdument égoïstes. Égoïstes avec une profonde conviction ; par vertu. Ce qui n’a rien d’étonnant : ils
23 rréalisme, qui vomit le monde entier et la raison avec . « Révolution d’abord. Révolution toujours ». « Pour nous, le salut n
24 obstinions nous menait naturellement à repousser avec horreur tout argument d’utilité, et bien que nous niions toute vérité
25 tendant rien que de ses impulsions et contemplant avec une lucidité parfois douloureuse ses propres actes dont il s’étonne m
26 . Donner une conscience à l’époque, ou se défaire avec elle et dériver vers un Orient d’oubli — (mais avant de s’y perdre, q
13 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
27 de Saussure, psychanalyste distingué, qui se fit avec beaucoup d’intelligence l’avocat du diable, en montrant que tous les
28 s philosophiques provoquées par ces deux travaux. Avec la conférence de M. Jean Cadier, un jeune pasteur français, on descen
29 Cadier montra le conflit de la théologie moderne avec l’action religieuse en s’appuyant sur des expériences faites pendant
30 s au Cap. Sans toucher à des questions de partis, avec une passion contenue d’hommes qui ont vu, qui ont souffert, et qui ne
14 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alix de Watteville, La Folie de l’espace (avril 1926)
31 utres plaisirs pour civils : mettez-le aux prises avec une petite cité patricienne dont il devra portraiturer les gentilshom
32 à, n’est-ce pas, un amusant sujet de conte moral, avec ses personnages un peu conventionnels et l’invraisemblance assez piqu
15 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Wilfred Chopard, Spicilège ironique (mai 1926)
33 Spicilège ironique (mai 1926)r Un léger flirt avec la muse, parce que c’est dimanche, parce qu’il pleut et qu’on s’ennui
34 osateur charmant du Pédagogue et l’Amour — sourit avec une grâce un peu frileuse et se permet de bâiller en public. On conna
16 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, Mon corps et moi (mai 1926)
35 force de l’hypocrisie. Isolé dans un hôtel perdu, avec son corps qui se souvient — « mémoire, l’ennemie » — avec une intelli
36 corps qui se souvient — « mémoire, l’ennemie » — avec une intelligence dont la triste profession est de détruire le désir q
17 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
37 uel le philosophe Abauzit chanta « les Crapauds » avec âme, appuyé d’une main sur l’épaule de Janson, et de l’autre dessinan
18 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
38 « C’est un spectacle organisé par l’Architecture avec les ressources de la plastique qui est le jeu de formes sous la lumiè
39 tre civilisation s’avoue trop fatiguée pour créer avec ses moyens matériels formidables des ensembles soumis aux lois de l’e
19 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
40 s simple, et un peu narquois ils me considéraient avec une pitié curieuse : je me sentis nu, tout le monde devait voir en mo
20 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
41 lui donne un rythme tel qu’il s’accorde d’emblée avec ce qu’il y a de plus bondissant en nous ; en prise directe sur notre
42 cet agrandissement les articulations grinçaient, avec le bruit d’un câble de navire qu’on serre sur un treuil. Elle arriva
43 de navire qu’on serre sur un treuil. Elle arriva avec emphase à la cime de son spasme, comme l’homme à la cime de son plais
44 t se poser à l’esprit, profitant de son désaccord avec la vie. Ni métaphysicien, ni logicien, dit-il d’Alban — (de lui-même)
45 vie ne lui échappe pas. Il en parle, il le chante avec pathétique. Mais c’est parce qu’il est poète : le chant fini, il n’y
46 sant ». Mais cette personnalité dont il manifeste avec une magnifique insolence les forces créatrices, ne vaut-elle pas d’êt
21 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
47 rieux avide du secret dernier des choses, lucide, avec une sorte d’acharnement, comme seul il sait l’être aujourd’hui sans q
48 r l’âme orientale de l’islam, que nous l’avons lu avec un intérêt si soutenu et parfois — je pense à certaines pages sur Jér
22 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
49 que l’on dénonce la confusion romantique de l’art avec la vie, qui empoisonne et la morale et l’esthétique modernes. Et à ce
50 pose quelques directions très nettes de synthèse. Avec une œuvre comme Plaisir des Sports de Jean Prévost, et les essais pol
23 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Les Bestiaires (septembre 1926)
51 x détails techniques et des délires taurologiques avec lesquels, pour communier, il faudrait sans doute être né sous le sign
52 aines pages magnifiques et sobres, jetées de haut avec la nonchalance des vrais puissants, je compte qu’il saura fonder sa g
24 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
53 erges : un malaise montait dans l’air plus frais, avec l’odeur du limon. Nous marchions vers ces hauts arbres clairs, au tou
25 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jacques Spitz, La Croisière indécise (décembre 1926)
54 personnages cocasses à souhait, qui manifestent, avec un certain manque de conviction et des poses de mannequins, les tenda
26 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alfred Colling, L’Iroquois (décembre 1926)
55 , le couple de juifs espagnols qui va l’entraîner avec son mauvais cœur, dans une aventure incertaine et douloureuse ; enfin
27 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
56 is s’étonne non sans quelque aigreur, et critique avec un mépris tranquille ; le Français riposte sans conviction, et sous s
57 toujours à nos cadres — perpétuel conflit du réel avec nos rêves de puissance : notre ambition la plus haute échoue. La tris
58 aît mieux par la comparaison de l’idéal asiatique avec le nôtre. Mais je crois que toute intelligence européenne libre peut
59 souscrire aux critiques du Chinois et sympathiser avec son idéal de culture. Il n’y a pas là deux points de vue irréductible
28 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
60 t l’étonnement indigné du spectateur. Pour parler avec un peu de clairvoyance de ce dont nous avons vécu jusqu’à tel jour de
61 re, prenons garde de confondre le plan littéraire avec le plan moral. Telle action peut paraître gratuite au lecteur parce q
62 me compose plus laid que nature. Faut-il conclure avec Gide : « L’analyse psychologique a perdu pour moi tout intérêt du jou
63 nnage est maintenu jusqu’à la mort, il se confond avec l’homme même. (André Maurois.) (Quel effroi, ce jour de l’adolescen
64 nnu, je m’élançais sur la voie qu’elle m’ouvrait, avec tant de rires amis, vers tout ce que momentanément je choisissais de
29 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Avant-propos (décembre 1926)
65 ige à nous affirmer ou à refuser de nous affirmer avec une netteté qui a pu paraître parfois quelque peu impertinente. Le fa
66 au spectacle qu’ils offrent et de les considérer avec sympathie. Il est bien facile de s’écrier : « Après moi, le déluge ! 
