1
cochon, saligaud ! » Il l’apostrophait ainsi tout
bas
, sur un ton révérenciel, et comme on déroule une litanie. Sous les gr
2
ons maintenant le sentier du bord du fleuve, plus
bas
que la Promenade désertée. Sur les eaux, comme immobiles, des nuages
3
tes l’emportent peu à peu, une aspiration vers le
bas
produit une agitation accélérée et folle, puis tout finit dans un râl
4
t, ces œillères géantes aux pensées, le ciel trop
bas
d’un rêve sans issue, pesant comme l’envie d’un sommeil sans fin… J’a
5
n flanc déjà meurtri, la suivaient en hurlant : «
Bas
-toi là, bas-toi là ! »… Est-il plus atroce spectacle que celui d’une
6
meurtri, la suivaient en hurlant : « Bas-toi là,
bas
-toi là ! »… Est-il plus atroce spectacle que celui d’une maîtresse ja
7
gner, veut nous l’imposer pour quelles fins assez
basses
, nous le savons… Mais pour Aragon, ce n’est point façon de parler. So
8
raison. Et avec Aragon lorsqu’il vous crie : « À
bas
le clair génie français. » Alors la voix de Rimbardk à la cantonade :
9
tu dans laquelle on m’avait emprisonné c’était un
bas
opportunisme social, résultante des paresses accumulées de tous les c
10
exte publié place également un appel de note plus
bas
dans le paragraphe, après « Narcisse », sans qu’on sache s’il s’agit
11
emps de se désintéresser simplement des buts — si
bas
soient-ils — d’une civilisation sous le poids de laquelle nous risquo
12
ndent indéfiniment — c’est un ciel suspendu assez
bas
sur nos têtes. Lumière orangée, tamisée ; un piano dissimulé joue trè
13
mme une nuée d’insectes affolés. Les maisons sont
basses
, couvertes du haut en bas d’affiches rouges et jaunes et d’inscriptio
14
s maisons. Il voyait des prairies et des collines
basses
, de l’autre côté de l’eau jaune et verte… Quel est donc ce sommeil «
15
: des aboiements fous et une effusion de lumière
basse
, rougeoyante, campagnarde. ⁂ La sauce est au rôti ce que le style à l
16
onne sourdement sous les coups d’un Kühnrich à la
basse
rugissante, plus traître que nature avec sa large face mangée par une
17
tite maison du colonel en retraite a des fenêtres
basses
, mais défendues par des rosiers sauvages. Laquelle des trois filles e
18
, des incantations tout juste bonnes à évoquer la
basse
pègre du monde spirituel. Ce n’est pas en détraquant nos sens ou notr
19
rmantes. (Vue sur des maisons pauvres un peu plus
bas
, avec du linge dans des courettes poussiéreuses.) On aboutit à une pl
20
les rues vides sous la pluie étrangère. Une porte
basse
s’ouvre sur un long corridor hanté d’ombres drapées, qui ne sont pas
21
le aux rues de terre brûlante, aux maisons jaunes
basses
, ville sans ombre, sans arbres, et nous montons vers la maison du poè
22
t qui sont les plus émouvants, entre des collines
basses
grattées par les vents, aux arbres rares, mais aux replis si doucemen
23
n se cabre le rythme, avant la chute stridente et
basse
, prolongée. Peut-être ce soir-là, ai-je compris la Grande Plaine, et
24
ale dont l’approche déjà fait grésiller les notes
basses
du cymbalum, — et maintenant ferme les yeux sous la vague toujours un
25
re. Lac doré, horizon de collines pointues, rives
basses
, verdoyantes, toutes fraîches de musiquettes et de baigneuses ; quais
26
la nuit, j’ai rôdé dans la campagne aux collines
basses
, d’apparence rocheuse — ce sont des restes de volcans — blanches sous
27
qués de petits arbres et d’un désordre de maisons
basses
, les dernières de la ville de Debrecen, au bord de la Grande Plaine e
28
ire plutôt qu’il y remonte. Son art vient de plus
bas
, des origines, des éléments créateurs de sa race. Il a cette même len
29
jusqu’à la mort ? L’homme ne peut juger que plus
bas
que lui. C’est-à-dire qu’il n’en a pas le droit. Certes, il est d’aut
30
e (et mal) contre les « risques-vie », livrée aux
basses
rigueurs d’un cadre policier. Que vivre soit un choix, une partialité
31
ndent indéfiniment — c’est un ciel suspendu assez
bas
sur nos têtes. Lumière orangée, tamisée ; un piano dissimulé joue trè
32
levée, et devant le piano, assis sur un tabouret
