1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
1 ’illustration à sa défense de la poésie pure. Les beautés que j’y vois ne me seraient-elles perceptibles que par le fait d’une
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Prévost, Tentative de solitude (septembre 1925)
2 , puissante de sûreté et d’évidence, elle a cette beauté froide et massive d’un théorème de Spinoza. Une ironie dure, la densi
3 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
3 ensonge, autant qu’une politesse, leur paraît une beauté  », c’est pour affirmer par contraste une « préférence irréductible po
4 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
4 es poètes… Mais ce pays tout entier pâmé dans une beauté que saluent tant de souvenirs n’a d’autre nom que celui de l’instant,
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Billets aigres-doux (janvier 1927)
5 ssants Des bouquets de vagues brumes. Insulter ta beauté froide ? Oui, mais à qui s’adresser. Automne au sourire absent, Or lu
6 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
6 stallisation une fièvre d’imagination qui orne de beautés illusoires l’objet de l’amour. Mais les jeunes gens de ce temps ne cu
7 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Lecache, Jacob (mai 1927)
7 livre dur et sans grâces, qui ne manque pas d’une beauté assez brutale, pour nous choquer et s’imposer pourtant. M. Lecache pr
8 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Éluard, Capitale de la douleur (mai 1927)
8 de couleur, plus sentimental que cruel. « J’ai la beauté facile et c’est heureux. » Il y a aussi un certain tragique, mais au
9 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
9 approcherait qu’avec un sentiment religieux de la beauté . Mais je crois que l’Orient est devenu fou. Il ne comprend plus rien.
10 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
10 ange de pensées au même titre avec une amie d’une beauté de plus en plus frappante, il croit saisir dans un regard de cette fe
11 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
11 de tous bords. Je voudrais souligner seulement la beauté de l’effort désintéressé de Julien Benda, et l’obligation où nous som
12 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
12 pport du xixe siècle. Ils ne parviennent ni à la beauté ni à l’utilité, et ils sont déjà démodés. On dit que le style 1880 n’
13 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
13 pport du xixe siècle. Ils ne parviennent ni à la beauté ni à l’utilité, et ils sont déjà démodés. On dit que le style 1880 n’
14 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Kikou Yamata, Saisons suisses (mars 1930)
14 au bruit d’ailes me fait un ciel » — la vaporeuse beauté du lac de Neuchâtel. Mlle Kikou Yamata a su le voir aussi « gris et a
15 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
15 mbes de dormeuses ; il faudrait réveiller tant de beautés redoutables pour atteindre la dernière chaise libre. En bas, il y a j
16 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
16 l’avant, nous n’avons pas peur d’essayer vers la beauté de nouvelles routes. On nous connaît mal. Derrière le mur de notre ma
17 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
17 action, arrêtons-nous quelques instants devant la beauté singulière de l’âme qu’elle révèle. Une âme qui sent tout avec force
18 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
18 approcherait qu’avec un sentiment religieux de la beauté . Mais je crois que l’Occident est devenu fou. Il ne comprend plus rie
19 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
19 mbes de dormeuses ; il faudrait réveiller tant de beautés redoutables pour atteindre la dernière chaise libre. En bas, il y a j
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
20 mbes de dormeuses ; il faudrait réveiller tant de beautés redoutables pour atteindre la dernière chaise libre. En bas, il y a j
21 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
21 rore boréale nous avait arrêtés, non point que sa beauté nous eût cloués sur place, mais parce qu’elle provoquait des tempêtes
22 y. Paris a reculé d’un siècle, en direction d’une beauté oubliée. Plus Suisse que nature 7 avril 1946 — Que la Suisse so
22 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
23 je voulais vous citer non seulement à cause de sa beauté (et parce qu’il faut faire un sort à ces choses-là quand on en trouve
23 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