30 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
67 de talents intéressants, un écrivain qui s’impose avec des qualités et des défauts pareillement énormes. Il faut remonter lo
68 bat tous les records de l’image, ce qui nous vaut avec des bizarreries fatigantes et quelques sombres délires, des pages d’u
31 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Dans le Style (janvier 1927)
69 la rue Georges Bizet le mariage de M. Paul Morand avec la princesse Hélène-C. Soutzo. Les témoins étaient pour le marié : M.
32 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
70 ’on ne le croit, de nos jours.) M. Esmonin montra avec beaucoup de clarté comment, entre 1578, date de la proclamation de l’
33 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
71 ne peut pas nous tromper là-dessus. Il se connaît avec une sorte de froideur que l’on dirait désintéressée si elle n’avait p
72 e fondamentale indifférence du cœur qui contraste avec une vie voluptueuse et assez désordonnée. Pourtant, entre Montclar et
34 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
73 miens plus d’une fois pendant une danse qu’il fit avec vous, mais vous les détourniez soudain comme pour vous arracher à une
74 bouche de métro m’attira. Les rames s’arrêtaient avec un sifflement particulièrement doux pour ma fatigue, et ces gens pres
75 ix, par bribes de phrases incohérentes. Je voyais avec une sombre joie les employés et les voyageurs s’inquiéter. Bientôt on
35 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
76 , maximum de « situation » des personnages obtenu avec un minimum de répliques ; enfin, un style parfaitement pauvre dans le
36 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
77 era afin de négocier la vente de cette martingale avec des surréalistes hétérodoxes. Il revint juste à temps pour assister à
37 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
78 romantisme à la Nerval auquel il aboutit coïncide avec un mouvement dont lui-même s’est plu à relever les indices chez ses j
79 ut être un peu mage pour porter tant de richesses avec cette mélancolique grâce. Si quelques-uns de ses bijoux sont taillés
38 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
80 nie de leurs arabesques à trois dimensions mêlées avec une lenteur et une perfection dont une brève vue verticale donne la c
81 n’a pas vu ces dessous mais accueille le résultat avec la naïveté qu’il faut, approuve et dit : « C’est bien ça, c’est comme
82 peut-être le premier film où l’on a fait du ciné avec des moyens proprement cinégraphiques. Ici le geste pictural remplace
83 miracle de ciné. Et les fées paraissent vieux jeu avec leur baguette, pour moi qui chaque soir crée ma chambre en tournant u
39 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
84 es que ses contemporains ont poussées à l’extrême avec moins de prudence mais aussi de lucidité. Séduit par Gide ; admirant
85 abdication. Il décrit la « génération nouvelle » avec une intelligente sympathie et un sens rare des directions générales.
40 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
86 r, vous avez dit : « C’est incompréhensible ! » — avec une indignation où j’admire une pointe d’ironie vraiment supérieure.