bas
— le pan de l’habit repose sur le parquet — quelqu’un qui ressemble à
33
cte d’écrire… Moi je suis dans les buis, près des
basses
du petit orchestre, avec des écharpes et du sentiment. (Vu de près, l
34
rmantes. (Vue sur des maisons pauvres un peu plus
bas
, avec du linge dans des courettes poussiéreuses.) On aboutit à une pl
35
les rues vides sous la pluie étrangère. Une porte
basse
s’ouvre sur un long corridor hanté d’ombres drapées, qui ne sont pas
36
le aux rues de terre brûlante, aux maisons jaunes
basses
, ville sans ombre, sans arbres, et nous montons vers la maison du poè
37
t qui sont les plus émouvants, entre des collines
basses
grattées par les vents, aux arbres rares, mais aux replis si doucemen
38
n se cabre le rythme, avant la chute stridente et
basse
, prolongée. Peut-être ce soir-là, ai-je compris la Grande Plaine, et
39
ale dont l’approche déjà fait grésiller les notes
basses
du cymbalum, — et maintenant ferme les yeux sous la vague toujours un
40
re. Lac doré, horizon de collines pointues, rives
basses
, verdoyantes, toutes fraîches de musiquettes et de baigneuses ; quais
41
la nuit, j’ai rôdé dans la campagne aux collines
basses
, d’apparence rocheuse — ce sont des restes de volcans — blanches sous
42
qués de petits arbres et d’un désordre de maisons
basses
, les dernières de la ville de Debrecen, au bord de la Grande Plaine e
43
s maisons. Il voyait des prairies et des collines
basses
, de l’autre côté de l’eau jaune et verte… Quel est donc ce sommeil «
44
onne sourdement sous les coups d’un Kühnrich à la
basse
rugissante, plus traître que nature avec sa large face mangée par une
45
tite maison du colonel en retraite a des fenêtres
basses
, mais défendues par des rosiers sauvages. Laquelle des trois filles e
46
du bonheur de respirer. Combien j’aime ces ciels
bas
et traînants. Le beau temps n’est pas toujours le bon, si l’expressio
47
mou. Le silence grandit ; cris de pics, vibration
basse
des cylindres. On voit paraître de plus hauts arbres et bientôt un va
48
: des aboiements fous et une effusion de lumière
basse
, rougeoyante, campagnarde. ⁂ La sauce est au rôti comme le style à la
49
levée, et devant le piano, assis sur un tabouret
bas
— le pan de l’habit repose sur le parquet — quelqu’un qui ressemble à
50
cte d’écrire… Moi je suis dans les buis, près des
basses
du petit orchestre, avec une écharpe et du sentiment. (Vu de près, le
51
rmantes. (Vue sur des maisons pauvres un peu plus
bas
, avec du linge dans des courettes poussiéreuses.) On aboutit à une pl
52
les rues vides sous la pluie étrangère. Une porte
basse
s’ouvre sur un long corridor hanté d’ombres drapées, qui ne sont pas
53
le aux rues de terre brûlante, aux maisons jaunes
basses
, ville sans ombre, sans arbres, et nous montons vers la maison du poè
54
t qui sont les plus émouvants, entre des collines
basses
grattées par les vents, aux arbres rares, mais aux replis si doucemen
55
n se cabre le rythme, avant la chute stridente et
basse
, prolongée. Peut-être ce soir-là, ai-je compris la Grande Plaine, et
56
ale dont l’approche déjà fait grésiller les notes
basses
du cymbalum —, et maintenant ferme les yeux sous la vague toujours un
57
re. Lac doré, horizon de collines pointues, rives
basses
, verdoyantes, toutes fraîches de musiquettes et de baigneuses ; quais
58
la nuit, j’ai rôdé dans la campagne aux collines
basses
, d’apparence rocheuse — ce sont des restes de volcans — blanches sous
59
qués de petits arbres et d’un désordre de maisons
basses
, les dernières de la ville de Debrecen, au bord de la Grande Plaine e
60
mou. Le silence grandit ; cris de pics, vibration
basse
des cylindres. On voit paraître de plus hauts arbres et bientôt un va
61
s maisons. Il voyait des prairies et des collines
basses
, de l’autre côté de l’eau jaune et verte… Quel est donc ce sommeil «
62
onne sourdement sous les coups d’un Kühnrich à la
basse
rugissante, plus traître que nature avec sa large face mangée par une
63
