1
esprits, va périr. C’est du moins ce que proclame
M. Breton
en un manifeste dont la pseudo-nouveauté nous retiendra moins que la
2
e idée là-dessous, — ne réussit pas toujours chez
Breton
à masquer la banalité de la pensée. D’autant plus que les rares passa
3
par quelles tricheries plus ou moins conscientes
M. Breton
peut-il préconiser l’existence d’une littérature fondée sur de tels p
4
mmes se comprendront-ils individuellement ? » Que
M. Breton
donne des « recettes pour faire un poème » cette mystification est da
5
arfaitement impénétrables. Je crois même voir que
M. Breton
serait un très curieux poète s’il ne s’efforçait de donner raison aux
6
e du verbe » ; et je ne puis m’empêcher d’accuser
Breton
de préméditation… À quoi sert, dès lors, tout cet appareil psychologi
7
ux grands artistes : Aragon, Éluard. Sans oublier
Breton
, enchanteur des images qui peuplent les ténèbres. b. « André Breton
8
de même nous avons un corps, et c’est très beau,
Breton
, de crier « Révolution toujours » — tant qu’il y a des gens pour vous
9
encore que je suis avec ceux qui traitent Aragon,
Breton
et leurs amis alternativement de dévoyés, de farceurs, de chacals, de
10
qui nous empêche de bouger », comme dit fort bien
M. Breton
. Mais à condition d’aller plus loin et de prendre une connaissance po
11
’ailleurs en une espèce de bavardage lyrique dont
Breton
sera, je crois, le tout premier à reconnaître qu’il sue le plus insup
12
ux, fût-ce après ce Schelling dont, par ailleurs,
Breton
dit tant de mal (Introduction aux contes d’Arnim). Mais pourquoi nous
13
bien plus modeste (trop modeste) des discours de
Breton
devant les communistes conviendrait mieux, peut-être, à ces recherche
14
tre, à ces recherches plutôt hésitantes. Tant que
Breton
invente son sujet, en partant d’un donné très réduit et de quelques r
15
de réflexion et de synthèse, dont les ouvrages de
Breton
illustraient glorieusement l’absence. Mais il y a là aussi une certai
16
trouvé le moyen de recueillir encore une vieille
Bretonne
sans ressources, qui aide un peu à la cuisine et casse beaucoup d’ass
17
it pourquoi il la subit. Fils d’un petit hôtelier
breton
d’origine catholique, il s’est converti à l’âge de vingt ans et depui
18
trouvé le moyen de recueillir encore une vieille
Bretonne
sans ressources, qui aide un peu à la cuisine et casse beaucoup d’ass
19
it pourquoi il la subit. Fils d’un petit hôtelier
breton
d’origine catholique, il s’est converti à vingt ans, et depuis lors i
20
ur non initié des poèmes provençaux et des romans
bretons
, l’adultère de Tristan reste une faute parce qu’il est consommé dans
21
? Le Fédéraliste (n° 2, 1938). — Manifeste des
Bretons
fédéralistes. On s’y réclame très curieusement de la « nation » breto
22
On s’y réclame très curieusement de la « nation »
bretonne
, du manifeste de Mounier, des droits de l’homme, de Jaurès, de la Com
23
teurs de ce Manifeste à l’égard du Parti national
Breton
et de ses doctrines corporatistes et paternalistes. Au total, ce Mani
24
n’a-t-on pas assez marqué à quel point les romans
bretons
la reflètent et la cultivent. Il est probable que la chevalerie court
25
ion d’une manière significative. En quoi le roman
breton
se distingue-t-il de la chanson de geste, qu’il supplanta dès la seco
26
i revenait précédemment au suzerain. Le chevalier
breton
, tout comme le troubadour méridional, se reconnaît le vassal d’une Da
27
(Appendice 6.) 10.De l’Amour courtois au roman
breton
Remontons maintenant du Midi vers le nord : nous découvrons dans l
28
Midi vers le nord : nous découvrons dans le roman
breton
— Lancelot, Tristan et tout le cycle arthurien — une transposition ro
29
tre le Midi précathare et les Celtes gaéliques et
bretons
. Nous avons vu que la religion druidique, d’où sont issues les tradit
30
s points, bornons-nous à remarquer que les romans
bretons
sont tantôt plus « chrétiens » et tantôt plus « barbares » que les po
31
st répandue l’opinion fort étrange que les poètes
bretons
n’étaient en somme que des amuseurs un peu niais, dont le succès deme
32
ruquée de faits insignifiants, alors que le roman