87 us ne nous sommes revus. Mais je suis vos travaux avec intérêt, et il m’a paru que depuis quelque temps… enfin, comment dira
88 rve le bassin de la Méditerranée comme promenoir, avec défense sous peine de mort de s’en écarter. Voilà bien leur désinvolt
89 désordonnés, brumeux, absurdes, vivants, libres. Avec la poésie contre vos principes. Avec l’esprit contre votre raison. Et
90 nts, libres. Avec la poésie contre vos principes. Avec l’esprit contre votre raison. Et avec Aragon lorsqu’il vous crie : « 
91 principes. Avec l’esprit contre votre raison. Et avec Aragon lorsqu’il vous crie : « À bas le clair génie français. » Alors
92 tion au nom de l’esprit, on ne va pas s’acoquiner avec des gens qui ont fait, il y a 10 ans, une révolution en fonction du c
93 que c’est faire le jeu de vos ennemis de discuter avec eux dans leur langue et de crier rouge pour la simple raison qu’ils o
94 à dire, et puis l’on croirait encore que je suis avec ceux qui traitent Aragon, Breton et leurs amis alternativement de dév
95 de vivre, de rêver et de souffrir : culte du moi avec ses recettes garanties, chapelets d’optimisme, tyranniques évidences,
96 naissions dans les coins et nous mourions d’ennui avec les aspects irrévocablement prévus de nous-mêmes que faisaient paraît
97 erez-vous de nous faire la jambe, pardon escuses, avec ce thème à condamnations par contumace. Il y a encore des gens pour q
98 t-ce que vraiment vous vous êtes tellement amusés avec vos chers principes. Révolution, ce n’est plus détruire, ce n’est pl
41 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
99 névroses dans tous les poèmes où détresse rimait avec maîtresse. École savait le mythe du voyage, et qu’on ne manque pas le
100 et l’abattit d’un coup de revolver. Puis s’en fut avec un tact exquis, qui fut très remarqué. Le duc riait sous une table, c
42 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
101 locales retentissent de touchants échos : « C’est avec un légitime orgueil que notre petit pays accueillera cette consécrati
102 taire, qui connaît ses ressources et sait en user avec la sobriété qui produit le maximum d’expression. Cette « simplicité p
103 a décoration d’une salle d’hôtel en collaboration avec Paul Donzé. Qui eût cru que ce paysagiste plutôt impressionniste s’as
104 t de San Miniato ou de Fiesole, il peint Florence avec des roses et des jaunes jamais mièvres, sous l’œil méfiant des fascis
105 s Voix (cette courageuse revue qu’il avait fondée avec J. P. Zimmermann) des dessins d’un dynamisme impétueux révélant un te
106 désordonnée, des rouges trop violents éclataient avec un certain mauvais goût au milieu d’harmonies funèbres, comme un qui
107 lui-même. Il atteint son équilibre et sa maîtrise avec une toile comme le Potier. Si la couleur n’est pas encore aussi plant
108 ncore plus « Renaissance » : le costume est drapé avec un soin minutieux, mais une grande mèche insolente retombe devant le
109 térieux qu’il relègue dans son atelier, pêle-mêle avec les siens. Vous retournez une toile appuyée au mur, c’est un Renoir…
110 d combine de petits tableaux en papiers découpés, avec une ingéniosité délicieusement féminine, une élégance aiguë. Notre re
43 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Lecache, Jacob (mai 1927)
111 er pourtant. M. Lecache présente le problème juif avec une obstination à ne rien cacher qui le mène profond. Une famille jui
112 scription du milieu juif, prend une âpre rapidité avec l’ascension de Jacob et ses luttes. On pardonne bon nombre de platitu
44 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Éluard, Capitale de la douleur (mai 1927)
113 ici qu’il s’agit de ne pas confondre inexplicable avec incompréhensible. aj. « Paul Éluard : Capitale de la douleur (NRF) 
45 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
114 es rendre plus touchantes. Celui-ci bat sa coulpe avec une saine rudesse. « Il s’examine jusqu’au ventre de sa mère et cogno
115 ne peut encore s’en tirer, du moins l’avoue-t-il avec une franchise qui la rend sympathique. Et puis, tout de même, on est
46 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
116 ans la ville, on marchait dans le bleu. Je sortis avec cette femme, qui m’aimait, et nous étions très jolis de bonheur et d’
117 eveux avaient légèrement blanchi. Il me regardait avec une terreur ou je crus distinguer je ne sais quelle déchirante nostal
118 té perpétuelle envers tous mes élans, accueillant avec un enthousiasme juvénile, c’est-à-dire cynique, toutes les offres du
119 confusion où je parais être engagé, du plan moral avec l’économique, qu’une expression nouvelle, et non dénuée d’ironie, de
120 ment, les fondements mêmes de la société. » C’est avec le produit du vol d’un tronc de chapelle que j’édifiai à mes parents
121 s, je m’amuse à jouer le pickpocket. Cela permet, avec un minimum d’adresse, de découvrir certaines personnalités sous un jo
122 aies, et j’en vérifie les manifestations vivantes avec une prodigalité d’épreuves, contre-épreuves, variantes et enjolivures
123 satisfait de cette dernière plaisanterie. Il but avec beaucoup de délicatesse quelques gorgées d’eau minérale. Isidore sent
47 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
124 Journal de Genève parlait naguère, tu mangeras avec appétit une poule au riz arrosée d’un savoureux “demi” de Lavaux. » S
48 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
125 terrasses des cafés. Peut-être va-t-elle revenir avec son Johannes laqué. Ah ! comme vous sauriez lui plaire, maintenant qu
49 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
126 Vous composez un cocktail en guise de métaphore, avec une pensée tendre pour un ami poète. « L’autre jour au Grand Écart… »