tite maison du colonel en retraite a des fenêtres
basses
, mais défendues par des rosiers sauvages. Laquelle des trois filles e
64
du bonheur de respirer. Combien j’aime ces ciels
bas
et traînants. Le beau temps n’est pas toujours le bon, si l’expressio
65
sous mes pieds nus. À ma hauteur, et un peu plus
bas
, et puis beaucoup plus bas dans les buildings voisins séparés de ma t
66
auteur, et un peu plus bas, et puis beaucoup plus
bas
dans les buildings voisins séparés de ma terrasse par un gouffre prof
67
e orangée vient râper doucement le crépi des murs
bas
, sur la terrasse toute voisine. Un autre jour, le même amour, mais le
68
une terrasse dormante, deux ou trois étages plus
bas
, quelqu’un sortait en robe de chambre, un vieux monsieur, pour arrose
69
qu’une couche de nuages. Trois-mille mètres plus
bas
paraît une surface bleue, comme un papier grenu ponctué de défauts bl
70
s des rues sur ces maisons jaunes ou grises et si
basses
. Je cherche à voir, le nez contre la vitre, et tout d’un coup : rue C
71
er Couvet pour Neuchâtel, le « Vallon » pour le «
Bas
», l’école pour les vacances. C’était fuir et trahir en son cœur le c
72
’a prononcé un mot plus haut que l’autre, ou plus
bas
, de plus près ? J’ai vu percer quelques poètes à nos vitrines de libr
73
13 : « Combien j’aime ce lac tranquille aux rives
basses
, peuplé de mouettes, où mon regard ni ma pensée ne se heurte à rien d
74
déployer sans se perdre, la méditation des ciels
bas
, la passion des orages complets, et la peine une baie secrète, où les
75
aux de la baie. Des nuées menaçantes courent très
bas
, tirant des pluies au large, et le cœur du jeune homme bondit dans sa
76
édé ! Le lac était d’un bleu très sombre, le ciel
bas
, des éclairs de chaleur palpitaient dans la nue, et le jeune homme sa
77
s de sapins majestueux et coupés çà et là de murs
bas
faits de grosses pierres entassées avec art. Nous passions les clédar
78
ent avec un peu d’aisance. Cette émulation par le
bas
pourrait être arrêtée par les instituteurs. Il suffirait de renverser
79
du monde. La qualité des traductions du latin, du
bas
latin et de l’italien dont ce livre est abondamment orné permettra de
80
, fraction de l’hitlérisme qui prétend faire main
basse
sur les églises et utiliser la religion aux fins de la renaissance ge
81
ictimes et complices. On reconnaît ici le cri : À
bas
les Voleurs !, mot d’ordre des troupes fascistes ces dernières semain
82
t guère plus que celle du bourgeois attaché à son
bas
de laine ou prisonnier des assurances. Pour nous, la liberté ne consi
83
la façon la plus sage de supporter les maux de ce
bas
monde tel qu’il est ! L’Église, par la voix de ses évêques, tentera d
84
haut. Pas trop haut — erreur romantique — ni trop
bas
— erreur soviétique. Mais bien à hauteur d’homme, et c’est la vérité
85
t de vue économique, il se réduit à la défense du
bas
de laine. Mais on ne se défend bien qu’en attaquant. Les discours de
86
t votre courage ? N’aurez-vous jamais que le plus
bas
? Ne penserez-vous jamais à ceux qui ont besoin de comprendre le mond
87
est dire qu’elle triomphe en général au terme des
basses
époques théologiques. 3. Jésus de Nazareth, mythe ou histoire ? ch
88
et de ses rêves. Elle pense trop haut, agit trop
bas
: c’est qu’elle a perdu la mesure. Elle a perdu le sens du niveau pro
89
s divinisées, toutes les idolâtries flatteuses ou
basses
ou généreuses, pour lesquelles les hommes s’entretuent : capitalisme
90
t guère plus que celle du bourgeois attaché à son
bas
de laine ou prisonnier des assurances. Pour nous, la liberté ne consi
91
et de ses rêves. Elle pense trop haut, agit trop
bas
: c’est qu’elle a perdu la mesure. Elle a perdu le sens du niveau pro
92
s divinisées, toutes les idolâtries flatteuses ou
basses
ou généreuses, pour lesquelles les hommes s’entretuent : capitalisme
93
t guère plus que celle du bourgeois attaché à son
bas
de laine ou prisonnier des assurances. Pour nous, la liberté ne consi
94
atteintes. Dans ce même livre, quatre pages plus
bas