breton
procède d’une cohérence intime dont nous avons perdu jusqu’au pressen
33
viie siècle. 11.Des mythes celtiques au roman
breton
Tristan nous apparaît comme le plus purement courtois des romans
34
paraît comme le plus purement courtois des romans
bretons
, en ce sens que la part épique — combats et intrigues — y est réduite
35
récit. Mais en même temps, Tristan est le plus «
breton
» des romans courtois, en ce sens qu’on y trouve incorporés des éléme
36
mboles ésotériques, aide à comprendre que le fond
breton
se soit si aisément adapté au symbolisme du roman courtois. Mais cett
37
, sociologiques ou épiques, hérités du vieux fond
breton
. Ce principe, c’est l’amour de la douleur considérée comme une ascèse
38
languedocien et ibérique et au Nord irlandais et
breton
; des coutumes de chevalerie féodale ; des apparences d’orthodoxie ch
39
’Occident procède de l’amour courtois et du roman
breton
qui en dérive. C’est à cette origine que notre poésie doit son vocabu
40
alerie, jusqu’à Cervantès L’influence du roman
breton
est attestée par des centaines de textes à travers les xiiie , xive
41
ur non initié des poèmes provençaux et des romans
bretons
, l’adultère de Tristan reste une faute185, mais il se trouve revêtir
42
istan et de Marc le symbole de la lutte entre les
Bretons
armoricains et les Gallo-Francs. Il est incontestable que maints élém
43
sive de l’amour courtois sur les auteurs du cycle
breton
. Voici la donnée : le duc Girard de Roussillon a été quérir une fianc
44
ers 1880 la filiation troubadours-trouvères roman
breton
; Asin Palacios reprenant la question de l’hérésie chez Dante, etc.)
45
n’a-t-on pas assez marqué à quel point les romans
bretons
la reflètent et la cultivent. Il est probable que la chevalerie court
46
ion d’une manière significative. En quoi le roman
breton
se distingue-t-il de la chanson de geste, qu’il supplanta dès la seco
47
i revenait précédemment au suzerain. Le chevalier
breton
, tout comme le troubadour méridional, se reconnaît le vassal d’une Da
48
ment nouvelle. 11.De l’Amour courtois au roman
breton
Remontons maintenant du Midi vers le nord : nous découvrons dans l
49
Midi vers le nord : nous découvrons dans le roman
breton
— Lancelot, Tristan et tout le cycle arthurien — une transposition ro
50
tre le Midi précathare et les Celtes gaéliques et
bretons
. Nous avons vu que la religion druidique, d’où sont issues les tradit
51
s points, bornons-nous à remarquer que les romans
bretons
sont tantôt plus « chrétiens » et tantôt plus « barbares » que les po
52
st répandue l’opinion fort étrange que les poètes
bretons
n’étaient en somme que des amuseurs un peu niais, dont le succès deme
53
ruquée de faits insignifiants, alors que le roman
breton
procède d’une cohérence intime dont nous avons perdu jusqu’au pressen
54
viie siècle. 12.Des mythes celtiques au roman
breton
Tristan nous apparaît comme le plus purement courtois des romans
55
paraît comme le plus purement courtois des romans
bretons
, en ce sens que la part épique — combats et intrigues — y est réduite
56
récit. Mais en même temps, Tristan est le plus «
breton
» des romans courtois, en ce sens qu’on y trouve incorporés des éléme
57
mboles ésotériques, aide à comprendre que le fond
breton
se soit si aisément adapté au symbolisme du roman courtois. Mais cett
58
, sociologiques ou épiques, hérités du vieux fond
breton
. Ce principe, c’est l’amour de la douleur considérée comme une ascèse
59
languedocien et ibérique et au Nord irlandais et
breton
; des coutumes de chevalerie féodale ; des apparences d’orthodoxie ch
60
er dans une vie ou dans une œuvre. 13.Du roman
breton
à Wagner, en passant par Gottfried La première recréation du mythe
61
Thomas. Et surtout, il dit et commente ce que les
Bretons
montraient sans l’expliquer ni même s’en étonner, apparemment. Il dév
62
agner a repris à Gottfried, c’est tout ce que les
Bretons
n’avaient pas voulu dire, ou pas su dire, et s’étaient curieusement c
63
rique » que prend l’amour courtois, dans le cycle
breton
, plus réellement, je crois, que dans la poésie des troubadours. 93.