24 rite d’ailleurs d’être citée aussi, pour sa seule beauté  : Lequel nous vaudra donc mieux, qu’un loup dévore notre charogne ou
24 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
25 ugustin qui, plus que tout autre, a parlé de la «  beauté  » de Dieu, savait que vision et amour sont un seul acte et une seule
26 lui qui vous aime. Ah je vous ai trop tard aimée, beauté toujours ancienne et toujours nouvelle, je vous ai trop tard aimée… »
25 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
27 . Dans un cadre chargé d’histoire et rayonnant de beauté , au bord de la Seine royale, les enchantements et les tentations fero
26 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
28 st le premier défenseur de l’expériencev. Mais la beauté des textes cités fait pardonner bien volontiers cette erreur de class
27 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). « Le plus beau pays du monde » (octobre 1935)
29 oins qu’il n’ait une conception conquérante de la beauté  ?). « Démodé » : on se demande dans quel pays. « Pacifiste » ? Aujour
30 à cette conclusion : il y a dans ce pays plus de beauté que dans tel et tel autre. C’est tout au contraire exprimer un refus
28 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Les mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (2 novembre 1935)
31 est le premier défenseur de l’expérience. Mais la beauté des textes cités fait pardonner bien volontiers cette erreur de class
29 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
32 terait comme l’Aspiration d’un homme saisi par la beauté , et le temps immobile s’abîmerait dans l’amen éternel. Æternitas non
30 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
33 fet, dit M. Monod, « l’athéisme n’explique pas la Beauté , la Joie, l’Amour, la Sainteté. Il se brise contre le problème du Bie
31 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
34 mirateurs, combien co-naissent à la raison de ses beautés , énoncée dans l’Art poétique ? De cet ouvrage très sévère, et sublime
32 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
35 es se font un langage sans règles et souvent sans beauté , inhabile à traduire les vérités spirituelles, qu’on en vient donc à
33 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
36 ant ses grands symboles de vérité, de force et de beauté . (Philosophes, savants et artistes.) À partir du xixe siècle, on voi
34 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
37 où on les a tenus de l’incommensurable, éternelle beauté de l’acte qui soudain, tendresse infime ou révolte démente, pourrait
35 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
38 es se font un langage sans règles et souvent sans beauté , inhabile à traduire les vérités spirituelles, qu’on en vient donc à
36 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
39 ant ses grands symboles de vérité, de force et de beauté . (Philosophes, savants et artistes.) À partir du xixe siècle, on voi
37 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
40 où on les a tenus de l’incommensurable, éternelle beauté de l’acte qui soudain, tendresse infime ou révolte démente, pourrait
38 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Chançay (mars 1937)
41 chement des prises humaines. 2. De l’art et de la beauté . La beauté étant considérée tout simplement comme le produit réussi d
42 prises humaines. 2. De l’art et de la beauté. La beauté étant considérée tout simplement comme le produit réussi de l’art, — 
39 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
43 ue la neutralité nous est due, comme l’air et les beautés de la nature. Privilège inconditionnel, nous laissant au surplus le d
40 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Lectures dirigées dans le IIIe Reich (15 décembre 1937)
44 s titres contenant le mot ou l’idée de race : La Beauté nordique ; Art et race ; Le visage des chefs allemands (22e mille) ;
41 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
45 e de ces courettes charmantes qui sont la secrète beauté des habitations de l’île : toutes claires et propres, tapissées de gl
42 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
46 populeuses. Pour la première fois, je trouve une beauté à ces façades monotones, animées de lumières çà et là, de linges qui
47 tématique d’anéantir le vrai tragique, les vraies beautés et les vraies hontes dans l’existence monotone des « classes ». Il me