, j’en trouve un autre exemple : Nietzsche croit découvrir que la noti
95
nsifs et soigneusement vidés de toute espèce de «
basse
» réalité qui alimentent les discours des parlements et des académies
96
s ouvrages impérissables faudra-t-il réserver son
bas
de laine ? N’est-ce pas pour les plus périssables choses que nous dép
97
étachée, un refuge hors de la réalité médiocre et
basse
. Pour Guisan, l’esprit c’était l’acte, l’aide effective apportée hic
98
ire plutôt qu’il y remonte. Son art vient de plus
bas
, des origines créatrices de sa race. Il a cette lenteur qu’impose la
99
me au Plan n’est pas un art, mais une forme assez
basse
de propagande politique, et de publicité industrielle. La seule litté
100
cieux, en bas sur la terre, et dans les eaux plus
bas
que la terre. » Cela condamne toute espèce d’art plastique. « Tu n’au
101
me au Plan n’est pas un art, mais une forme assez
basse
de propagande politique et de publicité industrielle. La seule littér
102
e font une gloire de découvrir des déterminations
basses
ou hautes selon qu’il faut juger, respectivement, d’un miracle ou d’u
103
cieux, en bas sur la terre, et dans les eaux plus
bas
que la terre. » Cela condamne toute espèce d’art plastique. « Tu n’au
104
me au Plan n’est pas un art, mais une forme assez
basse
de propagande politique et de publicité industrielle. La seule littér
105
e font une gloire de découvrir des déterminations
basses
ou hautes selon qu’il faut juger, respectivement, d’un miracle ou d’u
106
u Centre et du Nord ne pouvant fournir le blé aux
bas
prix de l’Afrique, il fallut s’orienter vers des cultures spécialisée
107
mmune mesure) fut la puissance matérielle la plus
basse
, et dont le moyen fut le bureaucratisme. Cette civilisation justifiai
108
s stabilisèrent leur production à un niveau assez
bas
. Les « maîtres » se constituèrent en une classe toujours plus jalouse
109
aine (un seul étage) ou plutôt c’est deux maisons
basses
réunies par une longue galerie, le tout accoté à une falaise de la To
110
eux-sombres-et-populeux où il faut pénétrer l’âme
basse
et la petite enveloppe à la main. Tant d’autres disent : « Allons-nou
111
e qui sait calculer, faire son budget, bourrer le
bas
de laine et nourrir la bouteille aux pièces de dix sous. Une chose es
112
astels et quelques cheminées d’usines grattent le
bas
d’un grand ciel jaune. On distingue à peine le village de N. parmi le
113
penser que ces « illettrés » sont peut-être moins
bas
que ces « assurés ». Ce peuple à la retraite qui meurt en rouspétant
114
e de l’art humain ». Voilà qui met notre art bien
bas
. Et ce n’est pas seulement une politique qui se trouve jugée par l’av
115
s policières ». On la considère comme une passion
basse
et vulgaire, ou comme une nécessité désespérée à laquelle il faut rec
116
auds s’y sont mis. Un vieux mâle coasse des notes
basses
, et le chœur lui répond deux octaves au-dessus. Toujours ces luttes d
117
ns assis derrière eux. Au fond, sur deux armoires
basses
siégeaient une dizaine d’hommes. Deux ou trois coiffes de paysannes s
118
eule obstination de l’instinct, au niveau le plus
bas
où l’homme puisse vivre sans misère, sans ambitions, sans rêves, sans
119
eux-sombres-et-populeux où il faut pénétrer l’âme
basse
et la petite enveloppe à la main. Tant d’autres disent : allons-nous-
120
u’ascétique. Dans le chai, à la porte un peu trop
basse
, règne une pénétrante odeur de laurier. 10 novembre Ce journal n’au
121
dire, à tenir pour vrai ce que l’on juge le plus
bas
. Ainsi l’on en vient peu à peu, par désir de se montrer original, à t
122
tites dunes broussailleuses qui ferment l’horizon
bas
. Peu de terre et beaucoup de ciel, et partout cette humide lumière bl
123
u’ascétique. Dans le chai, à la porte un peu trop
basse
, règne une pénétrante odeur de laurier. On distingue dans l’ombre des
124
lage apparaît fantastique : les becs de gaz, très
bas
, éclairent quelques façades blanches, carrés et rectangles détachés v
125
i, vaguement américain et militaire, sous un ciel
bas