64
’Occident procède de l’amour courtois et du roman
breton
qui en dérive. C’est à cette origine que notre poésie doit son vocabu
65
alerie, jusqu’à Cervantès L’influence du roman
breton
est attestée par des centaines de textes à travers les xiiie , xive
66
risme manichéisant, toujours latent dans le cycle
breton
, renaît en filigrane à travers ces symboles. Cervantès ne cite point
67
ur non initié des poèmes provençaux et des romans
bretons
, l’adultère de Tristan reste une faute203, mais il se trouve revêtir
68
n’a-t-on pas assez marqué à quel point les romans
bretons
la reflètent et la cultivent. Il est probable que la chevalerie court
69
ion d’une manière significative. En quoi le roman
breton
se distingue-t-il de la chanson de geste, qu’il supplanta dès la seco
70
i revenait précédemment au suzerain. Le chevalier
breton
, tout comme le troubadour méridional, se reconnaît le vassal d’une Da
71
ment nouvelle. 11.De l’Amour courtois au roman
breton
Remontons maintenant du Midi vers le nord : nous découvrons dans l
72
Midi vers le nord : nous découvrons dans le roman
breton
— Lancelot, Tristan et tout le cycle arthurien — une transposition ro
73
tre le Midi précathare et les Celtes gaéliques et
bretons
. Nous avons vu que la religion druidique, d’où sont issues les tradit
74
s points, bornons-nous à remarquer que les romans
bretons
sont tantôt plus « chrétiens » et tantôt plus « barbares » que les po
75
st répandue l’opinion fort étrange que les poètes
bretons
n’étaient en somme que des amuseurs un peu niais, dont le succès deme
76
ruquée de faits insignifiants, alors que le roman
breton
procède d’une cohérence intime dont nous avons perdu jusqu’au pressen
77
viie siècle. 12.Des mythes celtiques au roman
breton
Tristan nous apparaît comme le plus purement courtois des romans
78
paraît comme le plus purement courtois des romans
bretons
, en ce sens que la part épique — combats et intrigues — y est réduite
79
récit. Mais en même temps, Tristan est le plus «
breton
» des romans courtois, en ce sens qu’on y trouve incorporés des éléme
80
mboles ésotériques, aide à comprendre que le fond
breton
se soit si aisément adapté au symbolisme du roman courtois. Mais cett
81
, sociologiques ou épiques, hérités du vieux fond
breton
. Ce principe, c’est l’amour de la douleur considérée comme une ascèse
82
languedocien et ibérique et au Nord irlandais et
breton
; des coutumes de chevalerie féodale ; des apparences d’orthodoxie ch
83
er dans une vie ou dans une œuvre. 13.Du roman
breton
à Wagner, en passant par Gottfried La première recréation du mythe
84
Thomas. Et surtout, il dit et commente ce que les
Bretons
montraient sans l’expliquer ni même s’en étonner, apparemment. Il dév
85
agner a repris à Gottfried, c’est tout ce que les
Bretons
n’avaient pas voulu dire, ou pas su dire, et s’étaient curieusement c
86
rique » que prend l’amour courtois, dans le cycle
breton
plus réellement, je crois, que dans la poésie des troubadours. 85. H
87
’Occident procède de l’amour courtois et du roman
breton
qui en dérive. C’est à cette origine que notre poésie doit son vocabu
88
alerie, jusqu’à Cervantès L’influence du roman
breton
est attestée par des centaines de textes à travers les xiiie , xive
89
risme manichéisant, toujours latent dans le cycle
breton