48 faiblesse offerte au moins autant que par quelque beauté entrevue. Et je me répétai : « Oublie tout ce que tu vois et tiens-to
49 ton être intérieur. » Je voyais la laideur et la beauté des hommes, mais je me souvenais de cette « révélation » : Tu aimeras
43 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
50 mécano épouser l’héritière87. De même, le Prix de Beauté a quelque chance de devenir comtesse ou milliardaire. C’est une « ada
51 mage de la Mère, ce qui les tyrannise, c’est la «  beauté standard ». De nos jours — et ce n’est qu’un début —, un homme qui se
52 rs tournent à leur détriment. Le mari souffre des beautés qu’il aperçoit à d’autres femmes, et dont la sienne se trouve privée
44 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse à l’enquête « Littérature et christianisme » (20 novembre 1938)
53 Ramuz) ne cherche pas à persuader le public de la beauté de sa religion, mais cherche à exprimer l’humain dans sa réalité tota
45 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
54 réalité d’un nombre fini de facteurs : caractère, beauté , fortune, rang social… Mais pour peu que se précisent les exigences i
46 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
55 Juan cherchant partout son idéal, son « type » de beauté féminine (souvenir inconscient de la mère) — trop vite séduit par la
47 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
56 nsensible à « cette éloquence passionnée, à cette beauté intérieure », que je tiens tout cela pour une « conception dépassée »
57 nsensible à cette éloquence passionnée et à cette beauté intérieure, si je croyais cette conception dépassée, je n’aurais pas
48 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
58 ce qui n’importe pas dans le cas du mythe : sa «  beauté  », ou sa « vraisemblance », et toutes ses qualités de réussite singul
59 Ma seconde raison n’est pas d’un défenseur de la beauté , même maudite, mais d’un homme qui a le goût d’y voir clair, de prend
60 n certains auteurs, c’est aussi qu’elle admire la beauté du jeune homme, à ce moment.) Tristan et la princesse voguent vers le
61 ser, au-delà de la mer, « pour son nom et pour sa beauté  »7 une autre Iseut, l’Iseut « aux blanches mains ». Et en effet, Tris
62 seut aux blanches mains « pour son nom et pour sa beauté  ». Maintenant, ces « raisons » mises à part — nous aurons l’occasion
63 an épouse l’autre Iseut « pour son nom et pour sa beauté  » mais cependant la laisse vierge, n’est-il pas évident que rien ne l
49 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
64 t on trahit l’esprit25. Platon liait l’Amour à la Beauté . Mais la Beauté qu’il entendait, c’était d’abord l’essence intellectu
65 prit25. Platon liait l’Amour à la Beauté. Mais la Beauté qu’il entendait, c’était d’abord l’essence intellectuelle de la perfe
66 à cette idée que l’amour dépend avant tout de la beauté physique — alors qu’en fait cette beauté même n’est que l’attribut co
67 ut de la beauté physique — alors qu’en fait cette beauté même n’est que l’attribut conféré par l’amant à l’objet de son choix
68 ien que « l’amour embellit son objet », et que la beauté « officielle » n’est pas un gage d’être aimé. Mais le platonisme dégé
69 t qu’il assimile d’instinct à la définition de la beauté , n’est-ce pas le souvenir de la mère « fixé » dans sa mémoire secrète
70 sselage amoureux. Le poète a gagné sa dame par la beauté de son hommage musical. Il lui jure à genoux une éternelle fidélité,
71 saurait d’où ils viennent. N’est-ce pas, sauf la beauté , plutôt courant ? Et si l’on dit : ces troubadours ne parlent point d
72 es plus ardents parmi les troubadours à louer les beautés de leur Dame, Arnaut Daniel et l’Italien Guinizelli sont placés au ch
73 idée : Le Familier des Amants, Le Roman des Sept Beautés … Il y a plus. À l’occasion de ces traités, les mêmes disputes théolog
74 itent d’autres personnages allégoriques, tels que Beauté , Désir et Angoisse, le Renseigné, le Probateur, le Bien connu : comme
75 l’ouvrage de Nizani de Ganja : le Roman des Sept Beautés , qui conte les aventures des sept jeunes filles vêtues aux couleurs d
76 la ? Il répondit : Telle est la coquetterie de la Beauté attirant à elle les amoureux.71 ⁂ Par quelles voies la mystique ara
77 lainn, ou Oisin, « est attiré par une mystérieuse beauté  : il s’embarque sur une barque magique » et parvient à une terre merv
78 Iseut aux blanches mains pour son nom et pour sa beauté , car, quelle qu’eût été sa beauté sans ce nom, quel qu’eût été ce nom