127 que nous n’ayons rien lu. Vous refusez de compter avec cette réalité de la littérature qui est en nous (dangereuse tant que
128 tendez m’interdire de nommer. Mais moi je partage avec certains Orientaux cette croyance : nommer une chose, c’est avoir pui
129 es, pensées des autres, je vous ai mis un collier avec le nom du propriétaire ; tirez un peu sur la laisse, que j’éprouve la
130 tue la connaissance. (« Connaissance » étant pris avec son sens le plus profond, qui est proche du sens biblique. Il ne s’ag
131 ne pardonnent pas à ce toréador ses familiarités avec une Muse qu’ils n’ont pas coutume d’aborder sans le mot de passe de l
50 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les derniers jours (juillet 1927)
132 és par Drieu la Rochelle et Emmanuel Berl, sont — avec la Revue de Belles-Lettres — la seule revue de langue française où
51 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
133 ons d’adieu.   On nous a parfois traités de fous ( avec ou sans sourire). Nous sommes à l’âge de nous en réjouir. On s’est be
134 derniers rédacteurs, notre Revue-phénix s’élance avec une ardeur rajeunie d’un an dans une direction absolument imprévisibl
52 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)
135 chalance. M. Vaudoyer ressuscite ces adolescences avec une tendre minutie, avec une sorte d’amoureuse application du souveni
136 suscite ces adolescences avec une tendre minutie, avec une sorte d’amoureuse application du souvenir, d’une séduction certai
137  ; mais si délicat et d’une si subtile convenance avec son objet qu’il en saisit sans mièvrerie ni vulgarité la grâce un peu
53 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
138 et des romantiques allemands parce qu’il partage avec eux ce goût du rêve préféré à la vie, — à ce qu’on appelle la vie. Ja
54 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Bopp, Interférences (décembre 1927)
139 site. Léon Bopp, c’est le combat d’un tempérament avec l’esprit de géométrie. Un scientisme assez insolent et les joyeuses r
55 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
140 Puis il reprit les dés brusquement, et me fixant avec un léger sourire : — Jouez ! ordonna-t-il. La surprise vainquit ma ti
141 es jetai sans hésiter. Il compta de nouveau, puis avec une légère exaltation : — Vous avez gagné, c’est admirable, ah ! mon
142 se aveugle ; tu n’aurais pas trouvé ça tout seul, avec tes airs pessimistes. De nouveau, d’un coup de dés, je bouscule tous
143 ue leur vie garantît un 5 % régulier de plaisirs, avec assurance contre faillites morales et douleurs d’amour — ô vertige sa
144 ne destinée dans l’autre, de douleurs en ivresses avec la même joie, mon cheval fou, mon beau Désir s’ébroue et part sitôt q
145 table, en robe rouge, et très fardée. Elle jouait avec la rose. Les dés roulèrent, pour un dernier enjeu. Alors la femme lan
146 er chez moi, et ma femme m’embrasse et me regarde avec inquiétude, parce que je ne suis plus tout à fait le même. Puis elle
56 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
147 dans ce roman, il n’y a plus seulement la femme, avec le miracle perpétuel de sa sensibilité. Il y a encore la princesse, l
57 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
148 naît fils de paysan. Il passe son enfance à jouer avec des outils, « et c’est avec des outils qu’il joue encore à présent »,
149 e son enfance à jouer avec des outils, « et c’est avec des outils qu’il joue encore à présent », dit‑il. Le plus mémorable é
150 s riche, au point qu’il peut parler d’égal à égal avec beaucoup d’États ; le plus parfait aussi. Son succès sans précédent l
151 onditions les plus rationnelles de la production, avec cette netteté et cette décision qu’une passion contenue peut donner à
152 pirituelles, le tout agrémenté d’humour et exposé avec un simplisme qui emporte à coup sûr l’adhésion du gros public : telle
153 au sous le soleil » derrière lequel on se réfugie avec une paresse et une légèreté inouïes, c’est le signe d’une complicité
154 légèreté inouïes, c’est le signe d’une complicité avec un état de choses funeste pour l’Esprit. Si l’Esprit nous abandonne,
155 herché le bonheur dans le développement matériel, avec l’arrière-pensée sournoise que, si cela ratait, on gardait toutes les
156 dit Ford. Et tout est dit ! Le simplisme arrogant avec lequel, de nos jours, on tranche les grandes questions humaines est u
157 ieuse.) L’homme moderne manie les choses de l’âme avec une maladresse de barbare. IV. « En être » ou ne pas en être Un
158 ux lois d’une offre et d’une demande sans rapport avec ses désirs réels, et dont il subit docilement l’abstraite et commerci
159 rudimentaires de son corps. Il a perdu le contact avec les choses naturelles, et par là même, avec les surnaturelles. Il en
160 ntact avec les choses naturelles, et par là même, avec les surnaturelles. Il en ressent une vague et intermittente détresse,
161 fectives ; et ces exigences sont en contradiction avec celles que le développement de la technique impose au monde moderne.
162 s. Et cette franc-maçonnerie sera bientôt traquée avec la dernière rigueur : avec la rigueur de la nécessité — puisqu’elle e
163 e sera bientôt traquée avec la dernière rigueur : avec la rigueur de la nécessité — puisqu’elle est inutile au grand dessein
164 ence du dilemme. Second pas : en poser les termes avec netteté et courage. Pour le reste, je pense que c’est une question de
58 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
165 Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)l À Pierre Jeanneret et à son étoile nervali
166 e, sous un brusque faisceau de lumière m’apparaît avec le visage même de mon amour. Je me sens voluptueusement perdre pied.