, renaît en filigrane à travers ces symboles. Cervantès ne cite point
90
ur non initié des poèmes provençaux et des romans
bretons
, l’adultère de Tristan reste une faute189, mais il se trouve revêtir
91
istan et de Marc le symbole de la lutte entre les
Bretons
armoricains et les Gallo-Francs. Il est incontestable que maints élém
92
sive de l’amour courtois sur les auteurs du cycle
breton
. Voici la donnée : le duc Girard de Roussillon a été quérir une fianc
93
ers 1880 la filiation troubadours-trouvères-roman
breton
; Asin Palacios et Luigi Valli reprenant la question de l’hérésie che
94
ont des imitations de légendes languedociennes et
bretonnes
, donc celtiques. Hubert, le meilleur celtisant français, n’écrit-il p
95
n de livre anglais de mon enfance : cheminée à la
bretonne
, toit d’ardoise, grosses pierres grises, sur un tertre entouré d’un r
96
trouvé le moyen de recueillir encore une vieille
Bretonne
sans ressources, qui aide un peu à la cuisine et casse beaucoup d’ass
97
it pourquoi il la subit. Fils d’un petit hôtelier
breton
d’origine catholique, il s’est converti à vingt ans, et depuis lors i
98
acte germano-russe. Aragon est médecin militaire.
Breton
idem. Éluard, officier d’administration. Bref, tous les surréalos son
99
fond si banal de velours rouge ? J’en parle avec
Breton
, qui me dit aussitôt que « Marcel aura une idée ». Nous appelons Duch
100
e. Tout est prêt. Le rideau relevé, à midi juste,
Breton
et moi allons nous poster au bord du large trottoir de l’Avenue, pour
101
n de livre anglais de mon enfance : cheminée à la
bretonne
, toit d’ardoise, grosses pierres grises, sur une petite colline entou
102
aléry (jamais traduit), Mauriac, Bernanos, Ramuz,
Breton
, Fargue, Paulhan et Michaux. Cependant que les écrivains allemands ré
103
la pointe du combat se nomment Sartre, Bataille,
Breton
… Après l’autre guerre, ce n’avait pas été ainsi. C’est, me semble-t-i
104
e « race », de coutumes et de niveau de vie entre
Bretons
et Languedociens, Frisons et Bavarois, Piémontais et Siciliens, pâtre
105
à leur vrai sens, par un paradoxe au carré. Voyez
Breton
qui ne se lassera jamais de découvrir mages et mystiques de tous les
106
; mais on parle aussi l’allemand, le flamand, le
breton
, le catalan, le provençal, l’arabe et l’italien, — je pense à la Cors
107
r les troubadours du Languedoc et romancé par les
Bretons
. C’était faire trop d’honneur aux seuls tabous moraux de l’époque vic
108
de Gottfried de Strasbourg, inspiré lui-même des
Bretons
, de Béroul, et d’on ne sait qui d’autre, Wagner décrit par sa musique
109
r les troubadours du Languedoc et romancé par les
Bretons
. C’était faire trop d’honneur aux seuls tabous moraux de l’époque vic
110
Français uniquement parce qu’il est Français. Le
Breton
hait l’Écossais simplement parce qu’il est Écossais. L’Allemand ne s’
111
la maison nouvelle, on se sentira plus librement
Breton
, Vende, Polonais, Basque, Crétois ou Sicilien315. Une distinction as
112
rd au « siège périlleux » dont parlent les romans
bretons
, il me proposait une épreuve d’une séduisante difficulté. Présenter e
113
langues différentes : l’allemand, le flamand, le
breton
, le basque, le catalan, le provençal, l’italien et l’arabe. Et l’on p
114
langues différentes : l’allemand, le flamand, le
breton
, le basque, le catalan, le provençal, l’italien et — hier — l’arabe.