79 nom et pour sa beauté, car, quelle qu’eût été sa beauté sans ce nom, quel qu’eût été ce nom sans sa beauté, le désir de Trist
80 eauté sans ce nom, quel qu’eût été ce nom sans sa beauté , le désir de Tristan ne s’y fût pas porté. Ainsi Tristan veut se veng
50 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
81 ce, et jouissance d’une naturelle et surnaturelle Beauté … gardant jusqu’en ses plus subtiles sublimations quelque chose de l’É
51 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
82 e ton haleine Et n’a pas eu de prise encor sur ta beauté Et tu n’es pas conquise. L’enseigne de beauté Est encore cramoisie su
83 ta beauté Et tu n’es pas conquise. L’enseigne de beauté Est encore cramoisie sur tes lèvres, tes joues, Et le pâle drapeau de
84 e, mais seulement pour l’amour de l’Amour dont sa beauté lui offrait une image. Lui pourtant l’ignorait, et sa passion était n
85 n a besoin d’aimer, et qu’on ne peut aimer que la beauté . Disons plus simplement que la cristallisation, c’est le moment où l’
86 e « belles » brutes, il y a des brutes. L’idée de beauté , qu’un Lawrence croit encore consistante, c’est l’héritage d’une époq
87 : « Celui dont les yeux ont une fois contemplé la beauté est déjà voué à la mort… » 148. Les italiques sont dans le texte ori
52 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
88 a magnificence de plusieurs de ses Princes, de la beauté d’un grand nombre de villes célèbres et de la majesté du Siège de la
53 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
89 écano épouser l’héritière187. De même, le Prix de Beauté a quelque chance de devenir comtesse ou milliardaire. C’est une « ada
90 mage de la Mère, ce qui les tyrannise, c’est la «  beauté standard ». De nos jours — et ce n’est qu’un début —, un homme qui se
91 rs tournent à leur détriment. Le mari souffre des beautés qu’il aperçoit à d’autres femmes, et dont la sienne se trouve privée
54 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
92 réalité d’un nombre fini de facteurs : caractère, beauté , fortune, rang social… Mais pour peu que se précisent les exigences i
55 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
93 ce qui n’importe pas dans le cas du mythe : sa «  beauté  », ou sa « vraisemblance », et toutes ses qualités de réussite singul
94 Ma seconde raison n’est pas d’un défenseur de la beauté , même maudite, mais d’un homme qui a le goût d’y voir clair, de prend
95 n certains auteurs, c’est aussi qu’elle admire la beauté du jeune homme, à ce moment.) Tristan et la princesse voguent vers le
96 ser, au-delà de la mer, « pour son nom et pour sa beauté  »9, une autre Iseut, l’Iseut « aux blanches mains ». Et en effet, Tri
97 seut aux blanches mains « pour son nom et pour sa beauté  ». Maintenant, ces « raisons » mises à part — nous aurons l’occasion
98 an épouse l’autre Iseut « pour son nom et pour sa beauté  » mais cependant la laisse vierge, n’est-il pas évident que rien ne l
56 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
99 ont on trahit l’esprit. Platon liait l’Amour à la Beauté . Mais la Beauté qu’il entendait, c’était d’abord l’essence intellectu
100 esprit. Platon liait l’Amour à la Beauté. Mais la Beauté qu’il entendait, c’était d’abord l’essence intellectuelle de la perfe
101 à cette idée que l’amour dépend avant tout de la beauté physique — alors qu’en fait cette beauté même n’est que l’attribut co
102 ut de la beauté physique — alors qu’en fait cette beauté même n’est que l’attribut conféré par l’amant à l’objet de son choix
103 ien que « l’amour embellit son objet », et que la beauté « officielle » n’est pas un gage d’être aimé. Mais le platonisme dégé
104 t qu’il assimile d’instinct à la définition de la beauté , n’est-ce pas le souvenir de la mère « fixé » dans sa mémoire secrète
105 sselage amoureux. Le poète a gagné sa dame par la beauté de son hommage musical. Il lui jure à genoux une éternelle fidélité,
106 les âmes, Lucifer leur a montré « une femme d’une beauté éclatante, qui les a enflammées de désir ». Puis il a quitté le Ciel
107 s âmes-Anges, ayant suivi Satan et la femme d’une beauté éclatante, ont été prises dans des corps matériels, qui leur étaient
108 saurait d’où ils viennent. N’est-ce pas, sauf la beauté , plutôt courant ? Et si l’on dit : ces troubadours ne parlent point d
109 es plus ardents parmi les troubadours à louer les beautés de leur Dame, Arnaut Daniel et l’italien Guinizelli sont placés au ch