167 avait peu de monde dans les rues. Des jeunes gens avec une femme à chaque bras, l’air de ne pas trop s’amuser. — Ceci du moi
168 hit ; elle finit donc par accepter et vint à nous avec un sourire du type le plus courant : « Vous êtes bien gentils, messie
169 et Théo nommaient « biondo et grassotto », et qu’ avec mes amis nous devions baptiser en style viennois « Mehlspeis-Schlagob
170 illusion que le plaisir qu’on vient chercher ici avec le premier être venu. — Certes, je comprends que l’Europe est en déca
171 ant de schillings, dans un décor banal et imposé, avec des femmes qui élargissent des sourires à la mesure de votre générosi
172 ravissantes que celle-là qui danse en robe mauve, avec tant de gravité et de détachement. Je viens souvent la regarder, à ca
173 se extrêmement précieuse, qu’on n’approcherait qu’ avec un sentiment religieux de la beauté. Mais je crois que l’Orient est d
174 le plus conventionnel qui soit. Gérard la regarda avec une certaine pitié : « Chère enfant, dit-il doucement, pauvre colombe
175 simultanéité de ses manifestations. Gérard parle avec une liberté magnifique et angoissante. Il mêle tout dans le temps et
176 visages aimés revivent dans cette coupe de songes avec toutes leurs illusions, — illusions des formes passagères que nous cr
177 table et unique de toutes ses amours, il communie avec quelque chose d’éternel. Tous les drames du monde ne sont que décors
178 d’intérêt que par les rapports qu’il leur devine avec la réalité extra-terrestre. Il m’enseigne que la passion seule, par l
179 nc une petite portion et la fit prendre au homard avec toutes sortes de soins. Les chauffeurs regardaient d’un œil las, trop
180 tisserie-crème fouettée ». l. « Un soir à Vienne avec Gérard », La Nouvelle Semaine artistique et littéraire, Neuchâtel, n°
59 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
181 urréalistes, ces orthodoxes de l’absurde confondu avec le poétique, ou ces disciples de Rimbaud, ou enfin ces littérateurs a
60 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
182 ait séduit Barrès, mais ne l’ait point trompé : «  Avec son beau regard de rêve, — lit-on dans l’Ennemi des Lois — son expres
183 chelle. M. de Pourtalès a su rehausser le tableau avec beaucoup d’adresse et de charme : Wagner et Nietzsche lui fournissent
61 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
184 sard d’une rencontre, l’auteur de ce récit se lie avec un inconnu qui se dit prince russe et entretient autour de sa vie le
62 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
185 utos, le ridiculise chez le coiffeur. Déjà, c’est avec une sorte d’angoisse qu’il la recherche. Il veut se voir tel qu’il es
186 e le désir d’une révélation. Peut-on s’hypnotiser avec son propre regard ? Il n’y a plus que cette incantation à soi-même qu
187 dence. Un jour, à propos de rien, Stéphane pense avec fièvre : « Il faudrait briser tous les miroirs. Alors tu te verrais e
188 es alcools et un échange de pensées au même titre avec une amie d’une beauté de plus en plus frappante, il croit saisir dans
63 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
189 ui d’Anderson : voici un homme qui raconte sa vie avec une émouvante simplicité et il faudrait avoir la grossièreté de lui r
190 doute le plus méridional des conteurs américains. Avec cela, un réalisme, plein de verdeur et souvent d’amertume. Mais là où
191 nir. Qui parmi nous sait encore parler de sa mère avec cette virile et religieuse tendresse ? C’est un Chinois, c’est un Amé
192 maison. Voici un de ces passages où il sait être, avec sa verve doucement comique, si émouvant : « À cette époque je croyais
193 leur raison, ce monde où l’on ne sait plus créer avec joie des formes belles, ce monde qui devient impuissant. Impossible d
64 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). « Belles-Lettres, c’est la clé des champs… » (janvier 1929)
194 er cette ivresse ; autrement que par des cris. 5. Avec toutes les erreurs et turpitudes que cela comporte, Belles-Lettres es
65 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
195 unesse, par Philippe Godet (avril 1929)t Quand avec un air fin mais un ton convaincu l’on a répété dans une ballade fameu
196 ceté, assuré que l’on est désormais d’être absous avec le sourire par la clientèle des librairies romandes, en mal de cadeau
197 rle de « ses quelques succès, si disproportionnés avec son mérite ». Il ajoute : « j’ai eu la chance de discerner très jeune
198 te : « j’ai eu la chance de discerner très jeune, avec une clairvoyance singulière, mes propres limites, et j’ai eu la sages
66 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
199 clients dégustent des cafés débordants de crème, avec une apathie qu’aucun orchestre ne vient troubler, aucune voix haute,
200 nier acte d’une opérette. Ce peuple s’est résigné avec une facilité incroyable à la défaite, au marxisme, au chômage, lequel
201 tous sens, évitant vivement les trams qui sonnent avec frénésie et les petits taxis rouges qui déferlent sur les boulevards
202 Contre leurs piles, en hiver, viennent se briser avec un fracas sourd les îlots de glace qui descendent lentement le fleuve
203 illumine, et la Vierge y sourit. Le château royal avec son amiral régent et ses gardes blancs aux casques d’or s’avance en p
67 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
204 une initiation au silence. Il faut s’en approcher avec une douceur patiente, et le laisser créer en nous son silence particu
205 ence « aux yeux gelés de rêverie », il se confond avec l’ombre du monde. Et l’âme peut enfin « saisir » dans leur réalité le
68 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
206 ux, une pipe qui traîne sur l’appui ; le jardinet avec son banc et ses lilas fleuris qui trempent… Tout est familier, paisib
207 , à marmotter. Vingt-sept ans dans cette chambre, avec le bruit de l’eau et cette complainte de malade épuisé après un grand