couleur d’acier où rien ne bougeait, et voilà tout d’un coup cet orag
126
la présence d’un destin. Voici l’île : une plage
basse
, quelques pins, deux ou trois baraques. Nous traînons nos valises le
127
ons de longs villages blancs et bleus aux maisons
basses
, des champs pauvres, des landes où le soleil qui reparaît fait brille
128
ontal. Des voiles ocrées passent au ras des dunes
basses
qui ondulent à peine, en demi-cercle devant nous, marquant la fin des
129
eux-sombres-et-populeux où il faut pénétrer l’âme
basse
et la petite enveloppe à la main. Tant d’autres disent : Allons-nous-
130
tites dunes broussailleuses qui ferment l’horizon
bas
. Peu de terre et beaucoup de ciel, et partout cette humide lumière bl
131
u’ascétique. Dans le chai, à la porte un peu trop
basse
, règne une pénétrante odeur de laurier. On distingue dans l’ombre des
132
préfère sans doute appeler moyen ce qui est très
bas
— pour se sentir un peu au-dessus… 19 novembre 1933 Premiers c
133
ns assis derrière eux. Au fond, sur deux armoires
basses
, siégeaient une dizaine d’hommes. Deux ou trois coiffes de paysannes
134
eule obstination de l’instinct, au niveau le plus
bas
où l’homme puisse vivre sans misère, sans ambitions, sans rêves, sans
135
bâton, et commence d’une voix posée, monotone et
basse
: — C’était le 26 de juillet, l’anniversaire de ma défunte mère. Le m
136
e qui sait calculer, faire son budget, bourrer le
bas
de laine et nourrir la bouteille aux pièces de dix sous. Une chose es
137
astels et quelques cheminées d’usines grattent le
bas
d’un grand ciel jaune. On distingue à peine le village de N. parmi le
138
d nombre. Il faut partir d’ici, du niveau le plus
bas
, du canevas brut et plein de trous de l’existence dépouillée… …Dépoui
139
penser que ces « illettrés » sont peut-être moins
bas
que ces « assurés ». Ce peuple à la retraite qui meurt en rouspétant
140
auds s’y sont mis. Un vieux mâle coasse des notes
basses
, et le chœur lui répond, deux octaves au-dessus. Toujours ces luttes
141
cieux, en bas sur la terre, et dans les eaux plus
bas
que la terre. » Cela condamne toute espèce d’art plastique. « Tu n’au
142
rvir comme d’un prétexte pour légitimer des coups
bas
. Discours à part, que fait-on depuis un mois pour préparer les voies
143
e ministres. Le Parti communiste fait crier : « À
bas
Blum ! » au Vélodrome d’Hiver, et le lendemain, fait publier par Ce S
144
lage apparaît fantastique : les becs de gaz, très
bas
, éclairent quelques façades blanches, carrés et rectangles détachés v
145
n passionnée qu’exerce une religion naissante, si
basse
qu’elle soit, sur les masses décomposées par des siècles d’individual
146
al qu’on admire en Allemagne puisse être obtenu à
bas
prix, par des méthodes plus ou moins « habiles », ou « rationnelles »
147
e aux rues de terre brûlante, aux maisons jaunes,
basses
, ville sans ombre, sans arbres, et nous montons vers la maison du poè
148
te charade : mon premier est ce qu’il y a de plus
bas
; mon second ce qu’il y a de plus haut ; mon tout est peut-être un at
149
tif », teint pâle, lunettes, une lourdeur dans le
bas
du visage10. Avant 1933, on ne le recevait plus dans la société de la
150
n passionnée qu’exerce une religion naissante, si
basse
qu’elle soit, sur les masses décomposées par des siècles d’individual
151
al qu’on admire en Allemagne puisse être obtenu à
bas
prix, par des méthodes plus ou moins « habiles », ou « rationnelles »
152
n passionnée qu’exerce une religion naissante, si
basse
qu’elle soit, sur les masses décomposées par des siècles d’individual
153
més. Mais quand la Science vous dit de porter des
bas
de laine, la Mode vous impose des bas de soie. Les romans et les film
154
porter des bas de laine, la Mode vous impose des
bas
de soie. Les romans et les films nous enfièvrent d’une nostalgie d’am
155
que la masse allemande, imitant au niveau le plus
bas
l’évolution des romantiques cherche à récupérer son unité perdue dans
156
du héros, la couleur sombre de sa vie, et le ciel
bas