110 idée : le Familier des Amants, le Roman des Sept Beautés … Il y a plus. À l’occasion de ces traités, les mêmes disputes théolog
111 itent d’autres personnages allégoriques, tels que Beauté , Désir et Angoisse, le Renseigné, le Probateur, le Bien connu : comme
112 s l’ouvrage de Nizam de Ganja : le Roman des Sept Beautés , qui conte les aventures de sept jeunes filles vêtues aux couleurs de
113 la ? Il répondit : Telle est la coquetterie de la Beauté attirant à elle les amoureux68. ⁂ On sait enfin que l’amour platoniqu
114 lainn, ou Oisin, « est attiré par une mystérieuse beauté  : il s’embarque sur une barque magique » et parvient à une terre merv
115 Iseut aux blanches mains pour son nom et pour sa beauté , car, quelle qu’eût été sa beauté sans ce nom, quel qu’eût été ce nom
116 nom et pour sa beauté, car, quelle qu’eût été sa beauté sans ce nom, quel qu’eût été ce nom sans sa beauté, le désir de Trist
117 eauté sans ce nom, quel qu’eût été ce nom sans sa beauté , le désir de Tristan ne s’y fût pas porté. Ainsi Tristan veut se veng
118 nt très pauvrement traduites, et privées de toute beauté proprement poétique et rythmique par cette double trahison. Qu’il soi
57 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
119 ce, et jouissance d’une naturelle et surnaturelle Beauté … gardant jusqu’en ses plus subtiles sublimations quelque chose de l’É
58 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
120 ton haleine Et n’a pas eu de prise encore sur ta beauté Et tu n’es pas conquise. L’enseigne de beauté Est encore cramoisie su
121 ta beauté Et tu n’es pas conquise. L’enseigne de beauté Est encore cramoisie sur tes lèvres, tes joues, Et le pâle drapeau de
122 e, mais seulement pour l’amour de l’Amour dont sa beauté lui offrait une image. Lui pourtant l’ignorait, et sa passion était n
123 n a besoin d’aimer, et qu’on ne peut aimer que la beauté . Disons plus simplement que la cristallisation, c’est le moment où l’
124 e « belles » brutes, il y a des brutes. L’idée de beauté , qu’un Lawrence croit encore consistante, c’est l’héritage d’une époq
125 : « Celui dont les yeux ont une fois contemplé la beauté est déjà voué à la mort… » 166. Les italiques sont dans le texte ori
59 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
126 a magnificence de plusieurs de ses Princes, de la beauté d’un grand nombre de villes célèbres et de la majesté du Siège de la
60 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
127 écano épouser l’héritière204. De même, le Prix de Beauté a quelque chance de devenir comtesse ou milliardaire. C’est une « ada
128 mage de la Mère, ce qui les tyrannise, c’est la «  beauté standard ». De nos jours — et ce n’est qu’un début — un homme qui se
129 rs tournent à leur détriment. Le mari souffre des beautés qu’il aperçoit à d’autres femmes, et dont la sienne se trouve privée
61 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
130 ce qui n’importe pas dans le cas du mythe : sa «  beauté  », ou sa « vraisemblance », et toutes ses qualités de réussite singul
131 Ma seconde raison n’est pas d’un défenseur de la beauté , même maudite, mais d’un homme qui a le goût d’y voir clair, de prend
132 n certains auteurs, c’est aussi qu’elle admire la beauté du jeune homme, à ce moment.) Tristan et la princesse voguent vers le
133 ser, au-delà de la mer, « pour son nom et pour sa beauté  »4 une autre Iseut, l’Iseut « aux blanches mains ». Et en effet, Tris
134 seut aux blanches mains « pour son nom et pour sa beauté  ». Maintenant, ces « raisons » mises à part — nous aurons l’occasion
135 an épouse l’autre Iseut « pour son nom et pour sa beauté  » mais cependant la laisse vierge, n’est-il pas évident que rien ne l
62 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
136 ont on trahit l’esprit. Platon liait l’Amour à la Beauté . Mais la Beauté qu’il entendait, c’était d’abord l’essence intellectu
137 esprit. Platon liait l’Amour à la Beauté. Mais la Beauté qu’il entendait, c’était d’abord l’essence intellectuelle de la perfe
138 à cette idée que l’amour dépend avant tout de la beauté physique — alors qu’en fait cette beauté même n’est que l’attribut co
139 ut de la beauté physique — alors qu’en fait cette beauté même n’est que l’attribut conféré par l’amant à l’objet de son choix
140 ien que « l’amour embellit son objet », et que la beauté « officielle » n’est pas un gage d’être aimé. Mais le platonisme dégé
141 t qu’il assimile d’instinct à la définition de la beauté , n’est-ce pas le souvenir de la mère « fixé » dans sa mémoire secrète