115
langues différentes : l’allemand, le flamand, le
breton
, le basque, le catalan, le provençal et au moins deux dialectes itali
116
de mourir), Lévi-Strauss, un des fils Pitoëff, et
Breton
. (Il avait trouvé ce moyen de gagner juste de quoi vivre sans la moin
117
rticles à paraître ces prochains jours. C’est que
Breton
, pour toute la haine vigilante qu’il n’a cessé de vouer sa vie durant
118
que qui était l’un des aspects de la poésie selon
Breton
, autrement dit, de sa « religion ». Il en tirait une morale ombrageus
119
pu vraiment s’approuver dans leur cœur, parce que
Breton
ne les avait pas admis et célébrés !) J’ai vu plus d’une scène de ce
120
au Nombre 21) ou une exposition, ou une vitrine (
Breton
, Seligmann et Duchamp signèrent celle qui annonçait ma Part du diabl
121
cle, le bénéfice de l’extrême fraîcheur. » Jamais
Breton
ne s’est mieux défini. Je pense au soir où il déclara qu’il était tem
122
à gauche et à droite, je me trouve soudain devant
Breton
, qui marche lentement à pas de rêve. « Je pensais, me dit-il, à la re
123
uscule humide, presque orageux, et la présence de
Breton
m’est advenue sous les grands chênes, comme si j’étais sorti ce soir
124
de mourir), Lévi-Strauss, un des fils Pitoëff, et
Breton
. (Il avait trouvé ce moyen de gagner juste de quoi vivre sans la moin
125
rticles à paraître ces prochains jours. C’est que
Breton
, pour toute la haine vigilante qu’il n’a cessé de vouer, sa vie duran
126
que qui était l’un des aspects de la poésie selon
Breton
, autrement dit, de sa religion. Il en tirait une morale ombrageuse, c
127
pu vraiment s’approuver dans leur cœur, parce que
Breton
ne les avait pas admis et célébrés !) J’ai vu plus d’une scène de ce
128
au Nombre 21) ou une exposition, ou une vitrine (
Breton
, Seligmann et Duchamp signèrent celle qui annonçait ma Part du diabl
129
ècle le bénéfice de l’extrême fraîcheur. » Jamais
Breton
ne s’est mieux défini. Je pense au soir où il déclara qu’il était tem
130
que parurent à New York mes Personnes du Drame .
Breton
me dit que sa femme en ayant lu quelques chapitres, il avait vu que l
131
cette phrase). « Qu’est-ce que cela peut faire à
Breton
? À chacun sa mythologie. Il fait une religion de son surréalisme… »
132
de gauche, je lis ceci : Sur les murs des villes
bretonnes
, des affichettes jaunes clament : « La Bretagne crève ! Pas d’emplois
133
agne, canton de Berne, mais aussi France avec ses
Bretons
, ses Basques, ses Catalans, ses Alsaciens, ses Flamands, ses Provença
134
le monde sacral, tel que l’a connu le Moyen Âge.
Breton
cependant exige le triomphe d’une éthique nouvelle, qui se fonde sur
135
de gauche, je lis ceci : Sur les murs des villes
bretonnes
, des affichettes jaunes clament : « La Bretagne crève ! Pas d’emplois
136
fèrent mendier des subventions à Paris. Voyez les
Bretons
, qui votent gaulliste. Les conflits entre les régions seront forcémen
137
st pas une entité économique viable. Et qui parle
breton
à Rennes ? Les ethnies et les économies ne coïncident presque jamais.