208 eit ! »). J’aime les bateaux plats et incertains, avec des Daphnés dedans, qui ne savent pas bien ramer et qui lisent des ma
209 fesse : « Celui qui entre en commerce trop étroit avec le ciel, les dieux le vouent au malheur. » Ô cette chambre, où pénètr
69 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
210 es poètes, lui fait rencontrer des êtres bizarres avec lesquels il n’hésite pas à faire un bout de chemin, Hans le gardeur d
70 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
211 re moral ». Et quand cela serait ! dirons-nous, —  avec le Benda qui ne trahit pas.) D’autre part, de plus impertinents que m
71 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
212 . Je pense que ces lignes vous trouveront réunis. Avec ma bénédiction, je suis votre amie Joséphine. » — Le poète reprit son
72 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
213 ce que des laideurs et de la prétention. L’autre, avec l’ironie tranquille du bon sens bafoué et qui s’en moque, décrit la s
214 ité de tout cela qui me blesse, la liaison fatale avec la démocratie, de tout ce qui moleste ma liberté et sans doute celle
215 eur force dans les discussions de la tranquillité avec laquelle ils brouillent les faits et les principes. Tourmentés par le
73 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
216 souvenirs de classe. C’est qu’ils les confondent avec ceux de leur enfance et les font indûment participer de la même grâce
217 ente d’Indiens, des petites guerres mystérieuses, avec des ennemis et des alliés imaginaires, des jeux en cachette, odeurs d
218 baignée d’une très vague angoisse que l’on fuyait avec des bonheurs fous dans les bras maternels, ou bien ces promenades en
219 nce. À 5 ans, j’avais appris à lire, en cachette, avec une sœur aînée. L’année suivante, on me mit à l’école, parce que c’es
220 y a encore des poètes pour nous faire comprendre avec enthousiasme que ces vérités-là n’ont aucune importance.) Quant à l’a
221 riture pour nos rêves. Nous arrivions dans la vie avec des mentions honorables et une inconcevable gaucherie, c’est-à-dire a
222 ables et une inconcevable gaucherie, c’est-à-dire avec des titres pour mépriser toute valeur simplement humaine, et une hont
223 je les rendis responsables de ma perte de contact avec les réalités les plus élémentaires de la vie. 2. Dans le cas le plu
74 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
224 evenons au civil. Au village, quand on vous parle avec respect et trémolo d’un môssieu très instruit, vous êtes presque cert
225 ent souvent dans sa conversation ; il le prononce avec un inimitable sérieux, avec un P majuscule. On sent que c’est là son
226 tion ; il le prononce avec un inimitable sérieux, avec un P majuscule. On sent que c’est là son affaire : Monsieur en un mot
227 tenant-instituteur qui veut faire de la pédagogie avec sa section. L’instituteur-lieutenant qui veut traiter militairement s
75 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
228 e parti pris ce que j’attaque. L’esprit d’équité, avec son préjugé pacifiste n’est pas toujours l’esprit de vérité, il s’en
229 s. Pendant ce temps elle s’aggrave, et nous voici avec l’héritage de cinquante ans de radicalisme sur les bras. L’écheveau e
230 venu (l’élève examiné) n’a qu’un lointain rapport avec la qualité et la quantité des efforts « fournis » au cours du trimest
231 oyablement aux natures d’exception, et les réduit avec acharnement à son commun dénominateur4. Nos bourgeois assistent sans
232 l’intérêt. Ils dispensent de tout contact direct avec ce dont ils traitent. Or la valeur éducative des choses n’apparaît qu
233 ’apparaît qu’à celui qui entre en commerce intime avec elles. On apprend plus de deux que de mille, dit un sage oriental don
234 festement à la race dangereuse de ceux qui voient avec leurs yeux. Le bon élève est aussi l’élève discipliné. L’école veut q
235 uction publique ne coïncident qu’accidentellement avec ceux du bon sens. Je m’en tiendrai là, renonçant pour cette fois à dé
76 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
236 ’est-à-dire : en contradiction sur toute la ligne avec l’enseignement officiel. Les promoteurs de ces mouvements tentent la
237 x bambins à marcher en décomposant les mouvements avec l’aide d’un métronome pédagogique. De même, sous le louable prétexte
238 onsomment deux fois plus de machines. Jeu du chat avec la souris. On n’impose plus des résultats, on les fait trouver. Notez
239 attendre, je salue ces jeunes gens qui appliquent avec ferveur les principes de l’école libre, qui se moquent des programmes
77 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
240 lleurs, cette idée que j’ai l’honneur de partager avec mes adversaires se trouve correspondre à des faits patents et simples
241 ans ce monde-là « tout se paye » comme ils disent avec une satisfaction sordide et mal dissimulée. Certes, je ne prétends pa
78 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
242 irez mon extrême modération. Ceci fait, constatez avec moi que la famille était encore un milieu naturel, donc normatif. Le
79 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
243 açon que le reste, pensez-vous. Il faut avouer qu’ avec ce je ne sais quoi de déclamatoire, de… journalistique, de bedonnant
244 mme vous ne manquerez cependant point de le dire, avec ce sens exquis du cliché qui est un hommage à vos maîtres respectés.
245 d’abord critiquer ce qui est — par la comparaison avec ce qui fut, ou ce qui devrait être ; ensuite, préparer le terrain pou
246 ue d’avoir remplacé les hiérarchies de tradition, avec tout le vaste arrière-fond de poésie et de grandeur que ce mot compor
247 escartes n’a que de lointains rapports de parenté avec ce maigre descendant nommé Rationalisme, produit d’une mésalliance av
248 ant nommé Rationalisme, produit d’une mésalliance avec l’Avarice bourgeoise — et qui sans cesse déroge.