142 sselage amoureux. Le poète a gagné sa dame par la beauté de son hommage musical. Il lui jure à genoux une éternelle fidélité,
143 les âmes, Lucifer leur a montré « une femme d’une beauté éclatante, qui les a enflammées de désir ». Puis il a quitté le Ciel
144 s âmes-Anges, ayant suivi Satan et la femme d’une beauté éclatante, ont été prises dans des corps matériels, qui leur étaient
145 saurait d’où ils viennent. N’est-ce pas, sauf la beauté , plutôt courant ? Et si l’on dit : ces troubadours ne parlent point d
146 es plus ardents parmi les troubadours à louer les beautés de leur Dame, Arnaut Daniel et l’Italien Guinizelli, sont placés au c
147 idée : le Familier des Amants, le Roman des Sept Beautés … Il y a plus. À l’occasion de ces traités, les mêmes disputes théolo
148 itent d’autres personnages allégoriques, tels que Beauté , Désir et Angoisse, le Renseigné, le Probateur, le Bien connu : comme
149 l’ouvrage de Nizami de Ganja : le Roman des Sept Beautés , qui conte les aventures de sept jeunes filles vêtues aux couleurs de
150 la ? Il répondit : Telle est la coquetterie de la Beauté attirant à elle les amoureux.60 ⁂ On sait enfin que l’amour platoni
151 lainn, ou Oisin, « est attiré par une mystérieuse beauté  : il s’embarque sur une barque magique » et parvient à une terre merv
152 Iseut aux blanches mains pour son nom et pour sa beauté , car, quelle qu’eût été sa beauté sans ce nom, quel qu’eût été ce nom
153 nom et pour sa beauté, car, quelle qu’eût été sa beauté sans ce nom, quel qu’eût été ce nom sans sa beauté, le désir de Trist
154 eauté sans ce nom, quel qu’eût été ce nom sans sa beauté , le désir de Tristan ne s’y fût pas porté. Ainsi Tristan veut se veng
155 aroles de chansons ! — traduits et privés de leur beauté rythmique par cette double trahison. Qu’il soit bien entendu que je n
63 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
156 ce, et jouissance d’une naturelle et surnaturelle Beauté … gardant jusqu’en ses plus subtiles sublimations quelque chose de l’É
64 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
157 e ton haleine Et n’a pas eu de prise encor sur ta beauté Et tu n’es pas conquise. L’enseigne de beauté Est encore cramoisie su
158 ta beauté Et tu n’es pas conquise. L’enseigne de beauté Est encore cramoisie sur tes lèvres, tes joues, Et le pâle drapeau de
159 e, mais seulement pour l’amour de l’Amour dont sa beauté lui offrait une image. Lui pourtant l’ignorait, et sa passion était n
160 n a besoin d’aimer, et qu’on ne peut aimer que la beauté . Disons plus simplement que la cristallisation, c’est le moment où l’
161 e « belles » brutes, il y a des brutes. L’idée de beauté qu’un Lawrence croit encore consistante, c’est l’héritage d’une époqu
162 : « Celui dont les yeux ont une fois contemplé la beauté est déjà voué à la mort… » 155. Les italiques sont dans le texte ori
65 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
163 a magnificence de plusieurs de ses Princes, de la beauté d’un grand nombre de villes célèbres et de la majesté du Siège de la
66 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
164 écano épouser l’héritière190. De même, le Prix de Beauté a quelque chance de devenir comtesse ou milliardaire. C’est une « ada
165 mage de la Mère, ce qui les tyrannise, c’est la «  beauté standard ». De nos jours — et ce n’est qu’un début — un homme qui se
166 rs tournent à leur détriment. Le mari souffre des beautés qu’il aperçoit à d’autres femmes, et dont la sienne se trouve privée
67 1940, Articles divers (1938-1940). Les Suisses sont-ils « à la hauteur » de la Suisse ? (20 janvier 1940)
167 s », si nous voulons les préserver. Neutralité et beautés naturelles ont été trop longtemps considérées soit d’un point de vue
168 a d’habiter et de posséder un pays dont l’altière beauté menace sans cesse d’écraser l’homme qui voudrait simplement s’y compl
68 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. III : Pourquoi nous devons rester neutres (9 mars 1940)
169 e mission spéciale de Suisses. Disons-nous donc : Beauté du sol oblige, liberté oblige, neutralité oblige ! À quoi ? C’est ce
69 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. IV : Notre « mission spéciale » (16 mars 1940)
170 discours, n’est pas la Suisse qui se vante de ses beautés , de ses libertés et de sa neutralité, mais bien la Suisse qui sait re
70 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