138
fèrent mendier des subventions à Paris. Voyez les
Bretons
, qui votent gaulliste. » « Les conflits entre les régions seront forc
139
st pas une entité économique viable. Et qui parle
breton
à Rennes ? » « Les ethnies et les économies ne coïncident presque jam
140
ent de reconnaissance. Quand je lisais les romans
bretons
je me sentais curieusement chez moi. J’ai fini par comprendre que ce
141
e de l’Université s’étend à la région. Une région
bretonne
devrait déborder sur les Cornouailles anglaises et sur les villes de
142
Le livre de Morvan Lebesque, Comment peut-on être
Breton
? donne une idée émouvante des possibilités de renouvellement de l’Hi
143
me Kierkegaard ou Rozanov, Unamuno ou Gombrowicz,
Breton
ou Silone, ou encore comme Becket, Ionesco et Cioran, c’est-à-dire pa
144
mmés cantons ; il n’y a pas de Français, mais des
Bretons
, des Basques, des Occitans, des Alsaciens, des Niçois, des Poitevins,
145
s encore d’État, aux Basques et aux Catalans, aux
Bretons
et aux Alsaciens, aux Provençaux, aux Corses, aux Sardes, aux Sicilie
146
e « race », de coutumes et de niveau de vie entre
Bretons
et Languedociens, Frisons et Bavarois, Piémontais et Siciliens, pâtre
147
des siècles — depuis les troubadours et le roman
breton
—, et grâce à la littérature, elle obsède nos rêves, elle met un « to
148
fèrent mendier des subventions à Paris. Voyez les
Bretons
, qui votent gaulliste. » « Les conflits entre les régions seront forc
149
st pas une entité économique viable. Et qui parle
breton
à Rennes ? » « Les ethnies et les économies ne coïncident presque jam
150
tre-programme… On y ajoutera Comment peut-on être
breton
? par Morvan Lebesque, qui est sans doute de tous ces ouvrages le plu
151
nalistes du xxe siècle. 45. Déduction faite des
Bretons
, Alsaciens, Flamands, Basques, Catalans, Corses, Provençaux et Occita
152
et indivisible de l’État français. Je connais un
Breton
qui a fait un livre sur l’Europe régionaliste… Eh bien, il a dû se ré
153
Le livre de Morvan Lebesque, Comment peut-on être
Breton
?, donne une idée émouvante des possibilités de renouvellement de l’h
154
sieurs séries de « hasards objectifs », comme dit
Breton
, et tiré bon parti de leur convergence avec l’événement historique, p
155
ngues à l’intérieur de ses frontières actuelles :
breton
, flamand au nord, allemand à l’est, basque, occitan, catalan et itali
156
le ne condamne que l’unification forcée. Entre le
breton
, l’alsacien, le catalan, le flamand, l’occitan, le français, deux dia
157
». Ainsi le mot dubron : eau en celtique, dour en
breton
armoricain, donne leur nom au Douro espagnol, à la Drance et à la Thu
158
n et de tout le groupe des peintres surréalistes.
Breton
me voyait tous les jours, parce qu’il était un des parleurs des texte
159
cien de communautés ethniques, linguistiques : la
bretonne
, la flamande, la basque, la catalane, l’occitane, la germanique, l’it
160
ngues à l’intérieur de ses frontières actuelles ;
breton
et flamand au nord, allemand à l’est, basque, occitan, catalan et ita
161
nes de la vallée d’Udine, mais aussi aux Gallois,
Bretons
, Occitans, Sorabes, Croates du Burgenland, etc. La répression de la l
162
es de la France actuelle, on parle huit langues :
breton
, flamand, allemand, italien, occitan, catalan, basque, et naturelleme
163
au livre de Morvan Lebesque, Comment peut-on être
Breton
?, Paris, 1970 chap. sur « La Parole assassinée ». 113. Henri Schwam
164
is enfin, c’est le français qu’on y parle, non le
breton
, ni l’alsacien, ni l’occitan. Le parler ? Mais l’écrire… Bon Dieu ! p
165
pêcheur, je lis ceci : « Pour dénier aux mythes “
bretons
” tout accord possible avec une épopée chrétienne (J. Gracq) s’appuie
166
roubadour-exaltant-le-printemps, tandis que les «
Bretons
», Celtes et autres Germains chantent la Mort. C’est dans le grand ou
167
s par Freud, encore que, selon les sources, seuls
Breton
et Dali aient jamais rencontré et lu le maître. Or c’est en vain qu’o
168
« mots en liberté » jusqu’à « l’Amour libre ». Et
Breton
n’a jamais cité Freud dans ses poèmes, mais je sais bien qu’il se don
169
secrets de la courtoisie aux auteurs des « romans
bretons
», dont le plus grand sera leur ami et obligé, Chrétien de Troyes. Gu
170
bert d’Arbrissel ? Né vers 1050 à l’Arbressec, ce
Breton
fils de prêtre se fait d’abord clerc vagabond, tient des sermons viol