d’orage qui couvre la légende. Le roi Marc de Cornouailles, frère de
157
oyons tenir une explication de ces faits. Le plus
bas
nous paraît le plus vrai. C’est la superstition du temps, la manie de
158
pousse vers le haut, et rien ne l’attire vers le
bas
… » (Maximes.) Le troubadour Arnaut Daniel parlait aussi de cet « excè
159
pousse vers le haut, et rien ne l’attire vers le
bas
», disait saint Jean de la Croix, et cela « parce qu’il se tient au c
160
u pouvoir « expliquer » le plus élevé par le plus
bas
, la mystique pure par la passion humaine. Elle a fondé cette « scienc
161
ujours le débat au bénéfice de ce qui est le plus
bas
. Prenons le cas des métaphores : on dit d’un goût qu’il est amer mais
162
91. Ce n’est pas évident pour Eckhart (voir plus
bas
, chap. iii) mais bien pour sainte Thérèse qui y insiste en toute occa
163
« maladie de l’âme » — se transmettra aux parties
basses
de la littérature française : gauloiserie, gaillardise, rationalisme
164
ouffrir les maux dont je me plains », dit-il plus
bas
. C’est donc la honte qui est cause de son mensonge. En vérité, il sou
165
ssement. Mais nous avons des devoirs sacrés en ce
bas
monde. Il ne nous reste plus rien que la confiance la plus parfaite l
166
émons passent à côté de lui et disparaissent plus
bas
, dans l’ombre, en criant. La lumière faiblit de nouveau jusqu’à la qu
167
t d’un coup leurs hallebardes avec un mugissement
bas
et bref.) Aux armes ! Chœur des puissances. Nuit de colère et de
168
pape ! Les compagnons. — Hou ! Hou ! Hou ! À
bas
les tyrans ! Altinghausen. — Et vous ! Vous proclamez de beaux pr
169
Cris des compagnons. — Assez de par-lottes ! À
bas
les vieil-lards ! Nous vou-lons un chef ! Waldmann. — Soldats, ré
170
du héros, la couleur sombre de sa vie, et le ciel
bas
d’orage qui couvre la légende. Le roi Marc de Cornouailles, frère de
171
oyons tenir une explication de ces faits. Le plus
bas
nous paraît le plus vrai. C’est la superstition du temps, la manie de
172
Les érudits commentent : le pauvre troubadour, de
basse
extraction sociale en général, s’est épris de la femme d’un haut baro
173
pousse vers le haut, et rien ne l’attire vers le
bas
… » (Maximes.) Le troubadour Arnaut Daniel parlait aussi de cet « excè
174
pousse vers le haut, et rien ne l’attire vers le
bas
», disait saint Jean de la Croix, et cela « parce qu’il se tient au c
175
u pouvoir « expliquer » le plus élevé par le plus
bas
, la mystique pure par la passion humaine. Elle a fondé cette « scienc
176
ujours le débat au bénéfice de ce qui est le plus
bas
. Prenons le cas des métaphores : on dit d’un goût qu’il est amer mais
177
109. Ce n’est pas évident pour Eckhart (voir plus
bas
, chap. 3) mais bien pour sainte Thérèse qui y insiste en toute occasi
178
« maladie de l’âme » — se transmettra aux parties
basses
de la littérature française : gauloiserie, gaillardise, rationalisme,
179
ouffrir les maux dont je me plains », dit-il plus
bas
. C’est donc la honte qui est cause de son mensonge. En vérité, il sou
180
ssement. Mais nous avons des devoirs sacrés en ce
bas
monde. Il ne nous reste plus rien que la confiance la plus parfaite l
181
oyons tenir une explication de ces faits. Le plus
bas
nous paraît le plus vrai. C’est la superstition du temps, la manie de
182
Les érudits commentent : le pauvre troubadour, de
basse
extraction sociale en général, s’est épris de la femme d’un haut baro
183
pousse vers le haut, et rien ne l’attire vers le
bas
… » (Maximes.) Le troubadour Arnaut Daniel parlait aussi de cet « excè
184
pousse vers le haut, et rien ne l’attire vers le
bas
», disait saint Jean de la Croix, et cela « parce qu’il se tient au c
185
u pouvoir « expliquer » le plus élevé par le plus
bas
, la mystique pure par la passion humaine. Elle a fondé cette « scienc
186
ujours le débat au bénéfice de ce qui est le plus
bas
. Prenons le cas des métaphores : on dit d’un goût qu’il est amer mais
187
99. Ce n’est pas évident pour Eckhart (voir plus
bas
, chap. 4) mais bien pour sainte Thérèse qui y insiste en toute occasi