171 io, dans un gros pot de grès, elle règne comme la Beauté même, comme la Passion despotique et fervente. Nous sentons bien qu’e
172 issante dans le salut du monde malgré tout, cette beauté sensible au-dessus de toutes choses, à l’intérieur bientôt de toutes
71 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
173 ue la neutralité nous est due, comme l’air et les beautés de la nature. Privilège inconditionnel, nous laissant au surplus le d
72 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
174 a d’habiter et de posséder un pays dont l’altière beauté menace sans cesse d’écraser l’homme. Il ne suffit pas de se complaire
175 arer, nous autres Suisses, à ces grandeurs, à ces beautés … Et c’est ici le lieu de relire quelques phrases d’un de nos auteurs
176 ys comme le nôtre, écrivait-il, doit réfléchir sa beauté dans l’âme de ses enfants. Le fait-il ? Hélas ! Il est bien à craindr
177 e mission spéciale de Suisses. Disons-nous donc : beauté du sol oblige, liberté oblige, neutralité oblige ! Vocation de la
178 édéraux ; n’est pas la Suisse qui se vante de ses beautés , de ses libertés et de sa neutralité, mais bien la Suisse qui sait re
73 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
179 es ouvrages édifiants. Non, ce n’est pas la vraie beauté des sentiments mais leur fausse beauté (donc leur laideur réelle) qui
180 s la vraie beauté des sentiments mais leur fausse beauté (donc leur laideur réelle) qui fait de la mauvaise littérature. Mais
74 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
181 ntre ton éclatante sagesse, Et ils souilleront ta beauté . Ils te précipiteront dans la fosse Et tu mourras comme ceux qui tom
75 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
182 s ouvrages édifiants. Non, ce n’est pas la vraie beauté des sentiments mais leur fausse beauté (donc leur laideur réelle) qui
183 s la vraie beauté des sentiments mais leur fausse beauté (donc leur laideur réelle) qui fait de la mauvaise littérature. Mais
76 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
184 ntre ton éclatante sagesse, Et ils souilleront ta beauté . Ils te précipiteront dans la fosse Et tu mourras comme ceux qui tomb
77 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
185 es ouvrages édifiants. Non, ce n’est pas la vraie beauté des sentiments mais leur fausse beauté (donc leur laideur réelle) qui
186 s la vraie beauté des sentiments mais leur fausse beauté (donc leur laideur réelle) qui fait de la mauvaise littérature. Mais
78 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
187 ntre ton éclatante sagesse, Et ils souilleront ta beauté . Ils te précipiteront dans la fosse Et tu mourras comme ceux qui tomb
79 1943, Articles divers (1941-1946). La gloire (mars 1943)
188 sesse chez d’Annunzio ; c’est là, non pas dans la beauté de son œuvre, que s’est constituée sa gloire.) Et cependant, je me su
80 1944, Articles divers (1941-1946). Ars prophetica, ou D’un langage qui ne veut pas être clair (hiver 1944)
189 a fin de nos courtes passions : la possession, la beauté , la puissance, — il n’en faut pourtant pas davantage pour nous réduir
81 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
190 rait comme la respiration d’un homme saisi par la beauté , et le temps immobile s’abîmerait dans l’amen éternel. Æternitas non
82 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — L’Art poétique de Claudel
191 mirateurs, combien connaissent à la raison de ses beautés , énoncées dans l’Art poétique ? De cet ouvrage très sévère, et sublim
83 1946, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Monsieur Denis de Rougemont, de passage en Europe, nous dit… [Entretien] (4 mai 1946)
192 rançaise ? J’ai été frappé par son extraordinaire beauté , contrastant brutalement avec la foule qui la peuple et que je ne rec
84 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (11-12 mai 1946)
193 us avait arrêtés toute une nuit, non point que sa beauté nous eût cloués sur place, mais parce qu’elle provoquait des tempêtes
194 y. Paris a reculé d’un siècle, en direction d’une beauté oubliée. Mais que dire de la foule que j’ai vue le lendemain aux trot
85 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
195 ous en promet — mais il suffit de trois ou quatre beautés saines ou frappantes, sur cinquante femmes qu’on ne remarque pas, pou
86 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
196 issante dans le salut du monde malgré tout, cette beauté sensible au-dessus de toutes choses, à l’intérieur bientôt de toutes