171
bain. Mais c’est la poésie courtoise et le roman
breton
qui, désormais, vont sensibiliser hommes et femmes et provoquer chez
172
L’Amour Provençal », p. 66. 227. Bleheri, barde
breton
, vit et chante à la cour de Guillaume IX de Poitiers : quelle preuve
173
ues à l’intérieur de ses frontières actuelles, le
breton
, le flamand, l’allemand, le basque, l’occitan, le catalan, l’italien
174
u PC, le groupe surréaliste se scinde : parce que
Breton
veut rester surréaliste, il rompt avec les communistes ; parce qu’Ara
175
Lally-Tollendal, de La Barre, etc. 5. Plus tard,
Breton
rêvera parfois d’une sorte de théocratie athée, d’une communauté très
176
ces malentendus. Plus que l’erreur temporaire de
Breton
, elle expose la faiblesse fondamentale du concept sartrien de l’engag
177
sartrien de l’engagement. J.-P. Sartre reproche à
Breton
d’avoir dans ses écrits théoriques, nonobstant le radicalisme de leur
178
s parce qu’il n’a rien cassé « pour de vrai » que
Breton
n’était pas engagé, mais parce que sa pensée ne fut jamais en puissan
179
te surréaliste, selon l’un des premiers textes de
Breton
). Quant à J.-P. Sartre, les meilleures réfutations de sa théorie de l
180
me Kierkegaard ou Rozanov, Unamuno ou Gombrowicz,
Breton
ou Céline, en haine et dérision de tout rationalisme, ou encore comme
181
de Gottfried de Strasbourg, inspiré lui-même des
Bretons
, de Béroul, et d’on ne sait qui d’autre, Wagner décrit par sa musique
182
r la plupart des langues non françaises, comme le
breton
, le flamand, l’occitan, le provençal, le basque, l’italien, le catala
183
s a dissous son armée). Pourquoi, dans ce cas, un
Breton
(ou un Sicilien, ou un Écossais ou un Flamand) devrait-il continuer à
184
ul facteur qui serait la langue par exemple : les
Bretons
réclament une région Bretagne, mais ils sont obligés de constater que
185
etagne, mais ils sont obligés de constater que le
Breton
n’est parlé que dans une partie du pays, le reste c’est le gallo qui
186
vaient Claude Lévi-Strauss et André Breton. Entre
Breton
et moi, ce fut une sorte de coup de foudre d’amitié. Nous avons décid
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oujours été, à Paris, une affaire de groupe, dont
Breton
était le « pape », mais au-dessus du pape, il y avait le Bon Dieu, c’
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un peu folles étaient admises, jamais la drogue.
Breton
ne l’eût pas toléré. Il régnait parmi nous une certaine tenue et une
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grande liberté de ton. Nous faisions des jeux que
Breton
prenait très au sérieux. Pour lui, le jeu était une sorte d’expérimen
190
its papiers, où je retrouve souvent l’écriture de
Breton
, mais les plus étonnants datent de mon retour en Europe, lorsque je r
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sont rallumées. Était-ce « la part du diable » ?
Breton
m’a souvent parlé de ce livre, que j’ai écrit à New York. Il se deman
192
élépathie, je devinais presque toujours juste. Et
Breton
? Lui, jamais ! C’était d’autant plus curieux que rien ne l’intéressa
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et un rationaliste malgré lui. Les insultes de
Breton
Un soir, on avait décidé que l’on me banderait les yeux et que l’o
194
es. Chaque fois, j’ai deviné à qui était l’objet.
Breton
était comme « transfixé » par ce genre de choses. Vous vous souveniez
195
donné lieu parfois à des scènes terribles, quand
Breton
n’était pas d’accord. Un jour, par exemple, nous avions décidé de fai
196
ar l’occultiste du xixe siècle Éliphas Levi, que
Breton
vénérait. Un jeune philosophe grec fut désigné, que Breton avait bapt
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nérait. Un jeune philosophe grec fut désigné, que
Breton
avait baptisé « le nouveau Hegel ». Il fit le tour de l’assistance, d
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ski, qui critiquait Freud. Fureur jupitérienne de
Breton
, qui expulsa le personnage sur l’heure : « Sortez ! tonna-t-il. Et je
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y a quelque chose qu’on ne peut guère pardonner à
Breton
, cette faculté qu’il avait d’insulter les gens sans aucune espèce de
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Les surréalistes ont célébré les villes modernes.