80 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
249 les fois qu’il veut obtenir une grande intensité avec un minimum de moyens. J’en citerai deux exemples : la discipline jésu
250 re sensibilité nous aiderait à retrouver l’accord avec l’ordre naturel. La culture de notre force de pensée nous rendrait un
251 rangent, comme des pavés, ou plutôt des grenades, avec la frousse que ça ne leur éclate dans la main. 15. Cf. ce que dit To
81 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
252 ce que des laideurs et de la prétention. L’autre, avec l’ironie tranquille du bon sens bafoué et qui s’en moque, décrit la s
253 ité de tout cela qui me blesse, la liaison fatale avec la démocratie, de tout ce qui moleste ma liberté et sans doute celle
254 eur force dans les discussions de la tranquillité avec laquelle ils brouillent les faits et les principes. Tourmentés par le
82 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
255 souvenirs de classe. C’est qu’ils les confondent avec ceux de leur enfance et les font indûment participer de la même grâce
256 ente d’Indiens, des petites guerres mystérieuses, avec des ennemis et des alliés imaginaires, des jeux en cachette, odeurs d
257 baignée d’une très vague angoisse que l’on fuyait avec des bonheurs fous dans les bras maternels, ou bien dans ces promenade
258 ance. À 5 ans, j’avais appris à lire, en cachette avec ma sœur aînée. L’année suivante, on me mit à l’école, parce que c’est
259 y a encore des poètes pour nous faire comprendre avec enthousiasme que ces vérités-là n’ont aucune importance.) Quant à l’a
260 t nulle part ailleurs. Nous arrivions dans la vie avec des mentions honorables et une inconcevable gaucherie, c’est-à-dire a
261 ables et une inconcevable gaucherie, c’est-à-dire avec des titres pour mépriser toute valeur simplement humaine, et une hont
262 je les rendis responsables de ma perte de contact avec les réalités les plus élémentaires de la vie.   3. Dans le cas le p
83 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
263 tenant-instituteur qui veut faire de la pédagogie avec sa section. L’instituteur-lieutenant qui veut traiter militairement s
84 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
264 e parti pris ce que j’attaque. L’esprit d’équité, avec son préjugé pacifiste n’est pas toujours l’esprit de vérité, il s’en
265 s. Pendant ce temps elle s’aggrave, et nous voici avec l’héritage de cinquante ans de radicalisme sur les bras. L’écheveau e
266 venu (l’élève examiné) n’a qu’un lointain rapport avec la qualité et la quantité des efforts « fournis » au cours du trimest
267 oyablement aux natures d’exception, et les réduit avec acharnement à son commun dénominateur 4. Nos bourgeois assistent sans
268 l’intérêt. Ils dispensent de tout contact direct avec ce dont ils traitent. Or la valeur éducative des choses n’apparaît qu
269 ’apparaît qu’à celui qui entre en commerce intime avec elles. On apprend plus de deux que de mille, dit un sage oriental don
270 festement à la race dangereuse de ceux qui voient avec leurs yeux d’élèves. Le bon élève est aussi l’élève discipliné. L’éco
271 uction publique ne coïncident qu’accidentellement avec ceux du bon sens. Je m’en tiendrai là, renonçant pour cette fois à dé
85 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
272 ’est-à-dire : en contradiction sur toute la ligne avec l’enseignement officiel. Les promoteurs de ces mouvements tentent la
273 x bambins à marcher en décomposant les mouvements avec l’aide d’un métronome pédagogique. De même, sous le louable prétexte
274 onsomment deux fois plus de machines. Jeu du chat avec la souris. On n’impose plus de résultats, on les fait trouver. Notez
275 attendre, je salue ces jeunes gens qui appliquent avec ferveur les principes de l’école libre, qui se moquent des programmes
86 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
276 lleurs, cette idée que j’ai l’honneur de partager avec mes adversaires se trouve correspondre à des faits patents et simples
277 ans ce monde-là « tout se paye » comme ils disent avec une satisfaction sordide et mal dissimulée. Certes je ne prétends pas
87 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
278 irez mon extrême modération. Ceci fait, constatez avec moi que la famille était encore un milieu naturel, donc normatif. Le
88 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
279 açon que le reste, pensez-vous. Il faut avouer qu’ avec ce je ne sais quoi de déclamatoire, de… journalistique, de bedonnant
280 mme vous ne manquerez cependant point de le dire, avec ce sens du cliché qui est un hommage à vos maîtres respectés. La Démo
281 d’abord critiquer ce qui est — par la comparaison avec ce qui fut ou ce qui devrait être ; ensuite, préparer le terrain pour
282 ue d’avoir remplacé les hiérarchies de tradition, avec tout le vaste arrière-fond de poésie et de grandeur que ce mot compor
283 escartes n’a que de lointains rapports de parenté avec ce maigre descendant nommé Rationalisme, produit d’une mésalliance av
284 ant nommé Rationalisme, produit d’une mésalliance avec l’Avarice bourgeoise — et qui sans cesse déroge.