197 io, dans un gros pot de grès, elle règne comme la Beauté même, comme la Passion despotique et fervente. Nous sentons bien qu’e
87 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
198 ous en promet — mais il suffit de trois ou quatre beautés saines ou frappantes sur cinquante femmes qu’on ne remarque pas, pour
199 êt à me battre pour le droit de pleurer devant la beauté . ⁂ Ce fleuve mauve et ces clochers d’or pâle sur le ciel enfumé de Ca
88 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
200 ir une de mes yeux. Une amie, fort connue pour sa beauté , ayant disparu de New York depuis plusieurs semaines, je téléphone ch
201 es le sont en vertu de leur qualité, originalité, beauté , vérité intrinsèque ou de leur opportunité et de leur pouvoir de sign
202 vue ». Par extension : l’ensemble des recettes de beauté et des gestes, des mines, des poses, des manières de marcher et de ri
89 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
203 rore boréale nous avait arrêtés, non point que sa beauté nous eût cloués sur place, mais parce qu’elle provoquait des tempêtes
204 y. Paris a reculé d’un siècle, en direction d’une beauté oubliée. Mais que dire de la foule que j’ai vue le lendemain aux trot
90 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
205 mbes de dormeuses ; il faudrait réveiller tant de beautés redoutables pour atteindre la dernière chaise libre. En bas, il y a j
91 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
206 e de ces courettes charmantes qui sont la secrète beauté des habitations de l’île : toutes claires et propres, tapissées de gl
92 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
207 populeuses. Pour la première fois, je trouve une beauté à ces façades monotones, animées de lumières çà et là, de linges qui
208 tématique d’anéantir le vrai tragique, les vraies beautés et les vraies hontes dans l’existence monotone des « classes ». Il me
209 faiblesse offerte au moins autant que par quelque beauté entrevue. Et je me répétai : « Oublie tout ce que tu vois et tiens-to
210 ton être intérieur. » Je voyais la laideur et la beauté des hommes, mais je me souvenais de cette « révélation » : Tu aimeras
93 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
211 issante dans le salut du monde malgré tout, cette beauté sensible au-dessus de toutes choses, à l’intérieur bientôt de toutes
212 ce, dans un gros pot de grès, elle règne comme la Beauté même, comme la Passion despotique et fervente. Nous sentons bien qu’e
94 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
213 ous en promet — mais il suffit de trois ou quatre beautés saines ou frappantes sur cinquante femmes qu’on ne remarque pas, pour
214 êt à me battre pour le droit de pleurer devant la beauté . ⁂ Ce fleuve mauve et ces clochers d’or pâle sur le ciel enfumé de Ca
95 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
215 girl la plus photographiée de la saison, être de beauté pure et joie pour tous les yeux, copiée par des centaines de milliers
96 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
216 ir une de mes yeux. Une amie, fort connue pour sa beauté , ayant disparu de New York depuis plusieurs semaines, je téléphone ch
217 es le sont en vertu de leur qualité, originalité, beauté , vérité intrinsèque ; ou de leur opportunité et de leur pouvoir de si
218 vue ». Par extension : l’ensemble des recettes de beauté et des gestes, des mines, des poses, des manières de marcher et de ri
97 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
219 rore boréale nous avait arrêtés, non point que sa beauté nous eût cloués sur place, mais parce qu’elle provoquait des tempêtes
220 y. Paris a reculé d’un siècle, en direction d’une beauté oubliée. Mais que dire de la foule que j’ai vue le lendemain aux trot
98 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
221 es le sont en vertu de leur qualité, originalité, beauté , vérité intrinsèque ou de leur opportunité et de leur pouvoir de sign
99 1947, Articles divers (1946-1948). Préface à Le Cœur est un chasseur solitaire de Carson McCullers (1947)
222 nts sourdement émouvants, avec quelques éclats de beauté insolite (comme la promenade de Baby) qui finissent tous dans un gest
100 1947, Articles divers (1946-1948). La lutte des classes (1947)
223 e un évêque anglican, somnole. En face de lui, la beauté même, « ô toi que j’eusse aimée », sa fille sans doute, fume en feuil