Breton
aimait-il New York ? Pour eux, la ville moderne, c’était Paris, si cu
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rne, c’était Paris, si curieux que cela paraisse.
Breton
détestait New York, qu’il trouvait vide, artificiel, sans âme. Je me
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tanément… On peut parler de la patrie alsacienne,
bretonne
, catalane. Il n’en reste pas moins que la commune est le lieu privilé
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vécue bien plus encore que littéraire : amitié de
Breton
d’abord, puis de Marcel Duchamp, et, par eux deux, de Consuelo et d’A
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nie grossière du mariage féodal et catholique. Le
Breton
Pierre Abélard (1079-1142), poète, philosophe, théologien et le plus
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cinq langues « nationales », parmi lesquelles le
breton
, le flamand et l’allemand. Non seulement la révolution s’est chargée
206
’allemand, l’italien, le catalan, le basque et le
breton
; et de faire envoyer les traductions dans les provinces qu’elles con
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a dissous son armée). » Pourquoi, dans ce cas, un
Breton
(ou un Sicilien, ou un Écossais ou un Flamand) devrait-il continuer à
208
et d’Angleterre imposèrent aux nations conquises,
bretonne
, basque, catalane et occitane, écossaise, irlandaise et galloise, pen
209
sieurs séries de « hasards objectifs », comme dit
Breton
, et tiré bon parti de leur convergence avec l’événement historique, p
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ne trouvâmes jamais. Parfois, dans la 5e Avenue,
Breton
me signalait S. Dali et nous changions immédiatement de trottoir. Vou
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angions immédiatement de trottoir. Vous savez que
Breton
avait surnommé Dali « Avida Dollars », ce qui avait beaucoup amusé ce
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ça), mais ils devaient se contenter de Dali, car
Breton
les tenait tous à distance. Je ne l’ai jamais entendu prononcer un se
213
e le colonialisme français : basques, provençaux,
bretons
, lorrains, alsaciens, corses ». (Je n’ai jamais rien écrit de pareil,
214
n, de race, de coutumes et de niveau de vie entre
Bretons
, Alsaciens et Provençaux, Souabes et Prussiens, Piémontais et Sicilie
215
uilibre économique. (Ainsi le Front de libération
breton
revendique pour des motifs économiques, Rennes et Nantes, qui ne parl
216
ues, Rennes et Nantes, qui ne parlent pas ou plus
breton
…) d) Il ne saurait donc être question de régions qui reproduiraient à
217
otés, qui sait, de leur force de frappe basque ou
bretonne
. Encore que la supériorité du petit État sur le grand soit aisément v
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tier, du xiie siècle des troubadours et du Roman
breton
jusqu’à Wagner. C’est par lui que la passion est entrée dans nos mœur
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fait de la rébellion. On pense aux Gallois, aux
Bretons
, aux Corses, aux Tyroliens du Sud, aux Catalans naguère, à cent autre
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fête : la musique à laquelle j’ai pu vérifier que
Breton
demeurait curieusement insensible, voire hostile.) Les caractères gén
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e au service de la révolution, jusqu’au moment où
Breton
rompt avec Aragon et Éluard, parce qu’ils choisissent le stalinisme m
222
ies, nous parlons du retour en force des légendes
bretonnes
qui ont inspiré en partie son livre L’Amour et l’Occident , publié e
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impénétrable, mais éclatant soudain pour traiter
Breton
« médusé », de « révolutionnaire de salle de spectacle ». Après la qu
224
ccitane, qui a été étouffée, et d’autres comme la
bretonne
, la provençale ou l’allemande de l’Alsace et de la Lorraine, pratique
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s son livre sur Gilles de Rais. Ce grand seigneur
breton
dont l’histoire vraie devint la légende de Barbe-Bleue, avait eu reco