89 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
285 les fois qu’il veut obtenir une grande intensité avec un minimum de moyens. J’en citerai deux exemples : la discipline jésu
286 re sensibilité nous aiderait à retrouver l’accord avec l’ordre naturel. La culture de notre force de pensée nous rendrait un
287 rangent, comme des pavés, ou plutôt des grenades, avec la frousse que ça ne leur éclate dans la main. 15. Cf. ce que dit To
90 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
288 Smith — je n’avais pas lu de livre où s’exprimât avec une pareille sécurité dans l’insolite, ce qu’il y a en nous à la fois
91 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Kikou Yamata, Saisons suisses (mars 1930)
289 te parenté de l’âme. Kikou Yamata peint la Suisse avec un pinceau « fait du poil de novembre des chamois ». On s’émerveille
290 le maîtrise de sa technique ! Et qui eût pensé qu’ avec un jeu de noirs et de gris l’on pût recréer toute la ferveur d’un cou
92 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
291 ncore une voix nue qui vient de dire ton nom même avec l’accent de notre amour et mon visage est immobile tourné vers l’ombr
93 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
292 blème, d’ailleurs insoluble : « Peut-on discerner avec certitude, après lecture de ses œuvres, si M. Brunschwicg croit ou no
293 sques de son tempérament. Attendons encore un peu avec ceux-là… Enfin, l’ultime raison de ne pas désespérer, cinq ou six poè
294 ouilles. Mais si le sel perd sa saveur, serait-ce avec des pamphlets qu’on la lui rend ? Je le trouve en tout cas bien toniq
94 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
295 entretenir que mes rapports de politesse distante avec les personnes qui ont dit, ne fût-ce qu’une fois en leur vie : « J’ai
296 s lampions et des touffes de gamins qui regardent avec la bouche ce qui se passe à l’intérieur d’une enceinte de toiles tend
297 ch à la basse rugissante, plus traître que nature avec sa large face mangée par une barbe en crin de cheval du diable. L’hér
298 aysans bleu de roi joue sur un rythme impeccable, avec toujours les mêmes notes fêlées et l’accompagnement dans les feuillag
95 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
299 aduit simplement une variation dans mes relations avec le monde. En quoi cette première question est assez indiscrète. II I
96 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
300 — et il analyse les principaux thèmes de l’œuvre avec une intelligence que l’on rencontre bien rarement dans les essais con
301 ne va pas à la cheville de Rimbaud. (Ce n’est pas avec un Dieu pour rire que Rimbaud est aux prises, et il n’a cure de cette
97 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
302 s la lumière fauve d’un soir chaud sur la plaine, avec ses dômes et ses façades exubérantes de reflets, — et déjà nous passo
303 es. (Vue sur des maisons pauvres un peu plus bas, avec du linge dans des courettes poussiéreuses.) On aboutit à une plate-fo
304 ecouvert d’un très beau tapis mince, ou bannière, avec des caractères turcs brodés en or. L’histoire de Gül Baba est raconté
305 l continue de protéger la ville (en collaboration avec saint Gellert, dont la statue colossale, sur un rocher, les bras levé
306 l a pris dans ce monde, — j’entends : leur monde, avec leurs « problèmes du plus haut intérêt », le « prix de l’action » et
307 oresque, ce n’est qu’amour jaloux du merveilleux, avec quoi l’on est trop souvent tenté de confondre le bizarre. C’est le fa
308 plusieurs étages et marches. Deux ou trois tables avec des verres et des bouteilles sont placées au hasard dans l’espace vid
309 basilique sur son rocher. Fraîches, sentant bon, avec des livres sur des divans aux riches couleurs, des boissons préparées
98 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
310 M. André Babelon pour avoir traduit et introduit avec tant de justesse, voire de profondeur, la Mort d’Empédocle. Cette tra
311 s les mesures de l’esprit humain, parle aux dieux avec orgueil, et finit par succomber à son « hybris » : il se jette dans l
312  » : il se jette dans l’Etna pour mieux communier avec la divine Nature. Mythe grec, mais devenu, par excellence, germanique
313 uleusement les « blancs » que Hölderlin indiquait avec précision au milieu de vers à peine ébauchés, — quelques mots isolés,
99 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
314 autres ont des yeux de mer. Des grâces d’amazones avec un coup de talon qui les secoue jusqu’à la chevelure. Graves entre le
315 ulation des rubans de vents chauds sur la plaine, avec des éloignements et des retours, des enroulements et déroulements rap
316 la mélancolie même est passionnée. Elles chantent avec le corps entier — non pas avec les bras, comme on chante du Verdi, — 
317 ée. Elles chantent avec le corps entier — non pas avec les bras, comme on chante du Verdi, — elles ont des mouvements vifs d
318 ent par goût d’en bien parler. Les Suisses aiment avec une bonne ou une mauvaise conscience. À Vienne on voit des couples qu
319 ylvanie au sortir de la gare de Budapest, devient avec la plaine une Symphonie-Dichtung borodinesque, mais l’erreur n’est im
320 depuis un moment ne redescend plus : il gouverne avec une vertigineuse docilité dans les voies d’un amour ineffable et se p
321 té dans les voies d’un amour ineffable et se perd avec lui vers le désert et ses mirages. On ne sait d’où tu viens, tu ne sa
322 be à l’excès du sommeil) — et me voici plus seul, avec une nostalgie qui ne veut pas de la romance à mon oreille d’un violon
323 es, c’est pourquoi je nageais à brasses prudentes avec , aux jambes, l’imperceptible angoisse de rencontrer une onde trop lég
324 dis que s’y baigner est une règle de savoir-vivre avec la Nature. Lac doré, horizon de collines pointues, rives basses, verd
325 la pente de mon esprit, et tout en le parcourant avec une soif qui annonçait le désert, je traçais des plans d’œuvres sablo
326 ie et les fakirs débordés. L’hypocrisie s’en tire avec une volte-face.) Quelle heure est-il ? La Lune se tient assez bien de
327 ne vaste licence poétique… (Voici bien la fatigue avec son jeu des définitions)… pas de but. — C’est vous qui le dites ! — V
328 : n’est-il pas cet Objet qui n’ait rien de commun avec ce que tu sais de toi-même en cette vie ? Mais le voir, ce serait mou
100 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
329 omme on dirait en style sportif — c’est l’aisance avec laquelle il aborde un Pater, un George non pas autrement qu’il n’abor
330 sens chez tant d’autres émoussé, et qu’il exerce avec une intelligence et une autorité aujourd’hui sans secondes : le sens